Je vous laisse libre pour l'histoire car je me connais et je préfère ne pas m'en mêler pour ne pas être déçue - comme je pourrais être subjuguée mais c'est deux fois plus de chance en faisant ainsi. Je préfère personnellement avoir libre sur les histoires des PV et scénar que je prends alors ... Bonne chance. Sachez juste qu'il adore l'appeller "ma petite" parfois.

Il fait froid. Trop. Je referme mes bras autour de moi, dan sun vain effort de me réchauffer. J'ai des idées bien trop saugrenues parfois. Non. Trop souvent. J'aurais du rentrer, depuis longtemps. Non, mieux, ne jamais être partie. Ca m'apprendra à vouloir jouer les grandes. Je soupire. Mon souffle crée une petite fumée de couleur blanche, je l'observe se dissipée. Je me frottes les bras, les mains, esseyant de me réchauffer un peu, resserrant autant que possible mon manteau autour de moi. On dit que quand il fait froid, il faut bouger ... Peut-être n'ont-ils pas tord ? je me relève, durement, le froid me prend d'un coup, plus violent. Je temble. Un pas, deux, je sautille sur place tout en frottant mes bras. Ca marche un peu, pas énormément. Je manque de glisser et me stoppe sur le champ. J'ai l'impression que tout bouge fortement, que tout tournoie autour d emoi, c'est horrible. Je fais quelques pas pour essayer de me raccrocher au mur tellement j'ai l'impression que je vais m'écrouler d'une seconde à l'autre. Je trébuche mais me rattrape au mur que j'ai sut atteindre, pas bien loin dans cette petite ruelle. J'ai le coeur qui s'est emballé de peur, les battements tambourinnent dans ma tête, j'ai l'impression qu'elle va exploser. Je baisse le regard sur le sol mais celui tangue et se rapproche soudainement, beaucoup trop vite ... Le choc. Dur. Froid. Soudain. Puis le noir, doucement, progressivement, qui m'envahit ...
Mmmm ... Il fait chaud ... C'est agréable. Je me sens reposée. J'ai un peu faim aussi, mais j'ai l'impression d'être dans mon lit, bien au chaud emmitoufflée dans ma couette. Ca sent le chocolat chaud. Je souris, maman a sûrement préparé ma boisson favorite. Je baille et m'étire doucement, les paupières encore fermement closes. Je me redresse calmement et ouvre les yeux. Oulah. Minute. J'étais censée être chez moi. Et ça, ce n'est certainement pas mon lit. Ni mes rideaux. Encore moins ma chambre. Je fronce les sourcils. Alors ... Ce n'était pas un rêve ?! J'étais vraiment dans la rue à cause d'une imbécile d'impulsion ? Oh ! Enfin réveillée à ce que je vois. Je sursaute brusquement. Je tourne la tête rapidement vers la source de la voix, les yeux aussi grands que des soucoupes.
C'était lui ! C'était Emrys. C'était ce mec que je ne supportais pas à la fac. J'avais toujours l'impression avec son air suffisant et son savoir si immense qu'il me prenait pour la dernière demerée en date. Ca m'exaspérait énormément. Et de toute façon, depuis le début on ne s'est jamais entendu. Ca doit être la seule personne au monde sachant répondre à mes piques aussi bien, ça je dois le reconnaître, mais il est si ... si ... détestable. Et voilà que ! Et voilà que je me retrouvais dans son lit ! Bon sang, il venait d eme sauver la vie cet imbécile fini. Fichtre, j'allais devoir lui baiser les pieds pour m'en sortir ? J'espère que non ...
Tu étais dans la rue. Qu'est-ce que tu faisais là dans un froid pareil ?! , m'a-t-il demander d'un coup. Je lui ai jeter un regard noir. Ca te regarde ? , ai-je répliquer avec aciditer. Il me semble que dans l'optique où je t'ai sauvé la vie ... Oui. J'ai mordu durement ma lèvre inférieure, son regard s'est dirigé dessus e til a froncé les yeux, j'ai détourné les miens de honte. Mon père ... Il m'a jeté à la rue ... En quelques sortes.Il n'a fait aucun commentaire supplémentaire, il s'est juste détourné et à commencer à sortir de la chambre avant de s'arrêter à l'encadrement de cette dernière. Viens , m'a-t-til limite ordonnée. Mais sachant sans doute que la colère montait déjà en moins, il s'est ravisé : Si tu as faim ... Tu peux venir. Abasourdie, je n'ai pipé mot et il est partit sans un mot de plus.