Sujet: you have not forgotten me, bastard ? Lun 11 Oct - 3:49
LOAN, C'EST ÇA ?
Un flash. Deux flashs. Ils allaient bon train, tandis que Jude défilait, le visage impassible. Il s'accorda tout de même un petit sourire, arrivé au bout. C'est ce qui le rendait unique; son audace. Les photographes présents l'aimaient. Il vendait bien Armani. Il repartit de l'autre côté, de sa démarche si confiante qui le démarquait tellement des autres. Il était le meilleur, il le savait.
C'est ainsi que le jeune homme se réveilla, songeant à sa célébrité dans l'agence, songeant à la perfection de son travail. Il était fait pour être mannequin. Et puis, les filles adoraient. En fait, il pourrait être éboueur, les filles l'aimeraient quand même. Jude, c'était un tombeur. Un vrai. Comme dans les filles, littéralement. Personne ne lui résistait. Sa drogue, c'était le sexe. Il agissait sans conscience, seulement pour se divertir. Un garçon peu mature, autrement dit. Mais c'était bien difficile de ne pas tomber dans le panneau en le regardant. On pouvait quasiment dire que Jude avait un fan club. Il adorait regarder ces pauvres filles le regarder d'un air médusé. Le jeune homme était certain qu'il pourrait partir une secte n'importe quand et que ça marcherait à cent pour cent ! Tout à fait ridicule. Le mannequin avait quasiment pitié d'elles. Ce qu'il recherchait, c'était une fille avec du cran, qui ne tomberait pas immédiatement à ses pieds. Il voulait quelqu'un qui était tout son contraire, qui était exaspéré de lui au plus au haut point. Il avait trouvé cette personne.
C'est à elle qu'il pensait quand il se prépara pour sortir en boîte, ce soir-là. Sa tête était vidée de tout souci, il était heureux que l'occasion se soit enfin présentée, que cette fille soit enfin arrivée. Peut-être la partie n'était-elle pas gagné, Jude était pourtant confiant. Il était amoureux. Théodora Vanderk ne ressemblait à aucune autre fille de sa connaissance. Elle ne couchait pas à droite et à gauche comme Casey. Elle ne fondait pas en le voyant comme Anna. Elle était unique. Le jeune homme peigna une dernière fois ses cheveux blonds comme les blés, puis déboutonna sa chemise quelque peu et enfin, appliqua du parfum sur sa nuque. Il était fin prêt. Ce soir, c'était une première. Pour la première fois de sa vie, il n'essayerait pas de draguer personne dans ce bar. Il se promettait de n'inviter aucune fille dans son lit. Il avait trouvé l'amour. Le temps des one-night était révolu. Du moins, il voulait bien s'en persuader.
Il gara sa BMW décapotable sur le bas-côté. Il ajusta ses lunettes fumées sur ses yeux et sortit de voiture. Une bonne file attendait déjà pour entrer dans le Tonic lounge. Le vigile vérifiait les cartes d'une bande d'adolescentes surexcitées. En le voyant s'approcher, il hocha la tête et lui sourit. Jude était un habitué de la place, ce mec le connaissait bien. Cette constation ne fit qu'améliorer son humeur. Il se voyait comme une célébrité, carrément. La musique, bourdonnante, énergique, l'attira comme un aimant. Jude mit pied dans l'endroit très cosy. La majorité des gens présents dansaient. Il y avait une foule considérable, le Tonic était toujours rempli. Très réputé, en d'autres mots. Jude balaya des yeux tout le people. Un couple s'embrassait, sous l'énorme boule disco. Un groupe d'une dizaine de filles de son âge le regardait en gloussant. Jude souria. Il aimait faire de l'effet aux gens. L'une des filles était particulièrement jolie. C'était si facile d'aller les aborder, de finir ça au lit. Non, Théodora. Théodora et ses beaux yeux. Théodora et son caractère.
Jude fuya leurs regards et ses yeux se posèrent sur le bar où le barman s'affairait en courant d'un bout à l'autre. Là, on trouvait souvent les visages tristes, sourds à la musique, au bruit, aux rires des alentours. Qui malgré tous les artifices qu'on leur proposait, ne trouvaient pas leur bonheur. Une fille en particulier jurait sur ce paysage. Simplement pour sa beauté exceptionnelle. Un visage parfaitement dessiné, des cheveux blonds l'auréolant. Elle était parfaite. Jude se rendit compte qu'il la connaissait. Elle lui disait quelque chose. Cette fille. Ce visage. L'Autriche. Voilà, il y était. Il l'avait rencontré deux ans plus tôt, dans un restaurant miteux où il travaillait alors, à l'âge de dix-sept ans, en fugue de son foyer d'Angleterre depuis un an. Jude s'était réfugié à l'époque en Autriche. Il avait resté dans ce pays quatre mois seulement. Après la France, les Pays-Bas, l'Italie et maintenant l'Autriche, il avait compris qu'il devait emménager dans un pays où il pourrait dialoguer librement, en anglais. Il ne comprenait rien au français, au néerlandais, à l'italien ou à l'allemand. Jude était donc parti pour les USA. Il y avait vécu jusqu'à sa majorité, jour où il s'était envolé pour l'Australie avec son mentor, Alejandro Armani en personne. Et alors la fille. Qu'il avait rencontré en Autriche. Sûrement pour sa beauté, elle s'était faufilée dans les cuisines où il était plongeur. Elle avait tenté de lui parler en anglais, sans aucune gêne. Amusé, Jude lui avait répondu de son accent british. C'est leur point commun avec cette langue dans ce pays allemand où ils étaient perdus. Pendant le mois que dura la crise familiale dûe au décès de ses grands-parents paternels, Loan Liberty-Lane, parce que c'était son nom, était devenue sa petite amie. Mais il l'avait abandonné. Comme tous les autres. Il était parti aux USA et ne l'avait plus revu.
Et voilà qu'elle était là, accoudée à ce bar. Jude souria. Voilà qui l'occuperait. D'un pas assuré, il s'avança vers le bar, très à l'aise.
« Bonjour, mademoiselle. »
Celle-ci se retourna brusquement vers lui. Son visage se figea quand elle le reconnut. Elle était toujours aussi belle. Il devait avouer qu'elle avait été une de ses meilleures petites amies.
« Loan, c'est ça ? Je te sers un verre ? »
Ça allait chauffer, le plaisir venait de commencer. Finalement, il ferait autre chose qu'errer sans draguer, ce soir.
(c) tazer
Dernière édition par A. Jude Lennon le Dim 28 Nov - 18:02, édité 2 fois
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Sujet: Re: you have not forgotten me, bastard ? Lun 11 Oct - 23:09
« ARE YOU KIDDING ME ? »
C’est avec une certaine pointe d’enthousiasme que Loan décidait de se rendre dans cette fameuse boîte de nuit. Sa journée a été difficile parce qu’en plus des études, elle est obligée de trainer un boulot qu’elle déteste. Pour une fois, son patron lui a permis de partir plus tôt à cause du trop peu de clients. Qui a dit que travailler dans un fast-food est un métier comme les autres ? Rapidement, une fois qu’elle est rentrée chez elle, la jeune femme prit une douche d’au moins vingt minutes pour retirer cette odeur de frites qu’elle a sans cesse dans le nez. C’est tout à fait horrible. Evidemment, quelques uns de ses amis ne comprennent pas pourquoi elle continue de travailler dans cette boîte là. Loan ne l’explique que rarement. Comment dire à des gens qui ont de l’argent plein les poches que, et bien nous, on n’en a pas, qu’on galère pour payer notre loyer et aussi pour manger ? Ce n’est pas simple. Alors pour laisser de côté tous ces problèmes, elle décide d’aller se déhancher sur la piste de danse. Le seul endroit où elle se sent libre de faire ce qu’elle veut sans que personne ne puisse la juger, lui poser des questions. Libre. Comme si elle n’avait jamais eu la chance de l’être.
C’est les mains dans la poche, une meilleure odeur dans les narines que Loan prend la route jusqu’au Tonic Lounge. Personne ne la connaissait là-bas, du moins, on ne pouvait pas la considérer comme une habituée s’acharnant sans arrêt sur tout ce boulot qu’on peut lui donner. Depuis quelques temps maintenant, elle n’a plus une seconde à elle. Plus une seconde. Une vie. C’est bien cela qui lui manque à présent. Juste ça. Au dehors, c’est déjà une file d’une longueur indéfinissable. Dans celle-ci, elle remarque quelqu’un qu’elle connait et qui, justement, était sur le point de rentrer. Passant devant tout le monde, elle fit mine de vouloir faire la conversation. De son sourire gracieux, elle entra comme si de rien n’était. En réalité, elle lui aura juste fait un simple salut, qui ne comportait aucun signe amical. Il faut aussi dire que Loan a un caractère plutôt difficile malgré cet air angélique qui est inné chez elle.
Ensuite, et bien la jeune étudiante s’installe seule au bar en se disant qu’il vaut mieux passer la soirée seule que mal accompagnée. Puis, en plus, elle n’est pas venue ici pour se faire de nouvelles connaissances ou bien repartir avec un inconnu, se réveillant le lendemain matin avec un mal de crâne terrible à cause d’une soirée trop arrosée dont elle n’aurait aucun souvenir. Presque nue, dans le lit d’une personne, choisie au détour d’une danse, d’un verre. Sauf que ce soir, elle était loin de s’imaginer qu’elle rencontrerait une tout autre personne. Après avoir bu son verre de vodka orange d’un coup sec, elle se retourne, interpellée par une voix qui semble venir de derrière. Son intention de passer une bonne soirée vient tout juste de s’effondrer. Diverses options se présentaient désormais à elle. Soit elle lui en fichait une bonne, là tout de suite parce qu’elle n’aura pas pu le faire quelques années plutôt. Soit, comme lui, elle joue les lâches en décidant de ne pas l’affronter. Les chances pour qu’ils se retrouvent ensuite étant très minces. Ou alors, elle fait comme si de rien n’était. Malheureusement, cette dernière hypothèse semble impossible à réaliser, comme toutes les autres d’ailleurs. Jude restait Jude, celui qu’elle avait aimé. Le premier sans doute.
La meilleure manière pour elle de ne pas s’énerver était encore de respirer silencieusement, mais de le faire quand même. De la main, elle lui présenta le tabouret situé juste à côté d’elle. Dans d’autres occasions, la jeune femme aurait trouvé une bonne réplique histoire de faire fuir l’interlocuteur justement. Bien qu’elle soit blonde, Loan ne manque pas de jugeote. Par le même moyen, elle acceptait le verre qu’il lui offrait. Ce sera une seconde vodka orange. Néanmoins, elle ne semblait pas prête à faire la conversation. Si elle se forçait, cela ne pouvait que se voir. Regardant un peu de l’autre côté, évitant ainsi la vision de Jude, elle se rend compte que ça ne sert à rien de fuir, qu’elle aurait pu le faire il y a peine deux secondes.
« Alors comme ça, tu te souviens de qui je suis ? J’étais certaine que tu avais oublié mon existence au moment où tu es parti. »
C’était plus fort qu’elle, elle n’avait pu s’en empêcher.
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Sujet: Re: you have not forgotten me, bastard ? Mar 2 Nov - 1:40
LOAN, INOUBLIABLE, VOYONS !
La musique augmenta sur un cri de guerre du DJ. Les danseurs poussèrent des cris de joie tandis que I like it d'Enrique Iglesias résonnait dans la vaste salle. Non loin, un jeune garçon très excité échappa un peu de bière non loin des chaussures de Jude. L'alcool coulait à flot ce soir-là. Une soirée bien chaude comme le mannequin les aimait. De sa vie, il avait touché les vices. Dans son East End moins que rien, les dealers se faisaient monnaie courante et le blond avait eu le droit à sa part. Il fallait paraître cool, mon vieux. Heureusement, Jude n'avait pas fais la bêtise de prendre des drogues fortes, il n'avait jamais été idiot, ni naif. Il savait pertinemment que dans le cas échéant, il n'aurait pas réussi à se sortir de cet enfer et il serait probablement mort d'une overdose, tel un pur crétin. De petites drogues à petites sensations, Jude n'allait pas plus loin, donc. Dans le moins pire, il avait évidemment goûté une large pâlette d'alcools et même de boissons énergitiques. Une chance pour lui, il faisait du sport et se remettait vite des effets néfastes de ces breuvages. Pour finir, le blond avait aussi essayé le tabac et, il faut quand même le citer, beaucoup de café. Aujourd'hui, il fumait que rarement, ne se droguait plus, mais avait sa dose assez régulière d'alcool. À chaque soirée sa brassée !
Accoudé au bar, l'ancien vagabond de Londres jeta un regard aux rangées étincelantes de verres propres accrochés derrière le barmaid. Ce dernier s'affairait, un large sourire aux lèvres, discutant avec ce qui semblait être un habitué des lieux. Il servit une cannette de bière à ce dernier qui l'accepta avec un merci chaleureux. Jude se retourna et avisa simultanément une fille et un garçon. Il tapa les fesses de la fille qui se retourna brusquement, rouge de colère... pour se retrouver devant le pauvre garçon que Jude avait choisi pour cible. La fille hurla des injures peu recherchés au mec qui était pétrifié sur place. Il avait perdu tous ses moyens, le pauvre. Jude se retint de ne pas éclater de rire. Il revint rapidement à son plat principal; la fameuse Loan. Il l'avait presque oublié, celle-là, tiens ! Bien entendu, elle avait assisté à la scène. Ah la pauvre ! Elle n'avait pas fini d'assister aux conneries du mannequin. Toujours avec son air royalement nonchalant qui avait le don de faire voir les femmes en rouge, Jude répondit très tranquillement à la réplique cinglante que la belle lui avait servi quelques instants plus tôt.
« On n'oublie jamais nos meilleurs souvenirs, Loan. »
La réponse de l'autre était trop facile, ce serait certainement quelque chose du genre : « en tout cas, tu n'as pas été très désolé de devoir mettre fin à notre relation ! », et lui de répondre : « toute bonne chose a une fin, ma belle ». Non, c'était trop ennuyant, Jude ne voulait pas bâiller sur de vieux amours. Il perderait son temps. Alors, il ne laissa pas le temps à Loan de répondre. Le garçon appela le barmaid et lui commanda deux cocktails. Du coin de l'oeil, Jude vit la demoiselle ouvrir la bouche, mais il l'a coupa immédiatement :
« Tu sais quoi, Loan ? Je regrette pas du tout de t'avoir abandonné. Et tu sais pourquoi ? »
Il savoura un instant cet instant de silence par un délicieux sourire. Loan ne lui donnerait pas la réplique là. Non, pas maintenant. Son tour viendrait bien !
« Parce que je n'ai jamais été aussi libre ! Vive la vie ! Je ne suis plus le type complètement casé que tu as rencontré en Autriche. Figure-toi que mon compte en banque s'est garni depuis », s'exclama-t-il en faisant briller ses dents blanches à la lueur des néons.
« Tu ne veux pas de ça, la liberté, Liberty-Lane ? Tu n'as pas tourné la page ? », poursuivit-il.
Son sourire se fit éblouissant, ses yeux pétillants quand il fit le jeu de mots. Ah, quel savant, ce Jude ! Il prit son cocktail que le barmaid avait déposé un peu plus tôt. Il en donna un autre à Loan et, levant le sien, il chuchota :
« Santé ! »
Et d'un trait, il vida de son verre. Quand son regard recroisa celui de cette ex petite amie, il ne lui avait jamais vu les sourcils si hauts.
(c) tazer
Dernière édition par A. Jude Lennon le Dim 28 Nov - 18:03, édité 1 fois
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Sujet: Re: you have not forgotten me, bastard ? Sam 20 Nov - 1:09
Jude n’avait pas toujours eu cette attitude, du moins, pas durant le temps qu’il avait été avec moi. Je n’étais plus une enfant, lui non plus. Le revoir ne me faisait aucun effet particulier, je l’avais oublié depuis longtemps bien que notre histoire fut belle, mais également compliqué et a finalement abouti par une séparation. Il est parti, comme les lâches le feraient. Mais peut-être que j’avais ma part de responsabilité dans cette histoire. Qui sait réellement de ce qu’il peut se passer dans la tête d’un type comme lui ? Je sirotais alors tranquillement cette seconde boisson qu’il m’avait offerte. Je n’étais pas spécialement ravie de le voir, enchantée et encore moins fière d’avoir été aussi faible. Merde, pourquoi n’étais-je pas capable de lui dire de se casser, de retourner à ces autres filles qui n’ont de cesse de baver devant lui. Je ne savais même pas ce qu’il était devenu avec ce temps qui s’est déroulé. Rien, sans doute. Juste une poussière parmi d’autres. Poussières que représentent les être humains en général. Une nouvelle fois, j’assistais à une scène qui me semblait être devenue une habitude pour lui, comme un geste naturel. Je soupirais, fatiguée de tout cela. Ca ne faisait que quelques secondes et j’en avais déjà assez. Quand il répondit enfin à cette remarque que je venais de faire, un sourire se dessina sur mon visage. Pas que j’étais touchée du compliment, mais plus parce qu’il me considérait comme un souvenir et non plus une réalité. Une bonne chose de faite au moins. Je ne comptais pas spécialement ajouter quelque chose à ce sourire, puis je me rendis compte qu’il ne m’en aurait pas laissé le temps puisque déjà, il commande deux autres cocktails, ajoutant comme pour renchérir qu’il ne regrettait pas de m’avoir abandonné. J’hochais un peu les sourcils, surprise de ce qu’il était entrain de me dire. Chacun pense ce qu’il veut et je ne pouvais que lui répondre un « tant mieux ». Mais au vu de ses derniers mots, je compris que ce n’était pas encore à mon tour de dire quelque chose. Alors avec toute l’attention du monde, je restais penchée à ses lèvres, patientant pour la suite. Au fur et à mesure de ses mots, j’étais complètement ahurie par un tel discours. Je n’avais pas envie de m’enfuir en pleurant, de lui mettre une gifle ou bien de lui dire tout ce que je pense de lui. Non, tout ce que je voulais c’était rire parce qu’il se pensait indispensable, parce qu’il ne peut surement pas imaginer que de mon côté aussi la page s’est tournée. Alors je l’écoutais parler, étonnée et ça se voyait de toute manière.
Quand il eut enfin fini de parler, je bus tranquillement mon verre et le touilla un peu. Un sourire en coin, je relevais les yeux en sa direction, un brin de malice dans les yeux.
« Tu peux me dire qui est-ce que tu essaie de persuader là ? Toi ou moi ? Non parce que je peux t’assurer que tu n’as plus aucune place nulle part, que je ne regrette pas ton départ. Regardes-toi, tu as l’air d’un fauve en cage ! »
Je me sentais stupide de dire une chose pareille, mais ça sortait du cœur au moins et c’était le principal. Je détestais ce Jude là, il n’était plus celui que j’avais aimé auparavant. En plus, ça paraissait clair : il n’y aurait plus jamais aucun sentiment entre nous. Il a le porte-monnaie pas mal remplie ? Tant mieux pour lui. Je ne peux qu’espérer une belle vie pour lui parce que malgré son départ, notre relation n’a pas été une mauvaise chose. Entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas. Encore un peu et je me sentais capable de le franchir. A savoir tout de même si ce n’était pas plus un jeu qu’autre chose.
« Bon, ce n’est pas que je ne suis pas bien avec toi, mais j’ai envie d’aller me déhancher un peu. J’te laisse ploter les fesses des autres. »
Sur ces bonnes paroles, je partis sur la piste de danse, commençant doucement à joindre mon corps au rythme de la musique, partant à la rencontre des autres danseurs. La soirée promettait pas mal.
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Sujet: Re: you have not forgotten me, bastard ?
you have not forgotten me, bastard ?
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