© Izou'.

Wilson Ruby Karlee♣ 28 ANS

feat.Anna Paquin.

love always remains ♣ ÂGE : 28 Ans GROUPE : The fray METIER/ETUDES : Journaliste de mode/Blogueuse SITUATION AMOUREUSE : Single.

♣ I'd like to make myself believe

Quelque part en Australie - 18 Janvier 1982

Well she says life sucks it's the truth, I mean
Didn't you think it'd be better than this ?

Mettre les voiles ce n’était pas si simple au final. Prendre un sac à dos, entasser diverses choses inutiles et boucler le tout était la première étape, la plus réalisable et la seule que Pearl avait réussi avec succès. Ouvrir la porte, ne surtout pas regarder en arrière et s’apprêter à vivre une toute nouvelle page du livre tout froissé qui était censé représenter sa vie un peu trop courte d’adolescente de 16 ans était un peu plus difficile à supporter. Alors elle était restée là, les yeux brûlants, la tête baissée et le cœur en miette. Ou peut être pas, si un cœur était brisé ce n’était pas le sien et le bruit de klaxon trop brusque qu’elle essayait d’ignorer du mieux qu’elle pouvait n’arrangeait vraiment pas les choses. Elle avait beau commander à ses muscles de bouger, aucun mouvement ne se produisait, ses jambes semblaient beaucoup trop lourdes et le reste tout autant. Le plan était pourtant bien ficelé, bien pensé et surement bien préparé mais ce qu’elle n’avait pas réalisé au final c’est qu’elle allait flipper au dernier moment … De la même manière qu’un guerrier pourtant prêt au combat qui ordonne à son cheval de faire marche arrière juste avant que l’inévitable duel ne commence vraiment. Lâche, stupide, ou simplement humain, la jeune fille savait tout de même que ce comportement n’allait pas passer inaperçu et un rapide geste fébrile sur son ventre qui commençait à prendre une légère forme arrondie finit par la décider vraiment. Elle ne pouvait pas faire ça, pas maintenant et toutes les belles paroles du monde n’y pouvaient rien changer.

Jetant un coup d’œil rapide en direction de la fenêtre, Pearl s’avança doucement. Premier mouvement depuis dix bonnes minutes, un mouvement qui allait sûrement causer sa perte, mais un mouvement quand même. Parce qu’elle ne s’apprêtait plus à descendre ni à s’installer coté passager avec un léger sourire timide bloqué sur les lèvres et un regard bienveillant et plein de bons sentiments. Seth aurait le cœur brisé, une envie de la gifler mais après ce qu’elle s’apprêtait à faire elle était convaincue qu’il n’arriverait sûrement pas à se planter devant elle pour lui tirer les cheveux, la trainer dans la boue, ou quel que soit le scenario qu’il imaginerait. Elle savait de source sûre que de l’imagination il en avait plein, c’était son idée à lui à la base non ? Prendre le nécessaire, inventer une sortie de plus à la mère de Pearl sûrement coincée dans la cuisine à ce moment précis, supplier la permission de minuit et ne jamais revenir à temps … Ne jamais revenir du tout. Il avait tout préparé, parait-il, deux sacs de couchage pliés à l’arrache , quelques bières et de la nourriture peu ragoutante. Pas grand-chose mais assez pour faire une virée dans le même pick-up ou elle avait commis sa première erreur et la seule qui avait de l’importance au final. Elle s’en voulait. A mort. Elle avait presque cru l’espace d’une demi seconde que c’était possible, qu’il trouverait un travail , qu’elle accoucherait et finirait par aimer cette chose coincée en elle qui lui donnait juste la nausée pour le moment, au sens littéral du terme. Et maintenant ? Il fallait bien que la réalité la rattrape et qu’elle reconnaisse que la vrai vie, celle qui ne sortait pas d’un feuilleton du dimanche après-midi, ne se passait pas comme ca. On ne tombait pas amoureuse à 16 ans, d’un loser du fond de l’Australie qui y resterait sûrement toute sa vie. On n’avait pas de bébé, ni de vie merveilleuse et d’histoire de cœur à la Romeo et Juliette. Elle en aurait peut-être une un jour … Si elle survivait à ca.

- A TABLEEEEEEEEE.

La voix stridente de sa petite sœur qui venait du bas de l’escalier la fit sursauter et elle lâcha le rideau par lequel elle observait toujours la voiture à moitié déglinguée et Seth qui avait arrêté de klaxonner. Le regard de l‘adolescente était clair , il avait sûrement compris le message. Pas de problème avec ça. Sûrement. Pas vraiment sûre d’elle, elle dévala les escaliers. Le meilleur moment pour l’annoncer c’était maintenant, non ? A supposer qu’il existe un moment propice pour annoncer une nouvelle de cette taille. Etre enceinte c’était déjà une chose, mais l’être de 4 mois était pire. Pas de retour en arrière, aucune alternative possible . C’était terrifiant, voila ce que c’était. Bien pire que les pseudos monstres qui sont censés se planquer sous votre lit pendant une bonne partie de votre enfance … Bien plus que ça. Une fois arrivée à destination, elle eut la méchante impression que tout était trop parfait. Parquet luisant, cuisine resplendissante, assiette à la limite d’être bien lustrée, petite dernière occupée à mettre la table , chef de famille au bout de celle-ci et femme au foyer aux fourneaux … Seule ombre au tableau ? La fillette de 16 ans, enceinte … Presque jusqu’au yeux. Elle se sentait comme la tâche qu’on a du mal à enlever sur un nappe en soie à laquelle on tient énormément. Elle était sur le point de tout foutre en l’air.

- Je suis enceinte.

Tout en elle tremblait. Ses mains, ses jambes, sa voix et Pearl avait même l’impression que la pièce elle-même n’était plus très stable. Le bruit de fragment de verre brisé sur le sol n’arrangea pas grand-chose. C’était fait au moins et bizarrement la boule qu’elle avait au ventre ne rétrécissait pas vraiment.

Orphelinat De Sidney - Australie. Octobre 1992.

- Un …. Deux … Et Troiiiiiiiiis.

Comme pour accentuer les prédictions qu’elle avait annoncé avec un peu trop de fatalité, la petite silhouette blonde assise au creux d’une chaise trop haute pour elle tapa dans ses mains. Ce n’était pas exactement la première fois que ça arrivait et surement pas la dernière à en juger par le bruit de crissement de pneu qui commençait tout juste à s’éloigner. Elle les avait fait fuir. Encore. Bien sûr elle aggravait un peu trop les choses à cause de son innocence et de sa naïveté due à son jeune âge mais c’était du pareil au même, non ? Elle resta là, le temps passait, l’hiver succédait à l’automne, les feuilles des arbres tombaient et repoussaient au fil des saisons et elle regardait ce spectacle qui n’en finissait pas avec toujours la même mélancolie cachée au fond des yeux. La porte du grand bureau dans lequel Ruby était restée planquée s’ouvrit un peu trop brusquement et Sarah se planta enfin devant elle, un air triste au fond du regard qu’elle essayait de cacher du mieux qu’elle pouvait. Sarah elle la connaissait depuis 3 ans environ … Une brunette au traits tirés, vieillie par la fatigue et les larmes qui avaient certainement du couler au fil du temps, à force de travailler dans un orphelinat perdu en plein milieu de l’Australie. Sidney, c’était pas si cool que ça au final, pas vrai ?

- Ruby, chérie, les Foster t’ont trouvé très gentille mais …

Il y avait toujours un mais … Mais ils étaient pressés, mais ils auraient préféré avoir un petit garçon, une fille plus jeune ou simplement un poisson rouge… Le Mais restait accroché là, comme un poignard au-dessus de sa tête qui ne tenait plus qu’à un fil. Une fillette de dix ans n’avait pas le droit de résumer la vie comme ça, non ?

- Ils avaient autre chose à faire aujourd’hui ? T’en fais pas Sarah, je préfère rester ici au moins t’es là, non ?
- T’es sûre que ça va ?
- Baaaah oui, pourquoi pas ?

Une main bienveillante se posa sur sa tête et Ruby arrêta pour une fois de parler. Elle avait grandi trop vite. Et c’était peut-être ce que les heureux parents en mal d’amour lui reprochaient. C’était Ruby au final, elle parlait trop vite, pour un rien, gaffait , balançait des vérité trop dures à avouer et le tour était joué… C’était comme ce jour où elle avait apprit à la moitié de l’orphelinat que le Père Noël et la petite souris c’était des conneries qu’on ne lui ferait pas avaler de si tôt … C’était pas sa faute tout ça, pas vrai ? En silence, elle posa sa tête sur l’épaule de Sarah sans jamais lâcher le pendentif qu’elle avait autour du cou. Un P … Elle ne savait même pas d’où il sortait. Elle ne savait pas grand-chose au final, à part que les murs blancs et trop froids de cet orphelinat était la seule maison qu’elle avait jamais connue. Des questions ? A quoi ça servait d’en poser ? Elle était là et à en juger par les éventuels parents adoptifs qui ne se pressaient pas à sa porte elle allait y rester un bout de temps.

Sidney - Australie. Octobre 1998.

Avoir une famille n’avait jamais été quelque chose d’acquis pour elle, c’était une chimère, une légende, un accessoire de mode qui faisait bien chez les autres et en vitrine mais qui clochait chez elle, alors elle s’en était passé … Un peu trop longtemps pour qu’elle se souvienne du contraire. Et puis on l’avait trainée de force dans cette maison trop chouette, avec une femme qui se voulait bienveillante et un adolescent qui lui aurait foutu les jetons si elle avait eu un petit peu de jugeotte. Pourquoi elle repensait à tout ça maintenant ? Alors que sa tête reposait sur un oreiller qui n’était pas le sien et qu’un bras entourait possessivement son corps nu recouvert pas les draps ? Peut être parce que jusqu’à ce jour elle ne s’était jamais vraiment sentie en confiance et là, maintenant , et depuis qu’il avait posé ses lèvres sur les siennes de façon rassurante, elle avait l’impression d’avoir trouvé sa place et le pire dans tout ça, c’est qu’elle serait capable de lui dire. Juste pour voir ou simplement parce qu’elle n’avait jamais pu empêcher les mots de racler le fond de sa gorge et de surprendre Murray à chaque fois. C’était surement pour ça qu’il avait commencé à jouer au chat et à la souris avec une des nombreuses protégées de sa belle mère, non ? Elle était spéciale, à sa façon.

- Tu dors ? Tout en se secouant légèrement elle lui pinca le bras pour s’assurer que non, il ne dormait pas. Murray grogna vaguement avant d’ajouter, d’un ton qu’elle avait apprit à connaitre à ses dépends.

- T’en a d’autre des questions à la con ?

Elle soupira et tenta de se détacher de lui mais les bras de Murray refusèrent de la lâcher. Il était plus grand qu’elle, beaucoup trop et tant qu’on y était peut être un peu trop vieux. Mais du haut de ses 16 ans Ruby n’en avait rien à foutre, pas ce soir et surtout pas maintenant.

- Tu te sens bien ?
- Si tu veux parler de sexe, de ce qu’on vient de faire et de tout ce qui va avec je crois que je va isdevoir me bourrer la gueule avant.

Il roula des yeux, comme neuf fois sur dix quand elle avait une conversation plus ou moins profonde avec lui. C’était Ruby et il aurait à s’habituer à la façon qu’elle avait de lâcher les pires conneries avec l’innocence et la naïveté d’une gamine de 8 ans. Il y a des choses qui ne changent jamais pas vrai ?

- Heuuu, je voulais vraiment savoir si t’allais bien, idiote.

Elle rougit comme une tomate quand elle réalisa enfin qu’elle était à coté de la plaque mais la main rassurante de Murray qui caressait ses cheveux enleva tout doute de son esprit. Même si ça ne durait pas, même si elle venait de donner sa virginité au beau fils de sa mère adoptive, même si elle était terrifiée par tous les trucs qu’elle commençait à ressentir … Ca valait le coup, ca valait vraiment le coup.

So long, guys ...

Ca sonne comme des adieux ? Rassurez-vous, c’est juste un départ même pas précipité, la Fashion Week m’oblige à bouger mes boots direction l’Australie et ses kangourous et autres clichés tout à fait surréalistes. Les photos et autres acquisitions que j’aurais pu faire lors de ce voyage seront bien évidement en ligne à mon retour. Restez à la pointe de la mode, n’oubliez pas vos vielles fringues d’hiver qui se la coulent douce au fond de vos placards et profitez de la fin du soleil.

See you.

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Publié le 14 Aout 2010 Par Blondie

Aéroport de Paris - Roissy Charles de Gaulle, France. Octobre 2010

Citation :

« … Je ne vais pas plus m'éterniser, j'ai pourtant toujours été doué pour les mots, c'est mon métier, non? Mais avec toi, les choses basculent toujours de l'autre côté. Ne t'inquiète pas, je ne t'écrirai pas d'autres lettres et au fond, qui sait si tu liras celle-ci? Ne réponds pas, s'il te plaît.
Top chrono pour celui qui oublie l'autre en premier enclenché.
A bientôt, Ruby.

Murray. »

Les yeux de la blondinette, dangereusement assise sur une valise assez bancale, fixaient toujours le vieux papier froissé qu’elle aurait mieux fait de laisser où il était depuis le début. L’oublier ? Compte-là dessus et bois de l’eau, enfoiré ! En tout cas, les mots qu’il avait couché sur papier, quelques années auparavant et auxquels elle n’avait jamais répondu, comme il lui avait demandé, risquaient de prendre un tout autre sens aujourd’hui … A bientôt ? Ruby pensait ne jamais revenir , mais la vitesse avec laquelle elle avait pris cette décision lui avait collé le cul au plafond et il fallait bien se rendre aux fameuses évidences , celles qui crevaient les yeux de tout le monde … ou pas. Parce que se mentir à soi-même n’était pas une mauvaise solution. Pas la meilleure qu’elle puisse trouver non plus, mais une solution quand même. D’un geste un peu trop fébrile, elle replaça la feuille vieillie par le temps dans sa poche avant de soupirer vaguement … C’était ça l’effet que ça vous faisait ? De rentrer à la maison, de tout plaquer dans le sens inverse ou presque ? Parce qu’elle n’était pas censée faire de vieux os en Australie, pas cette fois. Atterrir, filer au défilé, représenter le journal du mieux qu’elle pouvait, faire un article assez potable , du shopping, des conséquences et éviter au maximum de croiser de vieilles connaissances … rien que ça ? Ca allait lui prendre deux semaines tout au plus. Mais bien sûr ma vieille, continue de te voiler la face, de faire l’autruche imbécile qui refuse de sortir sa tête du sable.

- " Tous les passagers du vol en destination de l’aéroport de Sydney sont priés de se rendre immédiatement à leur salle d’embarcation et …. "

Et blablabla . Pourquoi les annonces dans les aéroports, les gares et à peu près tous les lieux où la parole est quasi trop importante sont incompréhensibles ? C’est le genre de trucs débiles que Ruby se demandait souvent, elle aurait pu donner aussi un tas de suggestions stupides comme la mise en place d’un cours qui aiderait les imbéciles à garder la bouche à une distance respectable du micro histoire de ne pas avoir l’air de parler comme si ils étaient sous l’eau. Coupée dans ses pensées pour le moins déprimantes et futiles, la jeune fille se leva de manière assez casse-gueule avant de prendre sa grosse valise et de la trainer dernière elle avec un peu trop de mal pour être tout à fait exacte. Deux semaines … C’était tout ce dont elle avait besoin, elle n’avait ni parents à aller voir, ni cousine, ni tante et la seule personne qu’elle considérait comme de la famille aurait sûrement préféré se jeter aux lions plutôt que d’avoir des nouvelles d’elle alors ça réglait le problème, non ? C'est ce qui arrive quand on quitte quelqu'un sur un coup de tête pauvre idiot... Pourquoi elle avait accepté d’aller là-bas ? Elle aurait pu couvrir la Fashion Week de Londres, de Rome, de New York ou de n’importe quelle autre ville, mais bizarrement elle avait lâché Sidney comme si c’était une évidence. A la suite de ça, sa rédactrice en chef s’était emballée un peu trop vite et Ruby s’était retrouvée là, à slalomer entre les voyageurs surexcités, se cognant à tout et à n’importe qui juste histoire de rejoindre son avion illico presto. Plus vite elle était dedans, plus vite elle serait de retour dans son petit loft parisien. Elle avait quitté Londres deux ans auparavant et même si son Français était à chier, pour être tout à fait franche, elle était presque sûre qu’elle n’allait pas quitter cette ville de si tôt.

- Désolée, excusez-moi, pardon , pardon DESOLEE…

A non, ça c’était juste un mur, Ruby. Elle était le genre de personne qui se cogne dans une porte et qui s’excuse right after, un peu trop naïve, gauche, surexcitée et bizarre pour être tout à fait normale. Son périple achevé, elle replaça une mèche de cheveux avant de tendre son billet à l’hôtesse. Allez, on respire à fond et on essaye d’oublier le reste … Home sweet home huh ?


♣ Can I ask you some questions ?

AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: L’amour ? Vous parlez du vrai ? Celui qui vous prend aux tripes, qui vous empêche d’avoir le contrôle et qui, mettons les choses au clair, vous bouffe quasiment de l’intérieur ? Ayant la capacité émotionnelle d’une cuillère en plastique c’est plutôt étonnant mais oui, Ruby l’a connu … A un âge où on est bête à manger du foin en plus de ça. Avoir rencontré, aimé et puis quitté au final, ça laisse des traces, comme si on lui avait écrit « cœur brisé » sur la peau, au marqueur indélébile ou incrusté à l’encre de chine, aussi profond que la blessure qu’elle avait ressenti à leur séparation. Uniquement de sa faute, ça aussi, elle était prête à prendre toutes les responsabilités si ça pouvait l’arranger de toutes manières … Sa relation avec Murray n’avait jamais été simple, et la blondinette en avait conscience. Une fille avec des gros problèmes de confiance, un type avec une trouille bleue de l’attachement, le tout mélangé au coté bizarre et décalé de Ruby et PAF, c’est loin de faire des chocapics … Plutôt de la lave en fusion prête à dévaster tout sur son passage à n’importe quel instant. Est-ce qu’elle l’aime encore ? Autant dire qu’elle aimerait ne plus rien ressentir pour lui. Comme si revenir dans sa ville à lui allait simplifier cette histoire tordue. Tu ne retiens donc jamais la leçon hein Ruby ?
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Respire … Surtout rappelle-toi de respirer si jamais quelqu’un te pose cette question Ruby. Prend un air de parfaite crûche comme tu sais si bien le faire, arrondit les lèvres et dis que c’est pour le boulot. Parce que c’est ça, qui te ramène ici aujourd’hui, non ? Pas le foutu espoir complètement crétin qu’il n’ai pas bougé lui ? Qu’il soit encore là et qu’il t’accueille avec le même sourire sarcastique de circonstance. Et merde … Si elle savait ce qu’elle fichait là, elle vous le dirait, mais se mentir à soi-même, ça va cinq minutes, même les pigeons plantés au pied de la Tour Eiffel ont compris au final que si elle était là, c’était pour savoir , pour voir, pour être sûre. Jamais elle ne serait capable d’avancer sinon, elle aurait toujours cette enclume au pied qui la retenait en arrière. Son enclume s’appelait Murray mais ça revenait au même. Alors elle était là, attendant le prochain signe d’un kangourou venu du ciel ou une connerie dans le genre. Pourquoi l’Australie ? Et pourquoi pas hein ?
AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? :: La mode, c’est un domaine plutôt libre. Le journalisme aussi. Et les deux combinés donnent un cocktail qui plairait à n’importe quelle fille digne de ce nom. Même Ruby avec sa manie de dire toujours ce qu’il ne faut pas et de tout faire tomber. C’est pour ça que la chronique hebdomadaire qu’elle a la lourde tache de rédiger toutes les semaines dans un magazine de mode assez réputé lui plait. Donc oui, elle aime ça. Comment cracher sur des fringues gratuites, des défilés ou l’on est VIP et un tas de trucs dans le même genre ? Puis ce n’est pas tout … En plus de ça, elle est co-créatrice d’une marque qui commence à avoir la côte et tue le temps qui lui reste sur le net ou elle tient un blog régulier toujours sur la mode et ses petits tracas (humhum) Pas mal l’ancienne Australienne non ?

TOI TOI &TOI icon by MISERY ANGEL ♥ NOM ET/OU PSEUDO : Betty . AGE : 20 Ans. Dire que je vais devoir changer le petit zero en grand 1 dans pas longtemps Je veuuuuuuuuuux pas. RÉGION : FILLE OU GARÇON : Fille QUE PENSES-TU DU FORUM ? : Je suis amoureuse du design et le context à l'air cool ainsi que le reste ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Sur Prd j'crois bien. AUTRES :

Bienvenue et bon courage pour ta fiche
Anna est un très bon choix

Anna & ton prénom
Bienvenue et bonne continuation pour ta fiche !

Bienvenue !! (:
Anna

ANNNA PAQUIN !!

Bienvenue sur LAR