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| Music's sometimes so sweet to hear ; Feat. Derek | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Music's sometimes so sweet to hear ; Feat. Derek Jeu 2 Déc - 0:37 | |
| Derek & Valou;Parfois, j'aimerais être capable de disparaître comme un tour de passe-passe ; mais la musique unit toujours les âmes perdues. Sans doute est-ce que nous sommes, pour nous entendre tel un frère et une sœur alors que tout pourrait nous opposer...
VALENTINA – « Mais non pleure, pas attends ! Qu’est-ce que tu as ? Tu as faim ? Froid ? Sommeil ? »
Ne s’improvise pas jeune mère qui veut, et la demoiselle était typiquement désastreuse en la matière. Incapable qu’elle était de déchiffrer les signes nécessaires à la compréhension des pleurs d’un nouveau né. Depuis une heure, Valentina se trimballait avec Lloyd dans les bras, hurlant à la mort comme si elle venait de lui arracher un membre par inadvertance. Il en était ainsi depuis qu’elle était rentrée du bureau, exténuée après avoir passé la journée à écouter les doléances de ses clients les plus pénibles…Et les plus riches. Visiblement, la baby-sitter avait eu beaucoup de mal à le faire dormir, et il avait été remuant toute la journée durant. Pour un peu, la jeune femme se serait surprise à accuser Ansfrid d’être un très mauvais exemple pour le nouveau né : Avec ses manies de dessiner des signes avec tout et n’importe quoi, passant de la moutarde au sang comme s’il se considérait comme un grand marabout, elle était sûre qu’il perturbait grandement leur « fils ». Valentina n’était pas de ces femmes qui souhaitent à tout prix devenir mère, elle n’était ni douce, ni attentionnée, ni même désireuse de le devenir. Même si elle faisait des efforts car il s’agissait là des dernières volontés de ses deux amis d’enfance, son rôle lui pesait de plus en plus sur la conscience. Pour l’instant, Lloyd n’était encore qu’un bébé, il ne parlait pas et ne posait pas de questions gênantes…Mais quand il viendrait à demander pourquoi ses parents ne s’embrassent jamais et se crient à longueur de journée dessus, il n’était pas écrit que Valentina aurait la patience nécessaire pour répondre aimablement ; ou répondre tout court, d’ailleurs. Elle était donc partie pour passer la nuit ainsi, à le promener dans ses bras, le tenant avec toutes les précautions s’imposant, priant le ciel pour qu’il se calme, bien qu’elle n’ait jamais cru en Dieu une seconde. Il lui serait bien utile si toutefois il pouvait exercer on ne sait quelle magie pour calmer les pleurs du nourrisson, visiblement à l’article de la mort tant il brayait à pleins poumons. Valentina était au bord de la crise de nerfs, prête à quitter le loft sur le champ quitte à être traînée dans la boue en tant que mère indigne, lorsqu’une idée lumineuse lui traversa l’esprit : Ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs ?
VALENTINA – « Lloyd chéri, maman a une idée de génie ! Si avec ça tu dors pas, je brûle toutes mes partitions ! »
C’était un moment unique, pour ainsi dire. La jeune femme n’avait jamais joué devant une autre personne qu’Isabelle, la sœur qu’elle n’avait jamais eue, et qui avait toujours applaudit son talent de virtuose de la matière. Mais Lloyd n’avait pas vraiment conscience du cadeau qui lui était fait, et ça n’avait aucune importance…Valentina le porta jusqu’à son petit berceau, placé dans le salon par la baby sitter afin de ne pas le quitter des yeux, l’allongea et sortit de dessous la grande armoire son écrin de violon, soigneusement caché pour qu’Ansfrid n’ait aucune idée du fait qu’elle soit musicienne. Ce n’était pas qu’elle en avait honte…Mais avouer le fait qu’elle savait jouer d’un instrument lui faisait inlassablement penser à son tumultueux passé, qu’elle avait soigneusement enfermé sous clef il y a des années. Elle admira quelques instants son bel instrument et, dès lors qu’elle l’eut entre les mains, une sorte de magie inespérée se produisit en elle : Un frisson on ne peut plus agréable la parcourut aussitôt, et une lueur étrange anima son regard. Valentina était une passionnée secrète, qui aimait son violon plus que n’importe quoi d’autre au monde. Elle ne prenait pas seulement soin de son corps, ou de ses vêtements, elle traitait avant toute autre chose son instrument avec le plus grand des respects, comme s’il était un être vivant. Chose on ne peut plus étonnante, Lloyd avait commencé à cesser de pleurer, comme s’il était lui-même intrigué par la façon d’agir de sa maman d’adoption. Après tout, Valentina n’avait jamais été extrêmement attachée aux êtres vivants, s’appliquant davantage à cultiver son passé plutôt que son présent ou son futur. Même son métier d’architecte, si elle était redoutablement douée et indispensable aux yeux de sa patronne, elle n’y mettait pas autant de cœur que sa musique. Son violon, c’était sa vie entière…
VALENTINA – « Tu vas connaître toute ma vie d’un clin d’œil…Une coquille vide avec un violon à la main, c’est tout. Il n’y a rien à savoir d’autre. »
La jeune femme était à des lieues d’imaginer que, dans sa course pour aller prendre Lloyd sans ses bras en rentrant chez elle, Valentina avait eu la négligence de ne pas fermer la porte d’entrée comme il le fallait. Elle était tellement concentrée sur son instrument qu’elle s’en saisit, non sans avoir préalablement déposé une partition bien précise devant elle, avant de caler son menton contre son violon. Durant les premières secondes, elle clôt ses yeux, s’imprégnant elle-même du son divin que produisait son ami de toujours parfaitement accordé par ses soins. Tout en brandissant son archet tel une virtuose en action, elle en frotta les cordes avec délicatesse et frénésie, deux sentiments totalement distincts et qui pourtant l’habitaient avec force en cet instant. Elle attaqua chaque note, n’en manquant pas une seule, jouant admirablement avec les trémolos et les pauses nécessaires pour s’imprégner des sons. Le bébé sembla l’écouter avec une attention qui n’était guère de son âge, hypnotisé par son visage si calme, si apaisé, qui finit par le bercer doucement et l’endormir. Valentina poursuivit sa partition, avec la même ardeur qu’au début, s’appropriant chaque note comme si elle était la compositrice de cette magnifique valse aux allures si calmes. Elle vivait tant est si bien sa musique que sa respiration s’accélérait et se calmait au rythme de ses notes, jusqu’à ce qu’elle fasse durer la dernière, fermant à nouveau les yeux, pour profiter de cette délicieuse sensation. La jeune femme n’avait pas tant que ça l’occasion de jouer, étant donné qu’elle se cachait toujours…Mais cette fois, ce fut plus apaisée que jamais qu’elle sourit en voyant Lloyd parfaitement endormit. Toujours son violon en main, elle sursauta néanmoins à l’entendre d’un bruit suspect provenant de derrière son dos. Elle se retourna violemment, le regard trahissant sa peur d’être démasquée, bien qu’aucun son ne soit pour l’instant sortit de ses lèvres. Valentina était comme un enfant pris sur le fait…Honteuse et désireuse de s’engouffrer dans un trou de souris, même si le visiteur en question lui était si connu.
VALENTINA – « Mais…Comment diable es-tu entré ? »
Curieuse façon de saluer quelqu’un d’aussi cher à son cœur d’ordinaire, mais il fallait dire que la surprise était à la hauteur de la peur qu’elle avait ressentie…
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| Sujet: Re: Music's sometimes so sweet to hear ; Feat. Derek Jeu 2 Déc - 13:49 | |
| « Vous pourriez me l’emballer ? », demanda Derek à la caissière après avoir payé ce paquet de chocolat, à divers saveurs et un gros hippopotame pour deux personnes qui lui tenaient à cœur. La première étant sa petite sœur de cœur et le deuxième un petit bout de chou de six mois qui faisait toujours naître des éclats dans ses yeux. C’était tellement mignon après tout. Mais ça, c’était dit, sans connaître tous les soucis qu’un petit bébé pouvait également apporté. Les nuits blanches à aller le bercer ça, Derek ne le connaissait pas encore. Mais il se doutait bien que ça ne devait pas être simple de se retrouver tout à coup avec un nouveau-né dans les bras. En tout cas, le jeune Journaliste sourit à la caissière en lui remerciant, prenant son paquet de chocolat emballé d’un papier cadeau rouge avec des étoiles jaunes un peu partout. Le gros hippo qui souriait, il le coinça sous son bras pour sortir par la suite du magasin et de se diriger chez Valentina. Il espérait qu’elle soit là… mais normalement oui, vu qu’il fallait être là pour le petit. Sinon il passerait plus tard, ce n’était pas un problème pour lui.
N’étant déjà pas loin de chez elle, il finit les quelques mètres à pied. Il aimait lui donner toujours de petits cadeaux, même si ce n’était pas grand-chose, comme là ce paquet de chocolat, mais c’était après tout l’intention qui comptait. Puis ça lui faisait plaisir. Déjà il lui était quasi impossible de venir chez elle les mains vide depuis que le petit Lloyd était sur place. Lloyd allait finir par avoir toute une collection de diverse peluche avec lui. Le bébé avait déjà certains ours, un tigron, Nemo le poisson clown, un soleil multicolore et il en passait. Tout ce qu’il trouvait mimi pour Lloyd, Derek l’achetait. Et ce gros hippo n’était pas si mal que ça. Puis comme ça le petit allait apprendre différents mots pour chacune de ces peluches.
Arrivant chez Val, il ne lui tarda pas de remarquer que la porte fut ouverte. « Bon sang, Val… », soupira-t-il en poussant doucement la porte. Tout de même c’était totalement inconscient de laisser la porte d’entrée ouverte à la vue de tous. Mais c’était bien elle ça… Pourtant depuis qu’elle lui avait avoué une sombre partie de sa vie, l’inquiétude grandissait bien plus vite en lui. Il n’avait aucune envie qu’elle se fasse agresser parce que la porte était accessible à tous. Surtout qu’en plus elle avait Lloyd charge…
Entrant à l’intérieure, il fut impossible de ne pas entendre le chant du violon. En arrivant, naturellement, il avait pensé que Val avait du lancer un CD pour l’écouter, mais maintenant, il la voyait de dos jouant de ce violon. Il resta un moment scotché sur place. Elle ne lui avait jamais avoué savoir jouer du violon. En plus aussi bien. Faut dire que le violon était pas forcément son instrument préféré, car mal joué, on avait plutôt impression d’entendre le son d’un cochon qu’on égorgeait. Mais là c’était tout à faire autre chose. Restant silencieux, pour l’écouter, Derek referma la porte derrière lui en évitant de faire du bruit. Il avait tout autant l’impression que Val était plongé dans un tout autre monde. Donc il préféra la laisser finir cette musique. Ainsi plus il l’écoutait, plus il était certain qu’elle savait jouer du violon depuis un bon bout de temps déjà, car il semblait d’un naturel qu’elle en jouait.
Entendant la musique finir, Derek s’avança dans le salon et laissa tomber son cadeau pour la jeune femme sur la table pour provoquer un bref bruit, faisant attention quand même qu’il ne soit pas trop fort au risque de réveiller Lloyd. Même que c’était triste qu’il ne puisse pas le prendre dans ses bras… Le bruit provoqué pour manifester aussi sa présence, il ne tarda pas à voir Val sursauter et se tourner vivement vers lui.
« Mais…Comment diable es-tu entré ? »
« Comment ? » demanda-t-il en arquant un sourcil et s’approchant d’elle pour déposer un baiser sur son front. « Ce n’est pas bien compliqué avec une porte grande ouverte. Tu sais que n’importe qui peut entrer ? » Bien sûr qu’elle le savait, et la porte n’était pas grande ouverte, mais peu importe, même qu’un peu, tant que c’était ouvert, on pouvait entrer sans problème. Il espérait tout de même que cette petite frayeur ait servit à ce qu’il ne retrouve plus cette maudite porte ouverte.
Derek fit un petit pas sur le côté pour se pencher sur le berceau. Son regard se fendit de douceur comme à chaque fois qu’il posait les yeux sur Lloyd et déposa l’hippopotame dans un coin du berceau pour ne pas le réveiller, même s’il en mourrait d’envie. Lloyd était tellement chou avec ses joues rondes, ses bras et jambes potelé. Il se redressa alors pour reposer son regard sur sa sœurette .
« Tu m’as jamais dis que tu savais jouer au violon », constata-t-il dune voix basse pour ne pas déranger le sommeil de Lloyd. Bon c’était sûr on gardait tous certaines choses pour soit. Peut être exprès ou simplement parce qu’on ne trouvait pas l’utilité de le dire. Lui-même ne lui avait pas avoué l’incident à Londres, ni ses petits soucis du moment. Mais il se doutait bien qu’elle ne devait pas avoir la tête à ça, ayant elle-même ses propres problèmes. Déjà que ça ne devait en rien être simple d’être obligé de vivre avec Ansfrid. Et heureusement que ce dernier n’était pas là…
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| Sujet: Re: Music's sometimes so sweet to hear ; Feat. Derek Ven 3 Déc - 14:52 | |
| Derek & Valou;Parfois, j'aimerais être capable de disparaître comme un tour de passe-passe ; mais la musique unit toujours les âmes perdues. Sans doute est-ce que nous sommes, pour nous entendre tel un frère et une sœur alors que tout pourrait nous opposer...
VALENTINA – « J’avais laissé la porte ouverte ?! Fichtre !! Je pensais vraiment l’avoir close. Tu me connais suffisamment pour savoir que je fais attention à ce genre de choses ! »
La jeune femme était même de celles qui pensent à vérifier le gaz vingt mille fois avant de sortir de chez elle. Mais il existait des ratés de ce genre, incontrôlables, insoupçonnables même, qui étaient la porte ouverte à tous les cambriolages, sans mauvais jeu de mots. Sa stupeur était telle qu’elle en conserva la bouche ouverte quelques secondes, juste assez pour se remettre de cette nouvelle affligeante, mais assez suffisamment pour paraître stupide aux yeux de Derek. Elle remercia le ciel d’avoir fait en sorte qu’Ansfrid ne soit pas là pour constater le manque de conscience flagrant de Valentina…Sans quoi, les rôles auraient probablement été momentanément échangés : Il aurait été celui mettant le doigt où ça fait mal, et elle aurait dû supporter son venin corrosif jusqu’à ce que la tempête s’apaise.
VALENTINA – « Ne t’extasie pas trop dessus, si tu devais vivre avec lui h24, je suis sûre que tu déchanterais vite. »
Parce que tout était prétexte à changer de sujet pour ne surtout pas aborder celui du violon, la jeune femme avait pour ainsi dire sauté sur cette occasion fabuleuse en voyant Derek observer le petit Lloyd endormit. Il ne fallait pas qu’il soupçonne Valentina d’être maternelle, après tout, sa réputation de demoiselle froide et rationnelle était en jeu…Elle feint donc une parfaite indifférence, croisant nonchalamment ses bras contre elle avait d’arquer un sourcil. Si son Derek unique et préféré savait comment elle se comportait lorsqu’il n’y avait aucun témoin, sans doute aurait-il rit un bon coup sous l’effet de la surprise. En effet, Valentina se surprenait à se réveiller tout au long de la nuit, rien que pour aller regarder si le bébé dormait du sommeil du juste. Elle vérifiait quinze fois par jour les biberons afin de s’assurer qu’ils n’étaient pas fêlés ou que les tétines étaient réglementaires, et refusait parfois de s’en aller au travail à l’heure pour mieux pouvoir s’assurer que la baby-sitter n’avait pas de geste brusque avec l’enfant. En somme, elle agissait comme une véritable louve, incapable de laisser son petit à un inconnu…Pourtant, Lloyd n’était en aucun cas son fils biologique, et elle avait toujours été la première à dévoiler son désir de ne jamais avoir d’enfant. La famille et les contraintes qu’elle impliquait ne lui conviendrait jamais…Valentina était trop libre, trop farouche et surtout, bien trop amoureuse de son travail pour se concentrer sur autre chose que sa petite vie personnelle tranquille au possible. Sans doute était-ce pour cela qu’Isabelle avait tout de suite pensé à elle pour son testament…
VALENTINA – « Personne ne sait que je suis violoniste. C’est mon jardin d’Eden, dirons-nous…Pas que j’en ai honte, hein ! Mais je n’ai aucune envie que l’on me connaisse sous une autre image que celle de l’architecte. C’est pratique, car on me considère comme rigoureuse, fiable…Si j’étais artiste, je ne serais plus prise au sérieux, c’est évident. Tu imagines si j’avais été médecin ? J’aurais pu passer pour la personne à avoir dans son réseau de connaissances…Le genre d’étiquette on ne peut plus pratique à utiliser et à conserver. »
Certes, Valentina était snob, ce n’était ni un scoop ni un mystère. Elle aimait particulièrement être sur le devant de la scène et être caressée dans le sens du poil…Néanmoins, elle ne dévoilait pas son talent de virtuose pour une toute autre raison : L’avouer, c’est également se souvenir de ces moments abominables, présents dans son passé, et qu’elle s’était juré de conserver sous clef. En temps normal, elle n’aurait jamais mis un tel masque en présence de Derek. Il la connaissait mieux que personne, depuis l’accident mortel d’Isa et de Stan…Mais elle ne souhaitait pas retrouver cette discussion où ils avaient pleuré ensemble en s’échangeant mutuellement des évènements tragiques de leur passé. Valentina n’avait pas la larme facile d’ordinaire, et ça n’allait pas commencer aujourd’hui.
VALENTINA – « Alors, que me vaux ce plaisir infini camarade ? »
Aussitôt, la demoiselle s’était affairée à la cuisine bordant le salon, séparée uniquement par un bar fonctionnel. Il fallait dire que son loft avait été agencé de telle manière que tout paraissait pratique. Elle avait mis sa machine Nepresso en route, sortant deux tasses du placard dès lors que celle-ci fut mise en marche, tout en prenant des précautions dignes des ruses sioux afin de faire le moindre de bruit possible. Il ne manquerait plus qu’elle réveille Lloyd, avec tout le mal qu’elle s’était donné pour l’endormir ! Ce ne fut que lorsqu’elle eut les mains enfin vide qu’elle s’empressa de remettre son précieux instrument dans son écrin. Ses gestes étaient précautionneux, presque maniaques…Mais cet objet avait une valeur inestimable. Elle l’aimait encore plus qu’elle n’avait pu aimer Ansfrid, c’était dire…
VALENTINA – « Tu as de la chance, cet imbécile d’Ansfrid ne sera pas de retour avant deux bonnes heures. Tant mieux, parce que je n’aurais pas supporté d’inquisition…Il aurait posé mille questions sur ta présence ici, en détestable inspecteur de police qu’il est, et je crois que j’aurais vite perdu mon sang froid. Enfin bref…Toujours un nuage de lait dans ton café ? »
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| Sujet: Re: Music's sometimes so sweet to hear ; Feat. Derek Ven 3 Déc - 17:35 | |
| « J’avais laissé la porte ouverte ?! Fichtre !! Je pensais vraiment l’avoir close. Tu me connais suffisamment pour savoir que je fais attention à ce genre de choses ! »
Oui, mais tout comme il savait aussi, qu’elle pouvait être tête en l’air de temps en temps. Donc sûrement qu’elle avait du être pressé ou autre chose et pouf oublié de fermer la porte. Derek lui fit un petit sourire, mais il savait qu’elle allait même redoubler de vigilance maintenant. Ce qui était bien d’un côté.
« Ne t’extasie pas trop dessus, si tu devais vivre avec lui h24, je suis sûre que tu déchanterais vite. », lui dit-elle vu qu’il était aux anges d’observer le petit Lloyd. Derek haussa alors les épaules, quittant le bébé des yeux. Elle le pensait ? Un sourire de défit naquit sur ses lèvres.
« T’as qu’à me le confier un weekend et on verra si j’en ressors totalement cinglé ou pas »
Même si sa proposition pouvait paraître non sérieuse, au fond, il l’était et n’aurait rien contre de s’occuper un peu de bout de chou. De plus il lui avait déjà dis qu’il pouvait très bien jouer les baby-sitters si elle avait un empêchement quelconque de dernière minute. Ou même simplement pour avoir une journée de tranquille. Vu qu’il ne bossait pas le weekend, il était tout à fait pour, de garder un peu le petit bébé. Mais pour ça faudrait bien qu’elle veuille le lâcher un peu. Car malgré le fort caractère de Val, il se doutait bien que ce petit avait une bonne place dans le cœur de son amie.
« Personne ne sait que je suis violoniste. {…} Le genre d’étiquette on ne peut plus pratique à utiliser et à conserver. »
Derek roula des yeux et sourit amusé. Bien si c’était ce qu’elle pensait d’accord. Néanmoins elle jouait bien. Et il voulait bien en savoir un peu plus sur ça.
« Et tu joue depuis combien de temps en total cachette ? », demanda-t-il doucement sans quitter à nouveau des yeux le petit Lloyd. Oh il se faisait violence de ne pas le réveiller et de le prendre dans ses bras. Mais il ne s’y risquerait pas, car il finirait sous les coups de Val. Surement qu’elle avait du prendre du temps pour l’endormir ce petit. Ah Lloyd allait un jour devenir un charmant garçon, il en était sûr et certain. Il avait hâte d’y être en plus. Qu’il soit un peu plus âgé pour pouvoir jouer avec.
« Alors, que me vaux ce plaisir infini camarade ? »
Question posé par Val qui se dirigea déjà vers la cuisine. Le Journaliste quitta le bébé des yeux, tout en espérant que Lloyd se réveille tout seul. Il retira alors son manteau pour le poser sur le canapé.
« Juste pour venir voir ma sœurette préférée » , répondit-il en allant chercher son cadeau. Oui préférée, déjà parce qu’il n’en avait qu’une et parce qu’il l’avait toujours qualifié ainsi. Et oui, il avait tout simplement eu envie de venir les voir et passer un peu de temps avec eux. S’approchant de la cuisine, il alla se mettre contre le bar pour y déposer le cadeau.
« Et pour t’offrir ça »
Peut être bien qu’avec ce chocolat, elle allait s’adoucir un peu et lui confier Lloyd ^^ Ou alors il devrait trouver autre moyen de corruption.
« Tu as de la chance, cet imbécile d’Ansfrid ne sera pas de retour avant deux bonnes heures. {...} Enfin bref…Toujours un nuage de lait dans ton café ? »
« Naturellement », répondit-il pour ce qui concernait le café, puis reprit. « C’est tout aussi bien qu’il ne soit pas là… », marmonna Derek, en jouant avec la boucle du cadeau. « Je pari qu’ils devaient être désespérément à la recherche de personnel quand ils ont dû engager Ansfrid… », plaisanta-t-il. Il était clair que le jeune homme n’était pas dans le cœur de Derek. Déjà à l’époque quand Ansfrid et Val avaient été en couple… Disons qu’il avait rapidement vêtu le rôle de grand frère vis-à-vis de Val et avait longuement eu un œil sur le jeune homme. Ou sur tout autre garçon qui avait été intéressé par la jeune fille à l’époque du lycée. Sachant qui n’était pas digne de confiance, il les avait tout de suite remballé et prévenu de ne pas s’approcher de Val. Même si Derek n’avait jamais été adepte de violence, il avait su se montrer impitoyable avec ceux qui avaient eu comme idée d’utiliser la jeune fille comme simple objet sexuelle. Il ne doutait pas qu’elle aurait tout aussi bien pu les envoyer paître ailleurs, mais au moins le message avait été lancé et su par les garçons du lycée. Faut dire qu’il l’avait connu grâce à un ami qui avait été intéressé par la jeune fille. Et dès les premiers mots échangés, il l’avait trouvé tout à fait charmante et ils avaient rapidement lié amitié.
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| Sujet: Re: Music's sometimes so sweet to hear ; Feat. Derek | |
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| | | | Music's sometimes so sweet to hear ; Feat. Derek | |
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