© OCRULES!♥

Le New Item Weekly pour toi c'est...
quelque chose de flou []
un journal dont tu ne manquerais pas un seul article [X]
un journal comme les autres, t'y attaches pas plus d'importance que ça []
un journal dans lequel tu écrirais volontiers un article [X]

Si tu devais écrire dedans ça serait rubrique...
vie quotidienne [X]
sport []
cinéma [X]
meurtres et enquêtes policières [X]
politique de quartier []
musique [X]
mode [X]
autre []

Si tu devais rajouter une rubrique ça serait...
Une rubrique sur l'art pour le côté culturel ou sur des essais d'écriture, pour que les lecteurs puissent montrer leur talent.

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TOI TOI &TOI icon by MISERY ANGEL ♥ NOM ET/OU PSEUDO : Louhàn AGE : 16 ans RÉGION : Quelque part en France (: FILLE OU GARÇON : Fille QUE PENSES-TU DU FORUM : Un réel coup de coeur. Le design est sublime, le contexte original et attrayant, le staff et les membres ont l'air sympathiques et du coup l'ambiance est très motivante. Bref, j'adore ETTTT, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Par des demandes de partenariat =)

« Ils n'étaient pas toujours d'accord. En faite, ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps, et ils se testaient mutuellement. Mais en dépit de leurs différences, ils avaient une chose très importante en commun... Ils étaient fou l'un de l'autre. »

The Notebook

« J’ai toujours eu une grande difficulté à raconter mon histoire, car je ne suis plus attachée à mes origines depuis bien des années. Mes parents ne se sont jamais réellement occupés de moi et je n’ai jamais très bien su s’il me considérait vraiment comme leur fille. J’avais sans cesse le droit à des remarques désobligeantes, même quand mon comportement était adéquat. Alors je me suis toujours conformée à ce que l’on attendait de moi, essayant tant bien que mal de les satisfaire du mieux que je pouvais. Il était hors de question de me rebeller et d’aggraver la situation. Je voulais qu’au moins une fois dans leur vie, ils soient fiers de moi. Qu’ils m’aiment, tout simplement. Mais mes efforts n’ont jamais rien donné de concret et j’ai été déçue de nombreuses fois. Ainsi va la vie. Je ne suis pas de nature pessimiste, c’est même tout le contraire : alors j’ai accepté cette période de ma vie et j’ai quitté le domicile familial dès que j’ai pu, laissant derrière moi un sentiment d'amertume et le goût amer du regret. Ma mère a pleuré mais n'a pas dit un mot. Mon père est resté fier et droit, comme à son habitude. Je ne leur en veut pas. Comment pourrais-je leur en vouloir ? La présence de mon frère aîné leur suffisait amplement. Car je ne suis pas fille unique. Lui est tellement intelligent, tellement fort, tellement grand, tellement... parfait. Je l'ai laissé, lui aussi. Il ne m'a jamais réellement adressé la parole, de toute façon. Mais je sais que ce n'est pas de sa faute : mes parents lui ont souvent spécifié qu'il devait me fréquenter le moins possible. Il avait un avenir, de l'ambition, des rêves et surtout les moyens de les atteindre. Moi, j'ai très tôt du me débrouiller seule. Et c'est peut-être ce qui m'a forgé ce caractère de battante. Je ne baisse jamais les bras, ne me laisse jamais aller et pleure très rarement. Je ne fais pas semblant d'être heureuse : je suis heureuse. Car chaque difficulté ne sera sans doute jamais aussi difficile à vivre que le manque d'amour familial qui m'a marqué. Forcément, ça m'aide à relativiser beaucoup de choses. C'est pour ça que l'on me voit rarement sans ce sourire aux lèvres qui fait de moi ce que je suis et qui se définit comme étant ma principale caractéristique. On me croit parfois naïve, certains me trouvent même stupide. Mais tout cela est totalement faux. C’est vrai que j’ai tendance à être trop gentille, à croire que le monde est tout rose ou à penser que les gens ont tous un bon fond en eux. C’est vrai également que je préfère faire passer les autres avant moi-même et que souvent l’on a abusé de mon dévouement. Mais j’assume totalement ce côté-là de ma personnalité et je préfère prendre la vie du bon côté et la croquer à pleine dents plutôt que dans sans cesse me retourner vers le passé et faire ce que j’aurais du faire ou ce que j’aurais pu faire à tel ou tel moment. Mais il ne faut pas croire : ça n’a pas toujours mon crédo. Plus jeune, j’étais très effacée, notamment du à la personnalité surdimensionnée de mon frère. C’est peut-être difficile à croire, mais c’est bel et bien la réalité : à la maison, il était placé sur un piédestal et sa prestance m’écrasait autant que je l’admirait. Je n’osais pas aller vers les autres, surtout que nous étions placés dans la même école : ainsi, c’était toujours lui qui se faisait le plus d’amis le plus rapidement. J’avais en tête que je ne pourrais jamais le concurrencer, vous comprenez ? Alors je ne faisais jamais beaucoup d’efforts. Je préférais lire, écouter de la musique ou travailler. Et cet isolement forcé m’a donc permis de faire des études brillantes. Jusqu’au lycée, on m’a donc considérée comme la bonne élève, bien gentille mais totalement à côté de la plaque pour beaucoup de choses. Quand on avait besoin de moi pour de l’aide aux devoirs, on savait toujours où me trouver. Mais en ce qui concernait les fêtes ou les sorties, étrangement, on oubliait toujours de me prévenir ou de m’inviter. Aujourd’hui encore, je hais cette période de ma vie. J’ai gâché mon adolescence à croire que je ne pouvais pas réaliser de grandes choses, que je ne pouvais pas aimer ou être aimée des autres, juste parce que c’est-ce que mes parents voulaient que je pense. Alors une fois entrée au lycée, quand j’ai réussi à convaincre mes parents d’aller habiter chez ma tante, je me suis enfin ouverte aux autres et j’ai changé. Loin de la pression familiale et surtout, dans un établissement autre que celui de mon frère, j’ai pu grandir en devenant la vraie Louhàn. J’étais toujours enjouée, heureuse de vivre et surtout, on ne me considérait plus comme une fille inintéressante. J’ai enfin pu trouver ma place et j’ai même acquis une certaine popularité. Et si aujourd’hui, je peux être l’exemple que rien n’est inchangeable, alors j’accepte ce rôle avec plaisir. »

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Anecdote 1 ; We used to be brother & sister.

« Pourquoi est-ce que tu me détestes ? »

Il avait été surpris par la question et avait fait volte-face. La voix de sa sœur, il ne l’avait que rarement entendu. Peut-être car il n’avait jamais vraiment pris la peine de l’écouter. Alors, plus que le sens de la question en lui-même, c’était surtout le son de la voix de la jeune fille qui l’avait étonné. Le timbre avait tellement changé. Ce n’était plus aussi aigue qu’auparavant, mais toujours aussi innocent. Elle avait changé et il cru qu’il allait pleurer. Comment avait-elle pu grandir à ce point sans qu’il ne s’en rende compte ? Elle avait toujours ses grands yeux marrons, cette petite fossette au coin de la bouche lorsqu’elle souriait, même si en ce moment, son sourire était peu présent ces derniers temps. Elle avait seize ans et pourtant, il avait l’impression qu’il ne l’avait plus vu depuis ses dix ans. Il était un idiot. Un parfait idiot. Il eu envie de la prendre dans ses bras, de lui hurler qu’il ne l’avait jamais détesté, bien au contraire, mais il n’en eu pas le courage. Et un coup d’eux dans la pièce adjacente le confirma dans sa pensée : ses parents étaient beaucoup trop près. S’ils les voyaient ne serait-ce que discuter, ils risquaient gros, tous les deux. Mais surtout elle. Et il devait la protéger. Rattraper le temps perdu.

« Tu dis n’importe quoi.
- Non. Je… je ne veux plus que l’on se moque de moi maintenant. Je n’ai pas changé, j’ai juste compris certaines choses. Tu sais, je n’y peut rien si papa et maman ne m’aime pas.
- Ce n’est pas une question de…
- Je sais. Je veux dire… ce n’est pas de ma faute si c’est toi le Petit Prince de la famille. Je comprends que ta position n’est peut-être pas la meilleure mais peux-tu t’imaginer ne serait-ce qu’un instant à ma place ? Tu n’as pas le droit de me détester, sans même chercher à me connaître. Parce que… c’est vrai, tu ne me connais même pas. Je veux un grand frère, un vrai. Le genre qui vient me chercher à la sortie du lycée pour éviter que je rentre seule le soir, le genre qui me menace de surveiller mes moindres faits et gestes si je sors avec un garçon et le genre qui aura une petite discussion avec ce même garçon s’il ose me briser le cœur. Je… je t’aime, tu sais. Tu es mon grand frère et même si tu préfères faire ta vie sans moi, tu le resteras, quoique tu fasses. Mais je n’ai plus envie d’être dans ton ombre, à t’admirer sans pouvoir me détacher de tout ça. »

Elle marqua une pause et il ne su que répondre. Son cœur se serrait un peu plus à chacun de ses mots et il ne savait tout simplement plus comment il devait réagir. La retenir, et prendre le risque de désobéir à ses parents ? C’était impensable. Alors il resta là, les bras ballants, un air neutre affiché sur le visage. Il était lâche. Mais terriblement désolé et persuadé que cela pouvait compenser.

« Je m’en vais. Je vais habiter chez tante Elizabeth. Je voulais juste que tu saches tout ça avant que je parte. Alors si on ne doit plus se revoir… bonne chance sur ton propre chemin. Je veux que tu sois heureux. Tu le mérites. »

Elle tourna les talons et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire elle était partie. Il passa sa main sur le visage et essaya de se persuader qu’il avait rêvé. Il s’en voulait. Terriblement. Mais il était bien trop habitué à cette situation pour pouvoir oser la changer. Alors il claqua la porte du salon et se réfugia dans sa chambre. La vie continuait.

Anecdote 2 ; From Shakespeare, with love.

« A l’antenne dans trois, deux, un…
- Bonsoir chers auditeurs ! Que vous soyez insomniaques ou seulement déjà levés, je suis ravie de vous accueillir pour notre émission habituelle. N’oubliez pas que nous sommes ensemble jusque cinq heures du matin et que le standard vous attends ! »

Louhàn lança le premier disque et posa son casque sur la table, en prenant bien soin de couper son micro au préalable. Elle fit un demi-tour sur son siège à roulettes et observa la pièce dans laquelle elle travaillait à mi-temps depuis trois mois maintenant. Elle la connaissait par cœur à force : ce papier peint jauni par endroits que l’on ne voyait même plus car il était recouvert d’affiches de groupes de rock en tout genre, ce plafond d’un blanc éclatant qui contrastait étonnement avec le reste de la salle et même cette horloge si caractéristique des pièces d’enregistrement radiophoniques. Louhàn se sentait bien ici et surtout, elle était totalement dans son élément. Il y avait quelque chose de reposant dans le métier qu’elle avait réussi à exercer à mi-temps. La jeune femme avait en effet réussi à décroché un poste dans à la radio locale. Evidemment, son nom n’était pas encore reconnu dans le milieu et elle devait animer la tranche horaire de la nuit mais très sincèrement, elle ne s’en plaignait pas. Elle pouvait ainsi avoir un contact particulier avec les gens qui l’appelaient pour lui demander de l’aide. Louhàn savait depuis toujours que c’était ce qu’elle voulait faire. Prendre soin des autres était gratifiant. Bien sûr, ce n’était pas toujours facile : souvent, elle entendait des histoires dramatiques et traumatisante. Mais elle ressortait encore plus forte et fière du travail accompli quand elle avait réussi à redonner le sourire à la personne concernée.

« Sirius ? »

La jeune femme fit la grimace. Son directeur d’antenne n’avait toujours pas assimilé qu’elle préférait se faire appeler par son deuxième prénom. Elle aimait beaucoup le premier, il ne fallait pas croire : il était original, joli et elle n’avait jamais rencontré quelqu’un qui s’appelait de la même manière. Mais il était très masculin et surtout, elle ne comptait plus le nombre de rires et de sourires moqueurs obtenus lorsqu’elle se présentait, notamment car il évoquait Harry Potter pour de nombreuses personnes, bien qu’elle fusse appelée de cette manière en raison de l’étoile et nom du héros éponyme.

« Oui ?
- J’ai un auditeur en ligne. Mais il ne veut pas passer à l’antenne et désire rester anonyme. Je te le passe quad même ?
- Met le sur la ligne 1. »

Louhàn était intriguée. Elle avait souvent eu affaire à des petits rigolos mais si son directeur lui en avait parlé, c’est qu’il s’était assuré de la véracité de l’appel. Elle replaça son casque sur les oreilles, tandis que sa Co-animatrice reprenait l’antenne pour l’attente.

« Bonsoir ? »

• Welcome Louhàn

SHENAE + LE PRÉNOM
Bienvenue.

Bienvenue parmi nous

haan Shenae + le prénom très bon choix, j'adore
J'exigerais un super méga lien !
bienvenue (aa)

Bienvenue =)

Désolée du double-post, juste pour prévenir que j'ai fini ma fiche !
Je suis consciente que la deuxième anecdote s'achève brutalement, c'est fait pour ^^
J'espère que ma fiche vous conviendra, en tout cas