SEBASTIAN & HAZEL ♥

Depuis mon retour à Sidney les jours étaient passés avec une lenteur infernale. Je passais chaque après midi assisse sur le canapé tout en pensant à lui. Qu'avait il fait après mon départ précipité ? Il me manquait terriblement pour dire vrai. Et rien que cela suffisait à me dégoûter. Il était comme un frère pour moi … Sebastian … Je soupirais alors que mon frère entrait dans la pièce pour s'assoir à mes côtés sur le canapé. Luka me tapa sur l'épaule alors qu'une grimace se dessina sur mon visage impassible. A croire que mon frère était bourré de testostérone en permanence et qu'il ne savait toujours pas calculer sa force. Tout en gémissant je me décalais de lui tout en lui lançant un regard noir. « Je présume tu ne sais même pas quel jour on est, hein ? Heureusement j'ai pensé à tout ! » Son rire se fit entendre dans la pièce, un rire qui n'annonçait rien de bon. Se penchant de son côté derrière le canapé, il me lança alors une housse en plastique. Sceptique j'haussais un sourcil tout en jetant un coup d'œil à la robe protégée qui allait être mienne. « Non mais tu te moques de moi, j'espère ! ». Certes j'avais oublié la fête d'Halloween qui allait avoir lieu ce soir mais de là à me faire porter un costume digne des plus grande trainée de cabaret, non merci. Le costume était joli avec son bustier et ses nombreux jupons rouges mais franchement je n'avais rien d'une danseuse de french cancan. Après tout il était temps que je vienne à me détendre depuis mon retour en ville. Soupirant, je lui fis un léger sourire signe de mon approbation alors que la porte s'ouvrait pour laisser entrer une Lux hors d'elle pour changer. J'avais donc passer le reste de ma journée à éviter ma sœur pour éviter une nouvelle dispute tout en pensant à lui pour changer. Le soir venu après une douche j'avais enfilé mon cher costume qui faut l'avouer m'aillait à merveille, tout en m'attachant négligemment mes cheveux en chignon. J'attrapais une des plumes que m'avais apporté mon frère dans l'après midi à croire qu'il avait tout prévu. Un maquillage marqué et j'étais enfin prête pour sortir. Certes il était facile de me reconnaître mais mon costume m'aidait à me sortir plus libre.

Je me retrouvais alors avec mon frère à la fête foraine organisé pour l'occasion. Mes talons aiguilles n'avaient pas encore la chance de me faire souffrir alors que j'enroulais mon bras autours de celui de mon frère tout sourire. Les lumières étincelaient dans tous les sens alors que nous nous baladions entre les stands tout en rigolant face aux joueurs médiocres. Je tournais alors mon regard vers la droite pour croiser un groupe de jeunes qui semblaient nous faire signe. Souriant je m'exclamais tout en donnant sans ménagement un coup de coude dans les côtes de mon frère. « Ta sœur est assez grande pour ne pas avoir besoin de son chaperon de frère. Allez file ! » Il se décala tout en me lançant son regard de la question qui vaut cent mille dollars. Je soupirais tout en levant les yeux au ciel. Je me décalais alors de lui tout en hochant négativement de la tête pour disparaître dans la foule. Être seule n'était pas si mauvais que ça au fond.

J'étais dans ma maison depuis ce matin, n'étant sorti que pour boire mon café pour profiter des rayons de soleil matinaux, puis j'étais entré a l'interieur de ma vaste maison, a vrai dire si j'en avais pris une si grande c'était surtout car elle me servait aussi de studio de photo. Je vivais principalement à l'étage et le bas de la maison était reervé aux séance, dans une vaste pièce, aux retouches dans une autre, plus petites ou s'entassait tout mon materiel et une dernière qui était enfaite l'endroit où je pouvais recevoir les clients, un petit bureau quoi. J'étais actuellement dans ce bureau entrain de mettre un peu d'ordre dans tout mes papiers, il y en avait partout, mais vraiment quoi, quand le téléphone sonna, c'était mon téléphone portable qui devait surement se trouver sous une pile de papiers et que je mit donc un peu trop de temps à trouver. Une amie de la capitale. Je soupirai et déposai le téléphone sur le bureau, sur la seule partie encore vierge de feuille. Je n'allais pas la rapeller, enfaite c'était une amie mais également une ex, et j'avais pas envie de lui parler là maintenant. Surtout que mon esprit n'était même pas vraiment orienté "rangement de factures" mais plus "Hazel". comme un pe près tout le temps. Avec un soupire plutot sonore je laissai retomber la pile de papiers qe j'avais en main sur le bureau, m'affalai dans ma chaise "prsidentielle" (très confortable) et passa les deux mains dans mes cheveux. Je fermai quelques instants les yeux et ne pensai plus a rien, enfin dans la mesure du possible, pendant quelques secondes Seulement voilà, ne penser à rien c'est très difficile... Mon esprit se dégagea donc vite de ma contrainte mentale et vagabonda un peu partout du coté de la capitale, des amis, d'une amie, de celle que j'aimais... J'ouvris mes yeux et me levai plutot brusquement du fauteuil. Je venais de me rapeller que c'était halloween ce soir et qu'il y avait une espece de fête foraine organisé a cette occasion... Je n,'avais pas encore revu Hazel ici, peut-ête qu'elle y serait.. Je priais interieurement pour que ce soit le cas et montai à l'étage. J'avais bien sûr prévu d'aller a cette soirée - ça pouvais toujours être drôle et c'était tout a fait mon genre de faire ça - bon par contre niveau dégusement je n'avais jamais eu beaucoup d'immagination, alors ce soir ce serait le comte Dracula - quelle originalité, je sais - bref. Une fois près je descendit les esclaier et pris la voiture jusqu'a la fête foraine. Le soir tombait et il y avait déjà pas mal de voitures parquées, je réussis tout de même a trouver une place et m'y garai. Une fois sortit de la voiture je me dirigeai vers la fête lorsque j'appercu une robe rouge sublime avec, dedans -bien sûr - Hazel. Je pris une bouffée d'oxugène et me dirigeai vers elle, elle était de dos, je l'attrapai donc par la taille et souffla à son oreille "Attention jeune demoiselle le vampire que je suis risque bien de planter ses crocs dnas ton si joli cou.." Puis je la lachai et me mit en face d'elle, le sourire au lèvres.

Spoiler:

Pour être franche je m'ennuyais assez dans cette fête foraine où je n'avais pas ma place. Je ne connaissais personne et la gêne se dessinait sur mon visage lorsque les regards se tournaient dans ma direction. J'étais seule tout simplement et rien que cette idée me faisait souffrir. J'avais pensé une voisine où même une amie de lycée qui m'aurait sauté dans les bras tout en me disant combien elle était heureuse de me revoir. Malheureusement je n'étais rien dans ce lieu entouré d'inconnus. Je n'avais pas envie de me mêler à ces gens, pourquoi ? Car je n'en avais pas la vie … Malgré toutes mes plaintes j'appréciais assez la solitude de temps en temps. Elle me permettait de faire le point sur moi même et sur les sentiments qui me tourmentaient depuis mon retour. Ses sentiments que j'avais nier depuis si longtemps et que j'allais bien sur continuer à ignorer car il était hors de question que je viennes a perdre Sebastian à cause de l'amour. Il m'était vital et l'idée de le voir s'éloigner avait le don de me rendre malheureuse. Alors je continuais ma marche tout en laissant mon regard vagabonder dans les stands, des bras s'enroulèrent autours de ma taille ce qui eut le don de me faire sursauter. Je me figeais alors qu'une voix que j'aurais reconnu entre mille souffla des mots à mon oreilles. « Attention jeune demoiselle le vampire que je suis risque bien de planter ses crocs dans ton si joli cou.. » A ce moment la joie s'immisça dans mon être alors que je n'avais qu'une envie lui sauter dans les bras. Tous mes doutes s'évaporaient en sa présence et rien que le fait que je pouvais le toucher en cet instant me rendait euphorique. « Mourir entre vos doigts reste un de mes vœux inavoués. » Il me faisait face à présent alors qu'un large sourire se dessinait sur mes lèvres. J'ancrais mon regard dans le sien l'espace de quelques secondes où le temps semblait s'être arrêté de tourner. Il n'y avait que lui et moi. Je moquais des autres et des gens qui nous effleuraient tout en râlant. Je ne pensais plus à ma chère petite sœur qui me faisait vivre un enfer depuis mon retour, je pensais seulement à lui. Sans plus attendre, je lui sautais au coup tout en passant mes bras autours de son cou. Je collais ma joue contre la sienne. « Si tu savais comme je suis heureuse que tu sois là ! » Je pensais sincèrement mes paroles alors que je m'enivrais de son odeur. Certes une vision de nous deux ensembles et heureux se voilà devant mon regard mais je fis un ultime effort pour l'ignorer pour profiter de cet instant. J'aurais tant voulu rester éternellement dans ses bras tout en collant mon corps contre le sien. J'avais l'illusion de notre amour même si la dure réalité était toute proche. Je n'étais que sa meilleure amie après tout. Une fille qu'il appréciait plus que tout au monde mais pour qui jamais il n'aurait d'amour à son égard. Je devrais pleurer face à cette triste réalité qu'était ma vie pourtant je me sentais plus légère en sa présence et cela me suffisait. Après tout j'avais encore toute la vie devant moi et le seigneur m'avait quelques peu gâtée.

« Mourir entre vos doigts reste un de mes vœux inavoués. »Je souris, voilà la Hazel que j'avais quitté quelques jours plus tot au téléphone. Quand je repensais a cette discussion une rage montait en moi mais je parvins a rester completement impassible par rapport a cette soudaine colère. Je l'avais retouvée et c'était touce qui importait, j'avais décidé de ne plus jamais la laissé, de ne jamais la laissé partir loin de moi et tant pis si j'avais l'air de rien a lui courir toujours après. Mais je m'étais toujours dit que regretter de ne pas avoir agi était bien pire d'avoir agi et d'avoir échoué. Au moins en agissant on est fixé ! Elle m'enlaca alors et j'enroulai mes bras autour de sa taille a nouveau.« Si tu savais comme je suis heureuse que tu sois là ! » Je souris, si elle savait comme j'en étais heureux aussi ! Je lachai alors notre étreinte, la joie devait se lire sur mon visage aussi aisement que si elle y avait été écrite. J'admirai les costumes parfois élaborés des jeunes qui passaient près de moi, mais aussi des enfants et de leurs parents, souriant aux passant. J'avais toujours été d'un naturel sociable et extraverti, j'aimais beaucoup rencontré des nouvelles têtes et les gens se sentaient à l'aise avec moi, j'inspirais confiance... Ce qui m'avais aider a maintes reprises ! Bref. "Surement aussi heureuse que je le suis !" dis-je, toujours souriant. J'étais tellement heureux d'avoir retrouver Hazel, j'avais eu si peur qu'elle ne décide finalement pas de revenir a Sydney après notre conversation téléphonique mais qu'elle se décide a partir autre part, aux USA peut être. mais je la connaissais, elle n'aurait jamais laissé son frère et sa soeur seule. D'ailleurs je ne les voyais pas avec elle en ce moment... Enfin je suppose que maintenant il sont assez grands pour se balader et s'amuser seul dans cette fête foraine. Il y vait beaucoup de gens d'ailleurs et nous n'allions peut être pas tomber sur eux, je les reverrais sans doute plus tard. " Comment ce sont passé les retrouvailles familliales aufaite ?" demandais-je. J'avais toujours été curieux et surtout avec elle car je me préoccupais de son bonheur plus que de celui de n'importe qui d'autre, même du mien. C'était elle avant tout et ça n'était pas près de changer...

Sentir mon corps coller contre le sien tout en sentant ses bras entourer ma taille était un délice de chaque instant. Je m'accrochais à lui comme toujours tout en cachant mes vrais sentiments derrière notre si belle amitié. Il était essentiel pour moi et le voir me fuir tout simplement à cause des battements de mon cœur en sa présence était une chose que je ne pouvais envisager. Mieux vaut cacher ses sentiments que perdre la personne à qui ils sont destinés. Me détachant de lui je laissais mon regard s'ancrer dans le sien alors que mon visage s'illuminait d'un large sourire. Savait il seulement l'effet qu'il avait sur moi et sur toutes les autres filles qui le dévoraient du regard. Je tournais mon regard quelques secondes sur une femme blonde d'une quarantaine d'années qui relookais sans la moindre gêne mon compagnon. Manque de chance pour elle son regard croisa le mien qui était noir de chez noir bien sur. Reportant mon attention sur Sebastian qui était plus que magnifique dans son costume de dracula et dont la voix se mit à chantonner dans mon oreille. « Surement aussi heureuse que je le suis ! » Et voilà avec seulement sept cet homme pouvait me rendre plus légère à croire qu'il avait un don. Depuis tout ce temps, il savait très bien comment réagir pour me rendre heureuse. Il savait lire sur mon visage toutes les émotions qui me traversaient à croire que j'étais un libre ouvert malgré tous mes efforts pour le contrer. L'homme que j'aimais représentait ma plus grande faiblesse n'est pas ironique ? « Comment ce sont passé les retrouvailles familiales au faite ? » Outch voilà qu'il venait de toucher un point sensible sans même s'en apercevoir. Certes il était un des rares à me comprendre et à m'avoir pardonné ce qui n'était pas le cas de ma petit sœur. Souriante je m'exclamais tout en me décalant de lui car sans le vouloir il venait de me donner une douche froide. Mais je ne pouvais lui en vouloir après tout il s'intéressait à ma vie. « Joker ! » Pour être franche je ne voulais pas gâcher la soirée en parlant de Lux et de ses hormones qui la rendait infernale pour moi mais aussi a Luka qui essaye tant bien que mal de faire tampon. En même temps je ne pouvais nier que sa place n'était en rien facile. Coincée entre ses deux sœurs qu'il aimait plus que tout au monde il essayait tant bien que mal de les réunir comme au bon vieux temps. Il comprenait les deux pourtant il ne pouvait s'empêcher de donner raison à Hazel. Pourquoi ? Car il avait prit sa place par la suite et il connaissait à présent le dur travail que représentait notre famille et surtout notre mère. En parlant d'elle je n'avais pas été tant que ça attristée de sa mort à croire qu'avec le temps j'étais devenu insensible à son sujet. Certes elle était ma mère mais au fond je lui en voulais d'avoir été aussi faible. J'avais organisé son enterrement en sa mémoire mais surtout pour Luka et Lux qui avaient besoin d'elle en cet instant tragique.

« Si tu me gagne la plus grosse peluche de la foire, je te promets de tout te raconter. » Je lui tirais la langue sans le moindre scrupule à croire qu'il était plus simple de retomber en enfance en sa compagnie. Mon rire s'échappa de ma gorge alors que j'enroulais mon bras autours d'une sien comme sa petite amie l'aurait fait. Je m'accrochais à lui tout en commençant à marcher à travers la foule. Au fond nous avions tout d'un beau petit couple. Je le couvais du regard avec discrétion tout de même du moins tout le monde s'en apercevoir sauf lui, une chance. En même temps il voyait dans mes gestes et mes regards que de l'affection normale dans notre amitié. Je n'étais que sa meilleure amie après tout. Une fille normale avec qui il ne voyait pas sa vie, une fille à qui il tenait mais qu'il ne voyait pas comme la mère de ses enfants. Certes je ne voyais pas ma vie avec des enfants là tout de suite mais cette pensée me faisait souffrir. J'aurais aimé rêver une fois de plus mais maintenant que j'étais de retour à Sidney tout avait changé. Il n'était plus question du si grand mannequin que j'étais malgré mes voyages de travail. Dans un sens cette animation me manquait mais j'avais fait un choix. Certes il ne plaisait pas à tout le monde mais je ne le regrettais en rien. Que serais-je si jamais laisser Lux et Luka seuls après la mort de maman. Je les avais abandonné par le passé et il était hors de question que je renouvelle cette erreur sous peine de ne plus pouvoir me regarder en face dans un miroir.

« Joker ! » Je sentis dans son attitude quand elle dit ça qu'elle ne voulait pas en parler, alors je décidai de ne pas trop insisté, même si je voulais savoir si quelque chose la tracassait ou si elle se sentait mal, je voulais juste qu'elle soit heureuse et le reste m'importait peu enfaite. C'est aussi pour ça que je n'osais pas vraiment lui avouer ce que je ressentais pour elle. Elle tenait a notre amitié autant que moi et j'avais peur qu'elle n'éprouve pas la même chose que moi... Et qu'elle soit triste qu'on ne soit plus amis, car soyons francs... A partir du moment ou je lui dirais ces mots il n'y aura plus d'amitié possible. « donner de l'amitié a qui veut de l'amour c'est comme donner du pain a celui qui a soif ». Bref, je devais donc être sur a... 70% de mon coup avant de me lancer. Mais en même temps elle était si proche de moi, elle l'avait toujours été ceci dit... Je me posais beaucoup de question alors qu'elle ajouta. « Si tu me gagne la plus grosse peluche de la foire, je te promets de tout te raconter. » Elle me tira la langue et enroula son bras autour du mien, se rapprochant de moi, comme une potentielle petite amie 'laurait fait. Mais entre nous c'était normal, pourtant j'aimais à croire qu'un avenir amoureux était possible entre elle et moi, nous étions parfaitement accordé ensemble. La photographe et la mannequin... Je souris alors et dit, amusé. « Dans ce cas il faut trouver le stand avec la plus grosse peluche ! J'espère que t'as de la place chez toi parce-que je vais la gagner ! » dis-je en riant. J'avais toujours été du genre a ne pas me prendre pour un moins que rien. J'étais vaniteux mais en général je faisais plus ça pour rire, enfin j'essayai en tout cas de paraitre comme ça, mais au fond de moi je savais que j'étais vraiment un gars bien, intelligent et tout ce que vous voulez. Au bout de quelques instants de marche nous arrivâmes devant un stand ou plusieurs personnes faisaient la queue, il y avait effectivement la plus grosse peluche que j'avais jamais vue, surement aussi grande que les enfants qui passaient a coté de nous. Des enfants qui m'arrivait bien à la taille ! Je fis alors un signe en direction de la peluche en disant « Celle-là est assez grosse pour toi ? » je souriais.