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Parce qu'il faut un début à tout [Terminé]

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Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Vide


MessageSujet: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyVen 10 Déc - 2:17

Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] 42ev3Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] 05
piratesoul & lilytoon

Derek venait d’envoyer le dernier message à Andrew, qu’il mit son casque sur la tête et démarra sa moto. Il s’était juste rapidement assuré que le jeune homme était bien au boulot et d’ensuite lui écrire qu’il allait arriver d’ici peu. Ne prenant pas la peine d’attendre la réponse de celui-ci, de toute façon c’était urgent et il devait simplement le voir tout de suite.

Quittant le parking du journal, il prenait son heure de midi de libre pour pouvoir sortir. Il était dans un de ces états depuis deux jours, qu’il commençait franchement à en avoir assez. Assez de ces histoires et de ces questions. Derek passa entre les voitures pour avancer plus vite, ne voulant pas inutilement perdre de temps. Surtout qu’il ne savait pas quand Andrew pouvait se libérer cinq minutes pour venir. Donc il préférait être là bien tôt pour attendre. Car ça il allait attendre !

Arrivant au parking de l’hôpital, il y gara sa moto et rangea le casque. Prenant ses clefs, il se hâta vers l’immeuble, suivant le mur de droite pour arriver derrière où était la terrasse de la cantine. Certains du personnel déjeuné sur place et des visiteurs surement. Derek sortit son téléphone portable et écrit un autre texto.

Citation :
Je suis arrivé. Je t’attends à la terrasse de la cantine. C’est urgent, je pars pas avant que tu viennes.

Le journaliste envoya le texto et rangea son téléphone dans sa poche. Un peu sur les nerfs tout de même, il replia jusqu’au dessus du coude une des manches de sa chemise qui s’était un peu défaite. Comme d’habitude le temps à cette heure de journée était particulièrement chaud.

Il s’avança alors, quittant la terrasse pour aller se mettre contre le mur plus loin. L’endroit était même idéal, c’était parfait. Il aurait moins de mal ici, que de rester devant un public. Il s’épaula contre le mur, gardant son regard dirigé sur les vitres qui séparait l’extérieure de l’intérieure. Il verrait même tout de suite quand Andrew entrerait dans la cantine.

Derek était tout de même agité. Ce n’était rien, il avait juste à avoir quelque chose de la part du jeune homme. Après tout, il y avait certainement qu’Andrew qui saurait lui donner des réponses concrètes. Déjà que l’infirmier lui avait prêté une oreille attentive y a plus d’un mois, maintenant il en avait juste à nouveau besoin.

Et le voila ! Le journaliste attendit que le jeune homme soit sortit sur la terrasse et de croiser son regard pour lui faire signe de la main. N’attendant pas son arrivé, Derek recula, tout en suivant le mur, jusqu’à ce que l’angle lui permit de ne plus voir les tables de la terrasse. Il attendit alors sur place qu’Andrew arrive jusqu’à chez lui. Depuis la semaine dernière, qu’Andrew l’avait raccompagné chez lui, Derek ne l’avait pas revu.

« Salut ! », lâcha-t-il, plus nerveux qu’il ne le voulait, mais la situation était loin d’être simple. « T’as combien de temps de libre, là ? », demanda-t-il. Même s’il saurait se débrouiller, qu’avec cinq minutes. Mais bon… c’était surtout aussi pour ne pas en arriver à ce pourquoi il était là !


Dernière édition par Derek J. Morrison le Dim 26 Déc - 2:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyVen 10 Déc - 13:54

Andrew avait apprit lors de ses longues années d'études pour devenir aide-soignant, qu'il fallait garder son calme en toutes circonstances, que paniquer même une seconde pour mettre en danger ses patients mais aussi lui même. Le garçon s'attelait à garder cette règle dans le top de ses priorités, cependant quand il s'agissait des personnes chère à son cœur, tout son univers se retrouvait chambouler. Comme avec Chris, quand le centre l'appelait pour le prévenir que son petit frère venait une nouvelle fois de mettre sa vie en danger, son cœur s'emballait, et il ne pouvait retrouver son calme, qu'une fois rassuré sur l'état de santé de celui qui portait le même ADN que lui. Depuis, une semaine, l'infirmier souffrait d'une nouvelle affliction, que malheureusement aucun médicament ne pourrait soigner. Il était tombé amoureux, en tout cas c'est ce qu'il supposait, de Derek.

Pourtant, le garçon savait que tout cette histoire était impossible, encore une...et qu'il devrait se contenter d'être son ami, l'écouter, le conseiller et être là pour lui s'il avait besoin de quelque chose. C'est pour cela que quand son téléphone vibra dans la poche de sa veste, dans les vestiaires, et qu'il était sous la douche commune, il se pressa d'attraper une serviette pour clopiner jusqu'à celui-ci. Les cheveux mouillés couvrant son front, montrant que malgré le très peu de temps passé, sa coupe avait à nouveau changé (HJ : magie du monde du rp XD), et une main couvrant ses parties intimes, il répondu au message qui voulait s'assurer qu'il était bien à son travail. Puis le néo-zélandais qui se faisait reluquer les fesses par ses collègues autant féminines que masculines, entendit des sifflements qu'il arrêta d'un signe de la main. Derek allait arriver et il voulait le voir pendant la pause déjeuner.

Sullivan paniqua, s'inquiétant pour son ami. Son cœur s'emballait comme avec son petit frère, il espérait de rien de grave était arrivé. Drew' voulait tout de suite répondre à son message en lui demandait ce qu'il avait, et que tout cela l'inquiétait, mais le jeune homme n'envoya pas ce sms. Alors, que le néo-Zélandais s'habillait, il commençait à imaginer le pire; un accident de moto, une mort dans sa famille, une soudaine maladie incurable découverte, ou une peine de cœur avec ce «  Ash » comme il l'appelait. Sur son banc, enfin en caleçon, l'infirmier prit le temps de souffler, ne voyant pas le temps défiler. Car dans sa tête, il repassait cette semaine, où il n'avait pas vu le grand brun, où il ne l'avait pas appelé, ni même envoyé un message. Ce n'est pas l'envie qui lui manquer, mais étrangement il préférait prendre ses distances, plutôt que souffrir une nouvelle fois. Même, s'il avait passé ses soirées à regarder son téléphone pour voir si Derek allait l'appeler. En parlant du loup, il reçu un nouveau message.

Citation :
Je suis arrivé. Je t’attends à la terrasse de la cantine. C’est urgent, je pars pas avant que tu viennes.

Il lui répondit aussitôt, ses doigts tremblotant sur le clavier de son téléphone.

Citation :
Très bien, je suis là dans cinq minutes :o)

C'était quoi ce smiley dans son message ? Mais pas le temps de s'engueuler, il enfila sa tenue de travail, vert pomme; avec son haut et son col en v qui épousait parfaitement son torse imposant, et son bas qui tombait parfaitement sur ses chaussures blanches. «  Tu manges avec nous, coco ? » demanda l'un de ses collègues. Il lui fit non d'un signe de tête et commença à courir pour se rendre au lieu de rendez-vous imposé par le reporter. L'infirmier courrait comme s'il venait d'être bippé par le bloc opératoire pour une urgence. Andrew courrait, car il avait peur pour son ami, peur d'entendre une nouvelle dévastatrice, une nouvelle qui l'éloignerait de lui. Car, il avait tellement de choses qu'il voulait lui dire avant...

La course fut folle entre les brancards, les patients en chaise roulante, les ascenseurs prit à la dernière minute, les escaliers descendu quatre à quatre. La cantine de l'hopital était dans l'aile opposé où il se trouvait. Normalement, c'était 15 minutes avec des bonnes jambes, mais il avait promis de le faire en cinq minutes. C'est ainsi que Sully' sortit sur la terrasse essoufflé, cherchant du regard Derek. Son signe de main, et son éloignement sur le côté, l'inquiéta, mais il essaya de garder son calme en ne laissant rien apparaître. Il suivit patiemment le grand brun jusqu'à qu'il s'arrête, et qu'ils se retrouvent dans un petit coin en toute intimité.

« Salut ! » l'observant Andrew sentait qu'il avait quelque chose, mais polit il répondit simplement. « Hey ! » dit-il le souffle coupé, et les mains sur ses genoux. Andrew remonta la tête pour prendre une nouvelle inspiration. « T’as combien de temps de libre, là ? » Le néo-zélandais se gratta la tempe, c'est lui où il venait de le tutoyer ? Grand ouragan dans son esprit, avec cette simple pensée; cela devait vraiment être grave. « J'ai une heure je pense, sauf si on me bippe, pourquoi ? » répondit-il. Le garçon n'était pas croyant mais il commença à prier tout les dieux existants pour avoir tord de s'inquiéter, et que cela terminerait par une bonne blague; Oui, pardon de te déranger, mais je trouve pas mes clés de moto, tu les aurais pu ramassé dans l'ascenceur ?
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyVen 10 Déc - 15:20

Les cinq minutes avaient paru bien longues. Même qu'il se demandait s'il ne ferait pas mieux de lui écrire et d'annuler tout ça. Mais non ! Il ne pouvait plus reporter les choses à plus tard. Il devait une bonne fois pour toute savoir. Donc Derek recula dès qu'il vit l'infirmier au loin.

Andrew avait dû se dépêcher de venir, vu qu’il s’emblait essouffler. C’était sûrement de sa faute à avoir dit que c’était urgent. Enfin ça l’était… mais ça n’avait pas été nécessaire de courir aussi vite pour lui par contre. M’enfin maintenant les choses étaient faite après tout et Derek était quand même content que le jeune homme ait trouvé le temps de venir jusqu’ici. Car il voulait mettre tout ça au plus vite derrière lui.

Il avait tout tenté. Suivit les conseils d’Andrew, sortant maintenant depuis prêt d’un mois pour essayer de régler cette affaire. S’éloignant même d’Ashton un peu, mais du coup le jeune homme ne semblait plus être le gros de ses problèmes. Et y a deux nuits, pour lui ça avait été le comble ! Il n’avait plus envie de tourner bien longtemps autour du pot. Si les choses devaient changer, alors elles allaient arriver qu’il le veuille ou pas. Mais il n’avait aucune envie de se torturer l’esprit pendant un autre mois entier, voir plus longtemps. Surtout que ça durait déjà un bon moment, même avant la rencontre avec Andrew.

« Hey ! »

Derek l’observa, le laissant reprendre son souffle. C’était tout de même gentil de la part d’Andrew d’avoir fait si vite rien que pour lui. En tout cas c’était bien de le voir en forme. Andrew semblait avoir prit le repos qu’il lui fallait. L’épisode de l’ascenseur avait eu du mal à quitter son esprit au début. Il se demandait même pourquoi il ne lui avait pas écrit le lendemain pour demander s’il était bien rentré. Mais même ses réactions l’avaient gêné, tout semblait être parti à la dérive.

« T’as combien de temps de libre, là ? » , demanda Derek, essayant de se calmer un peu aussi. Pourquoi être autant sur les nerfs ? Enfin… il devait voir le bon côté des choses… sauf qu’il n’en voyait pas vraiment, mais tout dans son temps.

« J'ai une heure je pense, sauf si on me bippe, pourquoi ? » Une heure ? Bon… c’est peut être même plus que ce qu’il aurait bien voulu. Il ne savait plus trop quoi faire. Peut être devait il s’excuser pour le déranger et s’en aller. Ou… non simplement l’inviter à déjeuner, ça pourrait passer totalement inaperçu. C’est qu’en plus il devait avoir l’air d’un idiot à le fixer ainsi sans rien dire.

« Je pense que c’est suffisant », lâcha-t-il alors. Suffisant pour quoi ? Pour savoir ! Et il n’avait pas envie de savoir avec n’importe qui. Au risque même que peut être il se trompe. Mais il avait largement eut le temps d’y penser ces deux derniers jours. Et dès qu’il avait prononcé ces mots, il ne laissa le temps à Andrew d’y répondre. Posant ses mains sur le cou du jeune homme, ses pouces glissant un peu sur la mâchoire de ce dernier, Derek le fit se pivoter un peu pour qu’Andrew se retrouve dos contre le mur. Pour finir, il s’en rapprocha pour sceller ses lèvres contre celles d’Andrew. Fermant les yeux, il préféra du coup que se concentrer sur ce baiser. Goûtant à ces lèvres sucrées, il se surprit à rapidement vouloir l’approfondir un peu plus.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyVen 10 Déc - 19:55

Andrew était très loin de se douter du futur des évènements, quand il arriva en courant au lieu de rendez-vous que lui avait fixé Derek. Il était arrivé essoufflé, ayant retourné dans sa tête un milliard de questions qui tournaient toutes autour d'un point central, la santé du journaliste. Heureusement en le voyant lui faire signe pour qu'il s'isole sur le côté, l'infirmier peut remarquer qu'il n'avait aucun plâtre ou blessure physique. Mais alors pourquoi il voulait le voir aussi rapidement ? se demanda t-il en s'approchant, respirant avec difficulté à cause de cette course éprouvante.

« Hey ! » lui lança t-il en continuant son approche.

Derek avait le visage étrangement sérieux, comme si quelque chose était sur le point d'exploser. Drew' ne montra aucun signe d'inquiétude sur son visage, utilisant ses trois années en tant qu'infirmier pour savoir qu'elle visage offrir aux malades quand il fallait annoncer une mauvaise nouvelle. Cependant à l'intérieur, les interrogations fusaient: Est-ce qu'il était malade ? Est-ce que son meilleur ami, ce Ash lui avait fait du mal ? Devait-il partir très loin bientôt ? Bien sûr, ils se connaissaient à peine, et Morrison n'avait aucune raison de venir lui raconter tout cela. Après tout, il était quoi pour lui, juste une rencontre...


« T’as combien de temps de libre, là ? » demanda Derek. Andrew reprit en répondant. « J'ai une heure je pense, sauf si on me bippe, pourquoi ? »

C'est pour cela qu'il ne lui avait pas écrit au lendemain de ce moment dans l'ascenseur, car lui écrire, c'était vouloir le revoir, et être à nouveau avec lui. Andrew devait se faire à l'idée, il était amoureux du grand brun, c'était tombé comme cela, sans qu'il puisse rien n'y faire. Lui, qui s'était promis de ne plus jamais aimer, de ne pratiquer que l'amour libre le temps d'une nuit. A ce jour, son cœur et son corps était entièrement dévoué à Derek, car depuis cette découverte, le Chasseur n'était pas sortit, avait refusé tout les rendez-vous coquins proposés par des anciennes rencontres.

Ses soirées avaient été simples, et plutôt tristes ; un plat chinois, son canapé avec son regard rivé sur son téléphone. Alors, revoir le journaliste d'aussi prêt, lui procura un long frison qui fit chevreter ses lèvres. Mais que voulait-il de lui ? Andrew allait bientôt le savoir. « Je pense que c’est suffisant » lâcha t-il alors que l'infirmier allait lui demander pourquoi. Il vit les mains du grand brun s'accrocher à sa nuque. Dans sa tête c'était déjà le chaos : Il n'allait pas faire cela ? , se sentait pivoter, il ne lutta pas, bien trop surprit par ce retournement de situation. Sully' regarda les lèvres qu'il désirait tant s'unir aux siennes. Si c'était un rêve, il voulait en profiter. Si c'était un baiser d'adieu, il voulait le savourer. Et, si c'était un baiser de vérification, il voulait juste saisir le plus longtemps ce moment.

L'infirmier aurait pu le repousser, lui poser des questions; Qu'est ce que cela signifiait ? Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Mais alors qu'il avait les yeux grands ouverts, il les ferma pour juste l'embrasser, répondant enfin à ses lèvres, agrippant la tête de Morrison, et enfonçant ses doigts dans ses cheveux. Drew' se fit plus intense, tout en gardant une douceur toute particulière. Il se colla à Derek, voulant ne plus faire qu'un avec lui, au moins pendant quelques secondes, sa bouche se délectant de ses lèvres, qu'il serait entre le siennes. Son corps bougeait comme dans une chorégraphie au ralentie, aimant cette chaleur, cette odeur et la réaction de leurs muscles s'entrechoquant.

L'infirmier savait que ce baiser ne durerait pas, et ne voulait pas subir la souffrance de se faire rejeter, ou de voir le grand brun disparaître juste après ce moment tendre entre eux. Il paniqua ne sachant pas si ce qu'il allait faire, pourrait être encore plus déplacé ? Sully' se détacha avec douceur des lèvres aux saveurs édulcorées, et laissa glisser ses mains sur le visage du journaliste. Il chercha à croiser son regard, et lui demanda.

« Qu'est ce qui se passe ? Tu me fais peur, Derek ! Tu as l'air complétement chamboulé... » dit-il avec douceur en arrêtant de le vouvoyer, tout en laissant ses mains caresser ce visage piquant à cause de sa barbe apparente. « Tu peux tout me dire. Je suis là ! Je peux tout entendre tu sais... »
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyVen 10 Déc - 21:34

Il est vrai que Derek craignait qu’Andrew prenne mal sa démarche. Mais en sachant que le jeune homme en face de lui devait plutôt être adepte des coups d’un soir, il supposait qu’un baiser échangé ne devait pas trop le déranger. Et si par hasard ce serait le cas naturellement il s’en excuserait. Mais ceci il ne pouvait que le savoir après l’avoir embrassé. C’est pour ça qu’il l’avait tourné contre le mur de l’hôpital, tout en s’approchant pour goûter dans un premier temps doucement aux lèvres d’Andrew. Pendant un court moment vint l’hésitation et les questions. Sur ce moment, Andrew aurait pu le repousser ou répondre à son baiser. Et au final, son camarade avait choisit de répondre au baiser, ce qui encouragea Derek à se rapprocher de lui pour que leur corps soient plus près l’un de l’autre.

Sentant les doigts d’Andrew glisser entre ses cheveux, Derek suivit le même mouvement pour leur baiser, intensifiant par la même occasion ce qu’il ressentait en lui. Au début de doux frisson mais qui devinrent rapidement plus fort au creux de ses reins. Cela faisait un bon moment qu’un simple baiser ne lui avait plus fait autant d’effet. Ce qu’il avait connu depuis son ex petite amie avait toujours était terne et sans saveur.

Mais actuellement c’était tout autre chose. Si ça n’aurait tenu qu’à Derek, il aurait continué ce baiser encore et encore, voulant toujours goûter aux lèvres d’Andrew et glisser sa langue sur ces dernières. Mais ce ne fut pas le cas, l’infirmier recula légèrement la tête, arrêtant le baiser. Le journaliste n’en fit rien et rouvrit les yeux, retrouvant une réalité bien plus difficile. Il venait d’embrasser Andrew et il avait aimé ça. Pire, il voudrait recommencer. Avec un simple baiser, Andrew l’avait satisfait bien plus que la dernière soirée qu’il avait passé avec Melody.

Derek inspira un coup, mais ne bougea pas, ne souhaitant briser la proximité qu’il avait avec le jeune homme. Il pencha légèrement sa tête contre la main d’Andrew qui venait lui caresser la joue. « Qu'est ce qui se passe ? Tu me fais peur, Derek ! Tu as l'air complétement chamboulé... » Surement… Même s’il avait pensé pouvoir échapper à tout ça et rester tel quel, il devait arrêter de se voiler la face. « Tu peux tout me dire. Je suis là ! Je peux tout entendre tu sais... » Derek reposa son front doucement contre celui d’Andrew, son nez frôlant doucement celui de son camarade. Il ferma un moment les yeux, avant de croiser à nouveau le regard du jeune homme. « Je le sais » Andrew avait bien été la personne la plus proche pour ce qu’était de ses petits soucis. Seulement parce qu’il n’avait pas eu le courage d’en parler à Val, qui aurait dû être certainement la personne à la place d’Andrew, pour ce qui était de se confier. Mais les choses étaient simplement ainsi. « J’avais besoin de savoir… », continua-t-il d’un ton plus bas. « ça fait deux jours que ça me torturait l’esprit » Avec le coup foireux qu’il avait eu avec la jeune femme… pourtant ça semblait être bien partie. Ils avaient rapidement sympathisé dans la boîte de nuit puis étaient rentré chez elle pour y finir la soirée. Sauf que c’était loin de c’était bien passé… « J’ai tenté de passer une nuit avec une femme, mais ça c’est mal passé… » reprit il plus doucement. Car c’était tout de même difficile à dire, et surtout honteux. Personne n’allait vanter les soirées catastrophiques.

Le journalise déposa un court baiser sur les lèvres du jeune homme puis redressa la tête. « Je pense que je ferais mieux d’arrêter de me mentir… et puis même si c’est dû à autres choses, je verrais si le corps masculin m’est satisfaisant ou pas, ça répondrais bien plus rapidement aux questions. » Mais après si ce n’était pas le cas ? Et s’il découvrirait que ce n’était pas pour lui ? Alors il aurait un problème bien plus grave que pensé initialement. Mais au fond il en doutait… car rien que ce baiser lui avait déjà bien plus apporté. Et il était franchement en manque. Des mois qu’il n’avait pas pu profiter d’un baiser et d’apprécier de sentir un corps chaud contre le sien. Derek se pencha à nouveau en avant pour capturer les lèvres de l’infirmier, voulant apaiser un peu sa soif de tendresse. Parce que niveau tendresse, il avait tenté de le compenser en prenant le chat de Sookie comme victime à le bisouiller et le câliner dès qu'il le pouvait. Pas dit que le chat s'en ait plaint, mais un ce dernier ne pourrait pas rassasier totalement le journaliste.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptySam 11 Déc - 2:20

Ce baiser doux et langoureux qu'il échangea avec Derek, ne semblait pas un rêve. En tout cas, si c'était le cas, c'était le plus beau rêve qu'il aurait pu faire. La sensation de surprise, lié au plaisir et la découverte des lèvres acidulées du grand brun, était comme si son corps avait été plongé dans une cuve ardente. C'était horrible à dire comme cela, mais l'infirmier en avait embrassé des garçons, des fois dans un ébat passionné ou pour tester ses talents de Chasseur. Mais contre ce mur, son corps contre celui de journaliste, il se passa chez lui le petit plus qui l'emmenait bien plus loin à chaque nouveau baiser, cette bouche, cette langue. Derek embrassait si bien qu'il aurait pu profiter de ses talents pendant des heures.

Mais malgré ses caresses, et ses gestes tendre, une peur s'insinua en Andrew qui pensa que le grand brun pouvait à tout moment couper ce lien si particulier. Il eut peur de souffrir, et avec douceur lui demanda ce qu'il pouvait bien avoir, tout en lui caressant le visage avec ses mains. « Tu peux tout me dire. Je suis là ! Je peux tout entendre tu sais... » dit-alors que le front de Derek toucha le sien, l'infirmier bougea lentement, effleurant le nez de son voisin, comme une nouvelle caresse, cette chaleur intense s'installant dans sa poitrine. Non, il n'était pas malade, Drew' était juste heureux.

« Je le sais »

Le néo-zélandais ne l'interrompit pas, et préféra concentrer son énergie à encourager celui en continuant les gestes affectueux, en faisant glisser son index sur la nuque énergique de son ami, pour terminer sa course sur le premier bouton de sa chemise. « J’avais besoin de savoir… ça fait deux jours que ça me torturait l’esprit » Le jeune garçon châtain n'ajouta rien. Ayant très peur de la suite; Il voulait tester quoi ? Que les garçons lui plaisaient ? Qu'Andrew lui plaisait ? « Et ? » arriva t-il juste à dire en faisant sauter le premier bouton du col de la chemise de journaliste. Il savait que les futures paroles de Derek pouvait le bléser comme l'enchanter. « J’ai tenté de passer une nuit avec une femme, mais ça c’est mal passé… »

« Ah ? » ne sachant pas quoi dire d'autre. Il venait d'avoir sa réponse, ce n'était qu'un baiser pour tester ses penchants. Cela ne faisais pas si mal que cela, peut être car il se sentait si bien contre celui qu'il voulait se blottir depuis plusieurs jours. Andrew voulut baisser la tête, mais les lèvres de Derek le renvoya au plus haut de ce moment si magique. « Je pense que je ferais mieux d’arrêter de me mentir… et puis même si c’est dû à autres choses, je verrais si le corps masculin m’est satisfaisant ou pas, ça répondrais bien plus rapidement aux questions. »

Andrew chassa un cil sur le visage de celui qui embrassait bien avec douceur. Mais entendant ses derniers mots, le journaliste voulait le tuer ? pensa t-il. D'autres images s'infiltrèrent dans son esprit; le corps puissant de Derek complètement dévêtue, que sa bouche pouvait explorer millimètre après millimètre. Lui, contre ses muscles tendus par l'effort et d'où perlaient une sueur cristalline. Mais à quoi pensait-il ? C'était quoi ses pensées pas très catholiques. Il ajouta avec malice dans ses pensées; S'il voulait tester , Derek, il connaissait un hôtel pas loin ! On y va, c'est moi qui paye ! Bien sûr, le nouveau baiser chassa ses vilaines pensées. L'infirmier était bien décidé à le faire durer, celui-là, jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Il s'empressa de retourner son baiser, tout en laissant vagabonder ses mains sur le torse de son voisin, terminant par passer une main dans son dos tout en le caressant. Une chaleur intense s'intensifia dans son bas ventre quand des bruits de pas se fit entendre un peu plus loin. Peut être des internes ?

Il se détacha des lèvres, le regard aguiché ne voulant pas terminer cette rencontre. Son cerveau en surchauffe, pensa rapidement à la remise juste dans le prolongement. Andrew pouvait voir la porte de celle-ci, s'il tournait la tête. Tout alla très vite, ne voulant pas se laisser à réfléchir, il se détacha du grand brun, et l'attrapa par le poignet, en lui susurrant à voix basse. « Chut ! Suis-moi ! » lança t-il en passant son passe électronique accroché son pantalon devant une borne grise. La porte s'ouvrit, et il entra en tirant Derek avec lui. Ils se retrouvèrent dans une remise médicale tout à fait ordinaire avec des grandes étagères, et au bout une pile de blouse de médecins qui pouvait faire canapé pour un temps.

Andrew avança, tout en gardant la main du grand brun dans la sienne, et prit place sur les blouses, et proposa à Derek de prendre place à côté. L'infirmier, tourna la tête, son torse touchant presque celui de son voisin. Il déposa un baiser, puis caressa la main qu'il n'avait pas lâcher. Il n'avait pas oublié les dernières paroles du journaliste, et pensait lui répondre à présent.

« Je comprends que tu sois perturbé, tu veux me raconter les détails ? Je sais pas, peut être qu'elle a fait quelque chose qui t'a déplu ? » dit-il tout en dévorant les lèvres de Derek mais s'il l'embrassait, il ne pouvait lui répondre. Alors il s'avança et déposa un baiser brûlant sur sa nuque. « Est-ce qu'elle t'a fait quelque chose comme cela ? »
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptySam 11 Déc - 20:15

Derek n’avait rien dit, laissant faire le jeune homme quand celui-ci avait fait céder le premier bouton de sa chemise. Le temps était même propice à se balader torse nu, donc il n’allait pas se plaindre pour ci peu. Et puis il n’avait pas envie de se prendre la tête, mais juste profiter des lèvres d’Andrew pour le moment. Ça faisait bien longtemps qu’un baiser ne l’avait plus fait autant plaisir, à ressentir à nouveau ces quelques frissons. Peu importe si ça devait venir d’un homme, d’un ami…

Ainsi donc le jeune journalise lui fit par de son futur projet. Et oui peut être devait il trouver une aventure avec un homme pour savoir une bonne fois pour toute. Mais savoir qu’il devait le faire ne lui faisait pas encore être prêt à passer ce pas et il savait qu’il n’allait pas le faire d’aussi tôt. Peut être aussi à cause de l’appréhension qu’il avait. Mais pour le moment il voudrait laisser cela à plus tard. Déjà il lui faudrait se sentir à l’aise au milieu gay avant de tenter quoi que ce soit de plus.

Derek s’était après ces quelques mots penché à nouveau en avant pour capturer les lèvres d’Andrew. Il aurait bien pu rester un long à simplement l’embrasser, tellement il en ressentait le besoin actuellement. Les mains de l’infirmier qui passa sur son torse le firent agréablement frissonner. Possédant les lèvres d’Andrew avec un peu plus d’ardeur, le bruit de pas qu’il entendit le fit tout de même arrêter. Reculant la tête, il regarda sur le côté pour vérifier si quelqu’un allait venir. Accepter soit même un pas en avant, ne voulait pas forcément signifier qu’il était prêt à le montrer au monde, même s’il ne connaissait pas ces gens et qu’il ne les verrait certainement plus.

Pensant qu’il ferait donc mieux d’arrêter, Derek s’était reculé d’un pas pour mettre de la distance entre leur corps. Pourtant il sentit rapidement que son camarade ne l’entendait pas de cette oreille. Etant attrapé au poignet, il tourna la tête vers Andrew. « Chut ! Suis-moi ! » N’ayant certainement pas le choix, Derek le suivit, sentant les doigts d’Andrew glisser de son poignet à sa main pour la lui saisir. Un sentiment bizarre… Habitué à prendre par la main les filles, tout semblait bien différent maintenant. Même si ce n’était qu’une main chaude qui venait y a peu à le faire frissonner sous ses caresses.

Andrew ouvrit la remise avec son badge, mais Derek se demanda si c’était tout de même l’endroit idéal pour un tête à tête… et si d’autres infirmier viendraient chercher quelque chose là dedans ? Mais ne sachant pas les habitudes des internes, il ne dit rien, faisant confiance à son voisin. Une fois la porte de fermé, il suivit encore l’infirmier jusqu’à un tas de blouse où Andrew s’installa. Bien… c’était certainement mieux que de finir par terre. Derek s’installa donc à côté du jeune homme, tout en se laissant embrasser par la suite.

« Je comprends que tu sois perturbé, tu veux me raconter les détails ? Je sais pas, peut être qu'elle a fait quelque chose qui t'a déplu ? »

Hum… pas vraiment. Après tout les préliminaires c’étaient bien passé. Dire qu’avant déjà rien que là ça aurait bloqué… il avait cru que cette fois ci le problème était réglé, qu’il avait juste du prendre un peu de temps pour mettre ses idées en place. D’un côté peut être que sur le coup le fait qu’elle lui fasse une petite gâterie n’avait pas posé problème parce qu’il ne l’avait pas regardé faire. Etait-ce pour ça que c’était encore passé ? Il ne saurait pas le dire…

Derek eut un léger sourire gêné, tout en répondant un peu au baiser du jeune homme. Raconté des détails… déjà que ça lui a fallu beaucoup rien que pour dire que la nuit s’était mal passée, alors rentrer dans les détails… Mais il oublia ça bien vite en sentant les lèvres chaudes de son camarade lui déposer un baiser sur la nuque. Automatiquement, il pencha légèrement sa tête sur le côté pour lui offrir son cou. Il ferma partiellement les yeux posant une main sur le bras du jeune homme. « Est-ce qu'elle t'a fait quelque chose comme cela ? » ça ? Oh oui elle l’avait fait et il avait gardé les yeux clos. Pourquoi ce genre de détail lui venait maintenant ? « Oui… »murmura-t-il alors doucement, aimant bien sentir la bouche du jeune homme sur son cou. « et remonté le long pour finir au lobe de l’oreille… »continua-t-il tout bas. Pourquoi avait il dit ça ? Au fond en espérant un peu qu’il fasse pareille. Pourtant c’était quasi du suicide en lui indiquant un de ses points faible ainsi.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyDim 12 Déc - 2:05

Andrew pouvait être rassuré, Derek n'avait rien de grave, à part surement ce sentiment d'être perdu, et de vouloir une réponse à ses questions. L'infirmier était loin de se douter que c'était en dévorant ses lèvres, qu'il voulait essayer de les résoudre. Il aurait pu être vexé, d'être un simple instrument pour satisfaire les besoins de tendresse soudaine. Mais, dans son esprit, c'était loin d'être une torture, sentant ce sentiment amoureux le dévorer depuis une semaine. Même si cela avait été un baiser d'adieu, il l'aurait prit sans demander réparation.

Les baisers de Derek étaient si délicieux, qu'il aurait pu rester contre ce mur pendant des heures et des heures. Ce picotement le long de sa nuque, le laissait complétement à la merci de son camarade, ses gestes tendre , ce rapprochement, cette sensation de chaleur dans le creux de son ventre. Le garçon n'avait pas ressenti cela depuis plus d'un an, depuis qu'il avait été lâchement abandonné par Braddley. Mais, il ne s'emballait pas un peu vite ? Après tout, Derek " Voulait juste savoir " comme il lui avait signifié. Cela voulait dire quoi ? Je t'embrasse, et puis je m'en vais ?

Non pas uniquement d'après ce que Derek lui expliqua par la suite, encore deux baisers ? Il voulait aller plus loin dans ses recherches, pas avec lui bien sûr, pas ici et pas maintenant. Mais cela suffit à l'infirmier pour s'imaginer des choses bien plus osées, faire l'amour tout simplement. Étrangement, cela faisait une éternité que Sully' n'avait pas fait l'amour, il avait baissé c'était certain, juste des petits coups pour contenter le corps comme l'esprit. Pour certain, il n'avait pas de différence, pour Andrexw il y en avait une. Dans la première, et la plus importante, il y avait des sentiments en jeu. Même si cela faisait deux semaines qu'il n'avait rien fait du tout. L'image de Derek ayant complétement investit et bloqué ses envies, comme sa libido.

Un bruit les empêcha de continuer cet échange passionné et sensuel, des bruits de pas qui força l'infirmier à prendre une décision. Il décida d'emmener Derek dans la réserve annexe, qui était très peu visité. Non, car il avait envie de l'aider à répondre à sa dernière question. Lui, qui était habitué au petit coup entre deux portes, et même aux gâteries dans les rues de Sydney. Un sentiment bizarre s'insinuait en lui, quand il s'agissait du grand brun. Il n'avait pas envie de baiser avec lui, mais faire l'amour avec lui. Le garçon avait des envies romantiques de repas, de baiser autour de chandelles, un lit, et tout faire pour offrir une nuit inoubliable à son camarade. Mais, est-ce qu'il serait ce garçon ? Après tout, il n'était qu'un moyen de savoir...

Une fois dans la remise, qui n'était que le moyen qu'il avait trouvé pour qu'il puisse continuer à discuter, mais aussi à s'embrasser sans être dérangé. La pile de blouse au fond de celle-ci offrait un canapé improvisé, qu'il s'empressa de proposer à son ami. Non, il ne voulait pas abuser de la situation, même s'il rêvait de l'embrasser à nouveau. Il était là aussi pour l'écouter, et il lui demanda ce qui pouvait bien s'être passé avec cette jeune femme pour qu'il se sente aussi perturbé. Andrew l'embrassa dans le cou, attendant sa réponse. « Est-ce qu'elle t'a fait quelque chose comme cela ? » Il passa sa langue légèrement sur une des veines apparentes. Prenant plaisir à satisfaire Derek et entendre son « Oui... » C'était grisant de sentir qu'il pouvait avoir un pouvoir même s'il était limité, et il aurait pu s'arrêter là si il n'avait pas ajouté. « et remonté le long pour finir au lobe de l’oreille… »

Andrew décolla sa bouche, amusé. Est-ce qu'il lui mettait au défis ? Il remonta donc, sa langue et ses lèvres s'aventurant le long de ce cou puissant, et il termina par attraper délicatement le lobe de l'oreille de Derek. Il emprisonna celui-ci dans sa bouche, et le suça avec tendresse avant de demander entre deux sucions: « Ah ? Comme cela ...» L'infirmier se pencha sur le grand brun pour avoir une plus grand option d'approche de cette oreille qu'il voulait plus qu'à lui. Mais qu'est-ce qu'il était entrain de faire ? « Cela n'a l'air pas bien méchant tout cela ? » demanda t-il laissant voguer sa main sur le torse du journaliste, en faisant sauter un nouveau bouton. La chemise à demi-ouverte, il plongea sa main sans réfléchir, ne pensant qu'à ce corps qu'il voulait explorer.

« Cela te plait ? Tu veux que j'arrête où... » demanda t-il. Sa main brulante caressa ce torse, et termina sa courte sur le ventre de son camarade à la limite de cette zone qu'il ne fallait mieux pas franchir.

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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyDim 12 Déc - 19:30


Etait-ce une bonne idée ? De commencer à ce petit jeu, qui pourrait être dangereux ? Mais en sentant les lèvres d’Andrew sur son cou, Derek ne pouvait pas y répondre. Surtout qu’il était facilement tiraillait de deux côtés. L’un qui aurait préféré mettre un terme à tout ça et l’autre qui ne souhaitait qu’à ce que le jeune homme continue. Surtout qu’il ne savait pas ce qu’Andrew pourrait faire, maintenant. Ni qu’il savait ce que son camarade pouvait penser de tout ça. Simplement en profiter ? Peut être bien, car il ne saurait pas ce que ça puisse apporter de grand au jeune infirmier. Après tout Derek ne devait actuellement pas être le meilleur coup que son voisin devait avoir.

Les pensées de Derek furent interrompu quand il sentit la langue d’Andrew remonter sur son cou pour finir la trajectoire sur le lobe de son oreille. Sentant la chaleur monter en lui, le reporter ferma les yeux, bloquant le soupir dans sa gorge qui avait menacé de s’échapper. Ses doigts sur le bras d’Andrew se crispèrent un peu. « Ah ? Comme cela ...» Derek ne répondit rien, ne voulant pas faire céder une autre barrière. Ça avait déjà était un avant-goût de trop et il devait s’arrêter maintenant. Même si une légère suite ne devait en rien être mal, il n’avait pas envie de brûler les étapes. « Cela n'a l'air pas bien méchant tout cela ? » Vraiment ? Car pour Derek ça semblait sur le coup d’être bien grand. Mais ça devait être dû au trouble qu’il ressentait toujours. Il posa son regard sur Andrew, tout en le lâchant au bras.

Le journaliste sentit un autre bouton de sa chemise céder et la main de l’infirmier qui glissa sur son torse. Comme une suite logique, il lui sembla entendre son cœur marteler à ses oreilles. Son souffle devint plus chaud, s’échappant de ses lèvres. « Cela te plait ? Tu veux que j'arrête où... » Si… Une simple question, mais qui lui fit l’effet d’une douche froide. Saisissant l’avant-bras plus brusquement que voulu, il le fit retirer sa main de sous sa chemise. Il le lâcha par la suite et se releva pour faire quelques pas en avant, gardant le dos tourné à Andrew.

Au fond de lui, oui, il aurait bien aimé s’être trompé. Et pourquoi ? Parce que ce serait plus simple ? Parce que les choses n’auraient pas à changer alors ? Parce qu’il n’aurait pas à décevoir certaines personnes, dû moins en avoir peur. Car il ne saurait pas la réaction de certaines personnes qui lui étaient cher. Car même s’il saurait sans problème en remplacer une bonne partie, il y avait par exemple Val, ou Ashton… même si pour ce dernier fallait régler autre chose avant.

Derek passa sa main nerveusement sur sa nuque et se racla la gorge. Si ça lui plaisait… c’était ce qu’Andrew lui avait demandé. La réponse semblait évidente, même si le oui était mélangé avec une certaine réticence. Qu’avec il pensé ? Qu’il viendrait ici et après un baiser que tout allait être rose. Que par miracle il se sentirait bien comme il était ? Qu’il pouvait ouvrir les bras à cette « homosexualité » apparente ? Oh non, ce n’était en rien une chose simple.

Il inspira longuement et hocha la tête. Il ne voulait plus revenir dessus. Du moins pour le moment… Il posa ses mains sur les boutons de sa chemise pour fermer les deux boutons et se retourna partiellement vers l’infirmier, le regard plus fermé. De plus même si elle n’avait aucune raison d’être, il en voulait à Andrew de lui faire ressentir ces « choses », malgré que c’était lui qui était venu pour l’embrasser. Mais juste pour l’embrasser… juste pour savoir si c’était désagréable ou pas. Et il avait ressenti bien plus que nécessaire. Voila ce qu’il n’arrivait pas encore à accepter. Parce qu’il n’aurait pas du sentir cette agréable chaleur, ce sentiment de bien être sous les caresses du jeune homme.

« Tu finis à quelle heure aujourd’hui ? », demanda Derek, voulant passer à autre chose.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyLun 13 Déc - 4:38

Est-ce que ce simple baiser était allé bien trop loin ? Bien sûr, Andrew savait très bien en faisant entrer dans cette remise Derek, que c'était ni ce qu'il était venu chercher, et ce qu'il voulait vraiment. Mais comment l'infirmier pouvait résister à ce corps et à ses lèvres, lui qui s'assumait complétement autant dans sa sexualité, que de ses envies. C'était si simple pour lui, d'aimer, de donner, de recevoir, de passer une nuit de plaisir, ou simplement dire non. Mais pourquoi alors avoir cherché à titiller Derek, à l'exciter dans cette remise en s'attaquant au lobe de son oreille ? Tout simplement, car le néo-zélandais était amoureux, et gouter ce corps comme ses lèvres, étaient un rêve devenu réalité. Maintenant il allait devoir redescendre de son nuage.

« Cela te plait ? Tu veux que j'arrête où... » demanda t-il. Drew' savait qu'il dépassait les limites en passant cette main sous la chemise du journaliste. C'était un jeu dangereux, et la réaction du grand brun ne se fit pas attendre. Il lui attrapa l'avant bras, dans cette position, son poignet légèrement incliné, le fit grincer des dents. Derek, voulait qu'il retire son bras, et il s'exécuta, très content de retrouver son bras, mais aussi son poignet que l'infirmier commença à masser. Le garçon regarda son camarade se dresser sur ses jambes, préférant fuir ce moment dérangeant.

« Je vois... »

L'infirmier se douta que Morrison était revenu à la raison, cette stupide raison. Qui lui rappelait que c'était surement très sale ce qu'il faisait. Vexé, Andrew ? Non, plutôt déçu de cette manière de réagir. C'était exactement, la même que Braddley avait employé à leur dernière rencontre. Est-ce que c'était trop demandé de lui expliquer, qu'il allait trop vite, qu'il avait besoin de temps pour y voir clair ? Non, il devait affronter le dos du grand brun, et rester dans l'incertitude. Sur sa pille de blouse, Drew' se mordit avec violence sa lèvre infirmière, se traitant d'idiot. Il avait cru quoi ? Il n'était qu'un instrument ici pour comprendre des choses. Il n'avait droit de ressentir aucune émotion, d'avoir aucun désir.

L'infirmier se leva, époussetant son haut et son pantalon. Il valait mieux que cela. Est-ce qu'il avait l'air de ses filles de petite vertus sur la 4ème qui teste beaucoup d'homme pour un peu d'argent ? Un sentiment profond de déception s'empara de ses entrailles. C'était pas la première fois qu'on l'utilisait, Braddley l'avait utilisé pendant cinq ans, depuis il s'était promis de ne plus vivre cela. Derek avait tourné la tête sur lui, et osait le regarder avec un œil sévère. C'était quoi ce regard ? C'était sa faute si le journaliste ne s'assumait pas ? C'était sa faute de répondre favorablement à son baiser ? Il aurait préférait quoi une claque, et un coup dans les parties intimes ?

Il n'avait pas vécu le rejet et la rupture de Braddley pour mériter ce genre de regard, il s'avança pour dépasser Derek, en offrant au passage un bon jeu de coude, la remise n'était pas très grande pour évoluer. Il remarqua par la même occasion, que le grand brun avait reboutonné sa chemise, très bien, ils pouvaient s'en aller maintenant. C'était très bien pour le néo-zélandais, qui attrapa son badge pour ouvrir la porte qui pourrait les libérer tout les deux.

« Tu finis à quelle heure aujourd’hui ? » demanda Derek.

Un bip sonore se fit entendre quand le garçon fit passer son badge, ses mains sur la poignée. Il s'arrêta, mais ne prit pas la peine de se retourner. Si Derek méprisait ce qu'ils avaient fait, c'est qu'il le méprisait aussi. Et, pour cela, il n'avait vraiment plus rien à se dire pour l'infirmier. « Je ne sais pas... » dit-il très froidement en poussant la porte avec violence et s'engouffra dehors. Par politesse, il tenue la porte pour le journaliste, ne voulant pas qu'il finisse enfermer. Il osa enfin à le regarder dans les yeux. L'émotion était à fleur de peau, ses yeux tout d'un coup lumineux et tremblant.

« Pourquoi ? Tu veux savoir d'autres choses ? »
Il montra du doigt le bout de la rue. « Bah, écoute ! Il y a les putes sur le grand boulevard, il y a même des mecs, je suis sûr qu'ils seront ravis de tirer ton fric ! » Puis, il lâcha la porte, et commença à marcher le long du mur, se sentant vraiment au plus mal. Les larmes montaient à ses yeux. Il se sentait sale...Car Derek lui avait fait ressentir des choses, des choses qu'il pensait oublié depuis longtemps. Dans quelques secondes il allait se mettre à pleurer. Mais pourquoi ? En tout cas, il ne voulait pas être vu comme cela...surtout pas par Derek....
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyLun 13 Déc - 14:19

Oh oui Derek voudrait bien chasser un peu toute la situation et revenir à une réalité plus acceptable pour le moment. Enfin, pas vraiment qu’il n’accepte pas… mais c’était même trop compliqué dans sa tête à savoir ce qu’il voulait actuellement. Bien sur de vouloir la facilité, était naturelle, mais il savait qu’il ne l’aurait pas. Il faudrait qu’il essaie juste d’y aller calmement, car sinon ça finirait toujours comme maintenant.

Le journaliste fit un pas sur le côté pour laisser Andrew passer qui semblait déjà vouloir sortir. Ainsi il s’empressa de demander. « Tu finis à quelle heure aujourd’hui ? » Car il n’avait pas non plus envie d’être venu voir le jeune homme que pour ça et voulait bien aller peut être au cinéma avec Andrew si celui-ci avait le temps et l’envie. Ou faire autre chose ce soir, car il n’aimerait pas rester sur cette note un peu moins joyeuse. « Je ne sais pas... » La voix d’Andrew lui fit se demander déjà ce qu’il y avait. Même s’il pouvait supposer que c’était dû à sa réaction. Pourtant il n’aurait pas pensé que l’infirmier le prenne mal… plutôt avec une certaine désinvolture. Mais en croisant le regard de celui-ci, Derek comprit qu’il s’était vraiment mal comporté et mal jugé la situation.

« Pourquoi ? Tu veux savoir d'autres choses ? Bah, écoute ! Il y a les putes sur le grand boulevard, il y a même des mecs, je suis sûr qu'ils seront ravis de tirer ton fric ! »

Derek s’empressa de retenir la porte et resta dans l’encadrement de celle-ci. Les mots d’Andrew firent l’effet d’un vrai coup de poing. Il s’était comporté comme un réel abruti. Il observa l’infirmier s’en aller, ne sachant que faire. Il n’avait pas envie de cette situation… et surtout de faire mal à Andrew, même si c’était malheureusement fait. Il s’en voulait vraiment.

Lâchant la porte, il se mit à courir pour rattraper l’infirmier. « Andrew. » Derek lui attrapa le bras pour que le concerné arrête de marché. « Je suis désolé » La situation était tellement inattendue qu’il ne savait quoi dire. Il posa sa main sur la joue du jeune homme pour qu’il le regarde enfin. Il ne supportait pas cette situation. Même si d’un côté, ils ne se connaissent pas depuis bien longtemps et que d’autres auraient pu en rester là et ne jamais revenir, Derek ne pourrait pas, car il s’était quand même attaché au jeune homme.

Mais sur le coup, Derek se sentit encore plus minable en croisant le regard du jeune homme. En voyant les larmes perler sur les joues de l’infirmier, il sentit une douleur et un profond malaise en lui. Et dans un geste simplement instinctif et non réfléchit, il serra Andrew dans ses bras, tout en passant une main sur les cheveux du jeune homme.

« Excuse moi… j’ai été trop con. », murmura-t-il en espérant qu’Andrew ne le repousse pas. Même si certainement il le méritait. Il n’avait jamais voulu qu’Andrew pense qu’il l’utilisait d’une quelconque manière. Parce qu’il ne concevait pas d’aller voir ailleurs… Parce qu’il pensait… a vrai dire il en avait aucune idée, n’étant plus sûr de rien. Derek le serra un peu plus contre lui.

« Désolé si ma réaction t’as fait du mal… Ce n’était pas contre toi. C’était juste moi. Moi et ces… nouveautés que j’ai juste du mal à m’y faire. Mais s’il te plait ne le prend pas contre toi. »

Il ne voulait pas que leur relation change… du moins pas en évoluant en pire. Donc s’il ne devait plus refaire ça avec Andrew et bien ils resteraient amis, de bons amis. Car il ne voulait pas le perdre à cause de ses problèmes.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyLun 13 Déc - 17:08

« Je ne sais pas... » Andrew n'avait plus envie de répondre à Derek qui voulait savoir à qu'elle heure il allait finir. Il voulait juste quitter cette pièce et prendre une grande respiration. Il avait eu l'impression d'avoir été utilisé, et se sentait bizarrement humilié. Bien sûr, ce n'était pas entièrement la faute du journaliste. C'était la faute de ce Braddley qui l'avait complétement foutu en l'air. Donc, non, il ne voulait plus rester une seule minute de plus dans la même pièce que son camarade.

Les souvenirs désagréables d'avoir été pendant cinq années un bouche troue sentimental et sexuel, affluaient par à coup. L'émotion montait à ses pommettes, et il ne voulait pas être vu dans cet état. Il se dirigea donc vers la porte de le réserve, et l'ouvrit avec son badge. Andrew aurait pu se retirer et ne rien dire, mais c'était plus fort que lui, il lâcha ses mots si durs sans sourciller. « Pourquoi ? Tu veux savoir d'autres choses ? Bah, écoute ! Il y a les putes sur le grand boulevard, il y a même des mecs, je suis sûr qu'ils seront ravis de tirer ton fric ! »

Andrew, une fois dehors, préféra longer le mur, laissant Derek se débrouiller avec la porte. Il savait que ses paroles avaient été durs, et il regrettait déjà. Mais ses sentiments qui se mélangeaient en lui, étaient bien trop douloureux. Les larmes montèrent à ses yeux, sans qu'il puisse comprendre vraiment la porter de tout ce drama. L'infirmier malgré sa sexualité, n'était pas un grand pleureur, il n'était pas non plus le genre à montrer ses sentiments. Alors, pourquoi il n'arrivait pas à se contrôler en présence du journaliste ? Pensa t-il.

« Andrew. » lâcha Derek, mais même la main pour le retenir, il n'en voulait pas. L'infirmier repoussa une première fois cette approche, mais le geste avait eu l'effet escompté. Le garçon avait été stoppé dans son élan, et la main du grand brun, celle-ci, il ne la repoussa pas. La sensation était si agréable, cette chaleur, cette douceur...C'est tout ce qu'il avait besoin à présent, pour repousser tout ses anciens démons.

Il ne voulait pas qu'il le voit pleurer, mais c'était trop tard. Le visage en berne et honteux à son tour de se montrer en position de faiblesse. Il baissa les yeux, reniflant et essayant de retrouver son calme en scrutant les chaussures de son camarade. Andrew se sentait si coupable de son attitude, de son état d'humeur, lui, qui était si empathique, il n'avait pas essayé de se mettre dans les chaussures de Morrison. Mais c'était difficile tout cela, surtout quand on ressentait des sentiments forts...Quand Derek le prit dans ses bras, il fut interdit, se refusant d'abord à le prendre à son tour dans ses bras, mais ses larmes continuant de perler sur son visage.

« Excuse moi… j’ai été trop con. »
L'infirmier se permit de remonter les bras pour s'accrocher aux épaules de son voisin. Il se sentait si bien, en totale sécurité. Pour la première fois depuis un an, il relâchait toute cette pression, toute cette peine en enfonçant ses doigts sur les épaules qui lui était offert. Drew' se laissa complétement allez, posant sa tête sur le torse si accueillant du grand brun et pleura, comme il n'avait jamais pleuré, sans retenir aucune larme, sans se soucier des regards, ou de ce qu'on pourrait penser de lui.

« Désolé si ma réaction t’as fait du mal… Ce n’était pas contre toi. C’était juste moi. Moi et ces… nouveautés que j’ai juste du mal à m’y faire. Mais s’il te plait ne le prend pas contre toi. »

Malgré ce qu'on pouvait dire, cela faisait du bien de pleurer, et le garçon reprenait maintenant pieds dans la réalité. Les paroles de Derek le calmèrent et le rassurèrent. Il décolla sa tête sans lâcher prise, et parla à cœur ouvert. L'infirmier savait qu'il c'était mal comporté et qu'il devait s'expliquer. « C'est moi...Je suis désolé...J'aurais pas dû me jeter sur toi comme cela...Je comprends, tu es perdu et tu te poses un tas de questions, et moi j'en profite... » Il commença à se défaire de ce lien, non car cela le dérangeait mais uniquement car il voulait s'adresser à Derek, yeux dans les yeux. Même s'il devait avoir une tête horrible, il s'en moquait. « Je veux pas que tu penses que tu ne peux pas avoir confiance en moi, Derek ! Je sais, on se connait pas encore bien mais je veux être là pour t'aider si tu te poses des questions. Je serais toujours disponible pour toi, nuit et jours, 7 jours sur 7, tu comprends cela ? » Il termina en lâchant avec les épaules de Derek, qu'il devait avoir légèrement agressé. Il sécha ses larmes d'un revers de manches.

« Je suis désolé d'avoir chialer comme cela...J'ai l'air d'un con je te jure.. » dit-il en se moquant de lui même. « Tu veux savoir à quelle heure je termine ? Normalement c'est 19h, ce soir. Tu veux qu'on se retrouve après ?» dit-il en passant une main sur le torse de Derek, là il avait pleuré, comme si un geste de sa main allait chassé la zone humide. Il essaya de sourire, même si c'était encore difficile. Après tout, il serait surement jamais l'amant de Morrison, il ne serait jamais la personne qui le ferrait chavirer, mais s'il pouvait juste lui laisser une toute petite place dans son cœur, et bien cela convenait très bien. Andrew saurait se contenter de cela pour être simplement heureux.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyLun 13 Déc - 19:53

Oh non, il n’était pas question pour Derek de laisser s’en aller ainsi Andrew. Pas maintenant, dans une situation pareille. Il craignait que s’il ne faisait rien, que le début d’amitié qu’ils pouvaient avoir et construire par la suite serait voué à l’oublie. C’est bien pour ça qu’il lui avait couru après. Parce qu’il voulait rattraper ce qu’il avait fait de faux, s’excuser et réparer ses erreurs, autant qu’il le pouvait. Et malgré le fait qu’Andrew avait repoussé sa main, Derek tenta encore une dernière fois de croiser son regard en faisant glisser sa main sur la joue du jeune homme pour que l’infirmier le regarde.

Et naturellement ce qu’il y vit, ne pouvait pas le laisser de marbre. Derek s’en voulait terriblement de l’avoir mit dans un tel état. Et ainsi donc, en étant d’un naturel impulsif, il ne pu que le prendre dans ses bras pour tenter d’arranger les choses, d’un moyen ou un autre. Glissant ses doigts sur la chevelure d’Andrew, il essayait de le calmer un peu.

« Excuse moi… j’ai été trop con. » s’inculpa-t-il en fermant un moment les yeux, inspirant l’odeur fraîche et boisée qu’émanait de la chevelure du jeune homme. Sentant les mains d’Andrew sur ses épaules, il en fut également rassuré de ne pas se faire repousser. Rassuré de savoir qu’il y avait encore moyen d’arranger les choses. Le tenant contre lui, il le laissa un moment pour évacuer sa peine. De le voir ainsi, lui était douloureux… et il pensait que peut être y avait bien plus derrière que juste ce qui venait de se produire. Mais il ne pouvait pas le savoir et n’avait pas envie de creuser non plus, malgré sa curiosité qu’était un plus pour son travail, mais pas pour d’autres situation. Et là, il ne voulait pas faire davantage de peine au jeune infirmier. Et même en sentant les doigts d’Andrew plus fermement sur ses épaules, Derek ne fit aucun geste pour se défaire de cette étreinte.

Lui caressant les cheveux, il déposa un baiser sur le haut du front avant de s’excuser à nouveau. « Désolé si ma réaction t’as fait du mal… Ce n’était pas contre toi. C’était juste moi. Moi et ces… nouveautés que j’ai juste du mal à m’y faire. Mais s’il te plait ne le prend pas contre toi. » C’était bien la dernière chose qu’il voulait, car le jeune Sullivan n’était en rien coupable de ce qui était arrivé. Il lui devait beaucoup, car il ne saurait pas dire comment les choses auraient tourné s’il ne l’aurait pas rencontré y a un mois. Peut être serait il encore et toujours chez lui en train de se torturer l’esprit. Il n’avait que vraiment avancé depuis sa rencontre avec Andrew.

« C'est moi...Je suis désolé...J'aurais pas dû me jeter sur toi comme cela...Je comprends, tu es perdu et tu te poses un tas de questions, et moi j'en profite... » lui dit-il après avoir reculé la tête. Mais Derek hocha négativement de la tête, ne voulant pas qu’Andrew se sente fautif. Peut être qu’ils s’étaient tout simplement laissé aller trop loin tout les deux, mais ce n’était pas l’unique faute de l’infirmier. « T’en fais pas pour ça… » le rassura Derek. Il était un grand garçon quand même, et s’il aurait vraiment mal prit, certainement qu’il aurait réagit différemment aussi. C’était juste lui, le fait de cette réalité que oui, il aimait bien ça, qui l’avait ébranlé du coup.

Derek ne fit aucune résistance et laissa Andrew se détacher doucement de lui. « Je veux pas que tu penses que tu ne peux pas avoir confiance en moi, Derek ! Je sais, on se connait pas encore bien mais je veux être là pour t'aider si tu te poses des questions. Je serais toujours disponible pour toi, nuit et jours, 7 jours sur 7, tu comprends cela ? » lui annonça Andrew avec un tel entrain que ça perturba tout de même un peu Derek. Mais peut être qu’il n’y avait rien derrière, juste le fait de vouloir tenir à leur amitié. Derek eut un petit sourire et acquiesça de la tête. « D’accord » , dit-il en restant prêt de lui. Andrew retira quelques traces de larmes négligemment d’un revers de manche, ce qui attendrit le reporter. « Je suis désolé d'avoir chialer comme cela...J'ai l'air d'un con je te jure.. Tu veux savoir à quelle heure je termine ? Normalement c'est 19h, ce soir. Tu veux qu'on se retrouve après ?» Franchement ému par Andrew, bien plus qu’il ne l’aurait imaginé, Derek leva sa main pour venir effacer les traces de larmes plus soigneusement avec son pouce. « Je veux bien oui. Je pensais qu’on pourrait se faire un petit ciné ? Je peux passer te prendre ici ou chez toi, si t’as besoin de temps. » Retirant les larmes du côté droit, Derek changea de main pour faire de même de l’autre côté du visage de l’infirmier, tout en laissant ses mains sur place. Il ne voudrait plus le voir pleurer, pas à cause de lui en tout cas, même partiellement. Ni lui faire du mal. Il était déjà heureux de pouvoir être son ami, alors hors de question qu’il mette ça en danger. Il allait trouver tout simplement une autre solution… Derek lui lâcha alors doucement le visage, quand il jugea qu’Andrew était à nouveau plus ou moins présentable. Manquait qu’à passer de l’eau sur les yeux pour estomper les rougeurs et de faire dégonfler les yeux un peu.

« ça te va comme programme ? », demanda-t-il.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyLun 13 Déc - 22:50

Cela avait fait bien fou que Derek le rattrape, s'excuse et le prenne dans ses bras. Il tenait à lui alors ? Peut-être pas exactement comme l'infirmier pouvait tenir au journaliste, car pour lui, c'était des sentiments amoureux. Mais sa chaleur, et sa douceur avaient permis de faire s'envoler une souffrance; celle crée par l'abandon de Braddley. Cette année de dépression semblait maintenant derrière lui, comme cela, comme un claquement de doigt. C'était de la magie ? Non, c'était tout simplement, car maintenant il pouvait compter sur Morrison, et il espérait qu'à son tour il savait qu'il pouvait compter sur lui.


« C'est moi...Je suis désolé...J'aurais pas dû me jeter sur toi comme cela...Je comprends, tu es perdu et tu te poses un tas de questions, et moi j'en profite... » avait-il dit sur le ton de la confidence, alors que les larmes qui étaient si facilement sortit il y a quelques instants étaient bien loin maintenant. Les caresses, et l'attention du grand brun à son égard, avait su lui redonner courage, surtout de ne pas terminer cette relation bien trop particulière pour certain, mais si indispensable aux yeux de l'infirmier depuis quelques temps. « T’en fais pas pour ça… » ajouta Derek. Andrew afficha une petite moue satisfaite avant de reposer sa tête sur le torse du journaliste. Il respira profondément, se sentant tellement bien, s'il avait été un chat, il se serait surement mis à ronronner.

Mais il était temps de se détacher, non qu'il n'aurait pas voulu rester dans cette position, mais le jeune homme voulait lui signifier quelque chose d'important. « Je veux pas que tu penses que tu ne peux pas avoir confiance en moi, Derek ! Je sais, on se connait pas encore bien mais je veux être là pour t'aider si tu te poses des questions. Je serais toujours disponible pour toi, nuit et jours, 7 jours sur 7, tu comprends cela ? » C'est vrai que cela aurait été plus clair d'avouer se sentiments. Mais c'est tout ce qu'il pouvait faire pour l'instant, c'était déjà compliqué de les affronter dans son esprit, alors voir le regard de Derek, le juger et peut être créer à nouveau une situation de crise. Non ! Drew' voulait rester sur ce point positif, et voir Derek sourire à ce qu'il venait de dire, était la plus belle des victoires.

« D’accord » lui souligna le journaliste en approchant sa manche pour chasser ses vilaines larmes. Sans vraiment se contrôler, Sully' se mit à rougir, heureusement qu'il faisait sombre dans cette ruelle qui longeait la cantine et qui rejoignait l'hôpital. Andrew était soudainement touché par l'affection que pouvait lui parler son camarade, personne jusqu'à ce soir n'avait séché ses larmes. Non, mais en reculant le plus en arrière, personne...« Je suis désolé d'avoir chialer comme cela...J'ai l'air d'un con je te jure.. Tu veux savoir à quelle heure je termine ? Normalement c'est 19h, ce soir. Tu veux qu'on se retrouve après ?» demanda t-il avant de voir la main de Derek arriver pour terminer son travail, et ainsi sécher ses larmes.

« Je veux bien oui. Je pensais qu’on pourrait se faire un petit ciné ? Je peux passer te prendre ici ou chez toi, si t’as besoin de temps. » Derek toujours aussi attentionné, avec sa main sur son visage. Drew' ne put retenir un petit mouvement de tête, se frottant légèrement contre cette main, fermant les yeux une micro-seconde. Cette main si chaude et rien que pour lui, c'était tout ce qu'il fallait pour faire fuir cette maudite peine. Les mains enfin loin de son visage, il reprit conscience de la réalité. Il se mit à rougir à nouveau, cette fois un peu plus fort, et arbora un magnifique sourire, pour montrer que tout allait bien maintenant.

« ça te va comme programme ? » lui demanda Derek. L'infirmier hocha la tête pour seule réponse, ce programme lui convenait parfaitement. « Un petit ciné, parfait ! On se retrouve à 20h ici ! J'ai un multiplex en bas de la rue ? On trouvera bien un truc ! » Sully' regarda sa montre, tout heureux de ce dénouement. Peut-être trop ! Il fallait qu'il y aille et sans vraiment réfléchir, et surtout peu adepte de serrer les mains, où encore la bonne tape virile dans le dos. Il se mit sur la pointe des pieds et posa un smack sur les lèvres de Derek, avant de redescendre et de lâcher le plus naturellement du monde. « Ah tout l'heure alors ! » Il commença son retour vers l'hôpital, pour continuer sa journée de travail. Ce geste lui avait paru tellement naturel, que c'était bien étrange de sa part. Ne préférant pas réfléchir, il s'engouffra dans la cantine, et se concentra sur ce qui était important, sauver des vies.

******************

19h55 devant la cantine, Andrew attendait Derek, il était assez impatient de se faire ce ciné, mais aussi curieux de savoir s'il aurait une réflexion sur ce smack juste avant leur séparation. La journée avait été difficile comme d'habitude, mais le grand brun n'aurait pas à avoir peur, il n'allait pas s'endormir cette fois. Il avait mis prit le luxe de prendre une bonne douche, pour laver les odeurs médicales. Le jeune homme avait même prit le temps de regarder les films à l'affiche. Il avait plusieurs séances qui avaient retenue son attention. Dés que Derek se présenta au coin de la rue, Andrew tout content dans ses habits de ville, manteau en cuir, jeans et basquettes, vint à sa rencontre. Il marcha d'un pas rapide, presque sautillant. Qu'est ce que cela pouvait le mettre en joie de voir le journaliste, c'était très curieux. Une fois devant lui, alors que la rue était à nouveau déserte, il lui raconta ce qu'il avait pu bien voir à l'affiche.

« Alors, je sais pas si tu as vu, mais on a 20h10, Megamind, un film d'animation ? Sinon on a Due Date à 20h30 ? On a après des films d'horreurs à 20h45 avec Devil, et le dernier exorcisme à 21h ? » dit-il en trépignant comme un enfant, se préparant à une sortie. La fin de journée avait eu son lot de décès, de mauvaises nouvelles, mais ce soir, il voulait tout oublier. L'infirmier offrit un nouveau grand sourire, tout en regardant Derek avant de terminer par dire. « Moi, je suis un peu gamin, mais je dirais bien Megamind, et toi ? »
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyLun 13 Déc - 23:58


Ah ce qu’il se sentait rassuré. Comme un bon poids en moins en lui, en voyant le sourire rayonnant de l’infirmier. Repartir d’ici sur le malaise d’il y a quelques minutes, lui aurait trop pesé sur la conscience. Et puis au moins ils étaient tout deux de meilleure humeur pour retourner travailler. Surtout que pour Andrew, ça n’aurait pas été bien… En tout cas le voir sourire ainsi, lui fit vraiment chaud au cœur.

« ça te va comme programme ? » demanda-t-il en gardant un léger sourire. Il l’espérait… maintenant peut être que le jeune homme aurait faim après sa journée de travail. Et lui aussi surement… oh ils prendraient du popcorn ou autre chose au cinéma.

« Un petit ciné, parfait ! On se retrouve à 20h ici ! J'ai un multiplex en bas de la rue ? On trouvera bien un truc ! » l’en informa Andrew. Derek acquiesça, d’accord pour ce que venait de dire l’infirmier. Il aurait le temps d’arriver en tout cas. Etant sur le pied de départ, le journaliste se demandait quelle attitude choisir. Peut être que le plus simple serait une petite tape sur l’épaule ou un signe de la main… mais il n’eut pas à s’en faire plus longtemps, vu qu’Andrew prit les devants en lui déposant un rapide baiser sur les lèvres. Il en fut assez surpris, ayant pensé devoir couper court à ce genre d’attitude. Du moins pour sa part, il avait décidé ça… peut être bien qu’Andrew ne pensait pas pareil alors. Bref… il verrait bien avec le temps, mais de son côté, il ne voudrait pas vraiment mettre de malentendu entre eux.

« Ah tout l'heure alors ! » « Oui… », dit-il de suite, sans réfléchir. L’observant s’éloigner, un sourire naquit sur ses lèvres malgré lui. Il passa le bout de sa langue sur ses lèvres doucement puis décida de bouger, ne voulant pas rester planter là à sourire bêtement. Non mais qu’est-ce qui lui prenait ? Il avait l’impression de réagir comme s’il aurait donné son premier baiser. Se ressaisissant, Derek sortit de cette allée pour traverser la terrasse de la cantine et partir retrouver sa moto.

******************

Il était 19h30 que Derek se trouvait devant le multiplex en question pour voir les affiches. S’étant garé non loin, il avait décidé de passer par ici avant pour avoir une petite idée à l’avance. Naturellement il y avait les grosses sorties bien mit en avant, mais son envie s’était automatiquement posé sur le film d’animation. Pourtant il soupira en hochant de la tête. « Oublie ça, t’ira le voir tout seul comme d’hab », se dit-il en détournant les yeux de l’affiche. Ah ça, faut dire que ses amis n’étaient pas du genre à avoir envie de voir des films d’animations, mais plutôt de la science fiction, ou des films d’horreur. Pas que Derek ne les aimait pas, au contraire, surtout pour les films d’horreur, qu’il n’en ratait aucun, mais vu qu’étant petit il n’a que très, très rarement eu l’occasion de regarder les films d’animations, alors même maintenant cette envie de les voir était resté intact. Et depuis qu’il en avait eu les moyens, il avait commencé à les collectionner, achetant au fil des années les DVD des films d’animations qu’il trouvait et qu’il n’avait pas vu en étant petit. Mais ça c’était un de ses petits secrets, qu’il aimait garder pour lui.

Bon… sinon y avait Due Date, donc la bande annonce, l’avait déjà fait rire et qui détendrait surement la soirée aussi, car il n’avait pas envie de voir les films d’horreur maintenant. Le dernier qu’il était venu voir, il s’était retrouvé avec un avant bras écrasé par les mains d’une amie qui n’arrêtait pas de sursauter à chaque scène et de lui malmener son avant bras et de l’utiliser pour se cacher. Il avait eu l’impression d’être un pantin pendant toute une moitié de film… mais naturellement il n’avait rien dit.

Quittant les lieux, Derek plongea ses mains dans son manteau pour remonter le long de la rue et se diriger vers l’hôpital. Il espérait qu’Andrew n’ait pas à devoir rester sur place… Il jeta un dernier coup d’œil à son téléphone portable, mais rien, ce qui était donc bon signe. Arrivant sur place, il trouva rapidement Andrew qui l’attendait. Un sourire aux lèvres, il vint à sa rencontre.

« Alors, je sais pas si tu as vu, mais on a 20h10, Megamind, un film d'animation ? Sinon on a Due Date à 20h30 ? On a après des films d'horreurs à 20h45 avec Devil, et le dernier exorcisme à 21h ? » Aha… donc il n’avait pas à faire un petit résumé des films en y retournant. Reprenant la marche avec le jeune homme, il s’apprêtait à proposer Due Date, mais Andrew le devança. « Moi, je suis un peu gamin, mais je dirais bien Megamind, et toi ? »

Le journaliste arqua un sourcil, surpris. Alors là, il ne s’y serait vraiment pas attendu. C’était bien la première fois que quelqu’un de son âge lui proposait d’aller voir un film d’animation. Lâchant un léger rire, Derek acquiesça de la tête, bien heureux. Du coup il n’aurait quand même pas à aller le voir tout seul.

« Et bien je suis tout à fait d’accord, c’était ce que je préférais voir aussi »

Car pour Due Date, il n’aurait pas de mal à trouver quelqu’un, surtout que Jess le lui avait déjà proposé. Il ne s’était pas encore prononcé, mais alors c’était presque sûr qu’ils iraient le voir d’ici peu avec elle. En tout cas, ils feraient mieux de ne pas traîner, vu que le film allait commencer d’ici peu.

« Comment a été ta journée ? », demanda-t-il alors, s’y intéressant vraiment. Il se doutait bien qu’être infirmier devait être un travail passionnant, malgré le fait qu’il puisse y avoir des mauvaises nouvelles…
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMar 14 Déc - 9:51

Le moment de ce petit cinéma avec Derek était enfin venue, et le journaliste était arrivé à l'heure à l'endroit prévu. Ce qui rassura l'infirmier qui avait eu un petit peur que ce smack, offert sans arrière pensée, puisse lui faire peur, et qu'il annule leur rendez-vous. Mais le grand brun était devant lui, le sourire aux lèvres, une vision qui effaça cette journée de travail difficile. C'était la magie de Morrison, un sourire de lui et Drew' se sentait comme sur un petit nuage.

« Alors, je sais pas si tu as vu, mais on a ( ... ) » commença t-il en lui exposant les films à l'affiche. Mais dans sa tête, le choix était déjà fait, les films d'animation étaient sa préférence. Il n'en avait pas honte, c'est sûr qu'il n'avait pas beaucoup d'argent, mais il avait sa petite collection chez lui. D'abord, car avec son jeune frère et sa maladie, c'était les seuls films qu'ils pouvaient regarder ensemble. Le dessin-animé préféré de Chris était Wall-E, La petite sirène, ou Anastasia, et même si c'était pas très viril, il aimait bien les regarder avec lui. Le garçon ne pouvait dire qu'il n'a pas été ému devant certaine chanson, comme Loin du froid de décembre, ou Partir là bas . C'est sur qu'il n'allait pas s'en vanter, mais avec tout ce qu'il voyait à son travail, les dessins animés lui permettait de relâcher la pression. Alors, il lui proposa assez simplement : « Moi, je suis un peu gamin, mais je dirais bien Megamind, et toi ? »

Il observa la réaction de Derek, après tout, cette proposition pouvait ne pas lui plaire. Mais s'il ne proposait pas, il ne saurait pas. Et, si le journaliste voulait voir quelque chose de plus sérieux, de plus effrayant, ou plus rigolo, il n'allait pas lui refuser. Mais sa réponse, le fit d'abord sourire. « Et bien je suis tout à fait d’accord, c’était ce que je préférais voir aussi » Andrew poussa un petit saut, pas très adulte, mais après sa journée, il avait besoin de retourner légèrement en enfance. Puis, il invita le grand brun à le suivre, en prenant les devants, ce n'était pas une course, mais en tout cas il était en premier. Il lui signifia cette position de leader par des petites œillades joueuses, lui souriant franchement, et offrant des petit signe de tête pour que le journaliste essaye de le dépasser. Un peu fou fou Sullivan ? Peut-être, il ne savait pas, il était juste heureux ce soir.

« Comment a été ta journée ? » lui demanda Derek. Andrew tourna la tête, essayant de garder la tête du peloton. Un feux rouge, l'infirmier s'arrêta, et profita pour répondre à son camarade en reprenant son sérieux. C'était toujours délicat comme réponse, car aux urgences, il avait des moments d'émerveillement devant des petits miracles, mais la mort restait omniprésente. Il ne voulait pas plomber leur petit moment, mais il préférait la franchise. « Difficile, surtout la fin d'après-midi, j'ai perdu un jeune patient...Il se battait depuis des années contre une leucémie. » annonça Andrew alors que le feux était maintenant passé au vert. Il marcha sans courir cette fois, c'était une discussion sérieuse, et il traversa la route, tout en regardant Derek pour savoir s'il devait continuer ou s'arrêter. « Cela me fait toujours bizarre, même après quatre ans, je m'attache, et le lendemain je me dis que je vais les revoir. C'est bête, non ? » demanda t-il laissant échapper un petit rire pour se moquer de son attachement, et sa propre compassion.

Le cinéma était bien en bas de la rue, de leur position, il pouvait voir la grande enseigne lumineuse. Il avait une file d'attente, surtout des enfants, mais c'était logique, vu le film qu'ils allaient voir. Andrew enfonçant les mains dans son blouson, décidait de peut-être changer de sujet, il ne voulait pas laisser Derek sur cette image. Car il n'était pas triste, la mort était son lot quotidien, mais juste soudainement plus morose. Mais il adorait parler de son travail, et dans son entourage personne ne voulait entendre parler de ses journées, donc cela faisait beaucoup de bien à l'infirmier

« Et, toi ta journée ? »
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMar 14 Déc - 13:46


Voyant le petit saut de contentement de son camarade, Derek en eut bien rit, mais se retint tout de même. En tout cas lui-même en était bien content de pouvoir pour une fois regarder une animation en compagnie de quelqu’un. Parfois il supposait même qu’on refusait de l’accompagné seulement pour qu’ils puissent garder l’image du mec fort et viril qui va pas du tout aller voir des animations pour enfant. Sauf que les animations n’étaient pas là Que pour les enfants, étant donné que parfois ils étaient bien trop jeunes pour comprendre tout ce qu’une animation veut bien faire part.

Par contre Derek lâcha tout de même un léger rire quand Andrew lui signifia d’être premier. Le reporter eut droit à quelques œillades de la part du grand gagneur. Heureusement qu’il n’était pas forcément mauvais perdant… enfin parfois. Mais ce petit jeu aurait pu rapidement se transformer en véritable course s’il n’avait pas voulu rester en seconde position.

« Comment a été ta journée ? » avait il finit par demander, car une fois dans la salle fallait mieux être tranquille. Sur cette pensée, le journaliste prit rapidement son téléphone portable pour éteindre également le vibreur qui arrivait tout de même à faire assez de bruit pour qu’on l’entendre. Il s’arrêta aux côtés d’Andrew au feu rouge et rangea le téléphone dans sa place avant de reporter son regarder sur le jeune homme. Andrew était tout à coup devenu bien sérieux… il doutait avant même que son voisin en parle que la journée n’avait pas du être bien joyeuse. « Difficile, surtout la fin d'après-midi, j'ai perdu un jeune patient...Il se battait depuis des années contre une leucémie. » « Oh… », lâcha-t-il doucement dans un soupire. Oh oui, ça devait être toujours difficile de voir un patient s’en aller… En plus d’une maladie à avoir combattu si longtemps. « Cela me fait toujours bizarre, même après quatre ans, je m'attache, et le lendemain je me dis que je vais les revoir. C'est bête, non ? » Bête ? Derek fit non de la tête, ne trouvant pas vraiment « Non je pense même que c’est bien plus agréable pour un patient d’avoir un infirmier ou un médecin qui est ainsi que d’en avoir un qui reste derrière un mur de glace. C’est plus réconfortant… » Du moins c’était son avis. Il savait bien qu’il y en avait qui évitent de s’attacher aux patients, mais bon… C’étaient leur choix. Derek tourna la tête vers Andrew et lui sourit. « Tu dois être un infirmier extraordinaire » En tout cas de ce qu’il avait lui-même déjà vécu avec, oui, il le pensait.

Derek sortit déjà son portefeuille pour en prendre quelques billets et pouvoir payer les tickets. En tout cas ils n’étaient pas les seuls à être là pour Megamind, vu qu’il y avait des enfants avec leurs parents. Ah trop bien, une fois que Lloyd sera un peu plus âgé, il aurait l’excuse parfaite pour ne plus venir voir ces animations tout seul. « Et, toi ta journée ? » Restant dans la file d’attente, le journaliste tourna la tête vers le jeune homme. « Et bien je me suis retrouvé au matin nez à nez avec un python qui n’avait pas payé son ticket de bus… » commença-t-il amusé. C’en était même le gros titre amusant pour cette histoire. « En fait il était tranquillement installé sur le siège à l’arrière du bus. On suppose qu’il a du entrer d’une quelconque manière pendant la nuit. En tout cas maintenant il a retrouvé sa place. » Par contre la suite était également moins joyeuse… « Et l’après-midi, Jess et moi avons travaillé sur une affaire d’enlèvement… un garçon de treize ans, disparu en attendant un bus. La police à une liste d’une trentaine de personne à interrogé… donc j’espère juste qu’ils ont avancé un peu depuis que je les ai quitté. »

Depuis qu’il travaillait au journal, c’était bien l’affaire la plus sérieuse qu’il avait… et il espérait ne pas devoir la finir par une mauvaise nouvelle. Mais les histoires d’enlèvement, finisse rarement bien…

En tout cas, Derek paya les deux tickets pour le film quand ce furent à eux. Passant le sien à Andrew, le jeune homme jeta un coup d’œil au petit stand.

« Tu veux quelque chose à grignoter ? »
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMar 14 Déc - 15:55

« Comment a été ta journée ? » demanda Derek

Andrew avait son visage plus sérieux, son camarade du comprendre assez vite ce qui allait se passer, et ce qu'il avait à dire. Mais l'infirmier n'avait pas envie d'enjoliver la réalité, et il parla franchement de sa journée de travail. « Difficile, surtout la fin d'après-midi, j'ai perdu un jeune patient...Il se battait depuis des années contre une leucémie. » coupé par un petit soupir de Derek tout à fait justifié « Oh… », et il reprit sur une pensée plus personnelle. « Cela me fait toujours bizarre, même après quatre ans, je m'attache, et le lendemain je me dis que je vais les revoir. C'est bête, non ? » Demanda Andrew pour savoir s'il n'était pas peut être trop attentionné ? Après tout, ses supérieurs lui avaient fait clairement savoir que ce n'était pas le rôle d'un médecin de s'attacher à ses patients. Le journaliste dû comprendre le but de sa question car il ajouta : « Non je pense même que c’est bien plus agréable pour un patient d’avoir un infirmier ou un médecin qui est ainsi que d’en avoir un qui reste derrière un mur de glace. C’est plus réconfortant… » Sullivan hôcha la tête, complétement en accord sur ce point avec le grand brun. Il avait été fait ainsi, il ne pouvait couper ses émotions, et ses sentiments comme s'il avait été un grille pain. Il répondit au sourire de son voisin avec légèreté. « Tu dois être un infirmier extraordinaire » Lui ? Extraordinaire ? L'infirmier se mit à rougir de tout son soûl, un pique de chaleur explosa ses joues. Il ne savait plus où se mettre. Il donna un coup de coude à Derek de quoi le chahuter légèrement et le pousser légèrement sur le côté. « Arrête... » lâcha t-il avec une petite voix.

Une fois devant le cinéma, Andrew fit comme son camarade, et sortit son portefeuille, tout en regardant la file d'attente, bon c'était bien de regardé, mais il fallait se placer si on voulait avoir une place. Une fois dans le seul de la queue, l'infirmier demanda : « Et, toi ta journée ? » intéressé de savoir si son ami avait passé une bonne après-midi. « Et bien je me suis retrouvé au matin nez à nez avec un python qui n’avait pas payé son ticket de bus… » Andrew ouvrit des grands yeux amusés. « Waou ! » Les serpents ne le dérangeaient pas, mais voir un python cela devait faire son effet. « En fait il était tranquillement installé sur le siège à l’arrière du bus. On suppose qu’il a du entrer d’une quelconque manière pendant la nuit. En tout cas maintenant il a retrouvé sa place. » Andrew avança dans la file d'attente, car deux enfants habillés en spationaute venaient signe d'avancer en pointant leurs gros pistolets métallisés sur ses hanches. Puis il se tourna vers Derek, repensant à cette histoire de serpent. « Et, tu t'es pas proposé de l'adopter ? » demanda t-il amusé, imaginant déjà l'animal dans l'appartement du journaliste.

« Et l’après-midi, Jess et moi avons travaillé sur une affaire d’enlèvement… un garçon de treize ans, disparu en attendant un bus. La police à une liste d’une trentaine de personne à interrogé… donc j’espère juste qu’ils ont avancé un peu depuis que je les ai quitté. » Andrew acquiesça avec une moue attristé, continuant d'avancer d'une ou deux places, c'était une chose difficile les enlèvements, autant pour la famille que pour les enfants. Et, surtout, il voyait bien que cela travaillait le journaliste. « C'est normal que cela te touche. Cela veut dire que tu es un bon journaliste. » Chacun son tour pour les compliments, qu'il pensait mot pour mot. Mais pour déttendre Derek, commençant à le connaitre, il ajouta avec un haussement de sourcils. « Je vois qu'on est tout les deux extraordinaires dans notre domaine. »

Bien sûr, bien décidé à payer sa place, Andrew fut prit par surprise par le grand brun qui s'avança devant la caisse, et ne put lâcher qu'un « Hey ! ». Puis il lui sourit tout en récupérant son billet. Il fallait qu'il arrête d'être gentil comme cela avec lui. Le garçon n'avait pas l'habitude, étant plutôt du genre à offrir les choses aux autres, malgré ses maigres finances. « Merci. » légèrement ému par ce geste anodin, mais qui faisait plaisir.

« Tu veux quelque chose à grignoter ? »
Et, comment ? Andrew avait une faim de loup. Il fit un signe de la tête pour dire un grand oui, trépignant à nouveau devant les montagnes de pop-corn, et de friandises devant ses yeux. Il s'approcha du stand, suivit de prêt par Derek. S'il pensait pouvoir payer cette fois, il se mettait le doigt dans l'œil. L'infirmier essaya de rester décontracté, et dés que le serveur s'occupa d'eux. Il tourna la tête rapidement pour faire son choix et demanda. « Alors, je vais vous prendre un grand pop-corn. Oui le truc géant derrière vous. Par grave, je partagerais avec monsieur, s'il veut piocher dedans. Et, un grand coca ! Et, toi Derek, tu veux ? »

Il le laissa prendre sa commande tranquillement, ayant déjà préparé l'argent dans le creux de sa main. Puis, comme un jaguar sur le départ et prêt à foncer sur l'antilope, avant même que Derek puisse sortir un billet. Il plongea pour donner les derniers billets qu'il avait sur lui pour payer leur commande. Andrew, un grand sourire au lèvre, attrapa son grand pop-corn, et son grand coca, très satisfait de son action. Il commença même un léger sifflement en marchant vers la salle de leur film.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMar 14 Déc - 21:22


« Et, tu t'es pas proposé de l'adopter ? » Adopter le serpent ? Derek en rit légèrement en hochant de la tête. « Je doute que ma colocataire serait très contente de me voir venir débarquer avec un python dans les bras. Et puis j’ai pas envie de mettre son chat en danger… » Non non surtout qu’il est trop chou Moustache. Heureusement même qu’il est là et qu’il pouvait le câliner devant la télé.

« C'est normal que cela te touche. Cela veut dire que tu es un bon journaliste. », lui dit Andrew après qu’il ait parlé de cet histoire d’enlèvement. Mais il ne savait pas en quoi son boulot venait faire là. Car ça pouvait facilement toucher un tas de monde. Derek eut tout de même un petit sourire, fallait pas non plus qu’ils se mettent le moral à zéro. « Je vois qu'on est tout les deux extraordinaires dans notre domaine. » « Peut être bien » répondit-il en riant légèrement. En tout cas il faisait tout pour s’améliorer. Il ne voulait pas se contenter des petits articles, voulant être journaliste à part entière.

Derek s’avança un peu dans la file d’attente. C’était trop amusant de voir les enfants se déguiser rien que pour un film. Tout ça pour se sentir plus dans la peau des personnages ? Surement oui… il ne saurait pas vraiment le dire. Il ne s’était jamais déguisé, petit… Il avait déjà fais des soirées à thèmes pour les boîtes de nuit, mais c’était tout de même différent. De toute façon il ne s’était jamais plaint de l’enfance qu’il avait eut et n’allait pas commencer aujourd’hui, car il savait que ça aurait pu être pire.

S’avançant devant la caisse, Derek paya les deux tickets. Il ne fit qu’un petit sourire à Andrew, pour lui signaler que ce n’était aucun problème à ce qu’il paie. De toute façon, ce n’était pas non plus grand-chose… juste un ciné. Puis ça lui faisait plaisir de l’invité. « Merci. » « Mais de rien » rajouta Derek en récupérant les tickets. Par la suite ils se dirigèrent vers le stand, où le reporter jeta un rapide coup d’œil. « Tu veux quelque chose à grignoter ? » demanda-t-il alors pour savoir s’ils allaient y passer ou directement aller dans la salle. Mais à voir l’entrain d’Andrew celui-ci voulait absolument aller se procurer quelque chose. Laissant passer un petit garçon qui avait faillit lui rentrer dedans, Derek se demanda s’ils allaient être quasi les seuls adultes à venir sans enfant pour voir ce film. Surement même… La salle allait être toute bruyante comme d’habitude avec les enfants, avant que le film ne commence.

« Alors, je vais vous prendre un grand pop-corn. Oui le truc géant derrière vous. Par grave, je partagerais avec monsieur, s'il veut piocher dedans. Et, un grand coca ! Et, toi Derek, tu veux ? » Le journaliste reporta son attention sur Andrew pour quitter le petit groupe d’enfant des yeux et regarda ce qu’il y avait. Voyant que l’infirmier avait prit un gros paquet de popcorn, il n’allait pas en prendre un pour lui à part, surtout qu’il ne le finissait jamais et que quelque pioche lui suffisaient assez. « Je prendrais un coca aussi, merci. » Il allait poser les quelques pièces sur le comptoir, mais Andrew le devança. Souriant, il le laissa faire, chacun son tour. Le remerciant, ils se mirent alors en route vers la salle, où les enfants affluaient pour entrer. Trop même, se faisant un peu bousculer par un petit garçon. Ahlala… mais c’était quand même adorable. Cette énergie qu’ils pouvaient avoir.

Entrant dans la salle, il regarda vite fait les places. C’étaient des salles quand même petites, et c’était déjà pas mal rempli. « Bon je pense qu’on a pas trop le choix que d’aller au fond » Vu que c’étaient là qu’il y avait le moins de monde, car rester tout devant ça non. Rien de mieux pour avoir un torticolis. Il avait été déjà une fois tout devant pour un film et c’était l’horreur, du moins pour lui.

Montant donc les quelques marches, il s’arrêta a la derrière rangée de chaises pour y entrer. S’asseyant plus ou moins au milieu, il déposa son coca sur le support et vérifia que tout allait bien pour son camarade.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMer 15 Déc - 1:36

Andrew demanda à Derek s'il n'avait pas l'intention d'adopter le serpent qui s'était perdu dans ce bus. « Je doute que ma colocataire serait très contente de me voir venir débarquer avec un python dans les bras. Et puis j’ai pas envie de mettre son chat en danger… » L'infirmier ne put réprimer une petite exclamation de surprise. Le garçon adorait les chats, et il était très en colère face à son propriétaire qui refusait les animaux dans son appartement. « Oh ! C'est quoi son petit nom ? J'ai toujours rêvé d'avoir un chat. Je les trouve trop mignon. »

Puis, Derek parla d'une affaire plus grave, et Andrew ne put s'empêcher de lui souligner que son attachement à cette affaire d'enlèvement montrait son humanité. Mais il ne réagissait pas, en tout cas maintenant qu'il le connaissait, il trouvait sa réaction normal. Le journaliste avait toujours du mal avec les compliments. « Peut être bien » Andrew se tourna pour bien appuyer ce qu'il pensait de son camarade. « Je suis sûr que tu vas devenir un grand journaliste. J'en suis convaincu » souligna t-il avec un hochement de tête sincère.

Une fois dans la file d'attente, le passage en caisse fut plutôt rapide, Andrew prenant plaisir à voir ses parents, et ses enfants se presser pour aller au cinéma. Lui, et Derek, faisaient un peu extraterrestres parmi eux, mais cela l'amusait, et il n'y avait aucun regard étrange tourné vers eux. Les enfants s'amusaient entre eux, en chahutant, et les parents les surveillaient avec bienveillance. Il avait beaucoup d'amour parmi eux, et c'était très positif comme bulle pour évoluer.

« Tu veux quelque chose à grignoter ? » lui demanda Derek. Andrew qui dévorait déjà les différents étalages, montra qu'il n'allait pas rentrer dans la salle sans avoir quelque chose à manger. Une petit fille devant le stand, portait un énorme paquet de pop-corn aussi gros que sa tête. Cela l'amusa, en se demandant comment un si un petit corps allait pouvoir ingurgiter autant de nourriture ? Mais une fois que ce fut son tour. Il commanda à son tour du pop-corn, un assez grand pour que le grand brun lui en vole s'il le désirait, du coca et demanda ce que son camarade pouvait avoir envie. « Je prendrais un coca aussi, merci. » et une fois qu'il termina sa commande. Sully s'empressa de payer pour ses achats, mais aussi le coca de son ami. Ils se firent bousculer, et Andrew regarda la porte de la salle au bout du couloir, s'ouvrit et se fermer dans un va et vient continue.

Ils s'approchèrent, un petit garçon tira son père hors de la salle pour qu'il l'emmène aux toilettes, la porte juste à côté, sur la droite. Avec la manière qu'il avait à se tenir le pantalon, amusa l'infirmier. C'est fou ce que ses petits bouts de chou pouvait le faire sourire. Il était temps de rentrer dans la salle. C'était la folie à l'intérieur, et les parents avaient du mal à calmer leurs enfants bien à l'avant dans la salle. « Bon je pense qu’on a pas trop le choix que d’aller au fond » Andrew acquiesça avec un petit sourire en regardant les sièges au fond complétement abandonnés. Au moins, il serait tranquille, niveau place, pensa t-il. Il regarda Derek ouvrir la marche quand sa poche se mit à vibrer. Ce qu'il pouvait être bête, il avait oublié d'éteindre son portable. Il sortit son téléphone de sa poche, et son sourire s'effaça bientôt quand le nom de Braddley Johnson se mit à s'afficher.

Il resta interdit alors que Derek se tournait vers lui pour savoir où il en était. Que devait-il faire ? Il savait qu'il allait le regretter, mais il devait prendre ce coup de fil. Sans vraiment s'expliquer, il lâcha son pop-corn et son coca dans les bras du journaliste, le surprenant de son impulsivité. « Je suis désolé, il faut que je réponde...» montrant son téléphone à son camarade. Puis Sully' quitta la salle comme s'il fuyait la peste. Le garçon joua avec son portable devant la salle, le dos à la porte.

« Allo ? » « Salut, Andrew...» Mais que voulait-il ? Après sans nouvelles pendant un an ? « Oui ? Pourquoi tu appelles ? » Maintenant ? Ce soir ? « J'avais besoin de te parler ... » Andrew était sur le point de raccrocher. Mais pour qui il se prenait vraiment ? A l'intérieur de la salle, les bandes annonces venaient de commencer. « Tu avais tout le temps il y a un an...» « Touché...Je te manque pas ? Car toi tu me manques ! » Le garçon resta interdit faisant un pas en avançant, toujours de dos à la salle. Il ne savait pas s'il devait hurler, pleurer où jeter son téléphone au loin. « Tu te moques de moi ? Tu me jettes après quatre ans de relations en cachette où je n'étais qu'un vide ...» Andrew préféra ne pas finir sa phrase alors qu'une petite fille passait à côté de lui.

La porte s'ouvrit et il entendit une publicité pour des bonbons. Ouf ! Le film n'avait pas commencé. « Je suis à Sydney pour la semaine...J'ai envie de te serrer contre moi. J'ai envie de te faire l'amour. J'ai envie de te...» Andrew devait l'arrêter, le destin était beaucoup trop cruel envers lui. L'infirmier qui pensait avoir tiré un trait ce matin même. Toujours de dos, il entendait la porte de la salle s'ouvrir et se fermer derrière lui. « Tais toi ! Tu as perdu ce droit depuis bien longtemps. Je ne t'appartiens plus, je suis peut-être seul, pitoyable ! Il y a peut être personne dans ce monde pour moi ! Personne pour m'aimer et m'apporter l'amour que je mérites. Mais, je préfères mourir la gueule ouverte plutôt que de passer une autre minute à penser à toi. Salut, Braddley ! Ne m'appelles plus ! »

Andrew raccrocha violemment, l'émotion au bord des yeux et de ses lèvres. Non, il ne pleurait plus pour son ancien amant. Mais, il était tellement proche de fondre en larmes, que son cœur était encore tout chamboulé. Mais où était les bras de Derek, quand il avait besoin d'eux ? Les larmes aux yeux, il se tourna, bien décidé à retourner dans la salle, en espérant que Derek ne le verrait pas dans cet état.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMer 15 Déc - 6:12

« Je doute que ma colocataire serait très contente de me voir venir débarquer avec un python dans les bras. Et puis j’ai pas envie de mettre son chat en danger… » avait souligné Derek a propos du python. De toute façon il ne pensait pas acheter d’animaux maintenant, même s’il en voudrait bien d’un chat à lui. Mais tant qu’il ne serait pas convenablement installé quelque part de fixe, il ne voudrait pas faire subir des déménagements à un animal. « Oh ! C'est quoi son petit nom ? J'ai toujours rêvé d'avoir un chat. Je les trouve trop mignon. » « Il s’appelle Moustache » répondit-il en souriant. C’était un nom mignon pour un chat en tout cas. Il s’imaginait facilement vivre avec plusieurs chats. Surtout que c’étaient des animaux fascinant. Rien qu’avec Moustache, c’était une surprise quasi tout les jours.

Les deux hommes s’étaient avancé pour aller acheter de quoi manger pendant le film. La boisson en main, il observa les petits enfants, tous attirer l’attention à leur manière. Il sourit en s’imaginant Lloyd dans quelques années… dommage que le temps n’allait pas plus vite tout à coup. D’un côté… dommage que Lloyd grandisse, car il était trop trognon maintenant.

« Bon je pense qu’on a pas trop le choix que d’aller au fond » avait fait remarqué le journaliste en s’y dirigeant. En tout cas ils seraient un peu plus tranquilles. Mais de toute façon une fois que le film allait commencer la salle allait être plus calme. A part pour des rires certainement…. Mais les rires d’enfants étaient toujours agréables à entendre.

Derek s’assit sur l’un des sièges et avait déjà rangé son coca, qu’il se trouva tout à coup avec les affaires d’Andrew dans les bras. Les retenant bien pour éviter qu’ils ne tombent par terre, le jeune homme releva la tête vers l’infirmier pour savoir ce qui se passait. « Je suis désolé, il faut que je réponde...» dit son camarade en lui montrant rapidement le téléphone. Pourtant le regard qu’avait Andrew ne lui plu pas. Ça semblait bien mauvais… Une urgence au boulot ? Peut être mais… il ne savait pas trop. Y avait eut une certaine expression qui l’avait gêné.

Le reporter rangea le coca sur la place d’Andrew et jeta un œil au grand écran qui venait d’afficher une première bande annonce. Piquant un popcorn, qu’il avala rapidement, puis Derek reposa le sachet sur le siège de son ami pour finir par se lever. Il avait un mauvais pressentiment… Si c’était quand même le boulot, faudrait peut être raccompagné Andrew rapidement sur place ?

Derek descendit les marches de la salle pour se diriger vers les portes. Il en poussa une, voyant de justesse filer une petite tornade blonde entre ses jambes. Pffouu… ils étaient terribles. Dans un bon sens du terme naturellement. En tout cas, Derek resta silencieux en voyant Andrew à quelques pas. Il laissa doucement la porte se refermer, ne voulant pas le son de la salle déranger l’infirmier. Mais du coup, il n’était plus très sûr de devoir rester là.

« Tais toi ! {...} Salut, Braddley ! Ne m'appelles plus ! » Des mots… des phrases qui touchèrent le journaliste. Rien a voir avec le boulot, c’était plutôt un ancien amant… ou petit ami. Il ne pouvait pas vraiment imaginer un homme comme Andrew seul… mais derrière l’homme qui se trouvait là, il avait déjà vu une partie bien fragile et il savait que comme tous, Andrew devait également avoir sa part de blessure. Et vu l’émotion dans la voix, Derek savait que celle-ci en était une.

Le journaliste s’avança un peu. Peut être qu’il aurait dû entrer en salle. Peut être bien qu’Andrew lui en voudrait d’avoir assisté à ça. Mais il avait juste était inquiet et l’était toujours. L’infirmier se retourna alors, certainement pour retourner en salle. Mais maintenant l’idée de film était tout de même bien loin.

Derek posa une main sur l’épaule d’Andrew pour le tirer doucement contre lui. Fermant ses bras autour des épaules du jeune homme, il posa sa main sur les cheveux de celui-ci. Oh peut être bien que ce n’était pas le moment… Que cette fois-ci Andrew ne veuille pas, mais les paroles de l’infirmier ne savaient le quitter.

« Tu sais que t’as dis de grosses conneries ? », murmura-t-il doucement. Passant ses doigts sur les cheveux du jeune homme, il laissa échapper un léger soupire contre le front d’Andrew. « Tu n’es pas seul… et surement pas pitoyable non plus. », souligna-t-il. C’étaient bien des points importants, car il doutait bien que l’infirmier devait avoir des tas d’amis qui devaient être là pour lui en cas de soucis. « Et je pari qu’il y a quelqu’un pour toi ici… il faut juste avoir la patience de trouver la bonne personne. Peut être à un moment que tu n’attendais pas… mais ça viendra forcément. »

Non mais franchement. Un homme comme Andrew ? Il ne s’inquiétait pas pour ça. Peu importe la personne que le jeune homme choisirait, tant que les sentiments étaient partagés, il pariait que tout pouvait bien aller.

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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMer 15 Déc - 15:00

« Oh ! C'est quoi son petit nom ? J'ai toujours rêvé d'avoir un chat. Je les trouve trop mignon. » « Il s’appelle Moustache » Qu'est-ce que Andrew aimait les chats, il en voulait tout plein chez lui, quand il aura assez d'argent pour s'offrir une maison. Ils avaient déjà choisit tout leurs noms. « C'est quoi comme race ? » demanda-t-il avec un énorme sourire. Si cela continuait, ils allaient parler toute la soirée des chats, si cela ne tenait qu'à l'infirmier. Lui, et ses petites boules de poils, c'était une grande histoire d'amour.

Les deux compères entrèrent enfin dans le cinéma, s'achetèrent leurs places, et passèrent par le stand de confiserie. Andrew s'acheta de quoi se faire exploser la panse, avec un grand pop-corn, et deux coca, l'un pour lui, et l'autre pour son ami. C'est qu'il était gourmand notre petit néo-zélandais, lui, qui avait gagné le concours du mangeur de Hot-Dog de Capwest en 2008 et 2009.

« Bon je pense qu’on a pas trop le choix que d’aller au fond » demanda Derek, en entrant dans la salle. C'est vrai que vu l'agitation devant, c'était préférable de se mettre derrière. Il savait que le calme reviendrait quand le film commencerait, mais l'infirmier adorait cette agitation. Une fois adulte, on devient si sérieux, on rentre dans une pièce, on doit garder le silence, et si on fait un bruit, on doit s'en excuser. Clairement, être un enfant, cela mettait un peu de vie. C'était vraiment une vision, qui ne pouvait que lui donner le sourire.

Un sourire, qu'il ne garda pas longtemps, quand Derek prit place sur l'un des sièges où il avait rangé son coca, le téléphone d'Andrew le rappela à l'ordre. C'était Bradley Johnson, celui qui l'avait abandonné il y a un an pour vivre avec femme et enfant. Sans vraiment s'expliquer, il lâcha son pop-corn et son coca dans les bras du journaliste, le surprenant de son impulsivité. « Je suis désolé, il faut que je réponde...» montrant son téléphone à son camarade.

Le garçon quitta la salle et finit par décrocher. Qu'est-ce qu'il pouvait faire d'autre ? La discussion fut étrange pour le jeune homme. De son côté, ses phrases étaient plutôt froides et cassantes, du côté de son interlocuteur c'était plus suave et chaud. Drew' connaissait bien cette voix, c'était cellle qu'il prenait quand son ancien amant avait envie de faire l'amour. Combien, par le passé, il avait cedé, non que faire l'amour avec Braddley ai été un fardeau, mais ils auraient pu se voir pour faire autre chose...se faire un ciné par exemple ? En cinq ans, jamais Johnson ne l'avait invité quelque part : " Tu comprends si ma famille nous voit ensemble ou ma fiancée, je risque d'avoir des problèmes. "

Andrew avait prit sur lui, mais maintenant tout était terminé. En tout cas, c'est ce que son cerveau avait décidé. Pourtant, en apprenant que Bradley était à Sydney, ce fut comme un choc. Alors, ils pourraient peut être ce voir ? Peut-être pourraient-ils tout oublier dans une nuit passionnée, juste pour un soir ? Non ! Non ! Dans la tête de l'infirmier tout restait clair et limpide. « Tais toi ! {...} Salut, Braddley ! Ne m'appelles plus ! » puis il raccrocha, bien décidé à rentrer dans cette salle, et profiter de ce film. Mais une main toucha son épaule, et l'attira en avant, Sully' leva la tête, les yeux aux bords des larmes, et les lèvres tétanisées par l'émotion. Derek était là. Il se tenait devant lui, l'avait prit dans ses bras avec douceur.


« Tu sais que t’as dis de grosses conneries ? » La confusion était sur le visage de l'infirmier, se sentant mal d'avoir imposé cette vision de lui même au grand brun. Il se sentait comme salie, et il ne voulait plus qu'une chose, prendre place dans la salle. « Hah ! Tu as entendu... » Mais les bras de Derek étaient si réconfortants, il passa ses bras à son tour, ayant besoin de cette tendresse même si elle n'était qu'amical. « Tu n’es pas seul… et surement pas pitoyable non plus. » « Tu crois ? Pourtant c'est pas l'impression que j'ai... » Drew' s'imprégna de son odeur, en posant sa tête sur son épaule. Il sentait si bon, un léger parfum de pin, et de citronnier. La sensation était si agréable, qu'il s'oublia un instant, frottant légèrement sa tête sur l'épaule à sa disposition. « Et lui qui m'appelles après un an sans nouvelle. Il voulait même pas savoir comment j'allais, si je m'en sortais bien dans ma vie. Il voulait juste baiser... » lâcha t-il avec fureur et dégout. Andrew serra plus fort Derek, profitant autant de sa gentillesse que ses paroles sincères. « Et je pari qu’il y a quelqu’un pour toi ici… il faut juste avoir la patience de trouver la bonne personne. Peut être à un moment que tu n’attendais pas… mais ça viendra forcément. »

Le garçon leva la tête, les paroles de Derek étaient si belles. Il le regarda, ses larmes toujours au bord des yeux. Comment pouvait-il faire pour être si parfait ? Comment voulais t-il que l'infirmier trouve quelqu'un d'autre, alors qu'il avait la personne parfaite devant lui. Il se moquait de savoir qu'il soit homosexuel ou pas, qu'il soit perdu ou qu'il se dirigait vers une autre voix. Andrew l'aimait...Il l'aimait dans tout son ensemble, avec ses déchirures, mais aussi cette tendresse qu'il lui offrait sans rien demander en retour. Une larme perla sur sa joue, devant cet homme qui remplissait son âme de tant de chaleur.

Ce qui l'amenait à la son ultime constations, quel homme pourrait remplacer Derek dans son cœur ? Est-ce que cette personne excitait ? « J'en doutes...Tout les mecs que je rencontre, sont tous comme Braddley, ils veulent juste tirer leurs coups. Je pensais que c'était ce que je voulais aussi...mais je veux plus de tout cela. » Andrew espérait ne pas choquer avec sa sincérité, mais pour l'instant il n'avait pas cherché l'amour. Maintenant, quand il plongeait ses yeux dans le journaliste. Il savait qu'il voulait le trouver. Mais si Braddley rappelait ? Et si ? Un flot d'émotion arriva au bord de ses lèvres. Il commença à frissonner, ses lèvres tremblantes. « Et, en même temps, je sais que Braddley va me rappeler. Je serais seul dans mon petit appartement, et même si je le déteste, je sais que je vais céder...Je dois faire quoi, Derek? Aide-moi ! »

C'était un appel de détresse, ne lâchant pas les yeux de son camarade, il avait besoin d'aide même si c'était complétement égoïste, et que le journaliste ne pouvait surement rien pour lui, mais sa peur devait sortir.



Dernière édition par Andrew M. Sullivan le Mer 15 Déc - 19:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMer 15 Déc - 16:29

Derek pour la question sur la race du chat n’avait qu’hausser des épaules, en ayant aucune idée. Il ne savait pas si c’en était un en plus. Il était beau, c’était ce qu’importait après tout. Puis de toute façon, il n’avait jamais rencontré de chat qui n’était pas beau et d’une certaine élégance. Les chats et leurs grands cousins félins étaient en général des animaux gracieux.

En tout cas les histoires de chat étaient bien loin quand il fut devant la porte de la salle pour vérifier qu’Andrew allait bien. Ce qui ne semblait pas être le cas, dès qu’il entendit les premières paroles de l’infirmier. Dès que le jeune homme eut mit fin à la conversation, Derek s’était avancé vers lui pour le prendre dans ses bras. Derek avait toujours été plutôt câlin et tendre, tout comme parfois impulsif et colérique. Mais là il voulait juste que son ami ne soit pas triste, peu importe la raison.

« Tu sais que t’as dis de grosses conneries ? » dit-il doucement à l’oreille d’Andrew. Il espérait que l’infirmier ne le prenne pas mal, mais il voulait juste le rassurer, car il n’était tout simplement pas d’accord avec ce qu’andrew venait de dire, malgré qu’ils ne se connaissent pas encore totalement. « Hah ! Tu as entendu... » Derek acquiesça doucement de la tête. « Je voulais m’assurer que ça allait… » Ce qui n’était pas le cas. « Tu n’es pas seul… et surement pas pitoyable non plus. » , reprit-il alors. « Tu crois ? Pourtant c'est pas l'impression que j'ai... » Le journaliste fut soulagé de sentir les bras d’Andrew sur lui, signe qu’il voulait bien que Derek le lâche. « Ce n’est pas celle que j’ai eu. » répondit-il tout simplement. Déjà rien qu’à leur première rencontre, Andy était avec un groupe d’amis. Puis il y aurait surement encore ses camarades de travail. Tout simplement qu’avec un caractère comme celui du jeune homme, Derek ne le voyait pas être seul. « Et lui qui m'appelles après un an sans nouvelle. Il voulait même pas savoir comment j'allais, si je m'en sortais bien dans ma vie. Il voulait juste baiser... » Après un an ? C’était long… surtout dégradant si on appelait juste pour venir tirer un coup. Andrew devait être très attaché à ce Braddley… « Je te comprends » oui il comprenait bien la réaction du jeune homme. Certainement que la plupart auraient réagit pareil dans cette situation.

« Et je pari qu’il y a quelqu’un pour toi ici… il faut juste avoir la patience de trouver la bonne personne. Peut être à un moment que tu n’attendais pas… mais ça viendra forcément. » lui dit-il, y croyant. Il fallait juste le vouloir. Ne pas le voir et le laisser filer, c’est tout. Derek croisa le regard d’Andrew et lui dit un léger sourire. Allez, il était sûr qu’Andrew allait très vite s’en remettre, même si ce serait dur au début, car les souvenirs pouvaient revenir à flot.

« J'en doutes...Tout les mecs que je rencontre, sont tous comme Braddley, ils veulent juste tirer leurs coups. Je pensais que c'était ce que je voulais aussi...mais je veux plus de tout cela. » Hum… Bien, c’était bien. Lui-même était déjà passé par ce cap. Parfois on le décidait simplement par choix, ou par une prise de conscience, tel qu’il l’avait eut, y a plus d’un an. « Baisse pas les bras pour autant. » Quand même, il était peut être un homme, mais alors bien placé pour savoir qu’on n’était pas tous des chasseurs à la piste d’un gibier à croquer et avec des instincts primaires d’un homme du Neandertal.

« Et, en même temps, je sais que Braddley va me rappeler. Je serais seul dans mon petit appartement, et même si je le déteste, je sais que je vais céder...Je dois faire quoi, Derek? Aide-moi ! » Derek garda ses mains sur les épaules du jeune homme, sans le quitter du regard. L’aider… il le voudrait bien, naturellement. Mais à part lui piquer son téléphone, qui serait un moyen bien rapide, il ne voyait pas trop. En tout cas pour ce qu’il avait comprit, en ne pas donner des nouvelles pendant un an, il supposait que Braddley ne devait pas forcément être du coin. « Ce Braddley reste ici combien de temps ? », demanda-t-il alors. En tout cas… il ne voulait pas laisser Andrew dans une telle situation, et de le voir ainsi, lui faisait mal à cœur. Il n’aimait pas voir les personnes qu’il aimait, souffrir.

« Bon écoute ! Si tu veux je peux venir chez toi le temps que ça se calme. », proposa le journaliste. Il aurait bien proposé le contraire, mais vu que depuis peu il était en colocation, il n’allait pas imposer une tierce présence à Sookie. « Ainsi je te garde à l’œil. » dit-il en lui donnant de légères tapes sur la joue. De toute façon ça ne le dérangeait pas plus que ça, étant habitué majoritairement partager un logement avec quelqu’un d’autre. Et puis là ce ne serait que temporairement avec Andrew.

Il glissa sa main de la joue du jeune homme quand il sentit une autre présence auprès d’eux. Une petite fille blonde tirait sur le manteau d’Andrew. Posant son regard sur elle, celle-ci avait déjà levé son bras pour lui présenter une sucette. Un sourire tendre s’afficha sur son visage. Elle était adorable… surement qu’elle avait du voir qu’Andrew n’allait pas bien. En tout cas dès qu’elle en eut l’occasion, elle s’en alla rapidement sur ses courtes jambes pour rejoindre ses parents qui étaient assis non loin, certainement à attendre d’entrer dans une autre salle.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMer 15 Déc - 20:45

Andrew ne pensait pas que cette séance de cinéma tournerait vers un nouveau mélodrame. Il aurait jamais pensé avoir un appel de Braddley Johnson, et il n'aurait jamais du décrocher son téléphone, alors que l'infirmier était si bien en présence de Derek. Mais une fois que le train était lancé, entendre la voix de son ancien amant avait fait son effet. Il lui rappela tout leurs anciens souvenirs; leurs ébats, la façon qu'avait Braddley de lui caresser les cheveux dans l'intimité. Les moments où ils s'embrassaient, se caressaient, mais aussi cette manie qu'il avait de titiller son lobe d'oreille avec ses doigts quand le fils de pasteur s'ennuyait.

Toutefois, revenait aussi, les souvenirs de son absence, de sa perte et de son départ. Toute cette souffrance que l'infirmier avait fuit en venant s'installer à Sydney. Mais pourquoi lui avoir écrit une lettre il y a deux mois ? Pourquoi lui avait dit où il était ? Il n'y avait rien pourtant dans cette lettre; il ne lui avait pas dit qu'il lui manquait, qu'il l'aimait, et qu'il voulait le revoir. C'était juste un mot pour dire que tout allait bien. Cette lettre le garçon n'avait jamais eu aucune réponse, et c'était ce soir que Johnson décidait de refaire surface.

Les bras de Derek était présent, à nouveau pour accueillir cette peine. Et, cela sembla si naturelle de tomber dans ses bras, sans chercher à comprendre, et à se remettre en question. Il était là, et c'est tout ce qui comptait pour l'infirmier.

« Hah ! Tu as entendu... » réalisa Andrew, alors qu'il avait raccroché violemment au nez de son ancien amant. « Je voulais m’assurer que ça allait… » cela n'allait pas, et il ne pouvait lui mentir, alors comme seul réponse Drew' se serra contre lui. « Tu n’es pas seul… et surement pas pitoyable non plus. » Ce genre de mot lui faisait vraiment plaisir et il aurait pu sourire mais il en avait pas le courage. « Tu crois ? Pourtant c'est pas l'impression que j'ai... » « Ce n’est pas celle que j’ai eu. » Andrew ne voulait pas se plaindre, mais il comprit que Derek avait peut être mal interprété ses paroles, alors il préféra être plus clair. « Je parle sentimentalement, Derek... »

Les paroles du journaliste le rassurait, mais aussi son odeur, comme ses bras autour de lui. Il lui disait qu'il allait trouver l'amour, qu'il fallait qu'il soit patient. Et, que celui-ci arriverait sans crier gare. Mais en levant ses yeux, l'infirmier, ne pouvait se détacher de l'idée que Derek, était la personne qu'il attendait. Une personne forte, mais sensible, aimante, mais tourmenté, une personne humaine en fin de compte. Une personne exceptionnelle, en tout cas aux yeux du néo-zélandais.

Il lui parla ensuite du dur problème des rencontres, qui peuvent vite finir en un coup rapide pour un soir. « Baisse pas les bras pour autant. » lui souligna Derek. Il savait bien sûr qu'il avait des hommes qui était à la recherche tout comme lui, d'autre chose. Que pour l'instant, cela avait été de sa faute, n'ayant rien fait pour changer sa façon d'aimer. En tout cas, les rencontres c'étaient terminés...car dans son cœur, une seule personne avait prit le devant de l'affiche. « T'inquiète pas pour moi. », lâcha t-il avec un œil plein d'espoir.

« (...) Je dois faire quoi, Derek? Aide-moi ! » implora le jeune homme. La peur de se retrouver seul dans son appartement, et de céder aux avances de Braddley, était tellement fort, qu'il lui coupa la respiration pendant un instant. Peut-être devait-il changer de numéro ? Ou alors devait-il donner son portable à son camarade ? Devait-il prendre une semaine de congé, et fuir au loin...Tout était tellement flou dans sa tête, en tout cas jusqu'à que le journaliste prenne la parole. « Ce Braddley reste ici combien de temps ? » sans réfléchir aux conséquences de sa réponse, il répondit simplement. « Il m'a dit qu'il était là, la semaine. »

« Bon écoute ! Si tu veux je peux venir chez toi le temps que ça se calme. », proposa Derek. Andrew aurait pu fondre en larmes, devant ce geste complétement désintéressé. Il essaya de garder son calme, mais ému posa une main sur l'épaule de son ami qui pensait qu'à l'aider. « C'est adorable de ta part, je sais pas quoi dire.» Il leva sa main et la passa sur la joue de Derek comme tout remerciement. Il aurait voulu l'embrasser mais cela c'est autre histoire... « Ainsi je te garde à l’œil. » et la tape de Derek le fit sourire, peut être le premier depuis la fin de son appel. « Oui ! Mais on ferra comment ? J'ai un petit appartement. J'aurais même pas un canapé à t'offrir... », dit-il en réalisant qu'il devrait alors partager le même lit si le journaliste décidait de vivre chez lui jusqu'à la fin de la semaine.

Cette pensée le troubla légèrement, mais une petite tête blonde le tira de ses pensées coquines; Derek torse nu, Derek sous la douche, Derek sortant de la douche, Derek sans sous vêtements...Une petite fille proposait avec gentillesse une sucette, qu'Andrew accepta avec plaisir. Il s'agenouilla et la remercia par un baiser chaste sur le front, devant le regard de ses parents. « On devrait peut-être rentrer, sinon on va louper le film ? » dit-il avec un grand sourire. Andrew attrapa Derek par la main, et l'emmena avec lui à l'intérieur de la salle. Une fois devant leur siège, il lui lâcha la main pour s'asseoir mais ce simple contact l'électrisa, et l'ombre de Braddley s'effaça pour un temps.

Le film venait juste de commencer, une voix off, sûrement le personnage principal racontait comment tout avait commencé. L'infirmier installa son pop-corn sur ses genoux, au cas si son camarade avait une petite faim. Il puisa ensuite dans son coca, en tirant sur la paille pour faire couler un petit sucre sur ses peines. Une poignée de pop-corn plus loin, il se sentait bien mieux, et osa un petit regard vers Derek, dans cette salle sombre. Car il se demandait comment il avait pu vivre sans lui avant, et il remerciait le ciel d'avoir croiser sa route.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] Parce qu'il faut un début à tout [Terminé] EmptyMer 15 Déc - 23:18

« T'inquiète pas pour moi. » lui avait dit Andrew, le regard plus insistant. Derek sourit, espérant bien que oui, car il n’aimait pas le voir ainsi. De toute, il verrait bien plus tard dans quel était serait le jeune homme. S’il le fallait il allait l’accaparer pour tout son temps libre les prochains jours pour tenter de lui remonter le moral.

« Ce Braddley reste ici combien de temps ? » demanda Derek pour savoir si son idée de squatter momentanément chez Andrew pouvait marcher. D’un côté peu importe le temps qu’il le faudrait, il resterait pour s’assurer que ce Braddley ne s’approche pas d’Andrew. Pourtant… ça lui montrait encore plus que le jeune homme devait avoir des sentiments pour cette personne, sinon il n’aurait pas aussi peur de céder devant lui.

« Il m'a dit qu'il était là, la semaine. » « Bon écoute ! Si tu veux je peux venir chez toi le temps que ça se calme. », proposa-t-il tout naturellement. Surtout une semaine… ce n’était rien ça. Il allait juste prévenir Sookie qu’il serait chez un ami pour le soutenir dans un moment difficile, c’est tout. Il sentit la main de son camarade sur son épaule, voyant que celui-ci était déjà heureux de cette proposition. « C'est adorable de ta part, je sais pas quoi dire.» Derek haussa des épaules. « Alors ne dit rien, ça me va aussi. » Il sourit légèrement en sentant la main d’Andrew sur sa joue et continua un peu plus amusé. « Ainsi je te garde à l’œil. » Et oui, le voila jouant à la nounou. Bah, il pouvait bien endosser ce rôle un certain temps. Le temps qu’il fallait qu’il sache qu’Andrew ne souffre pas de toute cette affaire. « Oui ! Mais on ferra comment ? J'ai un petit appartement. J'aurais même pas un canapé à t'offrir... », Hum… pas de canapé ? Déjà que souvent un canapé standard était trop petit pour lui. Mais il se voyait mal dormir par terre dans un sac de couchage pendant une bonne semaine. « Et bien on est adulte, on peut bien partager un lit, sans incident, n’est-ce pas ? » Si jamais Andrew lui disait non alors là, faudrait qu’il reconsidère sa proposition. Ou alors il se contenterait du sac de couchage…

Derek sourit à la petite fille qui offrit la sucette à l’infirmier. Les enfants, toujours l’œil et un petit geste pour redonner le sourire.
« On devrait peut-être rentrer, sinon on va louper le film ? » dit son camarade une fois que la petite fille fut retourné chez ses parents. Il acquiesça de la tête, serrant à son tour la main d’Andrew pour le suivre dans la salle et remonter vers leur place. S’asseyant, il saisit son coca pour en boire un peu et se rafraîchir la gorge. Curieusement, le début du film, avait des impressions de déjà-vu ^^ sauf en double cette fois-ci.

Le journaliste reposa son coca puis tendit sa main sur le côté pour piquer quelques popcorn et de les manger. Il tendit à nouveau la main, mais cette fois-ci pour ébouriffer gentiment les cheveux d’Andrew. Il eut un léger rire et retira bien vite sa main, se calant au côté opposé de son siège pour éviter des représailles.

Ah de toute façon, il n’était pas l’heure à jouer aux gamins. Déjà rien que le début de l’histoire était tristounette. Malheur sur malheur et voila comment quelqu’un pouvait rapidement mal tourner en n’ayant personne à côté de lui. Il se demandait bien ce qu’il serait devenu s’il n’aurait pas connu Ashton ? D’un côté il avait mal tourné d’une autre manière.

Quelques scènes plus amusantes que les autres, Derek aima bien le personnage du poisson animal de compagnie du mal. Ressemblant beaucoup à un piranha en tout cas. Mais une des scènes qui le marqua le plus fut celle du restaurant… Certainement à cause de la phrase que l’héroïne sortit, du fais qu’on jugeait une personne par ses actes… Cette même phrase qu’on lui avait aussi sortit, et ce n’était pas de bons souvenirs… Pourtant il tenta de les chasser rapidement pour profiter du film. Ce qu’il aimait le plus aussi c’était les divers Oh et rires que les enfants pouvaient pousser à certaines scènes.

Et voila qu’après une bonne heure et demi et un fameux happy-end, le journaliste s’étira les bras au dessus de lui puis jeta un coup d’œil à son voisin.

« Et bien, je pensais que tu allais finir ton paquet de popcorn très vite… » Tsss y avait encore un fond dit donc.

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