SOMEBODY TO LOVE

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❝ WHITFIELD / JANET AFSAN ❞

feat. katerina graham.

LOVE ALWAYS REMAINS

SURNOM : //
AGE : 24.
GROUPE : The script.
METIER/ETUDES : Employée en tant que femme de ménage ou désormais on dirait plutôt de manière politiquement correct technicienne de surface, elle suit une formation dans l'objectif de devenir éducatrice pour enfants handicapés.
SITUATION AMOUREUSE : Strictement célibataire.

Can I ask you some questions ?

AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: J'ai déjà été assez naïve pour épouser quelqu'un, donc oui j'ai déjà été amoureuse même si ce n'est pas particulièrement un bon souvenir, pourtant j'avais entièrement confiance en cette relation, persuadée que j'avais trouvé la personne parfaite correspondant à tous mes critères, c'était ce genre d'homme qui vous promet monde et merveilles en vous noyant sous un flot de paroles toutes plus belles les unes que les autres. Balivernes.
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Mon ancien conjoint a brisé mon rêve américain, j'avais pour lui fait des choix douloureux et plaquée sans hésitation ma famille se situant en Inde, au final j'avais fait l'effort de perdre tous mes repères pour me retrouver victime d'un véritable enfer. J'avais alors besoin de renouveau n'ayant pas le courage de revenir dans mon pays natal et d'affronter tous les regards m'humiliant à mes moindres faits et gestes, j'étais le déshonneur de la famille et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Sydney, ville populaire de la terre Australienne semblait à mes yeux convenir pour mener une nouvelle vie.
AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LE)S ? :: Question idiote, je suis une femme de ménage, celle qui ramasse la merde des autres, celle que l'on voit comme la concierge indienne bien trop pauvre et peu qualifiée pour avoir un emploi plus valorisant. Cependant, en ce qui concerne ma formation d'éducatrice pour enfants handicapés je dois avouer que mon avis est tout autre, vous ne pouvez pas savoir à quel point le sourire d'un enfant atteint d'une quelconque maladie m'est gratifiant, je veux faire savoir à ses jeunes enfants qu'ils sont normaux, qu'ils méritent autant d'attention que les autres et que je suis prête à les soutenir jusqu'au bout même si cela implique que je dois sacrifier ma vie personnelle pour rester à leurs côtes.

Spoiler:

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I'd like to make myself believe.

(c) BLINI♦SOUL

« On va avoir un enfant et tu te comportes comme le pire des enfoirés ! » « Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre sérieusement ? » « Tu m'avais fait cette promesse le jour de notre mariage. » « Laisse moi rire, tu ne te démarques pas des autres tu sais, vous les femmes vous êtes naïves, à croire que l'amour est quelque chose de fabuleux et toujours réciproque. » « Ou veux-tu en venir ? » « Que j'en ai rien à foutre du fait que tu sois en cloque ou non. » J'étais folle de rage, mais je ne pouvais rien dire, j'avais peur de lui, de ses addictions à l'alcool et de ses réactions impossibles à deviner. « Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Tu ne connais personne en Amérique. » « J'arrête. » « Quoi ? » « Je veux divorcer, j'étais prête à tout pour toi, j'ai sacrifié mon passé, ma famille et c'est comme ça que tu me remercies en me traitant comme ça. » « Ne joue pas à sa Janet. » « Fou moi la paix » « Non, vraiment, tu crois réellement que je vais te laisser partir ? » Me plaquant violemment contre le sol, j'étais désormais repliée sur moi-même, protégeant tant bien que mal mon ventre subissant les coups de mon mari désormais fou de rage « Tu vas perdre à ce jeu ma belle, tu vas-y perdre bien plus que moi. » Les coups étaient intenses et douloureux, j'hurlais à la mort, priant le Seigneur de me sauver de cet homme dont les mains frappaient avec insistance et sans relâche mon ventre, ses mains se dirigèrent au niveau de mon cou qu'il se mit à serrer avec une impitoyable violence, mon cœur battant à une vitesse folle, mes ongles s'agrippèrent au tapis de la chambre, je n'avais pas la force de lutter face à cet individu me semblant être un parfait inconnu. Mes yeux se retournèrent et je vit l'intégralité de ma vie défiler sous ses derniers, ma respiration se bloquant définitivement et mon cœur arrêtant ses palpitations pour me faire succomber et m'épargner les douleurs que l'on m'infligeait.

[...]

J'avais fait tous les sacrifices possibles et inimaginables, ma famille avait toujours été présente à mes côtés, me promettant de faire leur possible pour m'assurer une vie parfaite et cela malgré leurs faibles moyens, en guise de remerciement j'avais osé, sans remords, les abandonner au profit d'un homme qui au final n'en avait pas la peine. J'avais quitté l'Inde pour découvrir l'Amérique du Nord et vivre pleinement le sois disant "rêve américain" qui fut un véritable échec. J'ouvris les yeux, une lumière violente m'éblouissant, le son d'un enfant pleurant parvenu à mes oreilles, mon premier geste fut de poser immédiatement mes mains au niveau de mon ventre pour vérifier que mon enfant était toujours là, vivant. « Mon bébé. » « Nous sommes sincèrement désolés, il n'a pas survécu. » Jamais je n'avais ressenti une telle sensation, j'avais perdu ce qui allait faire l'importance de ma vie, je n'étais pas parvenue à protéger cet être qui aurait dû être ma plus grande fierté, ma raison d'exister. C'était impossible, je ne pouvais pas me l'avouer, j'avais pourtant fait tout mon possible pour le préserver de chacun des coups dont nous avions été les victimes. « Vous mentez, vous êtes tous des menteurs ! » hurlais-je à travers l'hôpital, arrachant mes perfusions et partant en trombe de ma chambre, laissant mes pas se faire guider par les pleures d'un enfant que je pensais être le mien, bien rapidement mes espoirs furent anéantit : J'avais en face de moi une ravissante femme berçant son enfant pour le calmer, ce n'était pas le mien, je compris alors que je l'avais définitivement perdu tout comme je venais de perdre ma raison d'être. Je finis par m'écrouler au sol, le poids de l'émotion étant bien trop fort pour moi, je voulais périr, ne pas avoir à vivre cette situation plus longtemps.

[...]

Trois ans s'étaient écoulées depuis ce drame bouleversant intégralement ma vie, j'avais passé ses trois longues années entourée d'un personnel médical me forçant à survivre dans un monde où je voulais disparaitre, ils m'avaient fait affronter chaque jour s'offrant à moi en utilisant quelques seringues pour atteindre leur objectif, les joues creusées j'étais incapable de me reconnaitre, mes moindres faits et gestes m'essoufflaient, ils avaient passé trois ans à me maintenir en vie contre mon gré, je n'avais pas mis un pied en dehors de l'établissement psychiatrique depuis 1 095 jours et aujourd'hui ils me sentaient capable de mener ma vie seule de me créer de nouveaux repères. Après une année entière de ré-éducation à la vie normale, redécouvrant les plaisirs de la vie avec plusieurs antidépresseurs m'accompagnant dans mon parcours, j'avais enfin reconquis mon indépendance.