Sujet: ❝ Brother's memories hunt ❞ Dim 14 Nov - 21:40
De la poche arrière de mon jean, je sortis un petit bout de papier blanc, que je relus une énième fois. Je levais la tête vers le néon qui clignotait. Une sorte de motif bizarre... Mais ce qui m'intéressait, c'était le nom du bâtiment qui se dressait devant mon nez. Avec ces couleurs pétantes qui vacillent, pas facile de discerner quelque chose... « Tonic Lounge », c'est ce que je parvenais à distinguer. Oui, pas de doute, j'étais bien arrivé à destination. Je rangeais le bout de papier dans ma poche, où il nichait auparavant, tout en considérant les personnes autour de moi. La plupart me regardaient avec un certain dédain, presque méprisant. Je n'étais qu'un agneau égaré au milieu de ces personnes de la nuit. Et qui plus est seul, j'avais de quoi m'attirer des ennuis. Je baissai la tête, essayant de me fondre dans la semi-pénombre de la nuit, tout juste ébranlée par les faibles rayons lumineux du néon et rejoignis la file d'attente. Certaines personnes, pressées de rentrer ou bien perturbées par l'alcool se culbutaient sur tout le monde, récoltant quelques insultes au passage. Les lieux avaient l'air chic, et pourtant les gens qui s'y côtoyaient n'étaient plus aussi chic sous l'emprise de l'alcool... Je fronçai les sourcils à l'idée de penser que la drogue aussi, prenait l'emprise de ces gens dépravés et puants, dans lesquels je me noyais pour atteindre l'entrée de cette foutue boite de nuit. Je piétinais, gagnant du terrain, petit à petit, jusqu'à arriver à hauteur des videurs. Y'a pas, ce lieu était vraiment prisé par des gens aussi péteux les uns que les autres pour employer des vigiles aussi baraqués et imposants. Ils me faisaient presque peur et je me sentais ridicule à côté de ces tas de muscles... Je leur tendis mon pass fébrilement, avant de m'engouffrer dans le bâtiment, happé par la foule. Le pass, à vrai dire, c'était celui de mon frère. Oui, j'avais hérité de certaines de ses affaires après sa mort, de certaines babioles qui ne paraissaient avoir aucun intérêt, mais qui avaient une certaine valeur sentimentale pour moi. Je ne sais pas si ces babioles avaient été ou non léguées par Tristan consciemment, comme si elles étaient les pièces d'un jeu de piste, où à chaque étape je pourrais en savoir un peu plus sur mon frère. Mais je pouvais tout aussi bien me faire des illusions, j'ai un esprit débordant. Je doutais qu'il eu connaissance de ce que cela aurait pu représenter sur moi, d'en savoir plus sur lui, mon grand frère, mon modèle. Mais non, ce n'était pas possible, nous ne nous étions jamais vraiment parlé, nous n'avions jamais partagé de moments purement fraternels, nous n'avions aucun lien mis à part celui du sang. Et pourtant, j'étais obnubilé par le fait de retrouver des bribes de son passé, je courrais après son fantôme.
Les lieux étaient bondés, comme je m'y attendait. Cette masse humaine bougeait aux rythmes des basses de la musique, sur la piste de danse. Ce n'était plus qu'une marrée de têtes flageolant dans tous les sens. Un sourire ironique peint mes lèvres. Non mais comment étais-je censé trouver les personnes auprès desquelles je devais m'informer ? Oui, si j'étais venu ici, ce n'était pas pour passer une nuit de folie à dodeliner de la tête comme ceux du dance floor, mais c'était pour partir à la recherche de personnes qui s'avéreraient être les anciens amis de mon frère. C'étaient eux ma source principale d'informations sur lui. J'espérai en trouver quelques uns... Au moins un, se serait merveilleux. Mais la tâche devenait plus ardue, et j'abandonnais vite l'idée de questionner chaque personne qui hantait ces bâtiments. Je tournai la tête, tentant de me repérer dans ces lieux tamisés et bruyant. Je remarquai le bar. Un immense comptoir tendance lounge en demi-lune, sur lequel étaient accoudés quelques personnes. Je me frayais un chemin à travers la foule, marmonnant quelques petits « pardon » et « excusez-moi » qui se perdirent dans la rumeur de la musique. J'aperçus un tabouret libre et me jetai dessus, des fois que quelqu'un d'autre aurait eu l'intention de s'y assoir. Mon comportement était puéril mais qu'importe, il faisait presque aussi noir que dehors. Je me hissai sur le dit tabouret et penchai la tête pour tenter de voir le barman. Si il y avait bien quelqu'un ici qui avait l'habitude de côtoyer les clients, s'était bien lui. J'aperçus un gars, bras nus et tatoués, checker de cocktail entre les mains, qui servait ces assoiffés. Il se rapprocha de la place ou j'étais mais ne m'aperçus pas. Il se contenta d'attraper quelques bouteilles diverses derrière lui et de préparer ces étranges mixtures alcoolisées. Je resortis rapidement le bout de papier chiffonné de ma poche et lus les quelques petites lettres écrites rapidement en bas à droite. « Dites m'sieur, vous connaitriez pas un certain... Canteberry , par hasard ? » lui demandais-je, me penchant sur le bar pour me faire entendre du barman. J'alléguai mes paroles d'un large sourire, pour faire bonne impression quoi. Et puis pour montrer au gars que je voulais pas de mal à ce-dit « Canteberry ». J'espérai au plus profond de moi que sa réponse serait positive, mais en superficie, je n'attendais qu'une réponse négative pour m'engager à fuir cette endroit, je me sentais mal à l'aise au milieu de tous ces gens et de toute cette agitation éphémère.
Dernière édition par Ezekiel S. Widilghan le Sam 27 Nov - 21:32, édité 1 fois
Je sais bien que je devrais travailler ce soir. Le soir de la semaine où il y a le plus de monde même, dans notre bar. Tout les étudiants viennent nous voir, les ado pré-pubères rentrent chez nous car nous on a pas de videurs. Oui je sais je devrais y être, je devrais être avec mes bouteilles à jongler entre la réserve et le bar, les clients et les cartes d'identité que je contrôle trop rarement d'après mon patron. En même temps pas de ma faute si je veux pas faire le flic. J'y pense à se que je devrais faire ce soir; mais pour une fois j'ai laissé le boulot de côté. Tant pis, non mais en plus j'ai des journées de congés à avoir. Ba oui la coke ça permet tellement bien de tenir que je suis rarement absent et aucun besoin d'être en vacances. Enfin bon on s'en fiche. Je veux pas y penser. Je vire mon cendrier bien trop bourré de mégots, je le renverse dans cette poubelle et admire l'écuelle sans fond. Du moins mes yeux posé dessus, je pense à plusieurs chose. Mais la plus part de mes préoccupations se résument à se que je vais faire ce soir. J'en sais strictement rien du tout, je sais pas ce que je veux faire. Non faut je sais pas ce que je peux faire. Le Ruby je n'y vais plus depuis des mois, de toute manière un seul corps m'enivrait. Une soirée ? J'en ai trop à aller, et si je fais mon apparitions je vais avoir le droit aux " Louhan...ba m*rde tu étais passé où ? Dis tu aurais pas vu Phil?". J'ai pas envie, car j'étais passé nul part qui les intéresse et car Phil est à l'hôpital après une overdose je sais pas trop de quoi. Crake , coke, héro', je sais pas trop ou peut-être les trois. N'empêche mon stocke moi a baissé et je commence à me dire que je vais devoir lui faire des infidélité pour un autre pseudo dealer que j'aime pas. Non mais vous me voyez ? Vingt-trois heure, encore clean et pas sortit . Je passe un débardeur, retire le pansement de mon bras. Dernier tatouage en date que j'ai apporté à mon bras, mon autre bras étant la réplique parfaite des tatouages qu'avait Tristan sur son bras. J'observe l'état du tatouage qui semble être bien réussit. Je prend mon téléphone, un joint aux lèvres e me prend mon paquet de clope, mon zippa et mon "porte-feuille". Je quitte la maison en emportant une veste.
Je téléphone à Marc; au moins c'est sans doute l'ami que j'ai depuis le plus longtemps depuis que je suis revenu à Sydney et donc il ne risque pas de me poser des question auxquelles je n'ai pas envie envie de réponse. Tu me rejoins quelques part ? Au Tonic Lounge? Ok ça marche. Je accroche et démarre ma voiture. La musique remplit l'habitacle et m'oblige à ne penser à rien. Je porte à mes lèvre cette "cigarette" maudite par ma copine, maudite par mes parents, mais pourtant libératrice de beaucoup. Je regard la route et seulement la route; ce soir j'ai pas envie de me laisser divaguer dans des délires à moitié sobre, ce soir ça serrait ou tout clean ou presque mort mais je ne veux pas de demi-mesure. J'éteins le moteur de la voiture et l'habitacle redevient silencieux. Silencieux est un bien grand mot, le bâtiment juste à côté émet de la musique jusqu'en dehors. Je sors et avance vers cet enfer où je signe avec application.s Si loin de ces endroits je peux me contrôler il n'en est rien quand j'y pénètre. Et tu sais pourquoi Tristan, hein ? Parce que ce putain d'endroit aura toujours notre image collée à jamais sur ma rétine Je pensais que j'en avais finit de penser à lui, à toi. Mais nan car te parler signe au moins ton non oubli. Car si dans ce monde de pourris personne semble y penser, pour moi tout est rester. Frère à la vie à la mort. J'enterre mes idées noir avec la fin de ce mégot. Je passe sur le côté et devant les gens aux allures douteuse. Je fais signe au vigile, grand baraqué, j'ai aucune chance face à quelqu'un comme ça. Mais je le connais depuis le temps; il me fait signe et j'entre. La musique me brise les tympans.
Pourquoi je suis là ? Marc pose la cinquième tournée et deux shooter je demande pas ce que s'est et vide le mien d'un seul coup. Je porte l'autre verre plus "doux" à mes lèvres et avale par la même occasion le truc que j'avais dans la main. Je bouge la tête. Quelqu'un me tape dans l'épaule. Yan, le barman qui semble contrarié. Louhan, désolé mais y a un mec qui te cherche... Tiens le v'la ton Canteberry! Je fronce les sourcil voyant mon ami s'éloigner en regardant ma tête. Je me retourne vers la personne à qui s'adressait Yan. Regardant le jeune homme je sens l'air se vider de mes poumons et mon verre m'échapper des mains. Le bruit du verre se fait à peine entendre lorsqu'il se brise sur le sol. C'est impossible ?!!! Persuadé d'abord de faire un mauvais trip avec l'ecsta que je viens de prendre je me rend compte que non je vais très bien. hormis ce détail suffoquant. Tristan me fait face. Au bout de quelques minutes, je remarque alors un autre détails, il n'a aucun tatouage sur ses mains, le haut de son torse et son bras, ni de piercing et pas des yeux aussi bleu que mon meilleur ami. T'es qui ? Tu me veux quoi ? Sur mes gardes, j'élève la voix pour me faire entendre, ma main glissant sur mes propres tatouages. qui est cette réplique presque parfaite de mon meilleur ami juste moins âgé que lui ? Je le détails, incapable de trouver des pensées cohérentes dans ma tête. Je n'y comprend plus rien.
Et bien vous saviez quoi ? Le plus fort était que le gars Canteberry existait bien et qu'il côtoyait même cette boîte de nuit enfumée dans laquelle je m'étais fourré. J'avais failli tomber de mon tabouret lorsque le barman s'était retourné vers moi, moue dubitative sur son visage. Je ne me départis pas de mon sourire, espérant que le gars arrêterait vite de me regarder de cette façon louche et commençait à sérieusement me demander si tout cela en valait vraiment la peine. « Ouaip' mon gars, que je le connais c'lui-là. » qu'il m'avait répondu ce type. Il avait arrêté de me fixer pour retourner à ses occupations, tout en continuant de me lancer quelques regards suspicieux. Bien évidemment, il n'allait pas me dire où est-ce qu'il était, hein... Mais il croyait que j'allais le sucer de mon pouce ? « Et... vous pourriez pas me dire si il est ici, là maintenant, hein ? ». Il arrêta de secouer son checker et planta ses prunelles inquisitrices dans les miennes. « Qu'est ce que tu lui veux, hein ? » le lança-t-il. « Je suis venu de la part de Tristan Widilghan , c'est de la plus haute importance m'sieur. » répondis-je du tac au tac, solennel. Ouais, mes paroles n'étaient que mensonge, je sais, mais l'important c'était qu'elles eurent leur petit effet sur le gars du bar, qui me regarda avec de grands yeux perplexes, avant de quitter le comptoir. « Suis-moi, dude. » répondit-il. Ni une ni deux, je sautai de mon tabouret, aussi satisfait que j'étais du petit effet que je lui avais produit, avant de suivre le gars qui s'était déjà mêlé à la foule. Wouah. Jamais je n'aurais pensé que mon frère avait une telle... influence sur les gens, qu'il soit si renommé. A qui aurais-je affaire alors ? Et qu'allait penser le gars Canteberry en me voyant débouler, sans aucun autre prétexte que « c'est mon frère qui m'envoie ». Non mais comme si c'était un message divin... Je regrettais d'avoir sorti une telle ânerie, comment allait le prendre le type quand le barman le lui dira ? M'enfin, je parviendrais de toute manière à retombait sur mes pattes. Et puis il n'y aucune raison pour que le gars m'envoie balader à coup de savates dans le derrière. Si c'était un des amis de mon frère, il aurait sûrement la curiosité de connaître mon lien avec ce dernier.
Plusieurs fois je faillis perdre mon guide, au milieu de ces gens agité. Mais quand je faillis buter dans son dos, je compris que nous étions arrivés à destination. « Louhan, désolé mais y a un mec qui te cherche... » s'excusa-t-il auprès de personne devant lui, que je ne parvenais pas à discerner tout de suite. Non mais quoi « il était désolé », mais je l'avais pas forcé à me traîner non plus... Quel hypoc... « Tiens le v'la ton Canteberry! » me lança-t-il, exaspéré, avant de se retirer pour suivre le chemin inverse que celui que nous avions emprunté. « Euh ouais, merci mec. » lui lançai-je, avant de lui donner une claque sur l'épaule, amicalement. Enfin, une pichenette quand je vis ses prunelles sombres se poser sur moi lorsqu'il sentit ma main sur sa chair. Je lui lançais un petit sourire contrit, avant qu'il ne disparaisse totalement. Sympathique, mais chatouilleux, le gars... Je le regardais partir, avant de me retourner vers mes interlocuteurs, fondus dans l'obscurité du petit coin dont ils avaient pris possession. Je fis quelques pas timides, cherchant les bons mots, ceux qui me permettraient de ne pas avoir l'air tâche, devant leur regards narquois qui me toisaient. Je me raclai la gorge, pris une position droite, j'entr'ouvris les lèvres quand SHPIIIIING, un verre vint heurter le sol aussi délicatement qu'une plume, le son de sa chute se noyant dans celui de la salle. Je découvris le propriétaire de ce verre, sous la lumière tamisée des néons. Il était assis, je n'aurais pas pu discerner sa carrure, mais il me semblait assez svelte. Ses bras étaient ornés de tatouages, qui s'éparpillaient sur son torse, du moins si l'on pouvait en croire la chair visible en dehors de son débardeur. Je levai les yeux vers son regard, deux prunelles rivées sur moi, méfiantes. « T'es qui ? Tu me veux quoi ? » me lança-t-il sur un ton sec, paroles qui me parvirent aux oreilles comme une mise en garde. Je restais coi, un peu trop impressionné par son allure. Je mâchai des bribes de paroles, je réfléchissais à ce que j'allais pouvoir lui dire sans qu'il ne me prenne pas au sérieux. « Et toi, tu étais qui pour Tristan ? » lui lançai-je simplement, une pointe mesquin, renvoyant le même regard noir donc il m'avait gratifié. Ce n'était pas le moment de me montrer soumis devant ces parfaits inconnus, je n'avais pas l'intention qu'ils me ruinent mes plans, lui et sa bandes d'amis à moitié ivres et puant le tabac. Je restais immobile, devant eux, attendant que le type Canteberry, qui s'agrippait le bras, que ses tatouages arboraient, me réponde. J'en profitais pour le détailler un peu mieux. Mais dans cette obscurité, dur d'un tirer quelque chose de sûr... J'étais surpris de voir que ce gars pouvait être un des amis de mon frère, je ne m'attendais pas à ce qu'il est de telles fréquentations. Mais au fond, à quoi m'attendais-je ? Je n'en savais rien, n'ayant côtoyé mon frère qu'une seule fois quand j'étais môme. Mais ce qui étais sûr, c'est que j'attendais que ce type tatoués se montre coopératif auprès de moi, qu'il éclaire ma lanterne ne serait-ce qu'un peu...
Dernière édition par Ezekiel S. Widilghan le Mar 16 Nov - 21:10, édité 1 fois
Je vois Luke arriver; Luke c'est un ami que j'ai jamais apprécié. Mais Tristan le trouvait drôle alors finalement on s'est supporté. J'y peux rien ce mec m'a toujours inquiété. Pourtant c'est dingue car lui il m'a toujours respecté. Bordel Louhan ressaisis toi. Je le vois arriver, l'air sérieux voir préoccupé. Mon verre qui allait venir à mes lèvres s'arrête lorsqu'il s'adresse à moi. Ça sent pas bon ça, je le regarde partir, s'éloigner avec un regard presque inquiet. Ok là il est flippant, je tourne le regard sur la personne et je comprend peut-être son désarroi. Quoi que non à cette époque on trainait pas dans les bar; quand Tristan ressemblait encore à ça on était barricadé à l'internat à faire le c** dans les bois, dans les couloirs mais pas dans les bars. Mon verre commence une longue chute vers le sol, longue ? Non mais depuis que ce minet est devant mes yeux certes le temps, les secondes sembles longues. Assez longues pour détailler ses cheveux de la même couleur que celle de Tristan, coupé différemment; légèrement plus petit que moi, plus mince que Tris'. Il a les bras nu de tatouage, et ça, ça c'est bizarre. Je fais face à mon meilleur ami, à mon frère, à mon clown, à mon premier amour, mon premier ami, mon jumeau. Je pourrais aller loin là-dedans. Mais je comprend pas, nan sérieux dans ce flou expliquez moi.
Je le fixe, et il ne semble pas en démordre, je crois aussi qu'on est dans la pénombre. A côté Marc à lui aussi tourné les yeux, et je sens ses mouvements se figer. Tout les deux réduit au silence, bien vite Laure aussi se tait, Clémence n'y croit pas, Loïc ne comprend pas. Je suis là face à ce ..mioche ? Il a quel âge ? Il est en âge de passer? Il a eut où sa carte d'adhérent ? Question débile; mais j'y peux rien, ce mec, ce sosie je l'ai jamais croisé. Je le fixe sans comprendre. Pourtant il semble pas non plus près à s'écraser. « Et toi, tu étais qui pour Tristan ? » Nouveau choque. Tristan. Tristan, sa question, son nom. .e "et toi". Nan mais lui il est quoi ? Non mais lui il sort d'où? Il sort de quoi ? J'arrive plus à parler, plus à respirer, aider moi je sens le malaise arriver. Des souvenirs essayent de remonter en moi; mais rien à faire j'y arrive pas. Lui c'était son frère. Tu es qui ? Tu lui veux quoi au juste ? Marc répond sur la défensive. En même temps sur ce sujet il paraît que je suis une bombe à retardement. Tristan ouai on s'était toujours fait passer pour des frères, pour tout le monde malgré notre "sang" différent on était pareil; et puis on l'avait fait notre pacte de sang il y a bien longtemps. Cheveux coupé, crâne à moitié rasé, tatouage similaire, air bien fière. Oui on était les mêmes et ça depuis l'âge de ... 14 ans pour moi et 15 pour lui. Je finis par réagir. D'un coup quelque chose me reviens. Lou...tu crois...qu'un jour je devrais aller voir mon frère ? Tu crois pas qu'il m'en voudrais de l'abandon des parents ? Trois jour avant l'accident, un jour après qu'ils aient décidé de se marier. Je fais un signe de main à Marc pour qu'il se taise. Je me lève pour le regarder; en faite il est tous juste plus petit que moi. Nan sérieux je saisit pas; c'est lui le "mioche" abandonné, c'est lui le petit frère déshérité, le petit bonhomme dont Tristan était bien fière, aller savoir ils avaient du se voir une fois étant petit, m'avait dit Tristan. Tristan avait à peine 13 ans. Mais déjà il était fière car il savait que son frère serrait bien, je m'en souviens mais nan j'te jure il sera bien, il vivra bien et se comportera bien; tu sais pourquoi ? Il aurait pas grandit à mes côté dans ma famille de névrosé! Il faut croire que ta raison Trist' ton frère n'a pas l'air tant cinglé Son ...frère ? Non l'idée me révulse, j'y peux rien, je peux pas c'est tout. Tristan c'était le mien, enfant unique on était les mêmes. Qu'est-ce que tu fais à Sydney ? tu veux quoi ? Toujours sur mes gardes néanmoins je me reprend sur mon temps froid; distant je veux pas non plus qu'il pense qu'il tombe mal. Marc semble plus rien comprendre, je m'en fous, moi je veux savoir se que fais ce mec ici à venir me parler de mon meilleur ami.
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Sujet: Re: ❝ Brother's memories hunt ❞ Mar 16 Nov - 21:50
Un malaise s'installa dans l'ambiance tendue qui régnait entre nous. Le bourdonnement de la musique de fond se fit de plus en plus inaudible, jusqu'à ce que je n'entende plus que mon coeur battant dans ma poitrine, lente symphonie rythmant le sang dans mes veines. Je fus surpris par l'assurance que j'arborrais, moi qui était si inférieur face à ces gars que je ne connaissais pas... Il ne valait mieux pas perdre la face face à eux, leur montrer que j'étais ferme dans mes propos, surtout envers lui. Le gars qui était ou non un ancien ami de mon frère. Un ami, simple connaissance, ou un ami proche ? Vraiment proche ? « Lui c'était son frère. Tu es qui ? Tu lui veux quoi au juste ? » répondit un des potes de mon principal interlocuteur à ma question. Mes lèvres se fendirent imperceptiblement dans cette pénombre en un rictus sarcastique. Non, sans blague. Son frère ? Il n'y en avait qu'un dans cette pièce et c'était moi. Le seul. J'ignorais la dernière question du type, car primo ce n'était pas à lui que je voulais parler, et deusio je n'avais pas pour habitude de dévoiler des informations personnelles à de purs inconnus. C'était ce qu'on m'avait appris à l'école, vous savez, quand on vous dit de pas parler à un monsieur qui arrive en voiture en vous proposant des bonbons pour que vous montiez dans sa voiture. Et bien là c'était ça, tout du moins le même genre de situations, et même si j'avais 18 ans que j'étais majeur et vacciné. Sauf que le gars me proposait pas des bonbons mais il ne tarderait peut-être pas à me proposer ses poings. Ces gars là ont plus de facilité à régler leur compte avec leurs poings que leurs tête...
Passons. Oui, bon je ne suis pas censé taper la discut' à des gars louches, mais là c'était l'exception. Ben ouais, c'était un des potes de mon frère et donc un bon filon pour en savoir plus sur mon défunt frangin. Je radote, je radote... Pour vous montrer à quel point ça me turlupine... « Qu'est-ce que tu fais à Sydney ? tu veux quoi ? » me lança Canteberry, coupant court au fil de mes pensées. Change ton disque mon pote, tu dérailles à répéter les mêmes choses... Non mais c'était quoi cette manie de savoir pourquoi telle personne faisait telle chose? Hein ? Non mais il allait quand même pas me demander la couleur de mes souvet'... Je poussai un petit sourire exaspéré, avant de lever les yeux aux ciel, sale gosse que j'étais. « Je veux connaître mon frère. » objectai-je, plantant mes prunelles dans les siennes. « Si tu te prétends être son « frère » c'est que tu étais assez proche de lui... non ? » renchéris-je, sur un ton insidieux. Je savais où est-ce que je voulais en venir avec ce gars. Je voulais voir si il était assez curieux de savoir pourquoi je faisais des allusions à mon frère, et si il me livrerait des informations sur lui, si je pourrais en apprendre plus sur mon frangin par son intermédiaire. Je n'attendis pas sa réponse avant de reprendre la parole. « Écoute, je n'ai pas envie de perdre mon temps. Alors si tu ne veux à me consacrer un peu de ton précieux temps en me livrant une confiance aveugle, dis-le moi tout de suite. » ajoutai-je, sur un ton plus las, poussant un petit soupir contrit. Oui, je voulais qu'il me face confiance pour que je lui fasse confiance à mon tour. Ce n'était pas bien, de se servir des gens comme ça, mais pour assouvir ma soif de connaissance, j'étais prêt à tout. La preuve...
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Sujet: Re: ❝ Brother's memories hunt ❞ Mar 16 Nov - 22:45
Comment foiré une soirée en trois leçon. D'abord changer vos habitudes, car rien n'est mieux que votre train train habituel dans lequel rien peut arriver; allez dans un endroit sans came, donc presque clean avec des idées presque net c'est déjà un peu foireux, puis rencontrer le fantôme de son meilleur ami qui ne semble pas démordre de sa motivation . Ouai en gros je faisais l'inventaire et j'avais réussis tout les niveau avec brio. Je le fixais, ayant la très net impression que ce môme menait la discussion par le bout du nez et qu'il semblait bien avoir intégré les dur lois de notre société. Jeunesse prématurée va . « Je veux connaître mon frère. » Je sens Marc se lever. Oui évidement n'importe quel imbécile prétendant ça aurait aussi prit mon poing en plein nez. Sauf qu'il faut être c** pour pas voir la vérité. Je l'arrête d'un bras sur son torse. Je le dissuade d'un regard calme. Nan déjà pas de baston, car on va encore se faire virer et moi je veux pas rentrer. Deuxièmement je pense pas que voir le nez tordu de cet individu me ferrait le plus grand bien. Mon dieu Hopeless est entrain de me rendre fréquentable !!! Je me retourne vers cet individu plus qu'étrange dans ce décors et il reprend la parole. Son ton ne me plait guère, son allure non plus. J'aime pas son air dédaigneux et j'ai qu'une envie et c'est pas des plus glorieux. Je n'ai même pas le temps de répondre qu'il enchaîne. Non mais il va m'en laisser placer une ce mioche. Mais bon dieu ça peu pas être le frère de Tristan. Tristan était disons moins...moins ça quoi. « Si tu te prétends être son « frère » c'est que tu étais assez proche de lui... non ?... Écoute, je n'ai pas envie de perdre mon temps. Alors si tu ne veux à me consacrer un peu de ton précieux temps en me livrant une confiance aveugle, dis-le moi tout de suite. » JE serre les dents. Nan mais là sérieux il met déjà ma patience à rude épreuve. J'inspire par le nez sans rien répondre. Je le fixe puis finit par soupirer blasé. On va dehors ici y a trop de bruit... Marc j'tappelle demain et puis on se voit au bar. Je récupère mon blouson et rafle le sachet d'ecstasy sur la table; nan mais là c'est pas sérieux drogue exposé au regards des autres. Tant pis les gars maintenant il est à moi. Je le glisse dans ma poche me disant que je sens que je vais en avoir besoin ces prochaines heures. Je fais un signe de tête à ce mec et je file vers l'entrée , odeur de fumer déjà présente les derniers mètres. Je pénètre dans la fraîcheur glacial de la nuit. M'éloignant des gens je regarde ce clone effrayant. Mon blouson sous le bras j'allume une clope.
Tu es censé vivre en Suède, t'as fais tous ce chemin pour ça ? ! je l'interroge bien qu'au fond c'est pas une question, la réponse est claire et puis qui ne l'aurait pas fait. J'hausse les épaules et tire une taffe. Sa question me revient en tête. Qui étais-je ? Maintenant peu de chose face à ces liens de sang...mais pourtant. Qui j'étais pour lui ?... j'étais son frère... en quelques sorte. Alors que je termine ma phrase j'ouvre ma paume droite sous ses yeux la cicatrice bien présente, pas très fine j'avoue mais je m'en fou, c'est bien la seule cicatrice que je peux pas regretter. J'sais pas si il va comprendre; mais il ferra le lien ,non ? Je le regarde quelques instants, silencieux. Au fond ça fait mal de revoir ce fantôme du passé.
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Sujet: Re: ❝ Brother's memories hunt ❞ Mer 17 Nov - 19:09
Comme je l'espérais, Canteberry, -dont je ne savais pas le prénom d'ailleurs-, se leva, après avoir intimé le silence d'un geste de la main à ses compagnons d'infortune. Avec un petit soupir las, il accepta ma requête et m'invita à le suivre, d'un rapide coup de tête. Je jubilais, derrière le masque sérieux que je tentais de maintenir. Tout ce déroulait comme je le voulais, j'étais une saleté de veinard cette nuit. Mais après réflexion, n'était-ce plutôt pas mon culot qui avait payé ? Quoiqu'il en soit, je me hâtai de suivre le « frère » de mon frère -oh comme c'est étrange de le considérer ainsi- qui se mêlait déjà à la foule. À plusieurs reprises, il se retournait, me lançait un rapide coup d'œil, puis reprenait sa route, fronçant légèrement les sourcils. Ce détail ne m'échappa pas, et je tentais de l'interpréter. Devoir me surveiller pour être sûr que je le suive ou ne me paume pas l'embêtait ? Bah, de toute façon j'étais sûr qu'il aurait tôt fait de tout oublier demain, si je me fiais au sachet de poudre qu'il avait rapidement glissé dans la poche de son blouson, avant de se lever. Je pinçai les lèvres, dégouté, et quelque peu refroidi dans ma réjouissance intérieure. Dégrisé par le fait de redevenir quelqu'un d'insignifiant à ses yeux demain ? Ou bien la drogue ? Peut-être bien les deux... Je n'aime pas la drogue, et pourtant je fume... Sale moutard, j'aime la clope.
Je pressai le pas, suivant des yeux mon accompagnateur d'un soir, qui s'aventurait vers une source de lumière diffuse. La touffeur ambiante se fit moins pesante, l'air rafraîchi du dehors s'engouffrant par les portes de sortie, béantes. Il y avait tout d'un coup moins de monde à l'intérieur, mais tout autant à l'extérieur. Arrivé dehors, Canteberry poursuivit quelques pas vers la gauche, ne se préoccupant plus de ma fortuite présence. Il savait pertinemment que je le suivrais, que je n'en profiterais pas pour m'enfuir. Pourquoi faire d'abord ? Je ne sais pas si je le faisais réellement chi*r ou pas, avec mes idées puériles de gosse capricieux, il se tâchait de ne pas le montrer. Nous arrivâmes près d'un porche d'une petite ruelle sombre, où seul la lumière grésillante d'une malheureuse ampoule éclairait faiblement. Nous n'étions ni loin de l'entrée de derrière du lounge, ni trop près des gens pour être entendus. C'était la première fois que je voyais son visage, maigrement éclairé par la lumière fade de l'ampoule. Je remarquai ces cheveux noir de jais, coupés court. La repousse d'un crâne auparavant rasé. Ses cils projetaient leur ombre sur ses joues anguleuses. Il porta à ses lèvres une cigarette, s'appliquant à l'allumer de la flamme de son briquet. Il leva les yeux vers moi, percutant mon regard soudé à lui. Je ne détournai pas les yeux, me contentant de scruter ses prunelles. Des prunelles bleu lagon, qui contrastaient tellement par rapport à la couleur de ses cheveux, de ses vêtements, de la pénombre de la nuit. Son teint pâle, rendu cadavérique sous la lumière artificielle couplée à celle de la lune lui donnait un air délicieusement ténébreux. J'en vins même à le trouver beau. Mon frère avait du goût. « Tu es censé vivre en Suède, t'as fais tous ce chemin pour ça ? ! » me questionna-t-il, avant de tirer une taffe de sa cigarette. J'acquiesçai docilement, regardant avec envie la fumée de sa cigarette se noyant dans le ciel obscur. Canteberry haussa les épaules. Je m'appuyais contre le mur de briques, regardant distraitement quelque chose d'invisible devant moi. Censé vivre en Suède ? Peut-être, c'était mon choix, j'avais 18 ans désormais, j'étais libre de faire bon ce qu'il me plaisait, du moment que cela n'embêtait pas ma famille d'accueil. C'était moi qui avais décidé cela. Il avait déjà eu la bonté de me recueillir, je ne pouvais pas les importuner encore plus. Non, 18 ans avaient déjà étaient bien assez, je ne pouvais plus leur en demande davantage. « Qui j'étais pour lui ?... j'étais son frère... en quelques sorte. » continua-t-il, sa voix de fondant dans la rumeur étouffée qui émanait de la boîte de nuit. Je tournai la tête lentement vers lui, avant de suivre son regard du mien vers sa paume droite qu'il tendait devant mon nez. Un long trait blanc fendait sa paume en deux. Quoi, qu'est ce qu'il veut me montrer ? Il s'est blessé en serrant son verre trop fort ? Non, a priori c'est un cicatrice assez ancienne... Est-ce que cela avait un rapport ave... Je comprenais. C'était un de ses trucs de pacte de sang avec quelqu'un de proche, hein ? Je levais les yeux vers lui, percutant ses prunelles bleues me dévisageant. Un demi-sourire éclaira mes lèvres, avant que je prenne la parole. « Tu sais, je te jalouse... Tu m'as volé mon titre honorifique. » Je poussai un petit sourire défait, avant de descendra mon regard vers mes pieds. Oui, je le jalousais pour être le frère dont n'avait pas eu honte mon frère. Une part de ma chair se sentait trahie, il avait trouvé quelqu'un d'autre pour me remplacer... « Au fait ! Moi c'est Ezekiel. Ezekiel Widilghan, frère légitime de Tristan, mais ça tu le sais déjà... maintenant. » lâchai-je, lui lançant un petit sourire amusé. « Et puis... je suis désolé de me pointer comme ça devant toi, mais je n'avais pas d'autre solutions... » alléguai-je, avec une petite moue désolée. Oui, je n'avais pas eu d'autres solutions dans l'immédiat, chose que je ne lui avais pas précisé. En fait, c'était une excuse bidon pour disculper ma venue soudaine, je voulais lui montrer patte blanche. Peut-être sera-t-il plus compréhensif à mon égard, qui sait ? Si mon frère était son « frère », il ne me voudrait sûrement pas de mal. « Est-ce que... Tristan t'avais déjà parlé de moi auparavant ? » lui demandai-je. Question conne, puisqu'il savait que je vivais en Suède, m'enfin, Tristan aussi avant... C'était juste une question détournée d'une autre: « Tristan avait-il quelconque opinion sur son petit frère livré à lui même sans aucune attache à sa vraie famille ? » Question que bien évidemment je ne lui poserai pas. Pourquoi ? Peut-être ne voulais-je pas admettre la réalité. Des fois que Tristan ne m'aimait guère et qu'il n'en avait rien eu à fiche de moi... Enfin, mieux valait aller dans l'ordre des choses.
Je ne me retourne plus une fois arrivé dehors; il n'a plus de raison de ce perdre et donc je rejoins un coin plutôt tranquille pour allumer une clope. On recommence à discuter; enfin à échanger quelques mots. J'avoue la discussions peine à partir; mais bon j'arrive pas à meubler les blancs. Et puis je suis connus pour n'en avoir rien à faire des silences. Mais il me connait pas c'est vrai. Pourtant j'ai tellement l'impression de le connaître, au travers les récits de Tristan, et au travers ce physique qui me rappelle tant mon meilleur ami. Je lui répond que je le considérais comme mon frère. Je lui montre la cicatrice, le truc que font tous les gosses de douze ans, entre pote. Pour se prouver qu'ils ont le cran de s'ouvrir la main et qu'ils tiennent à leur amitié. On y a pas échappé nous non plus, sauf qu'on a pas eut beaucoup de temps pour la consommer cette amitié qu'on pensait sans limite. Le frère de Tristan semble comprendre peu à peu, je range de nouveau ma main dans ma poche, balançant ma veste sur mon épaule. « Tu sais, je te jalouse... Tu m'as volé mon titre honorifique. » Je tourne la tête intrigué et le fixe. Il effectue une moue d'enfant de cinq ans et me tire un léger sourire; néanmoins il semble aussi sincère. Je fronce les sourcils peu habitué à se que l'on me dise la réelle pensée des gens. Je lui ai volé son titre et lui de même; étant tout deux fils uniques nous nous étions dit frère et personne pouvait s'y joindre. Mais un frère de sang compte plus ,non ? Je suis désolé alors... je te jalouse un peu aussi pour être sincère... Je le vois regarder ses pieds. Je ris légèrement trouvant cela étrange de voir le quasi-corps de Tristan faire cela. Il semble pensif, je l'observe du coin de l'œil. Cela faisait bien longtemps que j'avais plus vu son corps en action. Figé dans mes photos souvenirs; photos amères. Je sais bien qu'il n'ets pas Tristan, certains poitn changent; mais je suis néanmoins frappé par cette ressemblance qui prouve là aussi leur lien de sang. [color=yellowgreen]« Au fait ! Moi c'est Ezekiel. Ezekiel Widilghan, frère légitime de Tristan, mais ça tu le sais déjà... maintenant... Et puis... je suis désolé de me pointer comme ça devant toi, mais je n'avais pas d'autre solutions... » Il recommence avec sa moue désolé et j'inspire une taffe en le fixant amusé. Ezekiel. Oui je m'en souviens maintenant de son prénom. Son nom de famille je ne l'avis jamais entendu; mais le prénom bien sur que si. Tristan m'en parlait à défaut de pouvoir le faire face à ses parents. Parents ? Ils l'avaient renié lorsqu'il avait commencé à changer de style et à se droguer. Ezekiel...ouai je m'en souviens... Moi c'est Louhan Canteberry; le meilleur ami de Tristan enfin je te passe la longue liste de titre qu'on s'était créer...c'est très long... C'est pas grave...j'aurais peut-être du m'y préparer en autant de temps... Je répond gentille-ment, essayant de faire des efforts. Car c'est le frère de Tristan car il mérite ma bonne volonté et car normalement si j'avais suivit les ordres de mon meilleur ami j'aurais du continuer à avancer et être un mec fréquentable capable de recevoir son petit frère.
« Est-ce que... Tristan t'avais déjà parlé de moi auparavant ? » Sa voix beaucoup moins sur me gêne légèrement, je n'aime pas surprendre les "sentiments" des gens, je sais jamais comment gérer les excès de sentimentalité. J'ouvre mon paquet et lui tend, non je vais pas offrir de la drogue au petit frère de Tristan , car sinon même du ciel il me tuerait. Juste une clope histoire de s'aérer l'esprit. M'avait-il déjà parlé de lui ? Tristan je suis censé faire quoi ? C'est toi le plus doué pour recollé une image du passé... Je me rallume une autre cigarette me grattant l'arrière de la tête. Fâcheux tic de lorsque je sais pas quoi dire. J'inspire choisissant pour une fois la carte de la sincérité; c'est un mini Tristan en même temps, c'est différent. Tu peux même pas imaginer...j'ai souvent été jaloux tu sais.. et puis il trouvais ça bien d'en avoir un. Il ma raconter votre rencontre...et son engueulade avec...vos parents pour que tu reviennes chez eux... mais il était heureux que tu sois en Suède faut avouer. Il était heureux que vos..parents t'es abandonné. Pour lui il préférait que tu sois loin pour pas subir l'influence néfaste de tes parents. Je dois avouer que ils étaient tarés... et Tristan voulait que tu grandisses loin de notre vie bien trop décousus... Si tu avais été avec nous... tu n'aurais pas admiré Tristan longtemps d'après lui... Tu sais...il t'aimais beaucoup...malgré qu'il te connaissait si peu. J'aime pas dire, j'aime pas donner tant de sentimentalité envers des personnes. Mais c'est la vérité. Il faut bien lui dire, Tristan m'en voudrait si je lui avouais pas cela. Et puis je ne peux pas cracher sur Tristan, et Ezekiel me rappelle tant mon meilleur ami que je ne peux pas lui faire de mal; c'est impossible...
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Sujet: Re: ❝ Brother's memories hunt ❞ Mar 23 Nov - 21:51
Je m'attendais à ce que Canteberry se fiche de ma tête, quand je lui annonçais ma jalousie envers lui, mais il s'était contenté de froncer les sourcils après qu'un petit rictus est vaguement éclairé ses lèvres fines, tirant une taffe sur sa cigarette. « Je suis désolé alors... je te jalouse un peu aussi pour être sincère... » répondit-il. Le nez baissé, je ne remarquai pas les légers soubressauts qui animaient ses épaules, je restais immobile, le regard dans le vide. Il n'avait pas à être désolé, nous ne nous étions jamais côtoyés jusqu'à maintenant. Mais me jalouser pour être sincère ? Ne me racontait-il que des bobards depuis tout à l'heure ? C'était louche quand même, mais je restais là, à côté de lui, croyant toujours à mes espoirs chimériques.
Je me présentai et lui excusai ma venue soudaine, lui lançant un sourire jovial pour l'amadouer quelque peu. Il tira une nouvelle taffe de sa sèche, me lançant un petit regard réjoui. J'avais réussi à le dérider un peu, c'était déjà pas mal. « Ezekiel...ouai je m'en souviens... Moi c'est Louhan Canteberry; le meilleur ami de Tristan enfin je te passe la longue liste de titre qu'on s'était créer...c'est très long... C'est pas grave...j'aurais peut-être du m'y préparer en autant de temps... » me lança-t-il à son tour, sur un ton qui sonnait légèrement contraint. Je ne me départis pas de mon petit sourire, amusé par ces derniers mots et satisfait du fait que mon prénom lui dise quelque chose. Et puis là, je lâchai la question qui me turlupinait depuis un moment, texto. Vlam. Canteb... Non, Louhan, maintenant que je savais son prénom, ouvrit son paquet de cigarettes, me le tendit, pensif. J'hésitais, avant de prendre farouchement une des cigarettes qu'il me tendait, balbutiant un petit « Merci ». Louhan jeta son mégot, indifférent, avant de reprendre un cigarette de l'allumer, se grattant l'arrière de la tête distraitement. Je fis de même, attrapant le briquet qui dormait dans ma poche. Ce qui m'plaisait chez lui, c'était cette confiance en soi qui semblait désinvolte, quelques soient les circonstances. Il reprit la parole, le regard perdu dans l'obscurité de cette nuit sans étoiles, si l'on ne se focalisait pas sur les affreux néons clignotant tout azimut. Tu peux même pas imaginer...j'ai souvent été jaloux tu sais.. et puis il trouvais ça bien d'en avoir un. Il ma raconter votre rencontre...et son engueulade avec...vos parents pour que tu reviennes chez eux... mais il était heureux que tu sois en Suède faut avouer. Il était heureux que vos..parents t'es abandonné. Pour lui il préférait que tu sois loin pour pas subir l'influence néfaste de tes parents. Je dois avouer que ils étaient tarés... et Tristan voulait que tu grandisses loin de notre vie bien trop décousus... Si tu avais été avec nous... tu n'aurais pas admiré Tristan longtemps d'après lui... Tu sais...il t'aimais beaucoup...malgré qu'il te connaissait si peu. , d'un trait. J'étais scié. Je m'étouffais avec la fumée de la sèche, puis après avoir toussoté, je le regardais, droit dans les yeux, sérieux, comme si j'allais pouvoir discuter avec mon frère, mon vrai frère, en chair et en os devant moi. Débile. Repris par ma raison, je lui lançai un regard soupçonneux. Si c'était encore des bobards ? Si il me mentait juste pour me faire tourner en bourrique, juste pour faire croire de pauvres choses à un gamin sans cervelle comme moi ? Que pouvais-je attendre d'un gars qui se baladait avec un sachet de poudre blanche sous le bras. Des fois, je me disais... Mais, une part de moi aussi naïve que méfiante ne pouvait pas rester indifférente face à ses propos. J'aurais du sauter partout, gueuler ma joie dans toutes les oreilles des gens, ne montrer ne serait-ce qu'une lueur de joie. Mais je restais là, bras ballants, avec ce regard dubitatif. Au fond de moi, je n'étais même pas joyeux d'apprendre qu'il y avait des gens, des êtres constitués de la même chair que moi, qui ne pensait ne serait-ce qu'un peu à mon existence. Je ne trouvais pas ça gai, je trouvais cela infiniment triste. J'étais vidé, maussade. Accablé par le fait que l'on est pensé à moi sans jamais savoir si j'étais bien ou pas, en Suède, sans mes parents, ma famille. J'avais vécu dans les doutes, les secrets, j'avais pas mal fouiné pour savoir ce que je savais maintenant, et il m'en restait encore à savoir. Sinon je ne serais pas là à me taper la discut' avec ce Canteberry qui se prétendait être frère de cœur de mon... propre frangin... Prétendait ou était, je m'en fichais, je pestais contre mon fraternel. Je pestais contre lui d'avoir tenté de persuader mes parents de me reprendre, il n'avait du avoir que des soucis, avec des « parents aussi tarés » je cite. Mais devant Louhan, je restais impassible autant que je le pouvais, ne pouvant cacher ma contrariété. Je repris une bouffée de nicotine aussi naturellement que j'étais capable de faire. « Waw. Tu es sûr des propos que tu tiens, hein ? » lui lançai-je, reprenant mon sérieux. Que cela soit clair tout de suite, pour ne pas que je marine dans ce bouillon d'inepties et que je finisse par me noyer dedans. S'il était capable de faire ça, je lui en voudrais toute ma vie, jusqu'à la mort et même au de-là tiens. Il ne se rendait pas compte de l'importance qu'avaient ces paroles pour moi, même prononcées dans une langue autre que ma langue natale et dans un lieu aussi insalubre que celui où nous étions. Pourtant, et oui pourtant, il m'avait semblé déceler une loyauté dans ses propos, quelque chose qui... qui assurait sa bonne-foi, malgré cette gêne d'extérioriser de tels sentiments, devant un inconnu... C'était étrange. D'ailleurs, ici, tout était étrange, je me bilais pour rien. Je m'adossais au mur, poussant un petit soupir fatigué, me bornant à fixer mes pieds. De toute façon, qu'est ce que je pouvais lui dire de plus qui pourrait l'intéresser un peu ? Plus je le regardais, plus je voyais ce fossé qui se creusait entre nous, nous n'étions pas issus du même monde. Et pourtant je réprimais le besoin inexorable de rester à côté de lui, de sentir sa présence, de l'écouter, de le scruter du coin de l'oeil.
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Sujet: Re: ❝ Brother's memories hunt ❞ Mar 23 Nov - 23:45
JE ne savais que penser de cette soirée. Moi qui avait voulut m'évader du quotidien, laisser de côté mon petit train train. Et bien pour l'avoir laisser je m'étais bien débrouiller. Courez, courez, on vois bien que vous savez pas de quoi vous parlez. Et moi je suis fixé, un rail de coke un café, peu pour moi. Un rail de coke pourquoi pas... Là j'en aurais besoin, oui j'en aurais besoin car malgré tus cela, malgré ma presque joie, je suis totalement pommé. Il ne semble pas être plus à l'aise mais quand même. J'observe toujours Ezekiel qui semble osciller entre plusieurs sentiments. Je n'arrive pas à définir quoi mais je suis persuadé que d'un côté il doit pas me faire confiance. Il a raison en même temps; et dire que les autres sautent les pieds en premier. Lui avec qui pour une fois un sujet ne peut que me faire donner la vérité, il se méfie. On appelle cela l'ironie du sort. Je le vois se mettre à tousser, d'abord intrigué je me penche sur l'hypothèse que le tabac est mal passé. Non mais faut pas que je le fasse fumer... Il prend une taffe et je vois son naturel; il n'en ai pas à sa première. Je laisse tomber, je suis pas responsable de ce gamin de toute manière. Ok c'est le frère de Tristan, ok je dois avouer que voir un Tristan en beaucoup plus jeune et sexy c'est très intriguant mais cela s'arrête là... « Waw. Tu es sûr des propos que tu tiens, hein ? »
Je le regarde surprit de ses paroles. Heu comment il veut que j'en sois pas sur ? Bon d'accord j'avoue être défoncé la moitié du temps mais je me souviens du temps passé avec Tristan; je le regard sombrement avant de fixer l'avenue devant moi. Je sais que c'est naturel qu'il demande cela; mais j'aime pas ce manque de confiance. D'habitude ça me dérange pas, mais le petit frère de Tristan qui me fait pas confiance... Tristan mettait sa vie entre mes mains, moi de même ; savoir son frère réticent me glace. Je recrache la fumer avant de répondre. Je ne m'aventurerais pas à dire des choses fausse sur la mémoires de Trist'...j'pourrais te montrer des vidéos mais ton image de ton frère risque d'être ternit. je rétorque en contrôlant ma voix. Parce qu'il n'y peut rien lui; parce que c'est pas sa faute si son frère faisait confiance à un toxico comme moi. C'est pas de sa faute si son frère était autant drogué que moi donc autant doué de confiance; non j'ai pas à être méchant. Je me rend compte qu'Hopeless est entrain de me changer, car depuis longtemps, avant, j'aurais explosé. D'un coup une idée me saute à l'esprit, étrange mais vrai. Au faite t'as quel âge ? T'es pas censé être sous tutelle de tes parents toi ? Tu as un endroit où dormir? Non mais c'est vrai bon j'avoue il doit pas être plus jeune que moi ou pas du beaucoup; mais j'ai du mal je le vois un peu comme un gosse. Et puis il dors où ? Tristan me tuerait si je m'en occupais pas. Et d'un côté je ne peux me mettre dans l'idée d'en avoir rien à faire de ce parfait inconnu...
HJ: pas super sorry
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Sujet: Re: ❝ Brother's memories hunt ❞ Mer 24 Nov - 20:48
En regardant Louhan, je tentai de m'imaginer Tristan, mon frère. J'essayai de l'imaginer clope au bec, un air débraillée, cheveux à l'allure faussement négligée, des tatouages représentant tout un tas de choses s'accordant avec les crânes tatoués sur les bras de Canteberry. Plus je tentai de m'en faire une image, plus j'avais du mal à m'y accrocher. Je basai mes intentions sur quelque chose d'abstrait, qui m'échappait totalement. Mon seul lien était ce jeune homme devant moi, qui me regardait, une lueur de surprise éclairant ses prunelles sombres. Eclat qui s'évapora aussi vite qu'il était venu pour faire place à un voile noir qui assombrit aussitôt ses prunelles. Merde. Je l'avais contrarié, avec mes questions débiles et cette non-confiance en ce qu'il me disait... J'avais beau être naïf, je n'étais pas totalement idiot... Les lieux, le temps, les personnes étaient propices à un tel sentiment de méfiance et de prudence. Mais je n'ai pas assez de prétention pour ne pas dire que le problème dans tout cela, c'était moi. « Je ne m'aventurerais pas à dire des choses fausse sur la mémoires de Trist'...j'pourrais te montrer des vidéos mais ton image de ton frère risque d'être ternit. » objecta Louhan, sa voix ne pouvant dissimuler ses faibles trémolos. Je secouai la tête, docilement, un peu refroidi par ses paroles sèches. Je les avais méritées. Mais au moins, peut-être avaient-elles affirmé un peu plus dans ma tête les anciens propos de Louhan. D'ailleurs, celui-ci tourna la tête, lâchant la fumée grisâtre de ses lèvres, secouant la tête, une pointe aigri. « Non, c'est pas la p... » « Au faite t'as quel âge ? T'es pas censé être sous tutelle de tes parents toi ? Tu as un endroit où dormir? » me coupa-t-il, anodin mais tout en s'étant radouci quelque peu. Je restai muet, la bouche entr'ouvert par les mots que je m'était appréter à sortir mais qui s'étaient tus, dubitatif. Un des coin de ma bouche se souleva légèrement, et j'étouffai un ricanement. Faisais-je si jeune que ça par rapport à mon âge réel ? Et puis, est-ce que j'avais une tête de gosse à errer dans les rues ? Nan, sérieux, je ne pourrais vivre sans mon petit confort. « J'ai 18 ans. » lui répondis-je, levant les yeux au ciel, après avoir tiré une taffe de ma cigarette pour étouffer les soubressauts de mes épaules. « Et donc, je peux crécher où je veux. » poursuivis-je, lui lançant un regard espiègle. Oui c'est vrai, j'étais majeur et libre de faire tout ce que je voulais, du moins. Mes parents adoptifs n'avaient plus à se biler pour ma poire, j'allais les laisser en paix maintenant que je les avais embêté durant ces 18 longues années. Et d'ailleurs, c'était pas mal comme ça. C'est pas qu'ils n'étaient pas sympa, loin de là, c'est juste que je me sentais de trop dans cette petite famille si unie et solidaire. Cela me rappelait encore plus cruellement l'abandon de mes parents à ma naissance. J'avais besoin d'air. « Non, plus sérieusement, j'habite dans le quartier sud, Wool... » je fronçai les sourcils, tentant de me rappeller du nom biscornu du quartier dans lequel j'habitais. « Mouwouloulou ? wouloumou... Bref, le quartier du sud quoi. Je loue un appartement. » repris-je, formel. Woolloomooloo, non mais quel nom idiot et impossible à retenir... Pourquoi j'avais loué un appartement là-bas tiens ? Parce qu'ils étaient pas chers... Je levai le regard vers Louhan, ravi. Je ne pouvais m'empêcher de me montrer guilleret quand je l'étais, même auprès de total inconnu. Et c'était encore plus le cas quand j'étais à côté de ce type, je pouvais pas m'empêcher de lui sourire bêtement, même si deux minutes auparavant je m'en méfiais. Ses paroles et son attitude m'avait réconforté dans l''idée de lui faire confiance. Il y avait une sorte de chaleur qui émanait de lui, un truc qui vous englobait et qui vous ôtez partiellement de la tête toutes les choses auxquelles on ne voudrait pas avoir à penser. C'était moi ou bien c'était une de ces clopes qui ne contenait pas que du tabac ?
HS :No souçaïe, tu gères. ;D
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Sujet: Re: ❝ Brother's memories hunt ❞ Mar 30 Nov - 23:49
Regardant un couple de personne qui entre en boîte je me met à penser à Hope que j'ai laissé à son appartement pour la soirée. Non pas comme une gosse qu'on jette chez la baby-sitter; mais j'avais besoin d'une nuit seul, elle avait besoin d'une nuit tranquille. Depuis quelques temps, nos matinées sont rythmé de ses aller-retour dans mes toilettes à rejeter la moindre nourriture. Mon inquiétude à son sujet continue de grandir. Je fixe le couple sans rien ajouter. Puis une pensé me frappe soudain de plein fouet. Je l'interromps, j'en suis désolé mais quand je suis lancé si on me bloque j'oublie. Non mais quoi ? Je ne suis qu'un homme et j'ai le cerveau gravement toucher par tout abus décuplés. Je lui demande où il dort et surtout quel âge à t-il. Nan ce n'est pas de l'inquiétude... Ou peut-être un peu; mais je ne supporterais pas l'idée de le savoir dehors. Il sourit d'un air amusé; qu'il le remballe son sourire sinon je lui fais bouffer. Je déteste les gens qui pensent me voir comme un garçon attentionné. C'est plutôt le contraire à mon grand déplaisir, mais je supporte pas que les gens me pensent être la bonne poire de service.
« J'ai 18 ans. Et donc, je peux crécher où je veux. » Dix-huit ans ? Nan sérieusement ? Il avait vraiment que si peu d'écart avec moi ? Est-ce mes fréquentation qui m'ont rendu à ce point décalé pour ne pas reconnaître les années. Je le fixe d'un œil méfiant. La suite je le regarde avec un air blasé. Nan mais c'est quoi c'te truc et son humour à crever?! Non mais il sort d'où ce morveux effarouché. On dirait...non on ne dirait pas moi j'étais beaucoup plus explosé à cette âge. Mais je ne peux m'empêcher de me dire que ce mec à un air décalé. J'expulse la fumé d'un air contrarié. Pourquoi ? Car j'aime pas qu'il s'foute de ma gueule. Je sais il a rien fait pas j'suis pas d'humeur. Ha moins que c'est parce que j'trouve rien pour lui faire remballer son sourire amusé. Sale gosse ! « Non, plus sérieusement, j'habite dans le quartier sud, Wool... Mouwouloulou ? wouloumou... Bref, le quartier du sud quoi. Je loue un appartement. » Il reprend la parole et sa difficulté à prononcé le nom du quartier réussit à me tirer un sourire. Je le laisse se dépêtrer de ce nom impossible; quand on arrive pas à le prononcer on y habite pas un point c'est tout. J'enfonce ma main libre dans ma poche et m'appuie de nouveau d'un air neutre dos au mur. Je le regard du coin de l'oeil avec sa clope et son air d'enfant à tête d'ange. ouai ok... si t'as un problème tu pourras toujours venir crécher chez moi...'fin préviens avant de débarqué même si c'est pas fermé j'préfère être prévenu avant de voir les gens squatter. D'où vient cet accès de gentillesse?! Louhan tu est entrain de viré bonne sœur, ha non pardon ta virginité tu l'as pommé depuis des années; mais hormis cela offrir l'aumône aux gens comme lui ça me ressemble pas. Je suis faible. Je suis dépité et j'écrase ma cigarette devant cette triste vérité. Ce gamin je le connais depuis cinq minutes tout juste et je sens qu'il va bien vite réussir par me mener par le bout du nez. Sacré ressemblance, sacré air d'innocence. tu vas le regretter.
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Sujet: Re: ❝ Brother's memories hunt ❞
❝ Brother's memories hunt ❞
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