SURNOM(S) : j. / jay. AGE : vingt-cinq ans. GROUPE : nat king cole. METIER/ETUDES : policier. SITUATION AMOUREUSE : en couple avec tallulah belvins.
Can I ask you some questions ?
AS-TU DEJA ÉTÉ AMOUREUX ? :: Amoureux ? Moi ? Vous me l’auriez demandé quelques mois plus tôt je vous aurais ris au nez. Je l’ai été oui… et je le suis maintenant mais pas de la même personne. Compliqué ? Pas tellement. Quand on tombe amoureux au lycée, on s’imagine tout un tas de choses, on pense que ce sera pour la vie, que tout ira bien, qu’on ne se séparera jamais… et c’était ce que j’avais cru avec Ally-Jane. Je pensais qu’elle était parfaite pour moi, on était parfait, je ne peux pas le nier. Et puis, pouf plus rien. Elle s’était volatilisée sans prévenir ne me laissant aucune explication alors j’ai été obligé de m’en remettre comme je pouvais. J’ai cru réellement que l’amour ce n’était que de la merde, des grosses stupidités qu’on raconte à la télé, j’étais persuadé de ne plus jamais tomber amoureux de qui que ce soit, jamais. Et puis, une femme a tout changé en moi. Blonde, de petite taille, aux yeux bleus, magnifique et j’ai réalisé que j’avais eu tort : l’amour existe. A présent, elle est tout pour moi. On ne se fait pas trop de films vous savez, on sait bien que tout peut basculer du jour au lendemain… du jour au lendemain oui, tout peut basculer… Mais on essaie de se tenir, de s’accrocher autant qu’on peut et qui sait ? Peut être que pour une fois : l’amour triomphera.
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Sydney est ma ville natale, j’y ai toujours vécu, je suis né ici comme ma sœur et toute ma famille. On a tous toujours été en Australie, à Sydney et à vrai dire : je ne m’en lasse pas. Quand on naît à un endroit précis et qu’on ne bouge pas, qu’on y reste toute notre vie, on a l’impression qu’on ne peut pas le quitter, ou plutôt qu’on ne doit pas le quitter. A Sydney, j’ai tous mes souvenirs, tous les souvenirs de mes parents, de ma famille, de mes années lycée avec Ally-Jane, tous mes amis, mon travail, mon appartement, je connais Sydney jusqu’aux bouts des doigts aussi grande la ville de Sydney est, elle ne me cache plus rien. Qui plus est, avec mon travail, on doit avoir une certaine connaissance des lieux pour se retrouver très facilement en cas d’urgence, je n’ai pas manqué à la règle. Sydney n’a plus de secret pour moi. Et puis, même s’il me venait à l’esprit de quitter la ville, je ne laisserai jamais ma sœur seule ici : c’est-à-dire qu’elle devrait me suivre… Vous imaginez Chelsea me suivre là où je veux sans bouder et me haïr jusqu’à la fin de sa vie ? Oui, moi non plus.
AIMES-TU TON EMPLOI ACTUEL ? :: Etre policier n’était pas mon premier objectif quand j’étais petit, je l’avoue, ce n’était même pas du tout ce que je rêvais d’être… J’étais plus comme les autres gamins qui voulaient devenir Superman ou d’autres conneries de ce genre, puis j’ai grandis et j’ai compris que tout le monde se fichait bien de te sauver de quoi que ce soit et que vouloir être Superman serait sûrement difficile - peu de débouché - plus sérieusement, j’ai grandis, j’étais partis pour devenir avocat. Mes parents étaient fiers de moi pour cette décision d’ailleurs, je voulais aller dans le droit pénal, défendre les victimes comme les criminels… Puis mes parents sont morts et j’ai vite compris que je ne pourrais jamais défendre de criminels pour la simple raison que j’avais envie de tirer une balle entre les deux yeux du type qui avait osé me les prendre. Alors la police m’a intéressé : faire justice était important pour moi, non, faire justice à mes parents étaient plus important encore. Je savais qu’en devenant policier, j’aurais plus d’accessibilité aux dossiers plus ou moins confidentielles et aux informations pouvant se rapprocher à peu près du meurtrier de mes parents, alors je suis devenu policier et aujourd’hui, ça me plaît bien. J’aime le danger même si je déteste lorsque ce danger touche ma famille ou mes amis évidemment, mais j’ai toujours été très protecteur et plutôt courageux - sans me lancer de fleurs - alors c’était parfait pour moi. Déterminé et bosseur, je n’ai en aucun cas l’intention de quitter mon travail, d’ailleurs je prends rarement des congés voir jamais, et ce malgré tous les problèmes qui peuvent m’arriver… n’importe quel problème oui.
NOM ET/OU PSEUDO : lilly / ASSBUTTMARK. AGE : vingt ans malheureusement. RÉGION : île de france. FILLE OU GARÇON : fille. QUE PENSES-TU DU FORUM ? : c'est lar quoi, le meilleur des meilleurs comme toujours ! ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : pfiou, d'après mon ancienne fiche, c'était bazzart. AUTRES : je vous aime mes lariens !
Dernière édition par Jake A. Daniels le Jeu 3 Mar - 21:28, édité 19 fois
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Sujet: Re: DANIELS ♦ karma is a bitch, bitch. Ven 29 Oct - 21:55
Un homme marchait d’un air serein, certain. Il avançait à pas lents dans les couloirs de l’immeuble. Il semblait sûr de lui, il semblait ne pas avoir de faiblesses. Sa démarche était trop parfaite pour imaginer que sa vie pouvait être compliquée. Il souriait machinalement aux quelques gens qu’il croisait, il avait l’air heureux. En le regardant, on imagine beaucoup de choses, un homme marié… ? Non pas de bague mais un homme en couple, il n’y a pas de doute. Pourquoi ? Parce que les sourires qu’il lance aux femmes qu’ils croisent ne sont jamais accompagnés d’un charme volontaire ou d’un regard que n’importe quel homme célibataire et pas amoureux lancerait. C’était un homme simple, très simple même, on lui imaginait une vie en couple, une belle maison, une famille unie, on l’imaginait plus tard en père de famille sûrement, un parfait père de famille. Tout allait bien pour lui, tout allait bien. Quand on le voit ainsi, on ne l’imagine pas triste, on ne peut pas l’imaginer pleurer, il semble tellement… en paix. Dans un autre temps, on le voit d’un regard professionnel, ses mains, il passe une main à sa nuque et la frotte doucement avant de sourire à quelqu’un tout en continuant sa marche, il est anxieux. Son regard, il semble fatigué, quand on l’analyse de plus près, on remarque qu’il peut facilement avoir l’air effrayé, il est effrayé. Son sourire, combien sincère il peut avoir l’air, il est beaucoup trop sincère pour être réel. Sa démarche cache une douleur qu’il essaie de couvrir autant qu’il peut par un air fier et serein. Si l’on analyse les gens autour de nous, je veux dire réellement analyser, très peu semble être vraiment heureux. Le jeune homme arriva à destination, il ouvre une porte, s’avance, s’assoit.
« C’est… Jake Daniels, c’est ça ? »
Il m’analyse, me scrute, m’examine un coude contre l’accoudoir, une main sur son menton qu’il frotte encore et encore dans un silence royale. Il est nerveux, très nerveux mais son visage ne le montre pas du tout. Il hocha la tête en guise de réponse, son manque de réponse directe prouve une nouvelle fois qu’il n’est pas à l’aise ici.
« Alors racontez-moi. - Raconter quoi ? - Et bien tout. Depuis le début. »
« La plupart de nos vieilles blessures guérissent, ne laissant qu'une cicatrice. Mais certaines ne cicatrisent pas. Certaines blessures restent en nous, et bien qu'elles soient refermées depuis longtemps, la douleur persiste. »
« Ce n’est pas très intéressant et pas très joyeux non plus… - Je vous écoute. - C’est une longue histoire… - J’ai tout mon temps. »
Il me regarda quelques secondes fixement, j’affrontais son regard sans bouger d’un poile, les coudes sur mon bureau, les mains liées, je l’attendais. Je pouvais rester longtemps ainsi s’il le voulait, tout du moins tant qu’il le voulait. Au bout de quelques secondes, il se lança.
« Et bien… Je suis né à Sydney… J’ai toujours vécu ici, mes parents adorent cette ville... J’ai eu une enfance banale… Enfin, mes parents gagnaient énormément d’argent. Tout particulièrement, mon père ; Dylan Jake Daniels. »
Il marqua une pause puis leva les yeux vers moi sortant de ses pensées attendant peut être que je réponde. Je n’en fis rien, le regardant fixement pour le pousser à poursuivre. Il soupira puis expliqua :
« Il était un grand business man, il dirigeait l’une des plus grosses entreprises du pays… peut être même du monde. Malgré son travail qui lui prenait la plupart de son temps. Il était là pour nous. A n’importe quel moment... C’était un homme fort, sûr de lui, rien ne pouvait l’arrêter quand il avait une idée en tête et surtout, surtout, il nous faisait toujours passer avant tout. Je l’ai beaucoup admiré dans mon enfance et peut être même… jusqu’aujourd’hui. Il me disait tout le temps que… quand il ne sera plus là, ce sera à moi de reprendre l’affaire. Je suppose qu’il ne se doutait pas qu’il partirait si tôt. L’entreprise a coulé à sa mort… Je n’ai jamais voulu continuer à vrai dire, je voulais être avocat, mon père espérait encore que je revienne sur ma décision mais je suppose qu’il était tout de même fier de moi… et puis à l’époque, je n’avais que dix-huit ans, c’était dans tous les cas impossible que je prenne la direction d’une aussi importante entreprise. Puis finalement, je suis devenu flic. »
Il me regarda d’un air neutre. Personnellement, je remarquais très vite qu’il avait passé une étape : la mort de son père. Il l’avait mentionné mais n’avait pas abordé un seul instant la manière dont il est mort. Je décidai de ne pas le brusquer puis de lui poser une question qui normalement devrait être plus facile à répondre :
« Et votre mère, que fait-elle aujourd’hui ? »
Il pouffa d’un air plus moqueur que sincère. Je fronçai les sourcils, ne comprenant pas sa réaction. Il raconta alors :
« Ma mère est décédée elle aussi. »
Oh. Effectivement, sa réaction devient beaucoup plus claire maintenant. Je ne montrai rien aucun sentiment dans mon expression et lui demanda :
« Comment était-elle ? »
Il baissa la tête et sourit timidement d’un air nostalgique :
« Ma mère… Ma mère était parfaite. Elle s’appelait Joanna Elena Daniels et elle a été pendant longtemps, la seule femme de ma vie. Je l’aimais plus que tout, j’aurai tué pour elle s’il le fallait. Elle était attentionnée, attachante et magnifique. C’était une écrivaine, une excellente écrivaine. Elle n’a malheureusement pas put sortir son roman à temps mais elle a publié plusieurs articles dans le News Item Weekly. Elle était à l’écoute et passait beaucoup de temps avec nous. Quand tout nous paraissait noir, son sourire réussissait à effacer tous les soucis. Elle n’avait pas de défaut, à part peut être d’être très mauvaise en cuisine c’est vrai. » dit-il en riant presque se souvenant certainement de quelques plats qu’elle avait dut essayer de cuisiner. « On m’a toujours dit que je lui ressemblais énormément, mais je ne suis pas d’accord ; Elle était sublime, ses longs cheveux bruns ondulés ressemblent énormément à ceux de Chelsea aujourd’hui, elle avait un visage fin, doux et souriant. Elle était magnifique. Ma seule ressemblance avec elle, ce sont la couleur de nos yeux : verts. »
Je ne pus m’empêcher de sourire à sa manière de parler de sa mère, attendrie. J’attendis quelques secondes puis demanda sérieusement :
« Que leur est-il arrivé ? - Comment ça ? - A cause de quoi sont-ils… - Morts ? » me devança-t-il.
J’hochai la tête positivement sans rien ajouter. Il baissa la tête et parut perdre tout signe de nostalgie.
« Ils se sont fait tué il y a six ans. Le vingt-deux septembre deux mille quatre. - Par qui ? - C’est ce que je me tue à trouver. »
Le silence s’installa dans la conversation. J’attendis qu’il veuille continuer la discussion, il se doutait parfaitement que j'allais lui demander ce qu'il s'est passé. Je le laissai donc mettre son explication en place pour se lancer. Ce qu’il fit au bout d’une trentaine de secondes.
« Je terminai tard ce jour-là au lycée. J’étais censé sortir avec ma petite amie de l’époque, Ally-Jane. Vers dix-huit heures, j’attendais qu’Ally-Jane sorte du lycée lorsque j’ai reçu un appel, c’était la police. On m’annonçait le décès de mes parents… Sans même prendre la peine de prévenir Ally, j’étais rentré chez moi en catastrophe… Chelsea, ma sœur, les avait retrouvés… Elle n’avait que douze ans – elle est de six ans ma cadette – je ne les ai pas vu jusqu’à l’enterrement personnellement… J’aurais aimé éviter ça à Chelsea, réellement. J’aurais aimé qu’elle ne les voie pas ainsi… Elle ne le mérite pas. On a quitté l’appartement familial suite à ça, Chelsea… Chelsea ne voulait plus rester, je suppose que ça l’a traumatisé… En même temps, quelle gamine de douze ans ne serait pas traumatisée en trouvant ses parents gisant dans leurs sangs ? Nous avons donc quitté le quartier de Paddington et nous nous sommes installés à Woolloomooloo. »
Dernière édition par Jake A. Daniels le Mer 19 Jan - 16:01, édité 3 fois
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Sujet: Re: DANIELS ♦ karma is a bitch, bitch. Mar 18 Jan - 22:19