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Hey Baby! | LIAM COME HERE |

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Hey Baby! | LIAM COME HERE | Vide


MessageSujet: Hey Baby! | LIAM COME HERE | Hey Baby! | LIAM COME HERE | EmptySam 17 Avr - 4:05

Hey Baby! | LIAM COME HERE | Hollowart_fl077 Hey Baby! | LIAM COME HERE | Lp11
Hey Baby! | LIAM COME HERE | Lp4 Hey Baby! | LIAM COME HERE | Hollowart_fl101



WHAT DO YOU WANT FROM ME?

Petite princesse se levait tous les matins aux aurores, s'étirant nonchalamment sur son grand lit de duchesse, les traits encore fatigués de la veille. Lorsqu'elle n'en pouvait plus de rester là, inerte, elle se levait énergiquement pour tirer les rideaux. Le soleil sous son zénith l'illuminait de toute part, la laissant paraitre tel un ange en plein jour. Elle souriait à Sydney, éternelle optimiste qu'elle était. Ce matin-là était un jour comme tous les autres, se disait-elle comme pour en être convaincue elle-même. Alors elle se levait, dansait sur du rock progressif tout en effectuant sa routine matinale, du brossage de cheveux, à l’hygiène de ses dents, jusqu’à la douche rafraichissante qu’elle appréciait tant le matin. Pourtant au-delà des apparences, petite princesse était malheureuse, incroyablement malheureuse. La vie s’était hélas acharner sur son cas, comme si elle le méritait vraiment. C’est que seule dans son modeste appartement, la petite vivait un deuil. Un deuil si intense qui la faisait pleurer tous les jours. Il était parti depuis longtemps déjà, mais son âme refusait de le laisser partir. Elle s’y accrochait avec désespoir, un désespoir qu’il lui revienne d’une je-ne-sais-quelles façon. La petite était terriblement souffrante, mais elle prenait sur elle, ne laissait rien paraitre. Parce que c’était toujours ce qu’elle avait fait, camoufler la vérité pour plaire à ses plus proches amis. La vérité était que la belle était incapable de s’épanouir à Sydney. Cette vie qu’elle a emprunté, elle la détestait, ce n’était pas elle. Non, définitivement. Et ses matins pouvaient sembler forts prometteurs mais la suite de la journée était inévitable, et la solitude revenait toujours en force, comme un vulgaire cercle vicieux. Vilains souvenirs, oui, vilains souvenirs.

« Viens ici, ma petite princesse chérie, papa va te raconter une histoire » Je m’étais précipité sur les genoux de mon père, étonnée de ce regain d’attention qu’il me portait. J’avais affiché un sourire ébahi face à tant d’affections de sa part, et je ne m’étais pas fait prier pour le rejoindre tout aussitôt. Du haut de mes cinq ans, je pouvais déjà dire que j’avais des parents plutôt absents, bien qu’ils m’offraient, dans leurs minimes temps libres, beaucoup de réconfort. Alors ces instants de bonheur, de joie intense, je les prenais et les enfermait dans mon cœur, prisonnière de mon dynamisme sans égal, flux de ma vie qui coulait de bonheur et d’eau fraiche. Qui donc pouvait empêcher le fait de me réjouir ? J’étais petite princesse, ce surnom que m’avait affublé mon charmant père, m’avait suivi tout le long de mon existence. Je n’en comprenais toutefois pas le sens. Je n’étais pourtant pas du genre à faire des caprices, à péter des crises pour un rien, je ne m’habillais jamais avec style et grâce comme le font toutes les belles princesses de mes vieux contes de fée, j’étais quelqu’un d’authentique, d’effacé. Ce surnom pourtant, j’y tenais. C’était là le seul surnom affectueux que mon père m’eut donné dans cette vie, je considérais le fait de rejeter ce doux surnom comme un gâchis à la beauté d’une relation père-fille. Allez donc savoir pourquoi..

Et voilà que je me retrouvais à Sydney, loin de tous mes proches, loin de tous mes souvenirs, seule avec mes bagages de tristesse.Les premières semaines m’avait parues infernales. Comment vous sentiriez-vous si personne ne vous adressait la parole, ni même un sourire, ni même un signe. J’étais comme ça, rejetée de ma nouvelle société, et je n’y pouvais rien.Je contemplais la fenêtre de mon appartement dans le silence le plus absolu. Qu'est-ce que je pouvais bien faire de mes journées, sinon de rêver qu'il puisse me revenir, vivant et me souriant de sa perfection sans égale, m'embrassant sur mes lèvres, touchant mon corps avec une tendresse qui ne sera plus jamais la même. Oui, son absence me piétinait le coeur, oui j'avais du mal à passer outre cette douleur cuisante. Mais je relevai la tête, au bout d'un moment. Le temps d'enviler une veste légère et j'étais déjà dehors. Le soleil brillait là haut dans le ciel, ce devait être une belle journée. Pourtant , je savais qu'elle n'en serait rien. J'avançai tout de même dans la rue, en quête d'une soudaine distraction. Je regardais les lignes du trottoir qui se défilait sous mes pas. J'évitais le regard des gens, c'en fut trop. Puis je heurtai violemment un corps, ma maladresse allait certainement me tuer un jour, avais-je donc immédiatement penser lorsqu'il y eut un impact. Je tombai à la renverse, fesses au sol, et grimaçante de douleur. Trop gênée par l'évènement, je ne relevai pas immédiatement en tête, mon regard fuyait comme la peste. J’étais affreusement terrorisée. « Excuse moi, j’ai vraiment pas regardé où j’allais » balbutiais-je donc en regardant la personne que j’avais heurté. Puis ce fut la fin. Une douce fin.

L’homme qui se tenait face à moi était l’objet de mes récents rêves. Une obsession en quelque sorte, terriblement divine, qui me consumait à petit feu depuis que je l’avais rencontré. Cette obsession avait un prénom, et il s’appelait Liam. Ce bellâtre avait fait office de modèle dans mon cours d’arts et l’image de son corps en tenu d’Adam me revint sans peine en tête.Depuis, je ne cesse de rêver de le revoir de nouveau. Mais, maintenant que je me retrouvais face à lui, les mots me manquaient. Quand je pris connaissance que j’avais heurté le seul mec que je ne voulais absolument pas énerver par ma maladresse légendaire, mes joues prirent une teinte rosée. « Ah. Liam, c’est bien toi ? Le…modèle du cours d’arts ? » Quel heureux hasard, quel désastre assuré. Je me mordis les lèvres en détournant mon regard du sien. Il possédait la beauté la plus parfaite. Jamais je n’avais vu quelqu’un d’aussi attirant de toute ma vie. C’était comme un poison douloureux. Et je ne me sentais pas tellement à l’aise de lui parler. Pourtant, je restai comme figée, toujours assise sur les dalles de ciment d’un trottoir froid et inconfortable.
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MessageSujet: Re: Hey Baby! | LIAM COME HERE | Hey Baby! | LIAM COME HERE | EmptySam 24 Avr - 19:49

Hey Baby! | LIAM COME HERE | Hollowart_fl100 Hey Baby! | LIAM COME HERE | Emiliederavinicon001

A SMILE CAN ALL CHANGE

C'est la tête lourde que je m'étais levé ce matin-là. Étourdi et endormi, je titubai comme un ivrogne. Je finis plaqué contre le mur. Alors, je tombai et battis des paupières. Le monde était flou. Un essaim de couleurs et d'images se brouillaient devant mes yeux. Enfin, je réussis à me relever et je me dirigeai d'un pas plus ou moins incertain vers ma minuscule salle de bains. J'ouvrai le robinet crasseux et regardai dans le petit miroir devant moi. On n'y voit quasiment rien, tellement il était sale et usé. Cependant, je réussis très bien à voir la blancheur de mon visage. Sur le coup, je reculai, surpris. Je faisais une de ces têtes de mort vivant ! En un flash, je me remémorai ma pénible soirée de la veille. J'avais dû très, très tard au Jack Rabbit Slim pour réussir à me payer un peu de nourriture pour la semaine à venir. Ainsi donc, me voilà... zombie ambulant. Je détestais avoir cette allure. Comme la vie est mal faite ! Je ne comprenais pas pourquoi c'était MOI qui était dans cette situation. Ne suis-je pas beau et intelligent ? Apparemment, on a jugé que s'en était trop : il fallait qu'on me fasse naître dans un taudis !

J'avais finalement réussi à me rendre à l'université. Heureusement, les cours donnés n'étaient environ que des broutilles. Aussi m'endormais-je finalement, épuisé. Personne ne sembla remarquer ma fatigue. Pour tout dire, je ne parlais à presque personne à l'école. Je n'y faisais qu'apprendre et pas autre chose. De toute façon, qui dit potes dit fêtes et franchement, je ne peux pas me le permettre. Un, pourquoi s'ajouter encore plus une tronche de cadavre ? Deux, comment se libérer une soirée sans finir le ventre creux pour revenir ? Je travaillais comme un débile pour améliorer mon niveau de vie. Si je me laissais aller aux plaisirs, j'en payerais le prix. C'était un cercle vicieux et j'étais toujours en quête d'essayer de le briser. Malheureusement, ce n'était pas d'une grande facilité. Au moins, j'avais déjà trouvé quelques trucs pour me faire plus d'argent. L'un d'eux était de vendre mon corps. Non, je ne suis pas un putain. Vendre mon corps pas avec le sexe, avec le dessin. L'université m'avait récemment engagé pour être modèle nu dans un cours d'arts. Disons que mon portfolio était presque vide, mais ça ne les dérangeait pas. Ils avaient visiblement de la difficulté à trouver quelqu'un. Les séances ne me plaisaient pas particulièrement. J'aime bien être photographié ou dessiné, je suis patient pour garder la pause. Seulement, c'est sacrément gênant de rester là, les bras ballants, nu comme un vers. Devant toutes ces personnes... surtout que des gars étaient présents, hétéros ou pas. Heureusement, j'arrivais à ne pas embraser mes joues ou avoir l'air mal outre mesure. Je le cachais assez bien et j'espère que les élèves m'ont trouvé une grande assurance, pour rendre le dessin plus crédible. C'est certain que c'est préférable d'être inspiré. J'espère que j'ai bien paru, rayonnant d'un charme, d'une beauté naturel. Mais au final, je m'en fiche pas mal. Qu'ils coulent ou non leur cours, mon but étant de faire de l'argent, rien ne compte ensuite.

La journée m'avait paru des plus ennuyantes, sans surprise. Toujours la même routine où je devais lutter inlassablement. Je commençais à en avoir marre de toujours devoir aller de l'avant, toujours me battre. Mais la vie était ainsi faite. Aussi, je ne pouvais me résoudre à tout abandonner. Après les cours, je décidai que je serais capable de faire mes devoirs avant d'aller travailler au Dicker Order. Bref, je pensais pouvoir me payer un peu de bon temps avant de devoir retourner dans mon quotidien. Je suis donc parti en balade. En passant, je rencontrai une horloge m'indiquant qu'il était encore le matin. Mes cours avaient commencé très tôt et tout compte fait, la journée était loin d'être fini. Je continuai de marcher, sans plus m'en préoccuper. J'arrivai dans le quartier résidentiel de Paddington. Un étau se referma sur mon coeur quand je vis les premières maisons. La plupart avaient des architectures victoriennes à couper le souffle. J'avais le goût de pleurer. Pourquoi doit-il y avoir des riches et des pauvres ? Pourquoi ne peut-on pas tous être égals ? Encore une fois, je pensai que la vie était injuste. Je poursuivi mon chemin, faisant semblant de ne pas voir la luxure qui s'étendait devant moi. Je ne pouvais la supporter. Je luttais pour empêcher une bouffée de jalousie me faire détruire tout et n'importe quoi. Liam, un jaloux ? Je n'ai jamais pensé avoir ce défaut, mais la vérité me sautait dorénavant au visage. Je frissonnai d'un mélange de dégoût, de haine... de plein de sentiments qui se disputaient mon coeur. N'importe quelle personne passant par là se serait demandée ce que j'avais à frissonner comme ça. Après tout, le soleil n'était-il pas radieux ? Le soleil clément réchauffait la ville de ses rayons, pour le grand bonheur des gens. Mais je ne voyais pas cela. Je ne voyais rien. Ma peine, ma haine et ma jalousie couvraient tout le reste, me rendant aveugle. Je fermai les yeux et aspirai l'air du matin à grandes goulées. Je continuai de mettre un pas devant l'autre, totalement inconscient du monde alentour.

Alors, ce fut le choc. Je rentrai en plein dedans quelqu'un. Ou plutôt, quelqu'un me rentra dedans. J'ouvrai les yeux, ébranlé. J'avais un léger tournis, mais rien de plus. Enfin, je sentais ma vision se brouiller de nouveau, mais je balayai cela en me secouant la tête, désireux de rester parfaitement lucide. Mon regard se rétablit et se posa sur une tête blonde. Je ne voyais pas son visage, mais sa chevelure me rappelait un souvenir. La pauvre qui était tombée était assise par terre. Elle se retourna alors et je pus distinguer ses traits. Il s'agissait d'une des élèves qui me dessinait à l'université. Je faillis rougir, mais mon orgueil m'en empêcha. Parfois, quand je me lassais de fixer le mur derrière les étudiants, je balayai mon regard sur les autres. Souvent, je m'arrêtais sur elle. J'observais son visage, comme elle observait le mien. Je trouvais en elle une douceur exquise. Mais aussi un coeur ravagé par d'anciens souvenirs. J'avais envie de lui parler, de la réconforter. Mais n'était-ce pas moi la victime dans l'histoire ? Je ne pouvais même pas bouger, même pas tourner la tête... Comment une parole pourrait sortir de ma bouche ? Il n'en restait pas moi que cette fille-là m'intriguait et que parfois, hors de l'enceinte de la faculté, je songeais à elle. Et voilà qu'elle était là, assise sur le trottoir, en plein Paddington. Je vis une superbe sculpture qui se dressait devant une demeure, derrière elle. La beauté de cette oeuvre et la situation gênante de l'autre me la fit prendre en pitié. Elle balbutiait atrocement, je voyais dans ses yeux son malaise. Alors, elle me demanda si j'étais bien le modèle de son cours, Liam. Quelle question ! Je savais bien qu'elle n'avait pas trouvé autre chose à dire. Un élan de compassion naquit alors et je souris. Je songeai que c'était agréable de la rencontrer avec des vêtements. Je me rappelai que le professeur avait annoncé mon nom. C'était sans doute pour ça qu'elle le savait. Et elle s'en était rappelée.

« Oui, c'est bien moi, Liam. Viens, je vais t'aider »

Souriant de plus belle, je lui tendis la main. Elle la prit et fut sur pied à nouveau. Alors, je sus que mon sourire avait réussi à la remettre d'aplomb. Le rouge de ses joues avait passablement disparu. Me sentant d'humeur généreuse et content d'avoir enfin pu lui parler - même dans ces conditions - je décidai de lui demander :

« Voudrais-tu continuer de marcher avec moi ? J'ai du temps à tuer. Et en bonne compagnie, ce ne sera pas de refus ! »

J'avais retrouvé mon charme et ma bonne humeur de toujours. Mon coeur pouvait battre tranquillement. Ou plutôt, un peu trop vite.
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