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« P a i n t i n g  F l o w e r s »‏ ♣ Leo&Eleonore

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MessageSujet: « P a i n t i n g  F l o w e r s »‏ ♣ Leo&Eleonore « P a i n t i n g  F l o w e r s »‏ ♣ Leo&Eleonore EmptySam 30 Oct - 21:56





Ce sont les petits rayons de soleil, se faufilant à travers les fissures de son volet et atteignant Eleonore droit dans les yeux, qui la sortirent de ses rêves. Levant ses bras au ciel un long moment, elle émit un fin bruit non descriptible, signe qu’elle s’étirait. Prenant une grande respiration, la demoiselle fit un grand effort pour tendre le bras jusqu’à son réveil et presser le bouton sur le dessus pour qu’une fine lumière éclaire l’écran. Mais en apercevant l’heure, 08:10, ses yeux se firent ronds et ses pupilles se rétrécissaient. Ni une ni deux, en attrapant le bout de la couverture, elle la balançait de l’autre côté du lit pour ainsi se découvrir et sauter sur le planché avant de courir destination salle de bain. La malheureuse avait oublié d’enclencher la sonnerie de son réveil. Ce qui voulait dire qu’elle allait être en retard pour ses cours à l’université. En l’espace d’à peine dix minutes, Eleonore s’était lavée, habillée et était entrain d’enfiler ses chaussures. C’est après avoir claqué et fermé la porte à clé qu’elle se mit à dévaler les escaliers en trombe, son sac sur le dos, sautant les deux dernières marches. Il ne lui restait par conséquent plus que dix minutes avant le début des cours. Mission impossible bien sur.

19h30, les cours venaient tout juste de se terminer. Eleonore avait passé une journée horrible. Tout d’abord, elle est arrivée en retard à son cours de chimie et son prof à moustache parfaitement retroussée en tirebouchon ne sait en aucun cas gêné pour la refuser à son cours. Par la suite, vu son ventre qui commençait à prendre du volume, pratiquement tous les étudiants lui avaient posé des questions sur son père, pourquoi elle veut le garder et d’autre lui hurlait même qu’elle était inconsciente, ce qui n’était pas tout à fait faux. Pour le déjeuner, le peu de nourriture qu’elle apercevait et dont l’odeur venait chatouiller ses narines, lui donnait une affreuse envie de vomir. Et rajoutez avec ça les innombrables et interminables heures de cours qui se sont enchainés, Eleonore était totalement vidée. Pour ce détendre un peu, sur le retour, elle prit un autre chemin, traversant tout le jardin pour enfant. La jeune femme se voyait déjà amener son enfant jouer dans ce parc. Elle serait assise sur le banc avec d’autres mères à parler, tout en surveillant son bébé du coin de l’œil qui jouerait dans le bac à sable. Cependant, sa réflexion fut brutalisée lorsque l’arrosage automatique se mit en route, aspergeant son débardeur blanc, le rendant transparent, et son visage. « Merde ! » Hurlait-elle, se moquant de ce qu’on pouvait penser de sa vulgarité. C’était donc évident désormais : Aujourd’hui n’était vraiment pas son jour. Elle réussit néanmoins à atterrir chez elle, trempée de la tête au pied. Eleonore ouvrit la porte à la volée et la claquait derrière elle. Retirant ses chaussures puis ses chaussettes humides, elle les lançait dans le panier à linges sales. C’est à ce moment là qu’une personne frappait à la porte. Soupirant d’agacement, Eleonore ne se souvenait plus que son fidèle ami Léo devait passer aujourd’hui. C’est donc en vêtements mouillés et les cheveux trempés qu’elle partit ouvrir la porte et en voyant son gay favori, comme elle l’appelait, elle ne put s’empêcher de lui sauter dans les bras se rappelant qu’il passait pratiquement tout les jours. « Oh Léo ! Heureusement que tu es là. » Disait-elle en le serrant contre son corps. Eleonore se détachait lentement de lui puis, s’écartant de la porte d’entré, elle lui ajoutait : « Viens entre. » Elle attendit qu’il passe le seuil de la porte pour la refermer. « Bon tu fais comme chez toi, tu as l’habitude. » Riait-elle en partant mettre ses chaussures sur le radiateur pour les sécher.
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« P a i n t i n g  F l o w e r s »‏ ♣ Leo&Eleonore Vd2x03-3 « P a i n t i n g  F l o w e r s »‏ ♣ Leo&Eleonore 14875102
« P a i n t i n g  F l o w e r s »‏ ♣ Leo&Eleonore Garrett42 « P a i n t i n g  F l o w e r s »‏ ♣ Leo&Eleonore Vd2x03-49

« Same old song,
Just a drop of water in an endless sea
All we do,
Crumbles to the ground
Though we refuse to see »


« Nathan tu tiens mal ta guitare, si elle tombe par terre c'est toi qui la repaye je te préviens ! » Vous pouvez leur répéter et leur répéter trente six fois la même chose c'est toujours pareil, je sais bien que la musique est une option comme une autre et qu'ils ne l'ont choisis que pour avoir quelques points en plus, mais s'ils y mettaient de la bonne volonté ça arrangerait tout le monde. Je dis ça mais j'étais pareil à leur âge, du moins avant de me rendre compte que la musique c'était toute ma vie et que finalement ça allait être la seule chose qui allait me rester. C'est dingue ce à quoi on peut se raccrocher quand on est au bout du rouleau, il y en a qui écrite un journal intime, d'autre qui sombrent dans l'alcool, mais non moi je m'étais reporté sur la seule chose que je savais faire : la musique. Cela ne m'empêchant bien sûr pas de boire un verre de trop quand j'allais pas bien ou de fumer un paquet par jour. Chacun sa façon de réagir. Moi j'avais choisis celle qui me semblait la moins destructrice, pour lui et pour surtout ma mère, elle n'avait pas besoin de perdre un autre fils. Pas comme ça, pas maintenant. Et pourtant j'avais fini par l'abandonner moi aussi, involontairement, pour son bien, mais je l'avais abandonnée tout de même. Je me sentais coupable encore aujourd'hui, il n'y avait pas un jour où je ne pensais pas à elle... mais même si je m'en voulais toujours autant, je savais que j'avais fait le bon choix. Je n'aurais pas supporter de la voir se tuer à petit feu avec ses cochonneries. La sonnerie qui annonçait la fin du cours retentit, me faisant sortir de mes pensées et me faisant sursauter quelques peu, je l'aurais presque oublier celle là. Ils s'affairaient déjà tous à ranger leurs affaires, je les regardais faire sans bouger, me rappelant comment j'étais à leur âge. « Allez tout le monde dehors » Lançais-je, et ils ne se firent pas prier. Alors que j'étais tout seul dans ma salle de cours je me mis à sourire, pourquoi ? je n'en sais rien. Sans doute parce que même si ces gamins m'énervaient, au fond je les aimais bien ; parce que finalement j'avais réussis à faire quelque chose de ma vie, quelque chose de bien. Prof de musique dans un lycée ce n'était peut-être pas la grande gloire mais quand on y réfléchissait bien, je suis payé à faire la seule chose que j'aime et c'est tout ce qui compte pour moi. Mais n'empêche qu'à la fin je me retrouvais toujours tout seul comme un con. J'étais avec une vingtaine de gamins toute la journée et quand je rentrais chez moi je me retrouvais tout seul. "Mais ça c'est parce que tu l'as choisis mon vieux" me dis-je pour moi-même. Et finalement quoi ? Ce n'était peut-être pas si mal. Au moins je ne risquais de faire souffrir personne et personne ne risquait de me faire souffrir. C'était un bon compromis, enfin je crois... Et Éléonore ? Je la plaçais où dans tout ça ? Je m'étais comporté comme un véritable idiot avec elle, implicitement car elle n'en savait encore rien, elle ignorait encore que je lui mentais depuis le début. Il serait peut-être temps que je lui avoue la vérité non ? Car plus de temps je passerais à m'enterrer dans mon mensonge plus ça sera dur pour elle de me pardonner. Si jamais elle me pardonne... Je claquais la porte de la salle de classe plus brutalement qu'il n'aurait fallut, comme si c'était de sa faute à elle si j'arrivais pas à rattraper mon erreur et à me montrer honnête avec la femme qui comptait le plus dans ma vie actuellement. Mentir était déjà dur, mais ça l'était encore plus quand on est en train de tomber amoureux de la personne à laquelle on ment. Bon dieu Léo, dans quel pétrin tu t'es fourré ! Et surtout comment tu vas t'en sortir...

Plongé dans mes pensées je ne faisais pas vraiment attention où j'allais, ma guitare sur l'épaule je marchais au hasard des rues, pour finalement me retrouver... devant l'immeuble d'Éléonore. Si ça c'est pas un signe. Je soupirais. Ma conscience me jouait des tours, et son message était clair. Je ne pouvais plus reculer maintenant. Quelle excuse allais-je encore trouver pour faire demi-tour et rentrer chez moi comme si de rien n'était, mais en ayant toujours ce poids sur la conscience ? Je prenais finalement mon courage à deux mains et montais quatre à quatre les marches qui menaient à l'appartement de la petite blonde. Intérieurement je priais pour qu'elle ne soit pas là. Quel lâche tu fais mon pauvre Léo. J'inspirais à fond et frappais enfin à la porte de mon amie, qui ne le serait sans doute bientôt après la révélation que j'allais lui faire. Elle ne tarda pas à venir m'ouvrir...totalement trempée. Je la regardais surprise, prêt à lui demander ce qui lui était arrivé, mais elle me sauta au cou. J'étais habitué à ce genre de réaction de sa part, mais ces derniers temps j'avais de plus en plus de mal à accepter ses câlins tout en restant de marbre. C'était devenu étrangement difficile de jouer l'ami gay alors que je ne l'étais pas et que je ne le serais jamais.
« Oh Léo ! Heureusement que tu es là. Viens entre. Bon tu fais comme chez toi, tu as l’habitude » Elle se collait contre moi, j'avais l'habitude de ce genre d'étreinte, mais je ne pouvais pas la laisser me serrer comme ça, pas aujourd'hui, alors que j'avais quelque chose d'important à lui dire. Je la repoussait gentillement, histoire de ne pas la brusquer ou qu'elle se mette à me poser un tas de questions auxquelles je n'avais pas forcement de répondre. Je lui adressais un faible sourire et fit un pas à l'intérieur. Elle referma la porte derrière moi. Maintenant Léo tu ne peux plus faire demi tour, il faut que tu assumes tes conneries jusqu'au bout. Je déposais ma guitare contre un des fauteuils et la regardais mettre ses chaussures sur le radiateur pour les faire sécher. « Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ? T'as sauté dans une piscine tout habillée ou quoi ? » Elle était vraiment trempée de la tête aux pieds, et à ce que je sache il n'avait pas plu aujourd'hui. Je n'insistais pas, la laissant me répondre quand elle le voudrait. Je plongeais les mains dans les poches de mon jean et prenais mon courage à deux mains. « Il faut que je te dise quelque chose. Quelque chose que j'aurais dû te dire depuis longtemps » Tu ne peux pu faire machine arrière maintenant, c'est le moment où jamais de te lancer. Et j'avais une trouille pas croyable. Peur qu'elle ne comprenne pas, peur qu'elle m'en veuille, peur qu'elle ne me pardonne jamais. Et la liste était longue. Car je m'étais comporté comme un parfait idiot mais maintenant j'avais peur de la perdre et de ne plus faire partie de sa vie. Mais j'avais voulut courir le risque en me plongeant plus profondément dans mon mensonge, désormais je devais en payer les conséquences.
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« P a i n t i n g  F l o w e r s »‏ ♣ Leo&Eleonore Vide


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Eleonore refermait la porte derrière lui et elle l’observait marcher jusqu’au fauteuil pour y déposer sa guitare. Elle se mit à soupirer discrètement. Les seuls hommes bien sur cette terre qu’on pourrait épouser sans même y réfléchir sont tous gays. Pourquoi la vie est ainsi ? C’est vrai, avec les hétérosexuels, ils ne pensent que prendre les petits culs couverts d’une simple mini-jupe ras la moule. Eleonore songeait depuis un moment à devenir lesbienne mais rien que la simple idée de faire la chose avec une autre femme la répugnait. Il est vrai qu’elle a déjà essayé avec une fille mais elle ne s’en souvient plus. Les seules images qui lui reviennent sont celles de la boite de nuit où elle buvait des verres de vodka pomme et celles du lendemain matin dans le lit d’hôtel avec la demoiselle nue à ses côtés. Donc on ne peut pas dire qu’elle est lesbienne si elle ne se rappelle plus de rien, pas vrai ? Question qui tue. Léo devait être le seul avec sa meilleure amie à connaitre sa mésaventure. Ce qui est sur, c’est que la blondinette n’est pas prête à renouveler l’aventure tout en étant consciente de ses faits et gestes. Parfois, elle se demandait comment Léo avait découvert son homosexualité mais en même temps, elle ne préférait pas savoir au risque d’être dégoutée. « Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ? T'as sauté dans une piscine tout habillée ou quoi ? » La questionnait-il. C’est vrai que ça aurait pu se faire en connaissant la mentalité d’Eleonore. En guise de réponse, elle lui jetait un regard de tueuse mais, incapable de tenir son sérieux plus d’une seconde, elle riait légèrement. « J’ai décidé de prendre un espèce de raccourci en rentrant de l’université. Et en passant par le jardin d’enfant, l’arrosage automatique c’est déclenché. » Expliquait – elle. La demoiselle attrapait le bas de son débardeur blanc et le serrait fortement entre ses doigts. De l’eau coulait, logique en même temps. Ses cheveux devaient être une catastrophe. Surement emmêlés les uns aux autres, bouclés légèrement. Une horreur enfaite.

« Il faut que je te dise quelque chose. Quelque chose que j'aurais dû te dire depuis longtemps ». Léo prenait une voix sérieuse, signe que ce n’était pas bon du tout. « Euh... Ouais, je t’écoute » répondit-elle d’un ton assez perturbé. Elle ne voyait pas du tout ce qu’il pouvait bien lui annoncer d’aussi important. D’habitude, elle se doute un peu de ce qu’il se passe mais là, c’est la première fois qu’elle est dans le néant et c’est assez frustrant. « Mais d’abord, je vais me changer. Je mets de l’eau un peu partout là mais tu peux venir me parler dans la chambre, je t’écouterais » Lui souriait-elle avant de se faufiler dans sa chambre en enlevant difficilement son t’shirt qui lui collait à la peau. Le laissant tomber au sol, elle ouvrit les portes de son placard en cherchant quoi se mettre. Finalement, elle optait pour un débardeur rouge et un jogging. « Pendant les vacances, j’ai trouvé un stage dans un hôpital en tant qu’infirmière. Bon, je serais supervisée par une autre mais c’est quand même bien non ? » Assise sur son lit, Eleonore enlevait son jean mouillé en manquant de tomber par terre. Combat gagné, elle mit ses vêtements de la journée directement dans la machine à laver. Et oui, n’ayant plus maman pour s’occuper d’elle, il était hors de question que sa maison ressemble à sa chambre lorsqu’elle était adolescente. La demoiselle retournait enfin voir son ami, une serviette en main. « C’est bon, je suis toute à toi. C’est quoi ce truc important que tu voulais me dire ? » Le regardait-elle en s’essuyant les cheveux.
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