don't want to see you, just need to • snake

« Dylan ? C'est Loris, bon, t'es pas là, rappelle-moi quand t'as le message faut qu'j'te parle. Rien bien gave, mais faut qu'j't ... » Loris fut alors coupé par la voix enfantine qui venait de décrocher, et qui commença alors à parler. « AAAALLLLLÔÔÔÔÔ ? » Loris ne put s'empêcher de sourire. « Allô, allô, allô, oncle Lo'. »« Aimee, comment tu vas ? » Aimee était l'aînée des nièces de Loris, elle était adorable, elle était aussi la filleule de l'Australien. La petite adorait son oncle, car depuis sa naissance, il lui apprenait des tas de bêtises, au grand désespoir de Dylan, mère de l'enfant et sœur de Loris. La conversation entre l'enfant de 6 ans et son oncle dura environ dix minutes : La petite raconta alors la description de sa journée, et ce qu'elle avait fait à l'école les jours derniers, c'était aussi accompagné de ce qu'elle allait faire, et puis, aussi un peu de la vie de ses deux petits frères. C'était une vraie pipelette. Question caractère, elle avait une bonne partie des défauts de son oncle Loris, elle était si têtue, une vraie tête de mule. Sa pauvre mère avait du supporter Loris pendant des années, et maintenant c'était sa petite fille. Ce n'était pas de repos tous les jours. Enfin, après dix minutes de conversation avec la petite Aimee, Loris put enfin avoir sa sœur au bout du fil. « Dylan ? » « Oui, c'est moi. Comment ça va p'tit frère ? » « Bien. Et toi ? » demanda Loris d'une voix hésitante. « Entendant les cris que pousse Damian derrière toi, je suppose que c'est pas la meilleure journée que tu as eu. » Il entendit le soupir long et profond de sa sœur. Depuis qu'il avait quitté Canberra, il ne pouvait plus l'aider autant qu'il l'avait fait pendant les six dernières années. Certes, son métier avait toujours eu une grande place, mais l'absence de vie sentimentale dans la vie de Loris lui avait toujours laissé à un las de temps plutôt long à consacrer à Dylan et à ses trois enfants, comme Dylan avait consacrer 20 ans de sa vie à surveiller que Loris ne fasse pas de bêtises, elle avait abandonner au bout de vingt années, maintenant, le surveillant juste de loin du mieux qu'elle pouvait.

La jeune femme dut vite raccrocher, rappelée encore par ses devoirs de mère à pleins temps. Loris se demanda alors ce qu'il pourrait bien faire de sa journée, tout à coup, il pensa alors à Snake. Il la connaissait depuis quelque temps déjà, tout de suite, elle lui avait beaucoup plus, mais entretenant avec elle une relation professionnelle ils n'étaient jamais allés plus loin qu'un gentil flirt inoffensif. La jeune femme plaisait à Loris, il ne pouvait pas dire le contraire, qu'elle soit en couple ne changeait pas ce qu'il pensait à son sujet, il avait beau le savoir pertinemment, son attirance si forte pour la jeune femme était là, là toujours présente encore et encore. Plus Loris passait du temps avec elle, plus il avait envie d'en passer encore, c'était comme ça, il était quasiment accro à la jeune femme, il faisait tout pour se prouver le contraire, mais c'était ainsi. Loris avait plusieurs fois essayer de ne plus la rappeler mais chaque fois, il l'avait finalement fait, car une force, il était comme aimanté à la jeune femme. Il commençait à jouer avec son portable, le faisant passer d'une main à l'autre, il réfléchissait, l'envie de l'appeler le démangeait. Il posa alors son portable sur la table de nuit, juste à côté de son lit où il s'était assis, il le reprit finalement, il recommença à jouer avec. Il finit alors par aller dans la liste de ses contacts, il posa une nouvelle fois son portable : il ne devait pas. Il le reprit finalement, s'approchant rapidement du nom de Snake, alors Rick, Rosalie, Ruth, Sam, Sean, Sienna et ... Loris posa encore une fois son portable sur la table de nuit. Il finit par le récupérer une dernière fois, descendit enfin jusqu'au nom de Snake. Il envoya alors une sms.

Citation :

Tu es libre ? Rendez-vous Hyde Park dans une heure. Loris.

Maintenant, il fallait juste espérer que la jeune acceptera. Loris glissa alors son portable dans la poche intérieure de sa veste, prêt à entendre le vibremment de son portable dans la poche.