|
| Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Mar 7 Déc - 23:17 | |
| © crédit.❝ Dean Beathrice Keïra ❞ Charlize Theron
SURNOM(S) : Abbey AGE : 22 ans GROUPE : The Fray METIER/ETUDES : Serveuse dans un bar SITUATION AMOUREUSE : Célibataire
I'd like to make myself believe. Novembre.
La chambre plongée dans l'obscurité est étouffante. Chaque minute, elle semble se resserrer autour de moi. Mon coeur émet des battements irrégulier, et je sent la sueur perler le long de ma nuque. Je connais cette impression. Ce noeud dans mon ventre, ces tremblements dans mes mains.
J'ai peur.
Un bruit dans la serrure se fit entendre; c'était Tim. Il poussa la porte de l'appartement avec douceur, et murmura mon nom. Il me croyait malade, il me croyait faible et déprimée. Et quelque part, je l'étais. J'étais malade...de peur. De recevoir ses coups, de sentir une fois encore sa main dure et puissante s'abattre sur mon visage.
Décembre. Le sol était glissant, boueux. La neige avait fondue et désormais eau, elle s'infiltrait partout. Faisant attention de ne pas glisser, j'essayais de me frayer un chemin dans la bruyante foule New-yorkaise, tenant d'une part de lourds sac que courses, et de l'autre j'essayais de calmer Brownie, mon chien. Le ciel était radieux et fait rare, et illuminait cette matinée d'hiver. Je portais des Ray Ban noires sur mon nez, ce n'était pas par plaisir moi qui adorait le soleil, j'étais profondément frustrée de ne pouvoir laisser mes yeux s'en délecter. Mais je savais que je n'aurais pas le courage d'affronter le regard des passants sur mon oeil au beurre noir, et puis, mon Dieu, si je rencontrais quelqu'un ? Comme un écho à mes pensée, Brownie, ralentit le pas et jeta des regards à droite et à gauche, puis leva sa tête vers moi, sa langue pendant du bord de sa bouche. Un petit rire s'échappa de mes lèvres, et je caressait le sommet de sa tête.
- Mais c'est que t'es un bon chien toi !
Brownie se frotta contre moi avec contentement, mais plus que jamais, je me sentais seule. Mon chien, mon seul ami. Que c'était pathétique... Je n'avais personne, si ce n'est mon chien. Mon père était mort. Ma mère, quelque part en suède avec un de ses nouveaux mari. Et puis, de toute les manière elle s'en moquait bien elle. Quant à mes amis, je les ais tous laissé à Sydney, et le temps avait fait son oeuvre, rompant tout mes liens avec eux au fur et à mesure; d'autant plus que dès mon arrivée à New York, je rencontrais Tim. Le Tim d'autrefois; celuis qui était si douloureusement beau, manquant cruellement de confiance en lui. Puis il était devenu jeune directeur d'une multinationale de 27 ans, brusquement parachuté dans un poste qu'il n'avait jamais demandé. Sa frustration, son sentiment d'ignorance, sa tension, tout cela n'existait pas avant. Il fut un temps où il était franc, plein de belles valeur et sans haine. Mais après la mort de son père, il fut obligé de prendre sa place, et il se déchaina sur moi. Il se déchaine sur moi. Simplement je ne peux pas le laisser. Il a besoin de moi, je le sais. Il est perdu, et puis, il a juré qu'il était désolé, qu'il ne recommencerais pas. Il l'a juré...
Janvier.
Choc. Bruit. Douleur. Tout était brouillé. J'entendais les infirmiers s'affairer autour de moi et jurer brutalement. Les gyrophares ululait à mes oreilles. Je sentais un liquide chaud couler de long de mes entrailles, et putain, ce que j'avais mal ! Je ressentait la douleur jusqu'au plus profond de mon être, jusqu'à chacun de mes nerfs. J'hoquetais de souffrance, les larmes envahir mon visage. Je ne savais pas ce qui m'avait mise dans cet état, enfin, je m'en doutais bien. Tim. Dans un sursaut, des images défilèrent dans ma tête, toutes ces petites décisions qui m'avaient fatalement conduite ici. Ma vie d'autrefois, douce et confortable, protégée par les bras de mon père, mes disputes avec ma mère. Mon groupe d'amies, farfelues et infidèles, toujours là pour moi sauf quand j'en avais le plus besoin. Mais on étais jeune alors, on ne connaissais pas vraiment la souffrance... Je me suis souvenue de mes dimanches matin, assise avec mon père sur le toit de notre immeuble, à rire et à lire tout les deux dans une complicité parfaite. Je me suis souvenue du premier amant de ma mère, qui voulait sans cesse m'offrir des chocolats à la liqueur. Je me souviens de la colère de mon père, de l'arrogance de ma mère et de sa cruauté... Je me souviens des disputes, des demandes de divorces, des longues soirées silencieuses et de mes mauvaises notes. Je me souviens de mon Bac et de la leucémie de papa... La dépression de ma mère, causée par le remord, ou par amour, je ne sais pas, je ne veut plus savoir. Il y a longtemps que je l'ai reniée, depuis son premier amant. Et sans papa pour me retenir, je me suis enfuie, loin, aussi loin que possible, loin de mes repères et de mes souvenirs, faire mes études à New York, ville qui m'avait toujours fascinée. Je regrette. Je le regrette infiniment. De part la rencontre avec Tim, de part l'hospitalisation de maman pendant que j'étais loin. J'aurais dut être là, malgré tout le mal qu'elle nous avait fait. Combien de ses lettres ais-je jeté? De ses coups de fils ais-je filtré ? Je l'ai repoussé, jusqu'à ce qu'elle abandonne. Je regrettais toutes les méchanceté que j'avais dite sur elle. Je voulais tout effacer, même si je vais pertinemment que la mort de papa trainerait comme une ombre; jamais je ne pourrais lui pardonner le mal qu'elle lui a fait; mais je voulais au moins avoir sa version des faits, et peut être, avoir une mère, encore un peu, j'en avais tellement besoin...
Je suis désolée maman. J'ai besoin de toi. Mais tu m'a tant blessée, tu as tant blessé papa...
Tout était plongé dans un océan de souffrance, et bien vite, je perdais de nouveau connaissance.
Réveil.
Mon corps était tout raide, je me sentais nauséeuse. L'odeur caractéristique des hôpitaux me piquais les narines, et j'eus du mal respirer. Mon ventre m'élançais. Le trajet dans l'ambulance, la rage de Tim, tout me revins par vagues. Comment avait-il put recommencer, alors qu'il avait promis ? Je me sentais trop fatiguée pour penser, pour réfléchir, pour pleurer. J'en avais assez, je n'en pouvais plus. Je ne pouvais plus faire face.
- Mlle Dean ? Excusez-moi... Bonjour, je suis Travis, je suis médecin.
Grand, brun, la trentaine, il avait une ressemblance curieuse avec mon père.
- Votre cas est inquiétant... non pas physiquement, vous serez remise dans un mois tout au plus, cependant... Il semblerait que vous avait été victime de violence conjugale... Je ne suis pas psychologue. Mais mon père frappait ma mère.
Silence pesant. Il semblait vouloir bien faire, mais je ne voulais plus de ses paroles, de sa compassions. J'étais désolée pour lui, mais cela ne me concernait pas. Plus.
- Votre compagnons est venu aux nouvelles, je lui ai interdit l'entrée. Il ne sera pas prévenu de la date de votre sortie. Un conseil, si vous pouvez fuir, fuyez. Si vous avez où aller, si vous avez assez de courage en vous, partez. C'est la seule solutions. Partez.
Can I ask you some questions ? AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: De Tim, bien sûr. ce n'était un bon amour, avec du recul, ce n'était pas sain. Je souffrais, physiquement, intérieurement. Je souffrais de ses coups, se souffrais de voir l'homme bon et gentil que j'aimais en un monstre cruel et enragé. C'était par amour que je suis restée, par amour que j'ai enduré tout ce que j'ai put. Mais ensuite j'ai craqué. Parfois la nuit, je n'en dort pas, je me sent coupable, j'ai du remord de l'avoir abandonné. POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Sydney, ma ville natale, là où la meilleure partie de ma vie s'est déroulée. Là où mon père est née, là ou il fut enterré. Naïvement, je suis repartie vers l'endroit où je me sentais le mieux, avec l'espoir imbécile peut être de retrouver ma vie là où je l'avais laissée, de revivre de bons moments. AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? :: Serveuse dans un bars ? Si on me l'avait dit il y a deux mois j'aurais explosé de rire. Enfin, maintenant, c'est ce que j'ai trouvé de mieux, ça me permet de vivre, de payer mon appartement, et surtout de rencontrer plein de gens.
NOM ET/OU PSEUDO : Yas AGE : 15 ans ! RÉGION : En fait, je viens du Maroc FILLE OU GARÇON : Fille QUE PENSES-TU DU FORUM ? : Il à l'air sympa, j'ai hâte d'être validée ! ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Google :d AUTRES : Ici.
Dernière édition par Abbey K. Dean le Dim 12 Déc - 15:03, édité 2 fois |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Mer 8 Déc - 1:09 | |
| CHARLIZE Bienvenue sur le forum :luuv: |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Mer 8 Déc - 1:32 | |
| Welcome |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Mer 8 Déc - 12:18 | |
| Bienvenue bon courage pour cette fichounette |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Mer 8 Déc - 14:21 | |
| Bienvenue sur le forum, bon courage pour ta fiche (: |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Mer 8 Déc - 22:55 | |
| Bienvenuuuuuuuuuuuue |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Mer 8 Déc - 23:54 | |
| BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE SUR LAR ! Merci beaucoup de ton inscription, je te souhaite bonne continuation pour ta fiche. Et Charlize t'est réservée.
|
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Ven 10 Déc - 22:35 | |
| Bienvenue parmi nous (: |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Sam 11 Déc - 15:21 | |
| Merci beaucoup ! |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Dim 12 Déc - 1:18 | |
| Bonjour Abbey ! Ta fiche est vraiment excellente, sincèrement. C'est bien écrit, j'aime beaucoup. Cependant, j'aimerais que tu trouves une façon de décrire quelle était la vie de ton personnage avant qu'elle vienne à New York (et pourquoi elle est venue aux USA). Parle davantage de la mère, du père, ça m'intrigue. Aussi, il y a quelques fautes d'accord dans tes verbes, tu peux facilement corriger cela avec Bon Patron. (: En tout cas, BRAVO pour le travail accompli, c'est suuuperbe. |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Dim 12 Déc - 1:54 | |
| Merci Liam ! Je m'en occupe dès demain, là je suis vraiment trop fatiguée, mais demain se sera fait, promis |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Dim 12 Déc - 2:17 | |
| J'ai hâte de lire cela, merci bien, Abbey. |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Dim 12 Déc - 15:05 | |
| Tratataa Ma fiche est finie :d |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Dim 12 Déc - 15:12 | |
| bienvenue (aa) |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Dim 12 Déc - 15:50 | |
| Merci Louhan |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] Dim 12 Déc - 23:45 | |
| C'est bien mieux ainsi, bravo ! Je te valide, amuse-toi bien parmi nous, si tu as la moindre question, démotivation, problème, je suis là. |
| | |
| Sujet: Re: Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] | |
|
|
| | | | Je ne me laisse pas faire, j'en ai juste plus rien a faire. Abbey. [Finit] | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |