Un blanc s'installa, puis sans y reflechir, des mots sortirent de ma bouche. Aurais-je du me taire, m'obliger à ne rien dire, que de elle aussi la faire souffrir avec cette nouvelle. Palmer ... J'ai un cancer ... C'est comme poussé par mon âme que cette phrase était sortie, mais au fond j'en avais envie, de lui dire, de me confier, bien que ce sujet me fasse souffrir, c'était toujours bon d'en parler. Et ca me faisait du bien de l'avoir dit à Palmer, je tiens enormement à elle, et en deux ans on s'est beaucoup rapproché, tellement que je la considère comme une soeur. Je n'ai pas enormement d'amis, mais elle fait partie des meilleurs, et je sais qu'elle sera toujours là pour moi, et moi là pour elle. C'est beau l'amitier. Mais après cette nouvelle, je remarquais Palmer mal, très mal même. Elle resta un instant bouche bée, regardant dans le vide, comme moi quand je l'ai appris. Puis elle se retourna me regardant dans les yeux, et prennant ma main. Allait-elle dire quelque chose ? Ou serais-je donc obligé de lui dire que tout ira bien -chose que je ne crois pas plus que ça-. Jeoren... Et ? Je veux dire... tu fais une chimio, ou autre traitement ? Tu est en voit de guérison hein ? Je regardais dans ces yeux, elle voulait pleurer, c'est pas ainsi que je voulais qu'elle le prenne. Pas que je veux qu'elle saute de joie, mais pas de larmes, je ne voulais pas de larmes. Des fois, quand Emily reste dormir chez moi, je l'entend pleurer, et moi aussi je pleure, car je ne supporte pas voir mes proches dans un tel état. Mais j'ai ma fierté, et je n'avoue jamais avoir lachés de larmes.

Je veux pas, je ne supporterais pas que tu me dise que tu vas pas guérir, je veux pas que tu disparaisse de ma vie tu vois ? Je veux dire je me suis trop attaché à toi, t'es un de mes meilleurs amis. Je veux pas que la vie m'enlève encore un être chère. Mon mari puis toi non... je veux pas... Alors dis moi que tu vas guérir et promet le moi ! Jures moi que tu vas guérir Jeoren. Jures le moi ! Palmer me lança un discour, avant de fondre en larme et de finir dans mes bras. Non, elle avait craqué, elle avait pleuré. Je la serais fort contre moi, caressant ses cheveux d'une main, son dos de l'autre. Je remarquais alors qu'elle mentionna "mon mari puis toi non ...". C'étais donc ça ce qu'elle me cachait, ce qu'il la faisait souffrir, ce qui lui avait couper le court de sa vie, et simplement son envie de vivre. Mes yeux devinrent gros, je n'avais perdu personne d'aussi cher, je en savais pas comment gerer ça. Comme la reconforter, mais c'était contre mon torse qu'elle était, et c'était à ce moment mon devoir de le faire. Palmer ... Je ne savais pas ... Je suis vraiment desolé ... Je ... Je comprend maintenant pourquoi tu es comme ça. Ecoute, ecoute juste ! Cela fait deux ans que je le sais, et je suis traités pour, la maladie part de plus en plus, bien que se soit long. Mais les medecins sont quasi-certains que dans quelques années le cancer disparaitera, ou même quelques mois. Je vais vivre Palmer, grace à toi, à ma meilleure amie, à ma famille, à mon travail. Je vais vivre et combattre cette maaldie car c'est possible. Alors pleure, vas-y pleure tant que tu veux, ca te feras du bien. J'étais obligé. Je savais, je l'ai dit. Je fondai en larme avec elle, tout deux sur ce banc dans ce parc, en train de pleurer sans pouvoir s'arrêter. Les gens nous regardaient certainement, mais peut importe, on était ensemble.

Il y a enormement de choses que je ne supportais pas, comme beaucoup de gens. Il y a les evaluations de bac à corriger, vous ne vous imaginez même pas l'effort de faire ça, les chiens, et oui j'ai horreur des chiens, mais j'adore les chat d'ailleurs j'en ai un, ca compense. Mais un des pires, c'est certainement de faire pleurer un proche, et c'est ce qui arriva quand j'annoncais ma maladie à Palmer. Je compris bien vite que ce n'était certainement pas que pour moi qu'elle lachait des larmes, que pour mon cancer que je supporte depuis deux ans -certainement plus-, mais aussi pour son mari. Enfin mari, son defunt, car à ce que j'ai cru comprendre il n'est plus de notre monde aujourdh'ui, ca doit certainement être à cause de ça que Palmer est mal, qu'elle est triste, qu'elle souffre et que la vie l'enerve, sans pour autant avoir envie de mettre fin à ses jours. Palmer ... Je ne savais pas ... Je suis vraiment désolé ... Je ... Je comprend maintenant pourquoi tu es comme ça. Écoute, écoute juste ! Cela fait deux ans que je le sais, et je suis traités pour, la maladie part de plus en plus, bien que se soit long. Mais les médecins sont quasi-certains que dans quelques années le cancer disparaitra, ou même quelques mois. Je vais vivre Palmer, grâce à toi, à ma meilleure amie, à ma famille, à mon travail. Je vais vivre et combattre cette maladie car c'est possible. Alors pleure, vas-y pleure tant que tu veux, ca te feras du bien. Lui avais-je dit tout en la prennant dans mes bras, son oreille sur mon coeur. J'étais le seul à ce moment à pouvoir la consoler, et c'est ce que je fis, du moins j'essayais de la consoler, car c'est pas mon fort. Surtout que la personne la plus proche de moi qui est morte c'est ma chatte Dentelle quand j'avais sept ans et quelque. J'ai pleuré pendant deux semaines chaque soirs, presque pas sensible le Kreech.

Cela faisait au moins cinq bonnes minutes qu'elle était dans mes bras, à croire qu'elle vidait tout l'eau de son corp, ou qu'elle n'a pas pleuré depuis un bail, ce qui est fort possible. De mon coté, j'avais essayé d'arrêter, mais en entendant des fois ma meilleure amie pleurer, je ne pouvais m'en empecher, mais toujours en restant discret, ou bien en ne lachant qu'une seule et unique larme. Puis, elle se decola tout doucement de mon t-shirt, puis elle chercha quelque chose dans son sac, je remarquais par la suite que c'était un mouchoir. Je suis désolée je n'aurais pas du fondre en larme comme ça. Je n'eu le temps de savoir quoi lui répondre, elle me prit la main, s'arrêta un instant et reprit tout en me regardant dans les yeux. Je m'attendais à une confidence sur sa vie, en esperant qu'elle est confiance en moi et qu'elle me le dise, bien que je n'aurais pas forcé pour le savoir. Tout ira bien alors... tu sais si t'as besoin d'en parler de discuter je suis là, tu peux venir me voir à n'importe quelle heure du jour comme de la nuit. Ou même un coup de téléphone, je sais qu'un coup de téléphone peu rassurer. Je mettais trompé, mais ce qu'elle me dit me fit chaud au coeur. Ca me faisait plaisir de savoir que je n'étais pas seul dans cette épreuve, que j'avais des personnes sur qui compter. Et Palmer c'est encore mieux, ca me rejouis d'avantage. Je lui adressai un sourire, serra sa main plus fort. Ca me fait très plaisir que tu dises ça, je n'hesiterais pas à te reveiller à deux heures du matin dans ce cas. Je voulais essayer de la faire rire, pour ne pas qu'elle se prenne la tête, je ne voulais pas la voir malheureuse.

Elle me prit la main, je la serrais pour ne pas qu'elle s'inquiete, c'est alors qu'elle prit la parole pour raconter son histoire, sa vie, pour me confier ce qui la fait souffrir, pour que moi aussi je connaisse sa vie. Ca me faisait du bien de le savoir, c'était certrainement très dure à raconter, se confier comme ça, mais ca prouvait que je comptais pour elle, et ca c'était bon à savoir, car je savais que je pourrais compter sur elle, et en me le disant elle aussi pourra compter sur moi. Je me suis marier deux fois. Je suis divorcé depuis quelques mois maintenant, je ne voulais pas de ce mariage. Tu sais comment sont mes parents, ils voulaient absolument que je choisis le mari qui leur conviendrait avant tout et à qui je conviendrais, et qui soit riche de préférence. Mon premier mari en faite ce fut le seul, l'unique. J'étais vraiment très amoureuse de lui tu sais, je crois bien que c'était l'homme de ma vie. Il était pas riche, c'était un artiste et il avait du mal à vendre ses toiles, mes parents m'avait couper les vivre après mon mariage avec Tristan. Alors il fallait qu'on se débrouille comme on peut. Puis Tristan décidé de s'engager dans l'armée australienne, il alla en... Irak... Deux mois après être arrivé là bas il est mort... Je ne savais que dire, sa vie n'était pas la plus rose, et ces parents étaient monstrueux de l'avoir forcé à se remarier si rapidement, surtout qu'elle ne le voulait pas. Moi n'a jamais été marié, je ne peux pas comprendre ce qu'elle ressent, comment elle a souffert, comment elle s'est battu, ou pas. Je ne pouvais comme d'habitude la consoler correctement, mais je me devais de le faire. Oh Palmer ... Je ne sais que dire, je n'ai jamais vecu quelque chose de semblable, mais je suis sur que pour Tristan, tu devrais reouvrir ta galerie, ca lui fera certainement plaisir, et je sais qu'il veille sur toi. Je te soutiendrais toujours, donc si tu veux m'en parler, c'est quand tu veux, où tu veux.