Laissez libre cours à votre imagination pour son histoire sauf sur quelques points :
Il a toujours vécu à New York avec une famille ultra-riche. Il est né avec une cuillére en or dans la bouche. Ses parents ont toujours détesté Athéa.
Il a emménagé à Sydney pour récupérer Athéa, lors de leur derniere conversation, il lui a même dit que c'était lui et personne d'autre, autrement dit, il est super jaloux et si jamais il voit Athéa avec un autre que lui ça risque de se terminer dans un bain de sang.
Pour lui, c'est tout à fait normal que Athéa doit lui rester fidéle alors que lui va voir ailleurs. Il est violent, bagarreur et jaloux.

❝ ATHEA ! ❞, cria ma mére depuis le rez-de-chaussée. ❝ Quoi ?! ❞, répondis-je sur le même ton depuis ma chambre. C'était toujours ainsi entre ma mére et moi. On n'allait pas se trouver l'une ou l'autre pour se parler. On préférais s'égosiller à travers la maison. Cette tradition avait pris effet lorsque mon pére avait quitté ma mére pour sa secrétaire. Original, non ?! Toujours est-il qu'avec ma mére, on est trés bien toutes les deux sans lui. ❝ Gabriel est là ! T'est prête ? ❞, dit-elle d'une voix malicieuse. ❝ J'arrive tout de suite ! ❞, dis-je en attrapant frénétiquement mon sac et en jetant un dernier coup d'oeil dans le miroir. Puis je descendis les escaliers à la vitesse de l'éclair pour venir me nicher dans les bras de Gabriel. J'avais totalement oublié ma mére qui nous regardais le sourire aux lèvres. ❝ On y va ? ❞, me demanda Gabriel à mon oreille, j'hochais la tête en signe d'acquiescement. Avant de partir main dans la main avec lui, j'embrassais ma mére sur la joue. ❝ A ce soir, m'man ! ❞. J'attrapais la main de mon bien aimé et me dirigeais avec lui vers sa mini cooper rouge. ❝ Soyez prudent ! ❞, lança ma mére depuis le perron. Je lui adressais un sourire ainsi qu'un signe de la main. Cela faisait deux ans que nous étions ensemble avec Gabriel, nous fillions le parfait amour tout nous destinait à finir nos jours ensemble. J'avais vingt-deux ans à l'époque certes je vivais encore chez ma mére mais je n'avais pas les moyens de m'acheter un appartement, peut être à la fin de l'année scolaire lorsque j'aurais obtenu mon diplome. Enfin, aujourd'hui Gabriel avait décidé de me faire une surprise. ❝ Alors quel est le programme ? ❞, lui demandais-je innocemment. Il sourit, pas du tout dupe. ❝ Tu le sauras bien assez tôt. ❞, me répondit-il en me prennant la main et la portant à ses lévres. J'étais la plus heureuse de toutes les femmes de la terre. Et effectivement, nous arrivions déjà au lieu de la surprise du moins, je ne le savais pas encore mais je me demandais pourquoi nous nous arrêtions devant un immeuble. Nous descendîmes de la voiture, j'étais interloqué, je ne savais du tout à quoi m'attendre, mon cerveau était bloqué. ❝ Suis-moi. ❞, me dit-il en m'entrainant vers l'entrée de l'immeuble. Nous prîmes l'ascenceur et Gabriel en profita pour bander mes yeux. ❝ Reste tranquille ❞, m'ordonna t-il avec malice avant de déposer un baiser sur mes lévres. A la sortie de l'ascenceur, il me guida et me fit entrée dans une piéce. ❝ Tu va finir par me tuer. Tu le sais ça ? ❞, lui déclarais-je en riant. ❝ Patience. Attention ... 3 ... 2 ... 1. ❞ et il défit le bandeau qui cacher mes yeux. J'étais dans un immense appartement vide. J'étais perplexe. ❝ Que suis-je censé comprendre ?❞. Il eut une petite moue. ❝ Et moi qui croyait que tu comprendrais immédiatement ! ❞. J'arquais un sourcil. ❝ Crache le morceau, Gab' ! ❞, m'impatientais-je. Il me prit dans ses bras et me chuchotta. ❝ C'est chez nous maintenant. Je viens de l'acheter. ❞. Je me suis redressée pour le regarder avec mes grands yeux bleus équarquillés. ❝ Quoi ? Mais t'est fou ! J'ai pas les moyens de payer la part du loyer. Je ... Je... ❞ ❝ Chuttttt. T'a pas ton mot à dire. Si ça peut t'arranger psychologiquement, c'est mon appartement. Alors viens vivre ici avec moi, j'en ai assez qu'on se voit que de temps en temps, je veux te voir quand je me léve, lorsque je rentre du boulot ect. Athéa, please ... ❞. J'en avais les larmes aux yeux, j'étais tellement heureuse et je l'embrassais passionnément en signe d'approbation. Tout ce que je souhaitais se réaliser, ce que je ne savais pas c'est que j'avais fait le mauvais choix.

Un an plus tard, j'ai obtenu mon diplôme, je me suis trouvé un job dans une bonne université. Mais ma relation avec Gabriel s'est dégradé. Il s'est avéré que mon prince charmant était devenu une bête sexiste et paresseuse. Lorsqu'il rentrait du travail, il s'affalait sur le canapé et n'en bougeait plus. Il faisait plus attention à moi et dés que j'avais le malheur de faire une réflexion, il se mettait dans une colére noire qui me terrifiait. Lorsque je sortais avec des amis - surtout masculins - il me faisait des scénes de jalousie, jusqu'à m'interdire de sortir. Et de plus en plus souvent, les gestes dépassent les mots. Puis ma mére est tombé malade, cancer généralisé. J'avais vingt-trois ans, et dix mois plus tard, elle rendait son dernier souffle. C'est ainsi que j'ai décidé de tout plaqué à New York et partir loin. Sydney était parfait, j'étais sûre que Gabriel ne me retrouverait pas et que j'allais pouvoir refaire ma vie. J'allais mal, je souffrais ... de la mort de ma mére, de ma désillusion avec Gabriel. J'avais l'impression que ma vie avait repris tous ce qu'elle m'avait offert.