Kill me, I'm so easy - Léo

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© crédit.
De Bertolis Léopoldine Olivia ♣ 25 ans
feat. Kristen Bell

love always remains ♣

ÂGE : 25 ans
GROUPE : Kaponz & Spinoza.
METIER/ETUDES : Styliste
SITUATION AMOUREUSE : Libertine

♣ I'd like to make myself believe

« On la connaît tous.. Cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins. C’est la tristesse du premier jour d’école. C’est lorsqu’il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée. C’est Orly ou la gare de l’Est à la fin d’un amour. C’est l’enfant qu’on ne fera jamais ensemble. C’est quelquefois moi. C’est quelquefois vous. Mais il suffit parfois d’une rencontre.. » Guillaume Musso.

Bien sûr, après l'effondrement, il a bien fallu tout reconstruire. Des semaines, des mois durant, elle avait été New York au lendemain de la chute du World Trade Center. Elle était ce paysage dévasté, elle était ces gens abattus. Elle était ce temps suspendu depuis qu'il l'avait laissé. Elle avait besoin des contrôles sanitaires, des pompiers, de tout ce beau monde pour finir le deuil d'une ville entière, pour déblayer cette histoire partie en fumée en ce jour pluvieux de retrouvailles. Elle n’a plus jamais rendu vivant ce paysage qui l’avait tant fait rêver. Elle ne l’a plus jamais immortalisé. Elle avait abandonné la volonté de le raconter... Jamais elle n'a réussi à se mettre à décoller avec ardeur cette étiquette mal collé sur un ridicule morceau de personnage. Ni tué d'un coup sec cette terreur grandissante qui avait un jour trouvé refuge au plus profond d’elle. La peur d'être à nouveau abandonnée par un homme qu’elle aura aimé. Elle n’a jamais laissé s'exprimer cette petite voix qui lui criait de ressusciter. Une bête morte l’avait remplacée au fond d'un lit trop vieux à l'édredon délavé.
Peut-être que c’était mieux comme ça après tout, peut-être que le bonheur la fuyait et que c’était pour son bien, que le bonheur la rendrait pourrie gâté et l’empêcherait d’avancer correctement, d’aller de l’avant de vivre tout simplement. Peter avait emporté avec lui toute trace de l’âme de Léopoldine, il ne restait plus rien, plus rien qu’un tas de ruines et quelques cendres éparpillé au gré du vent et des courants marin. Lorsqu’elle regardait autour d’elle, elle sentait la nausée monter, tout autour lui donnait mal au cœur, rien ne l’intéressait et pis encore le monde semblait se désintéresser de sa douleur. Il était partie, voilà les seuls mots qui pouvaient sortir de la bouche de Léo, jamais il n’avait tenter de renouer le contact, il l’avait laissé partir malgré ses mots suppliants : « Ne me laisses pas partir, retiens moi Peter. » mais rien n’y fit, il l’avait regardé partir comme on regarde les oiseaux migré, et elle, elle était partie, sans se retourner. Leur bonheur semblait si loin, si peu réel désormais, comme si elle l’avait rêvé, et maintenant qu’elle se trouvait dans cette ruelle, une aiguille dans le bras, elle était bien réveillé. L’héroïne s’injectait tout doucement dans ses veines, elle sentait déjà le produit agir. Peter avait pourtant essayé de la faire décrocher, lui assurant qu’elle se bousillait la santé, mais maintenant qu’il était parti, la santé elle s’en fichait complètement. S’en était fini du bien comme du mal. Même les pires secrets de Léopoldine, même le plus douloureux, ne valait rien en face du départ de Peter. Son enfant, l’enfant qu’elle avait abandonné, bien sûr qu’elle l’aimait, c’était sa chair, mais elle aimait Peter beaucoup plus, elle l’aimait au point que s’en était déchirant pour elle. Parfois elle se disait que ce n’était que le juste retour des choses elle avait abandonné son enfant et voilà que celui qu’elle aimait l’abandonnait.
Lorsqu’elle rencontra par hasard Peter à une soirée, leur baiser fut inévitable, tout comme leur retour à l’appartement de la jeune femme pour passer la nuit ensemble. Ils couchèrent une dernière fois ensemble, et au matin lorsque Léopoldine se réveilla elle ne trouva qu’un post-It à l’endroit où Peter serait supposé être : « Pardonnes-moi, j’ai besoin de temps. P ». Il était partie avec comme seule explication ce petit mot.
Alors elle se reconcentra sur sa carrière pour oublier ce drame, sa marque de couture marchait du tonnerre, les chiffres indiquait que « Comptoirs de bars » n’avait jamais connu un aussi franc succès. La douleur lui réussissait bien finalement. Ce sentiment d’abandon ne la quittais désormais plus, l’impression de vivre en dehors du monde, de ne comptait pour personne résonnait dans sa tête. Une demi douzaine de tentative de suicide plus tard, elle sortait sa nouvelle collection de Comptoirs de bars. Un si grand succès, qu’elle allait créer un magasine du même nom, un magasine de mode très attendu à travers le monde. Alors que le lancement du magasine commençait elle reçu la visite de sa grand-mère qui était resté après la mort de ses parents en Italie, elle s’occupait de sa fille : Elizabeth. Elle était d’ailleurs venu avec elle, cette petite poupée, ce trésors, cette petite fille qu’elle abandonnait comme on l’avait abandonné avant. Sa grand-mère apportait enfin les nouvelles tant attendu par Léo, un détective avait enfin retrouvé la trace de ses parents biologique. Ils habitaient, parait-il, à Sydney en Australie. Après une nuit de réflexion, la jeune femme décide de prendre un billet d’avion, d’organiser le transfert du bureau principale de sa marque à Sydney et partir à la recherche de réponses qui l’ont toujours empêcher de se construire en tant que femme, des réponses qui lui permettront d’aimer sa fille, et d’avancer loin de Peter sans pour autant sentir une bête lui lacérer le cœur à chaque instant.
Après 9 heures interminable de vole, la voilà enfin arrivant à Sydney, le temps est magnifique, tout semble si beau, si nouveau. Un taxi vient la chercher et la déposer à son nouvel appartement, dans le quartier le plus chic de Sydney, cet appartement est si grand et rempli de magnifiques meubles et de tous ses effets personnels, ses assistants avaient fait un merveilleux travail. Elle trouva dans son bureau, une enveloppe, dans laquelle se trouvait l’adresse actuel de sa mère biologique. Elle prit une longue douche, s’habilla d’un jean noir Paul et Joe, d’un chemisier bleu Ralph Lauren et de Louboutin noir, elle attrapa son sac chanel et partie en taxi vers l’endroit où elle aurait enfin des explications.
Le traque montait, et si elle ne la reconnaissait pas, si elle ne voulait pas la voir.. Son sentiment d’abandon n’avait jamais été aussi grand, jamais encore elle n’avait eu l’impression d’être aussi en dehors du monde, comme si le monde tournait sans elle et qu’elle était su le quai de la gare à le regarder passer sans bouger. Elle était arrivé, elle se leva mécaniquement et alla sonner. Un femme, magnifique, vient lui ouvrir, le bouche ouverte comme si elle cherchait quoi dire. Léopoldine prit son courage à deux mains et parla la première.
- Bonjour, vous ne devez pas me reconnaitre mais je suis la fille que vous avez abandonné il y a 25 ans.
La voix de Léopoldine avait été tremblante. Les yeux de la femme se remplirent de larme et enfin elle prit la parole.
- Je.. Je suis désolé, je ne pourrais pas expliquer notre acte, désolé si tu as fait autant de route pour nous retrouver mais ne cherche plus à nous revoir. Désolé.
Et elle ferma la porte, Léo resta là un long moment ébahi comme si on venait de lui donner le coup fatale, un coup tellement grand qu’elle restait foudroyé sur place. Apres ce qui parurent des heures, elle repartit à son appartement où elle laissa aller ses larmes, la nuit fut longue, le chagrin immense et il semblait insurmontable.

♣ Can I ask you some questions ?
AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? ::
Amoureuse ? Tomber amoureuse, c’est une expression particulière, ça montre bien à quel point on ne peut que tomber avec l’amour. On a toujours des attentes qui ne seront jamais exaucé. Elle avait été amoureuse d’un seul homme, Peter. Il lui avait montré la vie comme elle l’avait rêvé. Être aimé, quelqu’un l’aimait et l’attendait. Puis un jour tout s’effondre, vous montez jusqu’au sommet de la tour et subitement l’ascenseur tombe en panne et tombe. La chute est longue, douloureuse et alors qu’on penser toucher enfin le sol, qu’on pense qu’on ne peut que rebondir arrive il revient, juste assez de temps pour vous rendre de nouveau accros, comme une drogue, il était son héroïne, alors lors de son départ il a bien fallu qu’elle reprenne l’héroïne pour tenir, la vraie héroïne. Il était partie deux fois, elle avait toujours été abandonné par tous le monde, ses parents biologique l’avait abandonné, ses parents adoptif n’étaient jamais là jusqu’à ce qu’ils meurent, et enfin Peter qui était partie deux fois de suite pour bien l’achever. Donc le mot « amour » n’est pas un terme approprié pour Léopoldine, elle déteste même parler d’amour.
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? ::
Sydney, si elle avait un jour imaginer où ses parents biologique vivaient, elles les avaient toujours imaginer astronautes ou médecins sans frontières et qu’ils n’avaient pas eu le choix de l’abandonner, elle n’aurait jamais penser qu’ils seraient de simples avocats. Ils auraient pu la garder, ils ont choisi de ne pas l’aimer et elle voulait des réponses, de vraies réponses. Pourquoi ils ne l’aiment pas, pourquoi l’avaient abandonné. Elle était obligé d’y aller, elle voulait les réponses qui l’avaient toujours empêché de se construire. Alors Sydney était pour elle un nouveau départ, le renouveau de sa vie de débauche, elle se promettait qu’un jour elle réussirait à aimer sa fille. Si un jour son sentiment d’abandon disparaissait.
AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? ::
Son métier était toute sa vie, la seule chose qui l’empêchait de mourir, la seule chose qui l’aidait à se lever le matin. Elle n’avait que ça dans la vie, sa marque de vêtement et son magasine était toute sa vie. Elle en était fière, et réussissait vraiment bien dans la vie professionnel. Elle ne donnerait son métier pour rien au monde.

TOI TOI &TOI
icon by MISERY ANGEL ♥
NOM ET/OU PSEUDO : Manon
AGE : 17 ans
RÉGION : Normandie
FILLE OU GARÇON : Fille
QUE PENSES-TU DU FORUM ? : Il est vraiment beau
ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Grâce à Tal
AUTRES : Mmmmh rien