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We all need the clowns to make us smile ★ A & J

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We all need the clowns to make us smile ★ A & J Vide


MessageSujet: We all need the clowns to make us smile ★ A & J We all need the clowns to make us smile ★ A & J EmptyMar 21 Sep - 20:31

We all need the clowns to make us smile ★ A & J 40604 We all need the clowns to make us smile ★ A & J 80119529
We all need the clowns to make us smile ★ A & J 15726707 We all need the clowns to make us smile ★ A & J 4779713


« Is it getting better
Or do you feel the same ?
Will it make it easier on you
Now you got someone to blame ? »


« Tu t'en vas déjà ? » J'étais en train de m'habiller, et entendre sa vie me fit sursauter, je pensais qu'il dormait encore. Finissant de boutonner mon petit chemisier noir, je me tournais vers lui, un sourire aux lèvres. « Il faut bien qu'il y en est qui travaillent » Lui lançais-je d'un ton léger. Et alors que j'étais en train d'attacher mes cheveux en une espèce de chignon mal fait, il m'attrapa et m'attira à lui. Ça faisait trois ans que nous étions mariés et pourtant certains gestes du quotidien me semblaient encore tellement étranges et inconnus. A croire que j'étais encore incapable de voir Seeley comme mon mari... Je pouvais dire ou faire ce que je voulais, me voiler la face autant que je le pouvais, il était et sera toujours mon meilleur ami. Celui qui venait dormir chez moi quand ça allait mal entre ses parents, celui à qui je pouvais tout dire sans aucune crainte, celui qui m'avait attendue pendant que j'étais partie à Chicago. Il me comprenait mieux que personne, il était véritablement ma moitié mais pas forcement dans le sens que les gens pouvaient penser. Je pouvais prétendre devant sa famille ou la mienne, j'aimais Seeley mais je n'avais jamais été et ne serai sans doute jamais amoureuse de lui. Je n'ai aimé qu'une personne dans ma vie mais j'ai tiré un trait dessus et j'avais fuis plutôt que d'affronter la vérité en face. Seeley était là au bon moment au bon endroit, il a été un véritable échappatoire pour moi, mais ce que j'ai fait ce n'était pas juste envers lui. Bon nombre de fois j'ai voulut lui dire la vérité, bon nombre de fois j'ai voulut lui parler de Spencer et de Chicago, mais à chaque fois je prend peur et je recule. Car il est sans doute la dernière personne à qui je pourrais parler de ça. La dernière personne que je veux décevoir. J'aurais trop peur de sa réaction. La vérité lui aurait fait tellement mal, il valait mieux qu'il ne sache rien de tout ça. Après tout en avait-il seulement besoin ? Je l'aurais perdu lui aussi, c'est tout ce que j'aurais gagné.
Je passais mes journées à écouter de parfaits inconnus me raconter leurs problèmes de couple, de travail ; je les conseillais, les aidais du mieux que je pouvais, et je n'étais même pas capable de m'aider moi-même et de trouver une solution à ces idées qui me torturaient l'esprit. Je passais mon temps à me dire que j'avais de la chance, que je devrais m'estimer heureuse de ce que j'ai, de ce que j'ai réussi à accomplir dans ma vie. Mais il y a toujours un "mais", et c'est toujours moi qui l'introduit. A croire que j'ai un réel côté sadomasochiste. Je ne pouvais jamais me contenter de ce que j'ai, à croire que je n'étais pas capable de relativiser sur quoi que ce soit. Bientôt mes yeux tombèrent sur la photo de mariage qui trônait sur la table de nuit. On avait l'air tellement heureux et épanouis. Si seulement ce n'était pas un mensonge... « Faut que j'y aille, sinon je vais être en retard »

Mon bureau était sans doute le seul endroit où je passais le plus clair de mon temps, j'y allais tôt le matin et je repartais tard le soir. A croire que je ne vivais que pour mon travail. Seeley me disait souvent que je passais plus de temps là-bas qu'à la maison et il avait sans doute raison. Au moins ici je n'avais pas besoin de mentir à la personne qui comptait le plus pour moi. Et quand je travaillais je me concentrais sur les problèmes des autres et non sur les miens, et ça faisait un bien fou. Oui je sais c'est cruel de dire ça, mais malheureusement c'est ce que je ressens souvent. Et ça me permet aussi de relativiser sur ma situation, de me dire que je ne suis sans doute pas la plus malheureuse du monde. Je saluais Lanie de mon bonjour habituel, mon gobelet de café à la main, et pénétrais dans mon bureau, mon petit espace à moi. Mes journées se suivaient mais ne se ressemblaient jamais, il se passait toujours quelque chose auquel je ne m'attendais pas. Un patient qui s'endormait pendant la séance, ou au contraire qui se mettait à me raconter sa vie en détail de sa naissance jusqu'à ce qu'il avait mangé au petit déjeuner avant de venir me voir. Mais l'expérience la plus troublante que j'avais pu vivre jusqu'à aujourd'hui restait la fois où un de mes patients s'étaient acharné contre moi, envoyant des objets à travers la pièce. Rien qu'à y repenser j'en ai des frissons. Mais il paraît que ce sont les risques du métier. Jake Daniels. Voilà un nom qui m'était inconnu. J'avais mes patients habituels, ceux que je suivais depuis des semaines voire des mois, ceux que je suivais depuis le début et dont je connaissais le moindre recoin de leur vie. Et puis de temps en temps un nouveau apparaissait parmi les autres, comme celui de Jake. Je me souviens que j'avais eu ce qui semblait être son patron au téléphone en début de semaine, il m'avait fait comprendre qu'il pensait que Jake avait certainement besoin de parler à quelqu'un. Suite à une affaire je suppose. Jake était un policier, et je savais par expérience que ceux ci étaient sans doute ceux qui avaient le plus besoin de consulter un psy mais le faisaient le moins. Bientôt un bruit de sonnette m'avertit de l'arrivée de mon patient. « Entrez » Lançais-je à la cantonade.

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MessageSujet: Re: We all need the clowns to make us smile ★ A & J We all need the clowns to make us smile ★ A & J EmptyJeu 23 Sep - 0:11

    Jake venait d’arriver au bureau de sa psychologue… non vous ne rêvez pas, j’ai bien dis psychologue. Son patron l’avait forcé à s’y rendre suite à plusieurs affaires comme la prise d’otages au bal ou la folle nuit avec une de ses amis où il avait failli la perdre à plusieurs reprises ou encore -- on pourrait rester longtemps comme ça.
    Etre policier est loin d’être de tout repos, plusieurs policiers restaient traumatisés de certaines scènes où ils avaient put assister. Jake était persuadé de ne pas en faire partie et pourtant il n’avait pas le choix que de suivre les ordres de son chef.
    Le voilà donc, entrant dans le bureau pour la première fois aujourd’hui, et s’installant sur un canapé en face du bureau de la femme censée être une psy. Une femme qui plus est, Jake était censé se confier à une étrangère, une femme, lui ? Ca va être drôle…
    Jake secoua la tête soupirant, il se demandait réellement ce qu’il faisait ici.


    ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣

    Ce qu’il faisait ici ? Ca a commencé ce matin lorsqu’il était arrivé au travail et que son chef avait finit par annoncer à son équipe qu’ils devaient tous se rendre chez un psy. Jake avait cru à une blague à ce moment-là. Tous ses collègues étaient partit du bureau du chef plus ou moins mécontents, alors que Jake était resté, il ne comptait pas obéir à ça, non jamais.

      « C’est une blague c’est ça ?
      - Non ?
      - Oh ne comptez pas sur moi pour y aller…
      - Tu n’as pas le choix Jake. »
      Jake fronça les sourcils tenant tête à son supérieur :
      « J’ai dis non !
      - Et moi je dis que je peux te foutre dehors tout de suite, tu choisis.
      - Et merde… Je n’irai pas, pas question.
      - Tu vas y aller, cet après-midi, à 16h.
      - Quoi ?! Cet après-midi ?! Vous rêvez là.
      - Tu iras.
      - Jamais ! »

    Il s’en alla claquant la porte, Jake détestait se confier à sa propre sœur ou même sa petite amie, son supérieur croyait vraiment qu’il allait aller raconter ses problèmes à un inconnu ?! Un psychologue en plus ?! - Oui parce que Jake avait la conviction qu’un psychologue est souvent plus fou que ses propres patients - Bref, non mais ça va pas ?! Il ne posera jamais les pieds dans le bureau de ce dingue !


    ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣

      « N’imaginez surtout pas que je vais vous dire quoi que ce soit à mon propos » avait lâché Jake à la femme en face de lui la coupant dans son élan apparemment pour s'introduire à Jake.

    Il y était allé, après tout, il n’avait pas vraiment le choix s’il voulait garder son travail… Mais ce n’est pas pour autant qu’il allait rendre la tâche facile à sa psy, soit Mme St James…

      « St James… Mais dans quoi je me suis fourré… » pensa Jake attendant maintenant une nouvelle approche de la psy qu’il ferait en sorte de repousser aussitôt.
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