◮ messages : 155 ◮ date d'inscription : 02/01/2012 ◮ occupation : étudiant dans la psychologie humaine. ◮ envie : qu'il pleuve, qu'il neige afin d'éveiller ma joie.
Sujet: BILLIE ◮ somebody that i used to know Dim 8 Jan - 20:52
Ce matin, je n’étais pas dans mon lit. Je ne me cachais pas sous mes draps, au chaud depuis plusieurs heures. Je ne me suis pas levé pour aller prendre un café dans ma robe de chambre bleue. Je ne suis pas allé aux toilettes parce que j’avais trop bu la veille. Je n’étais pas affalé ensuite dans mon canapé en train de regarder bob l’éponge. Ce matin, j’étais au parc " Hyde Parc". J’avais dormis toute la nuit là-bas, près d’un arbre. Hier soir, le gardien a fait sa ronde mais il ne m’a pas vu, parce que j’étais caché -baff-. Adossé contre un arbre sans feuilles dû au froid de l’hiver, je me réveillais lentement. Je vis le soleil se lever, la rosée sur les fleurs et… mes vêtements mouillés. Mes bras croisés, je fixais ce paysage qui se présentait à moi. Je n’étais pas un peintre, mais en voyant ce chef d’œuvre je n’avais qu’une envie, c’est de l’immortaliser. Si sa ne tenait qu’a moi, je resterai là, les bras croisés tout en fixant ce moment magistral. Mais je ne pouvais me le permettre, car… je devais me rendre autre part où peut-être que je reverrais ce paysage accroché sur un mûr.
Décidé, je me levais en poussant sur mes mains qui étaient placées sur le sol. Je frottais ces dernières pleines de boue et ajusta ma veste suivit de mon nœud de papillon. D’un air jovial, je me mis à marcher en direction de la sortie du parc. Malheureusement et évidemment celui-ci était fermé. La seule solution qui me restait, était d’escalader le portail. D’une manière très séduisante, je franchis cet obstacle plus difficile que sa en avait l’air.
Dès que je fus de l’autre côté, j’allais vers l’est à pied, afin d’être au rendez-vous qui m’attendais. Sur le chemin, je croisais toutes sortes de personnes qui me dévisageaient. Je ne portais vraiment pas d’attention à tout cela, car j’en avais pris l’habitude depuis mon enfance. Rapidement, je fus arrivé au musée. Lorsque je pense, je regarde, j’étudie l’attitude et les vêtements de tous ceux qui m’entoure, je ne vois plus le temps passer. Sans plus attendre, je montais les marches, qui fallait monter, deux par deux, pour arriver à la grande porte d’entrée. Devant, ce trouvais une charmante demoiselle à la chevelure de feu. En la voyant, un sourire s’inscrit sur mes lèvres. Je m’approchais d’elle et l’enlaça avec amitié. Je posais ensuite mes mains sur ces épaules, tout en l’éloignant de moi pour la regarder. « Belle journée n’est ce pas ? »
Billie-Rose A. Watson
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Sujet: Re: BILLIE ◮ somebody that i used to know Dim 8 Jan - 21:57
Assise devant l'écran de mon ordinateur j'essayai en vain de garder les yeux ouverts. Je ne sais depuis combien de temps je suis réveillée probablement 5h. Combien d'heure de sommeil derrière moi ? Pas plus de 4h assurément. Réveillée soudainement par une de mes fameuses envies d'écrire, je m'étais levée et avais assouvie mon insatiable envie qui me dérangeait. Ma tête posée dans le creux de ma main, je manquais de piquer du nez, au sens littéral, sur mon clavier. Mais comme si le destin avait décidé du fait que je ne dormirai pas plus aujourd'hui, mon portable se mit à émettre un son strident. Me précipitant, non sans trébucher pour m'affaler sur ma table de nuit, je me saisis du petit objet criard. « Rendez-vous musée Emeel ! » Fichu agenda électronique, me maugréais-je intérieurement. La matinée qui dans mon esprit brumeux d'un réveil forcé, devait être l'équivalent d'une grasse matinée, allait se résumer à une détermination pour ne pas dormir durant le cours d'Emeel sur toutes les oeuvres du musée. Pas que je n'aimais pas mon meilleur ami et sa science infuse, mais dans une pareille situation, cela allait être dur de suivre de comprendre et d'acquiescer.
Cependant, je pris mon courage à demain et sous un record personnel je fus prêt en moins d'une demi-heure. Cela tenait surement du miracle et de ma bonne organisation de la veille. Je ne peux imaginer le temps que j'aurais pris si je n'avais rien préparé. Bon ne voulant pas m'attarder sur des pensées futiles, je me mis en route pour le musée d'un pas pressé, n'ont pas que le lieu se trouvait loin, mais plutôt, car j'étais déjà en retard. A mon plus grand soulagement l'écoulement des routes étaient fluides ce qui permit au taxi que j'avais pris d'arriver en un lapse de temps raisonnable.
Le taxi arrêta sa route, me laissant ainsi descendre juste au pied des escaliers menant au musée. Je glissais au chauffeur un billet de 20 dollars ne me préoccupant guère de la monnaie et me précipitant vers les marches pour les grimper rapide. Dans ma tête j'entendais déjà un discours sur la ponctualité d'Emeel ce qui me fit dresser les cheveux sur la tête. A bout de souffle aux trois quart de l'escalier, je rendis les armes et me préparais à entendre mon amie, me rabâchant que la ponctualité était une base fondamentale d'un rendez-vous et que sais-je alors. Mes jambes étaient plus lourdes et j'eus un mal fou à les soulever pour monter la dernière marche. Haletante comme une bête assoiffée, je cherchais des yeux mon ami. Il me fallut faire l'allée et venue du regard au moins trois fois avant de comprendre que je n'étais pas celle en retard. Avec un sourire de vainqueur je m'adossai d'une manière nonchalante sur un des piliers du bâtiment et attendis patiemment l'arrivée d'Emeel. Bien sûr durant se lapse de temps je m'efforçais à calmer ma respiration pour paraître naturelle. Mes yeux ne cessèrent de parcourir la petite foule qui entourait l'entrée du lieu, à la recherche désespérée d'Emeel. Que je le vis enfin, je ne pus empêchée mes jambes d'aller à sa rencontre un sourire répondant au sien. Je le laissais me prendre dans ses bras et le serrai à mon tour un peu plus fort. Il était un peu plus grand ce qui m'obligeait à fourrer mon nez dans le creux de son épaule, ce fut ainsi que je pris conscience de l'odeur d'herbe frais et de l'humidité que portait sa veste. « Belle journée n'est-ce pas ?, me lança-t-il en me regardant dans les yeux après s'être reculé » Je le fixai de manière soupçonneuse avant de lui demander. « Diantre Emeel, on dirait que tu as créché dehors cette nuit ! » Pour simple preuve je retirai de ses cheveux un petit branchage de mousse. Je ne pus m'empêcher de rire à la simple idée d'imaginer Emeel dormir dehors durant la nuit. Que lui était-il arrivé pour que cela arrive ? J'étais à la fois intriguée et légèrement inquiète. « As-tu encore oublié ton trousseau de clé chez moi ? »
Emeel-John Winehouse
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Sujet: Re: BILLIE ◮ somebody that i used to know Sam 14 Jan - 14:26
Après avoir dormis cette nuit dans le parc de Sydney, je me suis rendus au musée car j'avais un rendez-vous de prévu. Après avoir enlacé Billie, je tandis mon bras d'un geste brusque afin de remonter légèrement ma manche droite pour regarder ma montre. J'étais en retard de quelques minutes. Ma bouche fermée, je levais vaguement mon visage d'un air pensif. Ce matin, les rôles avaient changés. En temps normal, c'était Billie la personne en retard et moi la personne qui attendait l'autre. Quelque chose, allait donc arriver dans les heures, les minutes et les secondes qui s'écoulent. Billie avait remarqué que je n'avais pas dormis chez moi hier soir. Elle avait retiré de mes cheveux, de la mousse venant de l'arbre où je me suis assoupie. Je regardais ce qu'elle tenait dans les mains, tout en me disant qu'elle m'avait bien examiné avant pour remarquer que j'avais cette mousse dans les cheveux. « Diantre Emeel, on dirait que tu as créché dehors cette nuit ! » Me disait-elle, après lui avoir parlé. Soudain, je levais mes bras pour embrasser mes mains. Je regardais Billie avec un air satisfait et enfantin. « As-tu encore oublié ton trousseau de clé chez moi ? » Je fronçais mes sourcils car encore était un reproche. « Non, ce n'est pas le cas ma chère. J'ai fais une agréable expérience. » Je poursuivis mon sourire, laissant la curiosité s'installer.
Tout à coup, j'examinais le visage de Billie. Les vaisseaux de ces yeux étaient rouges puis elle avait des poches. J'ai conclu, qu'elle avait quelques difficultés pour s'endormir le soir. Elle dormait très peu. « Tu devrais essayer toi aussi, peut-être que tu arriverai à dormir. » Je posais ma main droite sur son épaule, délicatement. Mon regard se plongea dans le sien pendant quelques secondes pour lui montrer que je m'inquiétais pour elle, pour sa santé. Subitement, un chant d'oiseau me fis revenir à la réalité. Mon regard se posa rapidement sur les deux grandes portes du musée, qui dataient probablement du dix huitième siècle. Je fis un signe de tête à Billie, pour lui signaler d'entrer dans le musée.
Les mains se balançaient près de mes hanches, mon visage regardait chaque personne qui passait devant moi. Je pouvais entendre quelque fragment de phrases qui pouvait me donner un indice sur leur condition de vie, sur leur sociabilité, sur leur vie familial. « Bonjour monsieur Winehouse.» Mon intention fut détourné par la femme qui se trouvait à l'accueil. Je m’avançais vers elle, en la saluant à mon tour. « Bonjour, mademoiselle Cloé.» La connaissance de son prénom, venait du fait que je venais fréquemment dans ce lieu. Je connaissais pratiquement toute l'histoire de chaque œuvre qui était présentée ici. Donc, une fois devant la caisse pour payer l'entrée, je cherchais dans mes poches un objet. J'y sortis un calepin où l'on pouvait lire "mca, de grandes expositions à un petit prix". En fait, c'était des entrées gratuites que j'avais obtenu en tant que fidèle client. «Je vous en donne deux. Je suis en compagnie de mademoiselle Watson aujourd'hui.» Gentiment, elle parla avec nous pendant deux minutes et nous souhaita une bonne visite. Je la remerciais. Je marchais tout droit vers la première allée. « Très gentille.» Dis-je à voix haute, en compagnie de Billie, en désignant de la femme de l'accueil.
Billie-Rose A. Watson
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Sujet: Re: BILLIE ◮ somebody that i used to know Sam 14 Jan - 16:22
Les actions d’Emeel n’étaient sans source et la source de celles-ci étaient ses idées les une toute plus étonnantes que les autres et celle de dormir dehors devait avoir sa propre raison que je ne tarderai pas à découvrir. Le voyant si enfantin me fit sourire, amusée devant son malin plaisir à prendre le temps pour ainsi me faire languir. Puis l’enfant heureux fit place à un enfant boudeur et je ne pus m’empêcher de rouler des yeux en l’écoutant me sortir cette phrase que j’avais maintes fois entendue formulée de différente manière. « Non ce n’est pas le cas ma chère. J’ai fait une agréable expérience. » Je ne pus en doutais avec lui et je le fixais avec insistance. Il ne m’en dirait pas plus c’était certain, tant que je ne cèderais pas à la supplication de me le dire. Et en faible femme trop curieuse je cédais comme à chaque fois. « Ah oui mon cher monsieur ? Et quelle fut-elle ? Oh et qu’en furent les résultats obtenus ? » Mes épaules se relevèrent un peu secoué par un petit rire accompagné d’un immense sourire. Il avait le don de toujours m’amuser sans que je rie de lui méchamment. Je l’enviais même d’agir aussi, je ne trouve pas de mot, naturellement ? Spontanément ? Du moins à la façon Emeel-John Winehouse.
Son expression changea, ce qui me déplut fortement car il prit l’air d’inspection, celle qui prenait pour observer sous diverses coutures, et son spécimen du jour n’était en autre que moi. Gênée, mal à l’aise je me mis à me dandiner sur place fuyant son regard perçant, tout en me frottant le derrière de l’oreille. « Tu devrais essayer toi aussi, peut être que tu arriverais à dormir. » Inspection de l’agent Winehouse terminée ! En moins de temps que je ne l’aurais espéré il m’avait encore percé à jour, moi et mes insomnies. Sa main se posa doucement sur mon épaule, tandis qu’il me regardait inquiet. Même s’il ne le disait jamais je le voyais parfois s’inquiéter pour moi et ça me touchait, même si mon orgueil d’écossaise reprit rapidement le dessus. « Dormir dehors très peu pour moi, je finirai à l’hôpital le matin en état d’hypothermie ! » Mais déjà son intérêt pour moi s’envola et il fut distrait par je ne sais quoi. Le regardant m’inviter d’un signe de la tête à le suivre, je m’exécutai comme un brave petit soldat, le suivant sur ses talons. Nous franchisâmes les grandes portes de bois qui n’attirèrent mon attention qu’un quart de seconde, car comme à son habitude Emeel traçait son chemin sans prendre la peine de regarder si je suivais ou non. Quand il a un objectif ce british il en oublie toujours le reste. Moi trainant le pas comme à mon habitude je fouinais dans mon sac à la recherche de mon portefeuille. Je m’en saisis quand je le vis enfin et fixait mon ami qui aller franchir les guichets sans payer sa place, surement trop obnubilé par les personnes qui nous entouraient. Mais une voix l’interpella et je pus enfin m’arrêter. Ils échangèrent quelques paroles, tandis que je restais à l’écart ne voulant pas par politesse m’immiscer dans leur conversation alors que je n’y étais pas invitée. Après ces courtes paroles Emeel sortit un calepin, et je dû regarder par-dessus son épaule pour m’apercevoir des privilèges de mon ami. Ce cher Emeel, il avait toujours aimé allier plaisir et études. « Je vous en donne deux. Je suis en compagnie de mademoiselle Watson aujourd’hui. » Piquée au phare mes rangées de dents supérieur et inférieur de frottèrent derrière un sourire avant que je ne lâche « Billie… Je déteste quand tu me présente comme ça... » Je ne faisais que dire le fond de ma pensée. Même si c’était très poli, j’avais toujours cette impression d’être une étrangère présentée par Emeel de cette manière. Je saluai poliment la femme d’un signe respectueux de la tête tandis que sans que je ne m’en rende compte, Emeel nous fasse entrer.
Dans un élan de lucidité tardive je lui emboitai le pas en l’agressant presque. « Depuis quand il était convenu que tu m’invites ? C’est moi qui est tenue à que tu viennes il était normal que je t’invite ! » Est-ce que toute la mise en scène des salutations polies n’était qu’une diversion d’Emeel. Voilà que je devenais paranoïaque. Quoi que pas tellement peut être. « Très gentille. » J’écarquillai les yeux afin de voir où il en venait et acquiesçait d’un signe de la tête devinant qu’il parlait de l’hôtesse. Et dire que ce matin je me disais que ça allait d’être dur de le suivre, je n’étais pas au bout de mes peines. Je sortis de mon sac une brochure parlant de l’exposition qui me faisait envie avant d’attraper le bras d’Emeel. « Tu veux commencer par le début ? Non pas que ça me gêne mais c’est l’heure d’ouverture. » Je ne poursuivais pas sachant qu’il devinerait par lui-même mon sous-entendu qui n’était qu’entre autre le mot : foule.
Emeel-John Winehouse
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Sujet: Re: BILLIE ◮ somebody that i used to know Sam 14 Jan - 18:21
Dès que nous sommes arrivés à la galerie, je regardais de gauche à droite, de haut en bas. J'étais intrigué, illuminé par toutes ces œuvres où la majeure partie des personnes qui se trouvaient ici, n'en comprenaient pas le sens réel. Ces gens se contentaient de dire "Oh c'est très beau ! " ou encore "Il était pas dans un très bon état lorsque l'artiste à fait cette œuvre." Ce n'est pas une question de beau ou de moche dans une galerie d'art. Je dirais plutôt une question d'être, de sentiment, d'imagination. Je suis l'une de ces personnes, qui apprécie beaucoup l'art, qui aime l'étudier pendant des heures. Chaque œuvres est différente et nous pouvons voir, si on le veux aussi, la vie de l'artiste dans ces œuvres. Excitant.
Lorsque je me trouve dans un musée, je ne pense plus à rien. Les personnes qui sont en ma compagnie on l'impression que je suis autre part, pensif. Ils ont l'impression de parler dans le vide, mais c'est là où ils ont tord. J'arrive à observer, à penser et à écouter tout en même temps. D'ailleurs, j'avais entendu tout ce qu'avais dit Billie depuis le début. A sa dernière phrase : « Tu veux commencer par le début ? Non pas que ça me gêne mais c’est l’heure d’ouverture. », je me retournais pour être face à elle et je posais mon index sur ces lèvres. « Chuuut. Tu penses beaucoup trop. » Je restais un moment dans cette position qui devenait habituelle pour Billie. Je regardais tout autour de nous et enfin, je posais mon regard sur elle. « J'aime bien ta coiffure. » Tout à coup, je lui souris. Je quittais mon doigt de sa bouche pour prendre avec la même main, la sienne. Puis, je me suis mis à marcher vers un banc où il n'y avait personne. J'y pris place et je croisais mes jambes.
Une fois assis, je tournais mon visage vers Billie pour lui parler. « J'ai dormis dans le parc. Je me suis caché hier soir, pour que le gardien ne me remarque pas. Et le matin, en me réveillant... » Son regard se plongeait dans le vide. « C'était comme si je revivais. » Je restais un moment dans cet état, c'est à dire pensif. Puis subitement, je suis revenu à la réalité. « Et toi, qu'as tu fais d'excitant hier ? » Finis de parler de moi, j'avais détourné le sujet sur la demoiselle qui m'écoutais et me suivais depuis que je suis arrivé au musée.
petite note:
désolé, ma réponse est médiocre.
Billie-Rose A. Watson
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Sujet: Re: BILLIE ◮ somebody that i used to know Dim 15 Jan - 19:36
« Chuuut. Tu penses beaucoup trop. » L’index d’Emeel venait de me faire revenir à l’espace-temps actuel. Mes pensées m’avaient éloigné du lieu où j’avais mis les pieds et je n’avais pas fait attention que déjà des œuvres nous entouraient. Un rictus s’étira timidement au coin de mes lèvres pour seul désolation. Ma fatigue et mon combat de l’éveil dues à mes heures de sommeil en moins devait déjà taper sur le système d’Emeel, car je commençais à être insupportable et bruyant. Je respirai profondément et fixait le visage de mon ami qui semblait encore regarder partout. Puis il reposa son regard bienveillant sur moi. « J’aime bien ta coiffure. » Mes sourcils se levèrent, l’air surprise et je ne pu m’empêcher de rire. Ma coiffure, je n’avais rien fait de particulier. Pourquoi donc parlait-il de ma coiffure.
Je le suivais, en refermant ma main doucement sur la sienne, l’esprit léger et libérés de questions aussi encombrantes qu’inutiles. Il nous conduisit à un banc ou nous prîmes place, et pour la première fois depuis avoir franchi les portes imposante du musée je posais sur un tableau se tenant en face de moi sur un mur blanc. Je tendais l’oreille pour écouter mon ami me donner enfin les réponses aux questions que j’attendais. « J’ai dormi dans le parc. Je me suis caché hier soir, pour que le gardien ne me remarque pas. Et le matin en me réveillant… » Je me mis à imaginer Emeel dans la situation qu’il me décrivait, comme si je lisais un roman, les couleurs du matin si chatoyantes, si vivante que sans même le savoir, je venais de deviner la suite de sa pensée. « C’était comme si je revivais. » La scène se déroulait dans ma tête, une forêt, l’odeur de la mousse humide par la rosée du matin, les rayons du soleil filtraient par les branchages hauts perchés des arbres, ce silence si mystérieux et si reposant. Je l’avais. J’avais enfin ce pourquoi je m’étais réveillée si tôt ce matin, j’avais l’image de cette forêt. J’avais ces chants qui résonnaient avec divinité dans mon esprit, je pouvais voir ce passage si distinctement ! Emeel avait été la clé qui avait ouvert les portes de mon monde. Le monde fait d’images que je voulais retranscrire. Retranscrire ! Il faut que j’écrive ! Reprenant mes esprits, revenant au musée je me jetais sur mon sac, en sortis un petit cahier remplies de notes, d’écris, de mots, ou au contraire de longue description. Stylo en mains, je ne perdis pas une miette de l’image qui m’étais apparue, je me mis même à dessiner dans un coin de la page, il ne fallait pas que je le perde. Si je le perdais je ne pourrais le retrouver. La retrouver, cette forêt enchanteresse des chants d’aurores !. Le nom sonna comme une évidence et je me mis à rire toute seule, encore un lieu pour ce voyage, pour cette aventure secrète et mystérieuse qui n’était connue que de moi pour l’instant.
La pointe de mon stylo fini par une courbe sur le papier et comme si j’avais été transcendée par une force de mon imagination je reviens à moi et mon regard se porta sur mon ami que j’avais occulté durant un court instant pour moi, du moins c’est ce que je pensais. « Pardon tu disais ? » Mes mains refermèrent le cahier sans que je ne quittai des yeux ceux d’Emeel, elles restèrent sur mon précieux bien comme si je souhaitais le garder secret à la vue de tous. Dans mon esprit ça surchauffer presque, j’essayais de me souvenir de la question, car j’étais persuadée que c’était une question, qu’Emeel venait de me poser. Et comme une ampoule dans ma tête. « Oh tu veux jouer à quoi de neuf docteur ? » Cette formulation tirait de la célèbre réplique du lapin à la carotte, n’était là que pour insinuer le fameux, « qu'il y a-t-il de nouveau dans ta vie ? » que toutes personnes normales pose à un autre individu quand ils ne sont pas vu depuis longtemps. « Hum, mes parents ont appelé hier. Ils te passent le bonjour. » Pas très convainquant comme diversion, ou comme réponse mais c’était tout ce qui me venait à l’esprit. Un esprit qui était sur le point de se retrouver de nouveau dans un brouillard épais comme me le signala un bâillement que je ne pue cacher que derrière ma main.
Spoiler:
c'est pas fameux non plus
Emeel-John Winehouse
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Sujet: Re: BILLIE ◮ somebody that i used to know Dim 22 Jan - 23:45
Alors que je venais de parler à Billie, mon attention se détourna sur un morceau de musique classique qui passait dans le musée, pour réveiller soit disant le côté artistique de chacun d'entre nous. Pourquoi toujours mettre du classique ? Voilà encore une fâcheuse image, habitude. Selon certain, le classique serait plus artistique que le jazz par exemple. Et sur ça, je suis en désaccord. Je suis une personne qui aime aussi bien le classique que le rock, le jazz et autre. Je suis ouvert à tout, car il y a de l'art dans chaque genres musicaux. Il faut juste savoir les écouter et les apprécier. Nous avons mis le classique dans les musées, car nous l'avions idéalisé, comme quoi ce genre musical était pour les plus aisés, la bourgeoisie et non pas, pour le petit peuple. Imaginez un instant que l'on change les choses. Que le rap soit devenu la référence des grands bourgeois et au contraire, le classique pour les banlieues. Cela peut vous paraitre drôle, mais si sa avait été vraiment le cas, sa semblerait normal. Enfin... tout ça pour dire, que j'étais en train d'écouter le morceau de musique attentivement. Je pensais, je critiquais et je me cultivais. Pendant ce temps là, Billie avait pris un cahier. Un cahier où elle griffonnait une pensée, une idée qu'elle avait eu soudainement en tête. Je ne regardais pas ce qu'elle faisait parce que je savais que c'était quelque chose de personnelle et je ne voulais pas m’immiscer.
Billie était une très grande amie, tout comme un très grand écrivain. J'étais impressionné par sa créativité et sa grandeur d'esprit. Dès qu'elle avait un stylo dans les mains, elle enchantait le monde avec ces douces paroles et son imagination ahurissante. De nombreuses fois, lorsque nous étions plus jeunes, je lui demandais de m'écrire. J'aimais beaucoup l'échange épistolaire, tout en plus lorsqu'il s'agissait de Billie. Sa plume était légère et délicate, ses mots étaient droits et correctes. De plus, j'appréciais la regarder quand elle était en pleine inspiration. Son visage s'illuminait tout comme il devenait ardu. Si j'avais été un peintre, elle serait mon inspiration. J’idolâtrais sa longue chevelure rousse et également ses yeux verts, qui me plongeais dans un vieux souvenir. Billie était une jeune femme resplendissante, affectueuse et pour qui nous attachions de la curiosité. « Pardon tu disais ? » Tout à coup, mes vastes pensées disparurent lorsque Billie se réveilla aussi. « Oh tu veux jouer à quoi de neuf docteur ?» Par cette phrase, mes lèvres s'étendirent sur mon visage. « Hum, mes parents ont appelé hier. Ils te passent le bonjour.». Ces parents ? « Ça va mieux avec tes parents ?» Dis-je d'un air curieux et méfiant. Je connaissais l'histoire familiale de Billie. Je savais que ces parents se disputaient de temps en temps et qu'elle en souffrait énormément...
« Winehouse ? » Tout à coup, une voix m'interpela. Je tournais mon visage vers le son de la voix et je vis un visage, qui m'étais familier. « Excusez-moi ? » Dis-je en plissant mon front. «Eisenberg ! Nous étions ensembles en premier année de fac. » Mon regard ne s’illuminait pas, cela démontrait que je ne me rappelais pas de cette personne. « Non désolé, je ne me rappelle pas de vous. » Au niveau des relations dans l'éducation par exemple, le lycée, la fac et autre... ce n'était pas extraordinaire. A vrai dire, ce n'était pas une chose à laquelle je prêtais beaucoup d'importance. Les amis, c'était rare avec moi mais le peux que j'en avais cela me suffisait. Je savais, que je pouvais toujours compter sur eux, surtout en particulier, sur Billie. Le grand homme brun discuta rapidement avec moi puis partit. Après cette interruption, je me tournais vers Billie. « Et si ont poursuivaient notre visite ? »
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Sujet: Re: BILLIE ◮ somebody that i used to know
BILLIE ◮ somebody that i used to know
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