© baby gone.

HOWARD-GOLIGHTLY, AVERY BERENICE EMMA ♣ VINGT-SEPT.

feat. kate bosworth.

love always remains ♣ ÂGE : Avery est née le 5 octobre 1984 Conséquemment, elle vient tout juste de célébrer son vingt-septième anniversaire. GROUPE : Un spécimen parfait de Kaponz & Spinoza , mais qui ne l'avouera jamais, encore moins à elle-même qu'à autrui. METIER/ETUDES : Avery a étudié la médecine à l'Australia National University, a fait sa résidence en obstétrique-gynécologie au Sydney Hospital, puis a obtenu une bourse pour étudier à l'Université de Yale en endocrinologie de la reproduction et de l'infertilité. Désormais, elle est la cofondatrice de la clinique de fertilité Rebirth et siège dans le comité consultatif médical d'un programme clinique de recherche sur le cancer du sein. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire.

♣ Can I ask you some questions ?

AS-TU DÉJÀ ÉTÉ AMOUREUX ? ►
Oui. Mais pas d’un homme. Ni d’une femme. D’un film. Sunset Blvd. Je l’ai vu quand j’étais jeune, quinze ans peut-être, et jamais je n’ai autant pleuré. Pleuré d’émerveillement, broyée par un chagrin délicieux, suffoquée d’amour. C’est le plus beau film que j’ai vu de toute ma vie. Quand Gloria Swanson tire sur William Holden et qu’il titube sous les balles jusqu’à la piscine, quand Eric von Stroheim dirige les caméras des actualités et qu’elle descend de l’escalier croyant tourner un nouveau rôle, j’ai cru que j’allais mourir là, sur mon vieux divan à fleur, dans mon petit salon beige et rouge. Je ne peux pas expliquer. J’étais amoureuse d’eux, je voulais être eux, tous les trois, Holden, Stroheim et Gloria Swanson. J’ai souhaité avec le plus grand désespoir être enfermée dans cette histoire, et qu’elle recommence sans fin et que je n’en sorte jamais plus. Je ne l’ai toutefois écouté qu’une fois, parce que la première écoute est toujours différente, et parce que je suis le genre de personne qui après avoir retourné quelque chose trop longtemps, trop souvent, le trouve amoindri, mais je me souviens de tout. Même de la petite amie d’Holden, quand elle se promène avec lui dans les décors du studio vide.
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, À SYDNEY ? ►
Pour la simple, et j’ose prétendre bonne, raison d’y avoir toujours vécu. Mais j’ai failli, à un cheveu près et même moins que ça, de ne plus y vivre. Il n’y a pas si longtemps, j’étais à New Haven pour terminer ma scolarité. C’était comme un pays de rêve. Des prairies radieuses ; des montagnes vaporeuses dans un lointain frémissant ; un épais tapis de feuilles sur une route dans les bourrasques de l’automne ; les grands feux et le brouillard dans les vallées ; des fenêtres obscures ; des violoncelles ; la neige. Je ne m’étais jamais sentie aussi loin des paysages bas et torrides de Sydney. Mais j’ai eu peur ; j’ai toujours été fidèle, non pas par grandeur d’âme, mais bien par couardise, et je suis revenue à l’Australie.
AIMES-TU TON EMPLOI/ÉTUDES ACTUEL(LES) ? ►
Pour être honnête, plus ou moins. Enfin, j’ai un excellent salaire, un horaire confortable, et une reconnaissance unanime de la part de la société ; tout ce que j’avais coché comme souhaitable dans un emploi dans une activité d’orientation quand j’étais adolescente, je m’en souviens encore. Le seul hic est que je souffre de déformation professionnelle majeure ; ça fait maintenant dix ans que je scrute, que je décortique, que je démystifie l’union sexuelle, l’acte d’amour par excellence selon la plupart, si bien que désormais cette dernière a perdu toute sa magie. Par exemple, quand j’écoute un film, et que je vois les héros s’allonger sur une musique romantique bébête, je ne pense à rien d’autre qu’au parcours du spermatozoïde et les difficultés qu’il peut rencontrer, et puis comment les détourner. Conséquemment, malgré toute ma volonté pour que ça ne soit pas le cas, rien ne m’ulcère plus que les gens qui accordent un crédit énorme au sexe alors que je n’y vois qu’un geste purement mécanique, sans lien avec l’âme. Quand je rencontre un couple qui ne peut s’empêcher de mettre de l’émotion dans leur histoire de cul – ce qui arrive souvent –, j’ai parfois envie de leur foutre une claque dans la gueule et de leur dire « Hé-oh ! Pourquoi vous pleurez en me parlant de putain de reproduction ? On fait ça pour faire perdurer notre espèce, comme n’importe animal de ce monde ! Merde, est-ce qu’un zèbre pleure après avoir copulé ? » Évidemment, je ne le fais pas, mais je suis sûre que mon sourire doit légèrement se crisper.

TOI TOI &TOI icon by jesaisplusqui ! NOM ET/OU PSEUDO : siberianbreaks le pseudo, d'une chanson de mgmt, jane le prénom parce que volonté de papa/maman. (a) AGE : bientôt dix-sept. (a) RÉGION : québec, canada. FILLE OU GARÇON : fillette. QUE PENSES-TU DU FORUM ? : de un, il est absolument superbe côté design, de deux, petite l'australie est le pays de rêve par excellence et de trois, j'avoue être une romantique cucul et toujours flancher pour un forum qui a trait à l'amour. ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : bazz' of course. AUTRES : ← aaaw ! (pas grand-chose d'autre à dire bref)

Merci.

HAN la belle Kate
très bon choix

bienvenue sur LAR
bonne continuation pour ta fiche
et copines de prénom xD

personnellement ça ne me gêne pas du tout

J'aime le prénom
Bienvenue ici, et bonne chance pour ta fiche.

Bonjour Avery. Tu écris très bien, sans fautes d'orthographe et avec de belles tournures de phrase, j'aime beaucoup ton personnage. Cependant, j'avoue avoir peu compris la situation amoureuse d'Avery, pourquoi les hommes la laissent-elles indifférente ? Pourquoi est-elle dans Kaponz&Spinoza ? La première question était censée y répondre, mais tu as parlé d'un film à la place. Néanmoins, il y a beaucoup de points positifs, le parcours professionnel de ton personnage est incroyablement farfelu, en voulant dire qu'il est compliqué. Dernière chose, il y a un moment dans ton histoire où tu répètes le même bout de texte. Je te laisse avoir la chance de pouvoir au moins arranger ça. Si tu veux expliquer davantage le pourquoi du Kaponz&Spinoza en même temps, vas-y. Ensuite, je te validerai.

Mais c'est une EXCELLENTE fiche, tu es une très bonne RPGiste, tu as du talent.

Oups, ça m'arrive toujours quand je copie-colle un texte de Word. C'est corrigé !
Pour la situation amoureuse, en parlant de Sunset Blvd., je voulais que les gens comprennent qu'elle n'a jamais été en amour réellement ; chose qu'on peut comprendre à nouveau lorsqu'elle parle de déformation professionnelle, dans la troisième question, alors qu'elle dit qu'elle ne comprend pas que les gens parlent du sexe avec beaucoup d'émotion, un signe ici qu'elle n'a jamais "fait l'amour" pour en parler avec autant d'insensibilité. Et aussi, toute petite ligne dans son histoire, elle dit qu'elle a eu une ou deux liaisons, comme si c'était un fait très banal dans sa vie, autre indice qu'elle ne prend pas ça au sérieux du tout. En fait, quand je dis qu'Avery est une Kaponz & Spinoza qui ne s'assume pas, c'est justement ça ; elle le dissimule derrière des jolies tournures de phrases, de la philosophie ou des explications scientifiques - ou elle évite tout simplement de parler du sujet. C'est sûr qu'un jour elle va devoir faire face à soi-même, et c'est justement ce qui pourrait être intéressant dans l'évolution d'Avery. Si j'écris « Je ne crois pas en l'amour » bang, directement, ça part Avery beaucoup plus loin dans le cheminement que je lui avais imaginé.

Pour ce qui est du « pourquoi » littéral de ce désintérêt, j'espérais que tout en étant subtile, on comprendrait que c'est à cause de son propre père, et de la relation qu'a entretenu sa mère avec les hommes. Je peux modifier ça, essayer de l'amplifier un peu si tu veux. Enfin, voilà, j'espère être compréhensible (et répondre à tes questions!)

P.S. Merci beaucoup pour les compliments, c'est très gentil.