les souvenirs d'un passé longuement oublié, le vent pourtant arriver le raviver...

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(c) sour yesterday

J'ouvre les yeux doucement, avec une impression de vide à l'estomac. Je sens ma bouche pâteuse. Mais pas le même effet qu'il y a quelques semaines, je connais cet effet là. Je me retourne sur le matelas pour attirer Hop' à moi; mais mon bras se pose sur du vide. Assimilant la chose j'ouvre les yeux totalement et m'aperçoit que le lit est vide de sa présence. Où est-elle ? Je fronce les sourcil me relevant. Où est-elle allé ? J'avale ma salive, en me levant doucement passant par la salle de bain je vois le rideau de douche encore trempé d'eau et sa serviette à disparut. Me posant quelques question je brosse néanmoins mais dents pour oublier le goût amer que provoque ce manque. La tête peu éveillée je sort dans mon salon pour enfin poser mon regard sur elle. Un sourire se dessine sur mon visage, la voyant encore drapée d'une serviette, assise au sol à se mettre du vernis. Trop concentré elle ne me voit pas aller chercher un joint sur l'étagère puis m'assoir. Elle relève la tête eu bruit de mon zippo. Un sourire adorable se dessine sur son visage. Elle est belle. Lou'...il n'est que onze heure... sa voix est pourtant pas méchante mais je sais qu'elle me parle d'un sujet plutôt fâcheux. Je sais bien qu'il est onze heure. Je tire dessus néanmoins. Je la regarde un long moment; elle me jette un regard appuyé puis se remet à son vernis. Je me lève et l'embrasse sur l'épaule. je sais bien... j'en ai besoin...tu veux un café avant de partir? Tu es en retard, non? A mes souvenirs elle devrait être en cours à 13 h hors elle n'est ni habillé, ni coiffé, pas maquillé et à du chemin encore jusqu'à l'université. Je met l'eau à bouillir; avant de la voir fermer son venir pour venir me voir. avec un regard doux et amoureux. Je ris en soupirant, éloignant d'elle cette cigarette qu'elle déteste tant. J'ai compris c'est bon...d'accord. Arrête de me regarder ainsi... et si je t'amène...on a encore du temps ensemble. je fond sur ses lèvres; ma main venant écraser ce joint dans un cendrier. Je la prend dans mes bras, laissant l'eau chauffer tandis que je retourne au lit avec elle. Louhan; attention mon vernis!!! Elle rit; moi aussi. Faisant attention à ces mains je la dévore de baiser.

Je travail ce soir... donc tu risque d'être toute seule; reste chez toi si tu préfère...tiens moi au courant au moins. Bonne aprèm mon ange. Je la vois fondre devant ce dernier mot, je crois que je l'ai surtout prononcé pour cet effet. Je ris amusé, l'embrassant une dernière fois je la regarde filer en cours. Puis je démarre et prend la direction du centre. Je met la musique à fond et fume mon énième cigarette. J'ai une impression de vide, d'envie, de manque. Je me concentre sur la musique et l'après-midi avance ainsi. A 18h j'arrive au travail. On ouvre à 18h et ferme à 4h du matin la plus part du temps. Je passe par l'arrière, rejoins Greg; puis on ouvre devant pour laisser les premiers client. Je me prend un verre avant de consommer le service. Le manque de crack, de coke etc se fait encore plus présent lorsque je suis fatigué par le travail. J'essaye de ne pas penser à la tentation qui va venir au fils des heures. Je garde ma veste par dessus mon marcel blanc; et rattache un peu mes bottine montante. Discutant avec mon collègue nous regardons peu à peu les gens arriver.

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I'll be there as soon as I can
But i'm busy mending broken
Pieces of the life I had before
Unintended - Muse

« Les souvenirs d'un passé longtemps oublié ...
Le vent va pourtant le raviver. »

La nuit commençait à tomber sur les ruelles de Sydney lorsque une jolie petite blonde faillit perdre la vie. Plongée dans ses pensées, elle traversa la rue sans même faire attention à la voiture qui arrivait. Cette blondinette, peu de gens s'y intéressait. Elle était jolie, mais son visage était marqué par la douleur et la peine, si bien que les gens avaient arrêté de la regarder, ne supportant pas de lire en elle une si grande douleur. Cette jeune fille avait traversé plus de malheurs que la plupart des habitants de cette ville, pourtant, elle n'était pas vieille. Seule une vingtaine d'année la séparait du jour où elle avait poussé son premier crie. Léolhia. Un si jolie prénom pour une si jolie fille. Une si jolie fille qui résistait depuis des heures à cette putain d'envie de drogue. Ce désir de ressentir cette ivresse lui brouiller les pensées. Ce désir de pouvoir oublier sa vie misérable. Ce désir d'oublier qu'elle n'arrivait même pas à résister à la tentation de se shooter … Pourtant, elle devait résister. Il le fallait. Elle n'y avait pas touché depuis si longtemps qu'il serait dommage de tout gâcher aujourd'hui. La blondinette avait trouvé une alternative à la coke. Pas forcément meilleure, mais tout du moins, pas pire. L'alcool. C'est d'ailleurs dans cette perspective de boire pour oublier qu'elle poussa la porte du bar de potts point. Dehors, dix-neuf heures venaient à peine de sonner. Au moins, le bar n'était pas bondé, c'était déjà ça. Léo jeta un petit coup d'œil à la salle, tentant de trouver une cible. Elle n'avait pas beaucoup d'argent. Seulement un vestige d'un salaire qu'elle tentait de préserver un minimum. Mais de toutes façon, avec ce qu'elle avait, elle ne pourrait pas boire grand chose. Il lui fallait par conséquent une bonne âme charitable n'aillant pour désir que de se faire une petite minette. Non, elle ne coucherait pas avec. Coucher pour obtenir quelque chose, elle avait déjà donné. Mais, après tout, il ne le savait pas.

N'apercevant personne faisant l'affaire, la jolie blondinette se dirigea vers le bar. A peine s'était-elle assise qu'un mec puant déjà l'alcool s'approcha d'elle, posant sa main sur sa cuisse. Lui, ce n'était même pas la peine. Le genre vieux désespéré pervers déjà torché, non merci. Elle tenta alors de le dégager gentiment … Ce qui n'eut pas vraiment l'air de fonctionner. Léolhia n'avait jamais eu beaucoup de force. Sa force à elle était dans ses paroles et non dans ses petits bras. Elle finit finalement par se lever, poussant le vieux pervers avec un peu plus de vigueur. Mais une nouvelle fois, il n'eut pas l'air de comprendre puisqu'il tenta de lui toucher les fesses. Les mecs sont quand même parfois totalement déprimant ... Pour répondre au geste totalement déplacé du bourré, Léolhia lui mis une baffe. Ce qui n'eut pas l'air de lui plaire énormément puisqu'il attrapa violemment le bras de Léo avant de la jeter par terre, emportant avec elle son verre de vodka qui se brisa au sol, blessant par la même occasion la main gauche de la demoiselle. Quelques secondes plus tard, sans même qu'elle ne s'en rende vraiment compte, l'homme avait été jeté dehors et quelqu'un la relevait, la menant derrière le comptoir puis dans une salle interdite au publique. Léo, elle, était à moitié sous le choc. Comment les gens peuvent être aussi étranges ? Sa main s'était profondément entaillée, laissant couler un filet de sang qui goutait sur le sol. La douleur lui donnait encore plus envi de se faire une ligne. C'était une ligne magique, permettant de tout oublier jusqu'à cette douleur insoutenable qui la lançait dans sa main. Seulement, le retours à la réalité était toujours brutale. Une réalité que Léo savait impitoyable. Non, elle était trop fragile, elle retomberait à coup sur dans les mêmes galères … Elle ne voulait plus qu'on l'utilise comme Wade avait pu le faire. Elle ne voulait plus ne même pas se rendre compte qu'elle était tombée tellement bas qu'elle se prostituait contre une ligne de coke. Elle ne voulait plus que les gens se désintéresse d'elle à cause de son agressivité constante. Elle ne voulait pas dire des choses horribles pour qu'on la laisse se détruire. Elle en avait déjà fait les frais. Elle avait déjà perdu nombreux de ses amis comme ça. Il était temps d'avoir la volonté de continuer à vivre comme les autres … Mais … C'était tellement dur. « Léolhia ?! » Entendant son prénom, la jeune fille releva la tête, regardant pour la première fois l'homme qui l'avait aidé à se relever. Et soudain, son passé la frappa de plein fouet. La vie est vraiment cruelle … Le souffle court, choquée de se retrouver face à une des personnes qui avaient abandonné face à la drogue et qui l'avaient laisser se noyer dedans, Léo eut un mouvement de recul. « Merde ! Louhan ! »