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| Oh, trouver un moyen d'oublier... | |
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| Sujet: Oh, trouver un moyen d'oublier... Jeu 23 Déc - 18:11 | |
| piratesoul & lilytoon Jessica referma sa prise autour de Derek qu’elle tenait contre lui. Sortant de la boîte de nuit, elle se dirigeait avec lui vers le parking, où ils s’étaient garés y a plus qu’une heure avant. « Oh ce que tu peux être lourd ! » Surtout pour elle qui n’était pas forcément bien grande et Derek faisait quasi deux têtes de plus qu’elle. Elle le frappa au torse quand elle l’entendit rire à ce qu’elle venait de dire. « Rigole pas où je te laisse ici. », rétorqua-t-elle mécontente. Elle qui avait voulu passer un moment tranquille avec lui et peut être plus, bah c’était mal parti. Déjà qu’elle y avait rencontré de vieilles amies et qu’elle avait passé un peu de temps avec elles, la stagiaire n’aurait pas pensé que pendant ce temps là, Derek allait faire des conneries avec des inconnus. « Franchement t’as fumé quoi ? » Derek tendit son bras en souriant. « J’chais paaas » Jess soupira et hocha de la tête. « T’es inconscient d’accepter sans savoir » « Je sais… ce que c’est ! » « Et bien alors c’était quoi ? », demanda-t-elle à nouveau en levant son regard sur elle. Mais elle ne le vit que sourire et détourner la tête vers quelques voitures. « Mouais pas sûr que tu saches hein… Bon voila » rajouta-t-elle en arrivant devant la moto du jeune homme. Elle s’arrêta à deux pas et plongea sa main dans le manteau de Derek pour en sortir l’iPhone de celui-ci. Jessica le lâcha pour le laisser aller vers sa moto. Elle regarda dans les contacts du jeune homme quand elle entendit un bruit à côté d’elle suivit d’un « Aie ». Jess tourna la tête et vit Derek au sol derrière la moto. « Derek ! Bon sang, fallait faire deux pas tout droit » Le journaliste leva sa main pour l’agiter et tenta aussi bien que mal de se remettre sur pied. « C’est ce que j’ai fais. La moto... a bougé... », protesta-t-il, mais finit par en rire tout de même et posa sa main sur sa moto pour qu'elle ne bouge plus et arriver à s'affaisser dessus.
La stagiaire hocha de la tête et reposa son regard sur le téléphone. « Bon voyons voir…oh » Et bien tout de suite le premier contact lui semblait bien familier. « dit donc le Andrew, c’est celui de l’hôpital ? », demanda-t-elle en reportant les yeux sur l’homme écrouler sur sa moto. « Derek ? » « Hummmouuuii ? » Jessica soupira et laissa tomber l’affaire. Pas la peine de vouloir avoir une conversation avec lui maintenant. Elle décida donc de téléphoner pour voir, car de toute façon Derek ne lui avait jamais vraiment parlé des amis qu’il pouvait avoir.
« Rend le téléphone », dit Derek en levant la tête et tendant la main vers l’iPhone. Pourquoi l’avait elle prit en plus. C’était à lui. Alors pas besoin de le lui voler. « Attend un peu j’ai pas fini. », répondit-elle en s’approchant de lui et passant sa main de libre dans les cheveux du jeune homme. Elle entendit alors une voix dans le téléphone et y apporta son attention. « Bonsoir ? C’est bien Andrew, l’infirmier du Sydney Hospital ? » demanda Jess, car si ce n’était pas lui, alors il ne saurait pas trop qui téléphoner. D’un côté, elle n’avait pas prit la peine de regarder s’il y avait une chérie, ou amour dans les contacts. Mais normalement non, vu que Derek était célibataire.
Ayant confirmation, elle reprit la parole. « Ah salut, c’est Jess, je… » elle s’interrompit en sursautant, lâchant un cri en riant. La stagiaire recula quelques pas pour échapper aux chatouillis de Derek. « Mais ça va pas ! », lâcha-t-elle en ayant mit le téléphone contre elle pour ne pas crier à l’oreille de celui au bout du fil. Derek éclata de rire et enfouit son visage dans ses bras. Elle reprit le téléphone à son oreille. « Désolée, euh, j’avais accompagné Derek à l’hôpital, je ne sais pas si tu t’en rappelle. Enfin, je voulais savoir si t’aurais le temps de venir le chercher, car il est pas en état de rentrer là. » Puis hors de question d’appeler un taxi, c’était facile de le débrouiller de ses affaires et elle n’aurait pas le temps de l’accompagner, car elle devait entrer vu que la nounou qui gardait sa petite sœur allait devoir partir dans peu de temps. « Il est totalement ivre et a fumé je ne sais quoi, donc c’est mieux qu’il ne rentre pas seul. On est dans le parking près du Tonic Lounge, tu connais ? »
En tout cas elle espérait que c’était possible de venir, sinon elle allait devoir fouiller un peu dans cet annuaire. Le pire c’est qu’elle ne savait plus le prénom de la colocataire du jeune homme… Sinon au pire elle allait l’emmener chez elle, mais bon…
Dernière édition par Derek J. Morrison le Lun 27 Déc - 1:58, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Ven 24 Déc - 0:21 | |
| Avant que le téléphone de Sullivan ne sonne, et que Jessica l'appelle, le garçon se trouvait dans son appartement. Andrew se tenait dans son salon, dans la pénombre, son écran éclairant sa nuque. Il était installé sur sa chaise grossièrement, la tête en arrière, un pieds sur son bureau, retenant son corps de faire une mauvaise chute. Le garçon se balançait d'avant en arrière, la tête fixant le plafond, il agitait entre ses dents un mikado au chocolat au lait. La page du site Qantas, continuait de charger, en attente d'une réponse...
Se balançant d'avant en arrière, il aurait pu penser à Derek, mais il avait pensé à lui toute la journée déjà. Et, dans l'instant présent, c'était sa fin de journée qui lui revenait en mémoire. On peut dire que l'ouragan Braddley avait fait son effet, que le regard de Derek par la suite, son absence, et enfin son sms pour lui dire qu'il rentrerait plus tard, l'avait complétement dévasté. On aurait dit un zombie qui enchainait les erreurs, et les fautes pendant son service.
Heureusement, rien de très grave, mais ses collègues les uns après les autres, s'étonnèrent : « Tu vas bien ? Tu es sûr ? Tu une tête atroce ? » , Andrew les rassura avec un sourire pincé, mais non, il n'allait pas bien. Lui, si souriant ! Lui, si chaleureux et plein de vie. Toute la journée, il s'était sentit comme une ville en guerre après un bombardement meurtrier; Drew' se sentait dévasté.
C'est toujours dans ses moments, on se dit que rien de pire peut nous arriver. Dans l'après-midi, il se rendait dans...Mais la sonnerie de son téléphone le sortit de ses pensées, de voir le nom de Derek s'afficher le fit décrocher immédiatement, quand il s'agissait du journaliste, tout prenait de l'importance. « Allo ? »
« Bonsoir ? C’est bien Andrew, l’infirmier du Sydney Hospital ? » , Andrew arqua un sourcil, et regarda à nouveau l'écran de son iphone. Non, c'était bien le numéro Morrison. Mais qui était cette fille ? « Oui...A qui ai-je l'honneur ? » demanda t-il sur la réserve en croquant dans un nouveau mikado. Sa page internet venait de finir de charger et un message s'afficha : * Votre demande est en cours d'enregistrement. Voulez-vous la confirmer ? * Mais la voix de l'inconnue le fit lacher son écran.
« Ah salut, c’est Jess, je… » Cet indice aurait surement pu aider le jeune infirmier, mais pour lui qui voyait des patients passer tout le long de la journée. Il avait complétement oublié l'assistance de Derek. Il se souvenait d'elle, mais pas de son prénom. Au moment, il allait l'interroger, il entendit un cri qui agressa ses tympans, comme un concert des Jonas Brothers au premier rang. Drew' surprit, faillit même tomber de sa chaise, mais il se rattrapa au dernier moment. « Mais ça va pas ! » « Mais...J'ai rien fait... », répondit l'infirmier se demandant si ce coup de fil n'était pas une plaisanterie.
« Désolée, euh, j’avais accompagné Derek à l’hôpital, je ne sais pas si tu t’en rappelle. Enfin, je voulais savoir si t’aurais le temps de venir le chercher, car il est pas en état de rentrer là. » , Andrew se leva d'un bout de sa chaise, laissant tomber sa friandise à terre. « Qu'est-ce qui se passe ? Il lui arrivé quelque chose ? », demanda t-il inquiet. La politesse aurait été de dire qu'il avait maintenant reconnu l'assistante du journaliste, mais de savoir que son camarade n'était pas en état de rentrer l'inquiéta grandement.
« Il est totalement ivre et a fumé je ne sais quoi, donc c’est mieux qu’il ne rentre pas seul. On est dans le parking près du Tonic Lounge, tu connais ? », le garçon ne pouvait y croire, Derek, celui qui connaissait si calme et qui donnait pas l'image d'un homme à faire ce genre de débordement. Il avait quelque chose qui n'allait pas, il le sentait. « Il y a pas de problème, je connais bien. J'arrive tout de suite... », commença t-il à dire en enfilant une première basquette sous son bureau alors qu'il n'avait même pas de chaussettes. « Jessica ? Tu es toujours là ? Alors, si son état t'inquiète, je te conseille même si c'est loin d'être ragoutant, c'est de laisser se vider... », continua t-il en cherchant sa deuxième chaussure, sans succés malheureusement. Bon, pas grave, il se concentra sur de quoi se mettre sur le dos. Car, oui, il était encore torse nu, il enfila donc un sweat-shirt à capuche avec une fermeture éclair. Il regarda autour de lui, récupéra ses clés, et regarda une dernière fois la page internet devant lui et la ferma avant de quitter son appartement. * Votre demande a été annulée. Merci de la réitérer ultérieurement. * Tout cela pouvait attendre, rien n'était important, quand il s'agissait de Derek.
« J'arrive dans une quinzaine de minutes, donc surtout il faut pas qu'il s'en dorme. Ok ? Déjà, tu peux m'envoyer des sms, si tu as de questions Allez je raccroche... », Andrew raccrocha, descendit 6 à 6 les marches de son escalier, faisant des vrais sauts en avant. Une fois sur le trottoir, devant chez lui, il siffla bruyamment entre ses doigts, en voyant un taxi arrivé. Ce qui était bien dans cette ville, c'est qu'il avait toujours un taxi de libre , de jour comme de nuit.
C'est vrai que les états d'ivresses, et de consommation de drogues, l'infirmier en avait vu. Il avait en général rien à s'inquiéter, mais c'était Derek, et rien que pour cela, il ne pouvait s'empêcher d'être terroriser à l'idée que le jeune homme fasse une réaction. C'était rare, mais cela arrivait...
Dans le taxi, il donna l'adresse au chauffeur et le paya généreusement pour arriver le plus rapidement possible. La tête contre la vitre, son cœur battait la chamade. Non ! Pas aujourd'hui ! Tout, mais pas un autre malheur ! Le souvenir de cette après-midi aux urgences refit surface, l'infirmier suivant son planning autour de ses patients. Madame Lowski avec son lavement, Monsieur Jurlande et ses soins contre son achondroplasie. Puis arriva le tour de Madame Simollec, avec son injection pour fludifier son sang, c'était toujours le même flacon, toujours le même geste. Cependant, ce n'était pas une journée ordinaire, et quand il termina l'injection...
Le taxi freina et il quitta la chambre de Madame Simollec. « Attendez moi là ! S'il vous plaît, je reviens tout de suite » Il sortit du véhicule et marcha d'un pas rapide vers le parking juste en face de lui. Le garçon arrivait déjà à percevoir les silhouettes de deux personnes, l'une était Derek c'était certain, l'autre devait donc être Jessica. Sans vraiment encore se poser des questions, il arriva jusqu'à eux, remarquant trop tard qu'il ne ressemblait à rien.
Il n'était même pas coiffé, les cheveux en bataille, la fermeture de son haut n'était même pas complétement remonté, et on pouvait découvrir l'un de ses pectoraux saillants, son jeans délavé tombait sur un de ses pieds sans chaussure. « Salut ! Jessica, c'est Andrew, enchanté à nouveau. », lâcha t-il en présentant sa main pour saluer la jeune femme. « Bon, je prends la relève. Tu veux que je t'appelle quand je l'ai déposé chez lui ? » demanda t-il , tout en s'approchant de Derek qui semblait bien agité. |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Ven 24 Déc - 2:29 | |
| « Qu'est-ce qui se passe ? Il lui arrivé quelque chose ? » Jessica s’était approché de Derek. Ce dernier avait sorti sa clef de moto et essayait d’ouvrir le compartiment devant lui pour retirer son casque. Mais il grogna en jurant, menaçant sa moto d’arrêter de bouger pour qu’il puisse mettre la clef dans son emplacement. Jess tendit sa main et lui arracha la clef de la main. « Arrête tes bêtises, tu vas pas piloter maintenant ! », lui dit-elle en reculant un peu, vu qu’il avait essayé de lui reprendre les clefs. Elle porta donc a nouveau son attention au téléphone. « Il est totalement ivre et a fumé je ne sais quoi, donc c’est mieux qu’il ne rentre pas seul. On est dans le parking près du Tonic Lounge, tu connais ? », demanda-t-elle sans quitter Derek des yeux. « Il y a pas de problème, je connais bien. J'arrive tout de suite... » « D’accord parfait. », lui répondit-elle, laissant alors tomber l’idée d’emmener Derek chez elle, ce qui était aussi mieux, vu l’état du jeune homme.
« Jessica ? Tu es toujours là ? Alors, si son état t'inquiète, je te conseille même si c'est loin d'être ragoutant, c'est de laisser se vider... » Jessica détourna un peu la tête et acquiesça même si Andrew ne pouvait pas la voir. « Bien d’accord, je verrais ça. » En tout cas elle n’avait pas envie que Derek aille mal, même si là, le lendemain, elle savait que son état serait pas la joie. Elle allait prévenir pour que le jeune homme n’ait pas à venir bosser et puis elle pouvait bien s’occuper de ses affaires pendant une journée.
« J'arrive dans une quinzaine de minutes, donc surtout il faut pas qu'il s'en dorme. Ok ? Déjà, tu peux m'envoyer des sms, si tu as de questions Allez je raccroche... » Jess s’approcha de Derek et passa sa main sur la joue du jeune homme qui s’emblait d’être calmé un peu puis rangea le téléphone dans la poche de celui-ci. « Bon écoute, j’ai prévenu Andrew et il vient passer te prendre. » Derek la regarda un moment puis sourit tout en lâchant un gémissement curieux et détourna la tête. « T’aurais préféré que je prévienne quelqu’un d’autre ? », entendit-il et il commença à rire doucement sans prendre la peine de répondre. Il s’entoura juste de ses bras au niveau du ventre et resta à nouveau contre sa moto.
« Veut pas », lâcha-t-il après quelques minutes. Jessica, qui n’avait pas bougé de là, le regarda sans trop comprendre de quoi il lui parlait tout à coup. « Quoi donc ? », demanda-t-elle doucement, mais là encore il ne fit que fermer les yeux sans répondre. Elle le secoua alors pour qu’il garde les yeux ouverts. « Regarde moi. », dit-elle. « Derek ! », reprit-elle plus fort et lui saisissant les joues pour qu’il relève la tête, mais du coup elle sursauta en le voyant se baisser rapidement de l’autre côté pour y régurgiter ce qu’il devait avoir de peu dans l’estomac. « Derek ? » Elle sortit son paquet de mouchoir en papier et en prit un pour aller nettoyer un peu les lèvres du jeune homme. « Voila ce que ça fait de faire des bêtises comme ça. En plus tu transpire. Si seulement je savais ce que t’as prit… » ça pourrait certainement aider, mais du coup voila, elle ne savait pas. « Tu te reposeras après, ça va aller. »
Elle attendit avec lui encore quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle entendit une voiture s’arrêter pas loin. Jessica quitta un peu Derek pour faire quelques pas vers l’homme qui s’avançait et qu’elle reconnu être l’infirmier. Par contre… « Salut ! Jessica, c'est Andrew, enchanté à nouveau. », l’endendit-elle dire et elle lui serra la main. « Ah… salut ! Oui enchantée aussi », rajouta-t-elle sans dire de commentaire sur le fait qu’il n’était pas chaussé à un pied. Mais c’était tout de même bien curieux. Devait-elle vraiment le laisser emmener Derek ?
« Bon, je prends la relève. Tu veux que je t'appelle quand je l'ai déposé chez lui ? » « Euh oui bien sûr, Derek a mon numéro dans son téléphone, donc ce serait gentil de m’envoyer un message. Et je vais rentrer avec sa moto, ainsi il peut la récupérer dans le sous-sol du journal, je l’y laisserais demain matin », le prévint-elle. « Et il pourra rester chez lui, c’est mieux, je préviendrais aussi au boulot. »
Jessica s’approcha de Derek à nouveau et passa la main sur les cheveux de celui-ci, puis déposa un baiser sur sa tempe pour essayer de le calmer un peu. « Derek, tu vas rentrer avec Andrew, ok ? » Elle se tourna alors vers l’infirmier. « Tu connait son adresse ? »
Derek porta plus d’attention à ce qui se passait à côté de lui et se pencha légèrement en arrière pour voir derrière Jessica. Et il reconnu alors la personne qui était avec elle.
« Mon Didi… depuis quand… t’es là… ? », lâcha-t-il doucement. « Donne les clefs », reprit-il en tournant la tête vers Jessica. « Tu rêve, tu la récupérera plus tard. »
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Ven 24 Déc - 9:39 | |
| Andrew, à peine habillé, avait sauté dans un taxi n'écoutant que sa peur qu'il arrive quelque chose à Derek. Ce fut les quinze minutes les plus longues de cette journée interminable, le renvoyant au malheur qu'il avait évité dans la chambre d'une patiente. Il avait, alors préparé sa seringue avec le même produit que depuis plusieurs jours, en tout cas de ce qu'il pensait. Pourtant, la main de l'interne en chef l'arrêta alors que Sully' allait piquer la veine de Madame Simollec. « Tu fais quoi là ? », demanda une femme de couleur au sourire calme et posé. Elle retira délicatement la seringue de ses mains et montra le flacon que l'infirmier avait utilisé. « Regarde un peu ce que tu allais faire ? », Andrew regarda le nom des produits qu'il avait intervertit.
« Oh ? Je suis vraiment désolé. J'aurais pu la tuer...c'est une erreur de première année... » « Ne soit pas aussi dur avec toi. On fait tous des erreurs. Par contre, toi tu les enchaînes aujourd'hui. Allez-va te reposer, prend ton après-midi. » dit-elle d'une voix très compatissante. L'infirmier devait le reconnaître, il était inutile s'il avait la tête ailleurs, il était même dangereux pour ses patients. Le jeune homme allait quitter la pièce, quand elle l'interpella. « Ah ? Et, ta mère a appelé tout à l'heure, elle veut que tu la rappelles ! », Sa mère ? Il n'avait plus entendu parler d'elle depuis plus de cinq ans, depuis qu'elle avait essayé de reprendre contact pendant les périodes des fêtes.
Si elle appelait cela devait être pour quelque chose d'important. Mais le néo-zélandais le saurait bien plus tard dans la journée, mais retournons à ce taxi qui le conduisait à travers la ville. Il retrouva enfin Jessica et Derek, à l'endroit qu'elle lui avait indiqué. Il aurait pu aller vers Derek directement, mais il devait se présenter d'abord à Jessica, c'était la moindre des choses. « Ah… salut ! Oui enchantée aussi » , remarquant que son accoutrement pouvait légèrement dérangé. L'infirmier ressemblait à un jeune sans-abris, ou une personne avec des gros problèmes vestimentaires. Il tenait à la rassurer avant de continuer. « Désolé ! J'ai paniqué après ton appel, je suis partit de chez moi en coup de vent ! »
Cette phrase pourrait lui porter préjudice, mais dans l'instant présent, il ne s'inquiétait plus des sentiments de Jessica, la connaissant à peine. Toute son attention était porté sur Derek, donc, qu'elle le trouve étrange, ne le stressait guère. Il demanda quand même par acquis de conscience, si elle voulait qu'il lui envoie un message pour qu'elle soit rassurée. Elle sembla répondre positivement. « Euh oui bien sûr, Derek a mon numéro dans son téléphone, donc ce serait gentil de m’envoyer un message. Et je vais rentrer avec sa moto, ainsi il peut la récupérer dans le sous-sol du journal, je l’y laisserais demain matin », Andrew fit une petite grimace, car il connaissait l'amour qu'avait Morrison pour sa moto. Il essayait d'imaginer la tête de celui-ci à son réveil demain quand il apprendrait que quelqu'un d'autre avait conduit sa très chère moto. « Oui, espérons qu'il nous fasse pas une crise cardiaque en l'apprenant demain. Mais c'est effectivement une très bonne idée ! »
« Et il pourra rester chez lui, c’est mieux, je préviendrais aussi au boulot. » « Je lui dirais... », répondit-il en regardant l'assistance s'approcher du journaliste. Il ne détourna pas les yeux quand elle déposa un baiser sur son front. « Derek, tu vas rentrer avec Andrew, ok ? » , Il afficha juste un sourire, étant touché par cet amour que Jessica pouvait porter à Derek. Ils n'étaient pas si différents, et au lieu de se sentir jaloux, l'infirmier se sentit pendant quelques secondes plus proche que jamais de cette inconnue. Ils étaient tout les deux, deux âmes portant des sentiments forts pour l'homme devant eux.
« Tu connait son adresse ? » Andrew ne savait pas ce qu'était la relation Jessica, Derek; est-ce qu'ils couchaient ensemble ? Est-ce qu'ils avaient essayés, et maintenant ils n'étaient plus qu'amis ? Mais étrangement, Sullivan, se voyait mal de dire que le grand brun dormait cette semaine chez lui. « Bien sûr, rassures-toi, je m'occuperais bien de lui ! », lâcha t-il avec franchise, et un regard qui voulait dire bien plus qu'il aurait voulu en dire. Pas pour lui faire du mal, mais pour dire qu'elle pouvait lui faire confiance. « Mon Didi… depuis quand… t’es là… ? », Didi ? Il avait gagné un nouveau surnom ? Andrew s'approcha offrit un signe de tête devant le reporter. « Oui, c'est moi ! Allez, fais voir ses yeux ! », il posa une main sur son épaule et commença une auscultation improvisée, même si son patient semblait très agité. « Donne les clefs », l'infirmier attrapa le menton du grand brun et le tourna vers lui. Ses pupilles semblaient montrer aucune hémorragie, ouf ! « Tu rêve, tu la récupérera plus tard. » , il pinça le nez de Morrison pour le forcer à ouvrir la bouche. Bon, aucune rougeur significative, son cas ne méritez pas une hospitalisation, heureusement ! Drew' se tourna plutôt confiant vers Jessica.
« Son cas ne m'inquiète pas, une bonne douche, un lavement et au lit. Bon, j'ai un taxi qui attends... » commença t-il en attrapant Derek en passant un bras dans son dos pour le soutenir et le faire avancer. C'est que le compteur du Taxi tournait toujours. Puis avant de complétement disparaître, il se tourna une dernière fois vers Jessica. « Tu sais toutes les assistantes ne sont pas aussi consciencieuses que toi...Tu devrais soit demander une augmentation, soit lui parler de tes sentiments, mais moi je ne dis rien », termina t-il de dire avant de s'engouffrer avec son camarade dans le taxi qui les avaient attendus.
Andrew indiqua son adresse pour le retour, et s'occupa d'installer correctement Derek. Il allongea ses jambes, posa sa tête contre la vitre, tout en caressant son cuir chevelu, avec une moue et un regard intense. « Ça va, Derek ? Comment tu te sens ? », demanda t-il sans forcement attendre une réponse. Il porta une main sur la fermeture de son manteau, et le remonta pour pas qu'il prenne froid. Puis, il descendit sa main sur le bras du grand brun, et s'arrêta sur la sienne. S'il voulait, il pouvait serrer sa main, pour se sentir en sécurité.
De l'autre, il attrapa son portable qui venait de vibrer dans la poche de son sweat-shirt. Est-ce que c'était Jessica ? Ah, non, c'était sa mère ! Il décrocha légèrement sur la défensive. « Tu as vu l'heure ? », il tourna son attention vers Derek pour voir qu'il ne manquait de rien. « Non, j'ai pas encore prit les billets...Oui, j'en prendrais un pour Chris ! Tu me prends pour qui ? », dit-il en tournant les yeux pour regarder ailleurs, serrant les dents pour pas hurler. « Oui, je sais, il est à l'hôpital, et tout seul, c'est horrible. Heureusement, que tu es là, maman ! Papa, en a de la chance. », le taxi s'arrêta à un feux rouge. « Écoute, je t'appellerais demain, j'ai mieux à faire là. Bye. », et Andrew raccrocha.
Il rangea son portable, effaça cette colère, et posa une main sur le front du grand brun. A nouveau devant son appartement, Sully' paya à nouveau le chauffeur et aida le reporter à sortir du taxi, puis à monter jusqu'à son appartement. Il fut très attentionné, et laissa le grand brun s'agiter, tout en acceptant des écarts de conduites, comme de langages. Il ne jugeait pas, et il simplement là pour lui. « Allez, encore un petit effort ! », annonça t-il en ouvrant la porte de son appartement.
Il fit avancer Derek devant lui, et profita d'un interstice pour caler son ami pour pas qu'il tombe. L'infirmier ferma la porte et s'agenouilla devant lui, sans donner aucune explication, puis commença à défaire ses chaussures. « Allez, une première va au marché... », une chaussure vola, puis l'autre suivit. Le néo-zélandais fit de même, et aida son patient d'un soir à avancer jusqu'à son salon. Il le laissa dans un coin pour aussi éviter une chute, et revint avec une bouteille d'eau. Le jeune homme porta le goulot aux lèvres du grand brun, « Bois ! Ah la la ! Pourquoi, tu t'es mis dans un état pareil... », il lui laissa la bouteille dans les mains.
Toujours dans l'optique, que c'était lui qui prenait les décisions, il défit le manteau de son camarade, et le jeta sur la chaise de son bureau. La suite serait surement moins drôle, même peut être pire qu'avec un chat...Il attrapa Derek par le bras et le traina, toujours avec douceur, vers sa salle de bain. « Bon, que cela te plaise ou non, un petit coup d'eau pour te rafraichir les idées devrait te faire du bien. Alors, soit je défais ta chemise ? Soit je te met dans ma douche tout habillé ? Toi, qui décides... », expliqua t-il en commençant à déboutonner les premiers boutons de la chemise de son ami. Le reste, la suite, il n'y avait pas vraiment réfléchi, pourtant il sentait en commençant à déshabiller celui qu'il aimait, le mal-aise poindre. C'était un professionnel ! Et il ne devait pas se laisser submerger par ses sentiments...Pro, un jour ! Pro, toujours ! |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Ven 24 Déc - 16:33 | |
| « Désolé ! J'ai paniqué après ton appel, je suis partit de chez moi en coup de vent ! » Jessica acquiesça de la tête, comprenant un peu mieux du coup. Mais bon fallait pas non plus être aussi pressé, vu que Derek n’était pas seul. Pourtant elle savait aussi que ce serait bien une fois que le jeune homme pourrait être tranquillement installé au lit et puisse se reposer. En tout cas elle lui dit de lui écrire une fois qu’ils étaient chez Derek, ainsi elle serait rassurée pour la fin de soirée. Elle le prévint par la suite qu’elle allait rentrer avec la moto de Derek.
« Oui, espérons qu'il nous fasse pas une crise cardiaque en l'apprenant demain. Mais c'est effectivement une très bonne idée ! » « Oh ! J’ai déjà piloté une moto, ça va. Et puis c’est mieux ça que de la laisser ici. Demain dans le garage, elle sera en sécurité. » Car c’est sûr, elle savait aussi que Derek aimait beaucoup sa moto, il lui avait déjà raconté son désir d’en avoir une depuis dès années.
« Tu connait son adresse ? », demanda-t-elle après avoir dit à Derek qu’il allait rentrer avec Andrew. Elle ne le connaissait pas par cœur, mais elle l’adresse enregistré dans son téléphone portable, au cas où. « Bien sûr, rassures-toi, je m'occuperais bien de lui ! » « Bien », dit-elle rassurée, en passant toujours un peu ses doigts sur les cheveux du jeune homme. Elle le lâcha alors et le regarda qui se pencha sur le côté.
« Mon Didi… depuis quand… t’es là… ? », demanda-t-il curieux de le voir tout à coup là. C’est qu’Andrew savait téléporter ? Car Andrew n’était pas là. Il ne l’avait pas invité. Il ne voulait pas. « Oui, c'est moi ! Allez, fais voir ses yeux ! » Mouais, non, Derek détourna la tête pour poser son regard sur la voleuse de clef. « Donne les clefs », dit-il d’un ton un peu plus ferme. Mais il sentit les doigts d’Andrew sur son menton et fut contrait de tourner la tête vers lui. « Hey, arrêteuuuuh » « Tu rêve, tu la récupérera plus tard. », répondit Jess sans les quitter des yeux. Elle espérait que ce n’était pas trop grave, car Derek aurait pu fumer n’importe quoi. Mais bon, elle supposait qu’il n’aurait pas accepté un truc trop dangereux. Enfin… ça dépendait de quelle manière il était déjà ivre à ce moment là.
Derek grimaça en tentant de se détacher des doigts d’Andrew qui lui pinçaient le nez et lui donna des tapes sur la main, mais finit tout de même par ouvrir la bouche pour respirer.
« Son cas ne m'inquiète pas, une bonne douche, un lavement et au lit. Bon, j'ai un taxi qui attends... » Derek se retrouva collé contre le jeune homme, ayant l’impression d’être un vrai pantin dans les bras d’Andrew. Mais du coup, il n’avait pas trop la force d’y faire quoi que ce soit. Il fit passer sa jambe sur son côté pour ne plus être assit sur la moto et se mit debout, mais fut surtout maintenu par l’infirmier.
« Bien merci beaucoup encore de prendre soin de lui » Jessica sourit en les regardant partir et se mit à côté de la moto pour ouvrir le compartiment où était le casque de la moto. « Tu sais toutes les assistantes ne sont pas aussi consciencieuses que toi...Tu devrais soit demander une augmentation, soit lui parler de tes sentiments, mais moi je ne dis rien » Ses sentiments ? Jessica le regarda sans rien dire, les observant repartir vers le taxi. Elle ne pensait pas le faire… elle ne semblait pas l’intéressée. Mais bon, peut être qu’un jour, elle lui en parlerait. Elle ne savait pas ce qui était fait de demain après tout. En tout cas, elle se mit le casque et fut prête pour rentrer chez elle.
Derek traîna un peu des pieds, mais suivit tout de même Andrew et celui-ci l’aida à s’installer dans la voiture. Il inspira un coup, ayant un haut le cœur. Il ferma les yeux et se laissa aller sur le siège, ayant juste envie de ne plus bouger sur le coup. Il sentit la main d’Andrew sur ses cheveux, ce qui lui fit du bien. « Ça va, Derek ? Comment tu te sens ? » Un peu en retard, Derek n’ouvrit les yeux qu’une bonne trentaine de seconde plus tard en ayant prit conscience de la question. Il ouvrit la bouche, mais en lâcha qu’un soupire. Il sentit également la main d’Andrew sur la sienne. Il ne la serra pas, mais ne fit rien non plus pour la retirer, la chaleur qu’il y ressentait, lui était suffisant. Derek referma les yeux à nouveau, voulant que se reposer le temps de rentrer. Pourtant il sentit à nouveau les mouvements de l’infirmier qui l’aida à sortir de la voiture. Il avait l’impression d’avoir clos les yeux que dix secondes… Se mettant à nouveau sur pied, il passa ses bras autour du cou d’Andrew pour s’y tenir. Ils entrèrent dans le bâtiment et Derek se retint un instant à la porte ne voulant pas y aller. Mais ses doigts glissèrent de la poignée et il grogna. « Laisse moi tranquille » marmonna-t-il en tapant sans grande force sur le dos d’Andrew. « Allez, encore un petit effort ! » « Je veux paaahaaahaaaaa », lâcha-t-il plus fort. Mais Derek se retrouva tout de même dans l’appartement et se laissa glisser sur le sol sans aucun problème.
« Allez, une première va au marché... », entendit-il en sentant son camarade lui retirer une chaussure après l’autre. Il leva sa main et la passa négligemment sur ses yeux et ramena ses jambes contre lui, tel un petit enfant qui voulait rester caché dans son petit coin. Mais il sentit rapidement se faire remettre sur pied et se laissa entraîner dans le salon. A nouveau dans un autre coin, il resta cette fois-ci debout, tournant le dos à Andrew et posa son front sur le mur. « Je t’ai dis… je veux pas » Il ne voulait pas revenir ici, cette image ne le quittait pas la tête. A chaque fois qu’il voyait Andrew, il le revoyait avec ce type allongé au dessus de lui. C’était dégelasse. Pas Andrew, mais ce type, cette scène, qu’il ne voulait pas voir avec un autre. Pas Andrew.
Derek se retourna en sentant la main du jeune homme sur son épaule et se retrouva avec une bouteille d’eau aux lèvres. Une bonne moitié n’entra pas en bouche, et il leva la main pour l’y passer et se nettoyer. « Bois ! Ah la la ! Pourquoi, tu t'es mis dans un état pareil... » Derek le regarda furieux, sans prendre la peine de boire d’avantage. « T’es qu’un idiot » lâcha-il dans un murmure et détourna la tête, laissant Andrew lui retirer le manteau. Et là encore, il fut entraîné vers la chambre, du moins ce qu’il cru et commença a se débattre un peu plus… mais se calma en arrivant dans la salle de bain. « Bon, que cela te plaise ou non, un petit coup d'eau pour te rafraichir les idées devrait te faire du bien. Alors, soit je défais ta chemise ? Soit je te met dans ma douche tout habillé ? Toi, qui décides... » Hein ? Pourquoi une douche maintenant ? Il lança la bouteille dans le lavabo puis s’accrocha aux épaules de l’infirmier, en le scrutant. « Pourquoi t’es venu ? », demanda-t-il. Il n’avait pas demandé à ce que le jeune homme vienne. Il avait… non il était sorti juste avec Jess pour aller boire un coup. Et de pouvoir entrer après. « Tu devais dormir » Oui, il le préférait pour entrer et ne pas avoir à discuter. « Non mais j’ai pas besoin », répondit-il alors enfin a ce que Sullivan avait dit par rapport à la douche. Et même si la chemise était totalement défaire, Derek hocha de la tête et voulu s’en aller. « Et laisse moi ! Sinon je tape ! » lâcha-t-il d’un air qu’il voulu menaçant, mais qui était plutôt gamin.
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Ven 24 Déc - 19:21 | |
| La montée vers son appartement ne fut pas des plus simple, sentant Derek s'accrocher légèrement à la porte d'entrée. Laisse moi tranquille » , sembla se plaindre le malade. L'infirmier ne l'écouta pas et donna un bon coup de hanche pour presser le pas. La petite tape sur son dos ne le choqua pas, ayant vu bien pire aux urgences, à côté de certain le journaliste était un vrai ange. « Allez, encore un petit effort ! » , continua t-il pour essayer de l'encourager. « Je veux paaahaaahaaaaa » , tonna le reporter.
C'est pas pour cela qu'Andrew écouta plus, et poussa juste sur ses muscles avec plus d'intensité pour s'imposer. Il voulait garder le contrôle de situation, comme avec un enfant, il essaya de détourner l'attention de son camarade. « J'ai des magnifiques DVD en haut, tu veux pas voir l'un de mes films. J'ai Wall-E !? », se souvenant que Derek semblait aimer particulièrement les films d'animations depuis leur séance devant Megamind. Dans l'appartement, le garçon sembla retrouver un tout petit peu de son autorité, il s'occupa de lui enlever ses chaussures. Cela lui fait du mal de le voir se prostrer dans un coin, c'était si horrible d'être en présence ? Même complétement azimuté, la nuit d'avant semblait ne pas avoir été oublié.
Il prit sur lui, Morrison avait là pour lui, il serait donc là pour lui aussi malgré les évènements passés. L'infirmier décida de le relever avec force et conviction pour le rapprocher de la cuisine pour lui donner quelque chose à boire. Pourtant, Derek ne voulait pas lâcher son propos : « Je t’ai dis… je veux pas » , il ouvrit le frigidaire, tout en cherchant une bouteille d'eau. Est-ce qu'il en avait une au moins ? Ah, si ! « Je te demande pas ton avis, mon petit chou », lâcha Andrew avec un léger ton ironique.
Il revint, et posa une main sur l'épaule de son ami pour qu'il décolle sa tête du mur. Il n'aimait pas le voir ainsi, et ne comprenait toujours pas pourquoi il n'arrivait pas à lui pardonner. Ce n'est pas ce que font les amis ? Mais, si lui même, il n'arrivait pas à se pardonner, pourquoi Derek le ferrait ? Mais, pas le temps de s'apitoyer, il essaya de faire boire le journaliste, qui renversa la moité sur son parquet. « Bois ! Ah la la ! Pourquoi, tu t'es mis dans un état pareil... » , Andrew baissa la tête un instant pour regard la flaque se former autour de leurs pieds nus, puis remonta pour affronter ce regard. Pourquoi était-il si furieux ? « T’es qu’un idiot » , l'infirmier fronça les sourcils et affronta ce regard avant de le voir détourner la tête. De quoi parlais t-il ? « Ah ouais ? Et, pourquoi je suis un idiot ? », demanda t-il en enlevant le manteau de son camarade.
L'emmener vers la salle de bain, ne fut pas de tout repos, il se débattait le bougre. Néanmoins, Andrew toujours en douceur garda le contrôle en limitant l'abus de la force, juste le stricte nécessaire pour se faire obéir. Dans sa salle de bain, l'idée était simple, pour stimuler l'élimination des différentes substances, il allait provoquer une réaction avec les bienfaits d'une douche bien froide. « Bon, que cela te plaise ou non, un petit coup d'eau pour te rafraichir les idées devrait te faire du bien. Alors, soit je défais ta chemise ? Soit je te met dans ma douche tout habillé ? Toi, qui décides... »
Andrew commença à défaire la chemise de Morrison, dans la pénombre de cette salle de bain où il n'arrivait juste à percevoir leur visage, c'était bien mieux ainsi. Il ne voulait pas laisser son imagination courir sur le torse du garçon qu'il aimait. La situation était déjà assez étrange comme cela, la pièce étant minuscule, il était presque collé à lui, hanche contre hanche, sentant le souffle chaud et alcoolisé de celui-ci. Il retirait le dernier bouton quand Derek s'adressa à lui. « Pourquoi t’es venu ? » , Andrew le fixa, ses yeux étincelants dans la réflexion des lumières du salon. Il n'avait pas à réfléchir, sa réponse était déjà là aux bords de ses lèvres. « Car tu es important pour moi ! »
Il passa une main sur l'épaule du journaliste faire tomber sa chemise. Il le fit ensuite tourner sur lui même pour retirer les manches. Sa bouche pouvant littéralement embrasser cette nuque, il était à sa merci...Il hésita, la bouche ouverte, s'approcha...Oh un tatouage ! Il se concentra sur celui-ci pour détourner son attention, il passa ses doigts sur celui-ci, comme hypnotisé. Le garçon aimait beaucoup les tatouages, et celui de Derek était très jolie. « Tu devais dormir » , Andrew comme un enfant pris sur le fait, releva la tête et retira sa main de l'épaule de son ami. « Oui, je devrais, mais si tu faisais pas n'importe quoi, je serais déjà dans mon lit », ce qui n'était pas vrai, vu qu'il était entrant de réserver des billets pour aller voir son père en Nouvelle-Zélande, mais cela est une autre histoire. « Non mais j’ai pas besoin » « Je sais ! Je sais ! Tu me remercieras plus tard », tournant à nouveau Derek vers lui. Il se retrouva collé à lui, il n'avait qu'un mouvement de tête à faire et lui voler un baiser mais il devait être fort, il laissa tomber la chemise au sol.
« Et laisse moi ! Sinon je tape ! » , lâcha Derek qui semblait vouloir s'enfuir. Il l'arrêta dans son mouvement, sans aucune peur et posa une main ferme sur sa nuque. Il le tira en arrière, tout en essayant de retenir l'un de ses bras. « Allez, on reste tranquille, sinon je te met à poil sous la douche ! Et, je me rince l'œil ! » , résolu, il se lança dans le grand combat du siècle, tentant d'ouvrir le robinet d'arrivé d'eau et maintenir son prisonnier. Comme un catcheur professionnel, et habitué dans sa jeunesse à devoir faire avaler ses médicaments à son frère autiste. Il bloqua Derek avec une jambe et un coude, puis envoya plusieurs rasades d'eau froide sur sa tête.
Il était complétement trempé, Drew' lâcha prise, libérant son prisonnier et le laissant enfin expulser sa colère, ou vomir. Les toilettes étaient juste en face. L'infirmier s'ébroua, en retirant son sweat-shirt qui jeta sur le sol de salle de bain. « J'en ai pris une aussi du coup....Bon ? Tu te sens comment ? », demanda t-il en laissant Derek faire ce qu'il voulait faire pendant au moins quelques secondes. Juste le temps de prendre une serviette et de s'approcher pour le sécher. « Allez, laisse moi te sécher la tête, sinon tu vas attraper la mort. », Andrew se colla à nouveau à lui, posant une serviette sur ses cheveux mouillés et commençant à lui sécher la tête, puis tendant de croiser son regard il demanda : « Tu me détestes vraiment maintenant ? » |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Ven 24 Déc - 20:37 | |
| « J'ai des magnifiques DVD en haut, tu veux pas voir l'un de mes films. J'ai Wall-E !? » Derek leva légèrement la tête, en entendant le dernier mot. Quoi Wall-E ? Pour regarder ? Il aimerait bien, mais pas question de donner satisfaction au jeune homme là. Derek détourna la tête sans répondre, l’ignorant et le boudant surtout. Andrew n’avait qu’à aller dormir et il arriverait bien à se débrouiller tout seul. Mais l’infirmier le prit à nouveau contre lui pour l’emmener au salon et le laisser dans un coin. Il protesta à nouveau en disant qu’il ne voulait pas. En tout cas être plus longtemps ainsi auprès du jeune homme.
« Je te demande pas ton avis, mon petit chou » Mouais, si ! Derek pouvait faire ce qu’il voulait. Il était majeur, vacciné et en bonne santé, donc il pouvait décider de ce qu’il voulait faire. « Bois ! Ah la la ! Pourquoi, tu t'es mis dans un état pareil... » Derek faillit plutôt mal avaler l’eau qu’il avait bu. Toussant un peu et laisser s’échapper ce qu’il avait encore en bouche, le jeune homme passa sa main sur ses lèvres. « T’es qu’un idiot » arriva-t-il à articuler en détournant les yeux. Non, trop de question, il n’avait pensé qu’à ça pendant toute la journée. Et il voulait plus de ça. « Ah ouais ? Et, pourquoi je suis un idiot ? » Le journaliste ne répondit rien, de toute façon, si Andrew ne le savait pas, c’est que le jeune homme était encore pire que Derek ne le pensait. En tout cas, il ne savait pas ce qui allait arriver une fois cette semaine de terminé. De toute façon, Andrew n’aurait plus besoin de lui et retournerait voir les autres hommes. C’était clair… et naturel. De toute façon c’était normal… Andrew continuerait sa vie, comme avant.
« Bon, que cela te plaise ou non, un petit coup d'eau pour te rafraichir les idées devrait te faire du bien. Alors, soit je défais ta chemise ? Soit je te met dans ma douche tout habillé ? Toi, qui décides... » , lui dit-il une fois dans la salle de bain. Il resta accroché aux épaules de l’homme en face de lui, qui lui déboutonnait la chemise. « Pourquoi t’es venu ? » demanda alors Derek, gardant son regard sur lui. « Car tu es important pour moi ! » « Ah bon… ? », demanda il par la suite en levant la tête vers le plafond, ne sachant pas si cette réponse était juste. Mais sa vision changea, se retrouvant dos à l’infirmier pour que celui-ci puisse lui retirer la chemise.
« Tu devais dormir » dit Derek en gardant les yeux fermé. Oui dormir pour qu’il puisse rentrer tranquillement, sans devoir échanger des mots avec lui. Se réveiller et le savoir parti au boulot, ils ne feraient que se croiser… et surtout parce qu’il n’était pas prêt à parler de tout ça. Parce qu’il savait qu’il n’avait pas du réagir ainsi. C’était trop excessif. Mais il ne voulait pas Andrew avec… non, il ne devait pas penser à ça.
« Oui, je devrais, mais si tu faisais pas n'importe quoi, je serais déjà dans mon lit » « Ah… » Peut être bien. Mais il n’avait pas voulu… enfin juste boire un peu, et c’est ce qu’il avait fait. Il avait bu juste deux ou trois whisky… du moins son compte c’était arrêté là. « Non mais j’ai pas besoin » « Je sais ! Je sais ! Tu me remercieras plus tard » entendit-il en se faisant à nouveau tourner vers Andrew. La tête légèrement en avant, il était tout prêt du jeune homme. Ses yex glissèrent des yeux de l’infirmier à ses lèvres, puis les ferma… pour se rebeller à nouveau après. « Et laisse moi ! Sinon je tape ! » Bien sûr que non il ne lui ferait pas de mal, mais Derek espérait que le jeune Sullivan veuille bien le laisser tranquille sur le coup. Il tituba un peu vers l’encadrement de la porte en posant sa main sur celle-ci, mais se sentit arrêté par Andrew. Il fut tiré en arrière et du garder l’équilibre autant bien que mal.
« Allez, on reste tranquille, sinon je te met à poil sous la douche ! Et, je me rince l'œil ! » « Tu ! T’as pas le droit ! » protesta-t-il vivement. Non, il ne lui donnait pas la permission. Mais Derek se retrouva tout de même près de la douche et sentit très vite l’eau lui tomber sur la tête. Il frissonna à cette eau froide et s’accrocha au mur devant lui et une autre main sur la taille d’Andrew. Sentant l’eau cesser de lui tomber dessus, le jeune homme se permit de tousser et de se retirer de la. Mais du coup, il se retrouva tout de même au sol et se hissa jusqu’à l’encadrement pour y reposer son dos et reprendre des inspirations par la bouche. Derek porta ses bras autour de son ventre, frissonnant encore un peu.
« J'en ai pris une aussi du coup....Bon ? Tu te sens comment ? » Derek détourna la tête en grognant et ferma les yeux. Il voulait juste rester là et être tranquille. Qu’Andrew aille se coucher… il viendrait bien plus tard. Mais ce ne fut pas le cas, car il sentit une serviette sur ses cheveux. « Allez, laisse moi te sécher la tête, sinon tu vas attraper la mort. » Le journaliste leva les mains pour saisir les poignets du jeune homme, mais sans pour autant lui faire arrêter ses gestes. « Tu me détestes vraiment maintenant ? » Il ouvrit les yeux et posa son regard sur le jeune homme. Le détester… Derek regarda un moment un point derrière Andrew puis baissa les yeux. « Non… pas toi », répondit-il dans un murmure. C’était pas le jeune homme qu’il détestait, mais le fait de ne rien pouvoir faire. Car de toute façon, il n’avait aucun droit de faire quoi que ce soit. Après tout, il ne voulait pas lui faire de mal.
Le journaliste releva la tête pour regarder le jeune homme en face de lui. Il le lâcha alors et posa sa main par terre pour se remettre sur pied en s’aidant du mur. Il posa par la suite ses mains sur les épaules d’Andrew et le fit se retourner avec lui pour le coller dos contre le mur. S’approchant de l’infirmier, il lui prit les mains pour les lever au dessus de leur tête, glissant ses doigts entre ceux du jeune homme. Son visage frôlait celui d’Andrew, tout en gardant les yeux fermé, faisait un moment juste attention au souffle chaud qui se déversait sur lui. Il bougea légèrement, touchant le nez de l’infirmier avec le sien. Si près, qu’il aurait été tellement simple de poser ses lèvres sur celles du jeune homme. Mais il savait qu’il ne pouvait pas, même s’il en avait envie.
Derek lâcha les mains d’Andrew, laissant glisser les siennes sur les poignets et les bras de son camarade pour les poser sur le dos et de pouvoir le serrer contre lui. Il laissa aller son visage au creux du cou de son ami, en gardant toujours les yeux clos. « Je suis désolé… », murmura-t-il doucement. Désolé de lui faire des soucis… et d’avoir réagit ainsi, hier et aujourd’hui… |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Sam 25 Déc - 1:27 | |
| « T’es qu’un idiot » « Ah ouais ? Et, pourquoi je suis un idiot ? », Andrew resta silencieux, espérant que son ami lui éclaire sur ce dernier point. Bien sûr, qu'il avait des idées, mais tellement de choses étaient possible, et plus présentement, pour l'instant, l'infirmier se sentait très idiot d'avoir pensé qu'il puisse se passer quelque chose avec le reporter. Cela, il ne pouvait lui en parler, alors il allait garder le silence, encore même si son corps entier voulait hurler bien des choses.
« Bon, que cela te plaise ou non, un petit coup d'eau pour te rafraichir les idées devrait te faire du bien. Alors, soit je défais ta chemise ? Soit je te met dans ma douche tout habillé ? Toi, qui décides... », annonça Andrew une fois dans sa salle de bain. Pour la santé de son camarade, il lui était important qu'il prenne une douche froide pour lui remettre les idées en place. Une fois qu'il s'occupait de déshabiller Derek, et sentant les mains de celui-ci sur ses épaules, il avait une question. Le grand brun voulait savoir pourquoi il était venu le chercher. La réponse ne se fit pas attendre, car dans la tête d'Andrew tout était simple. « Car tu es important pour moi ! » « Ah bon… ? », demanda Derek, le regard sur le plafond. C'est tout ce que cela lui faisait ? « Bah, oui... », ajouta t-il en terminant de dévêtir Morrison.
Le reporter voulait savoir pourquoi il ne dormait pas. Pourquoi ? Car il ne voulait pas le voir ? Il ne pouvait plus le regarder dans les yeux, s'en picoler ? Mais qu'est ce qu'il avait fait de mal ? En tout cas, à lui ! Il n'avait pas demandé à Braddley de passer et de faire une scène mémorable. Il n'avait pas voulu d'être surprit à même le sol. Il n'avait pas demandé que son ex-amant l'humilie, et parle de lui de façon aussi vulgaire.
« Oui, je devrais, mais si tu faisais pas n'importe quoi, je serais déjà dans mon lit » « Ah… » , Andrew ne fut pas surpris de la réponse assez terne de son camarade, il en commençait en avoir l'habitude. Il ne comprenait pas pourquoi il s'était mis dans cet état. Vu, les derniers événements, c'était plus à lui de boire, mais au lieu de lui en vouloir, Drew' s'inquiétait de la raison. « Non mais j’ai pas besoin » « Je sais ! Je sais ! Tu me remercieras plus tard », car il se voyait mal l'abandonner quoi qu'il se passait entre eux. L'infirmier ne pourrait dormir tant qu'il ne saurait pas que son ami se portait bien. Il passerait donc dans sa douche, qu'il le veuille ou non. « Et laisse moi ! Sinon je tape ! », le menaça Derek. Néanmoins, c'était pas le connaître, il le lâcherait rien, et le garçon allait utiliser tout les moyens possible pour le retenir. Il le tira en arrière, et le dirigea vers sa douche.
« Allez, on reste tranquille, sinon je te met à poil sous la douche ! Et, je me rince l'œil ! » « Tu ! T’as pas le droit ! » , Andrew n'écouta pas les protestations, et après les menaces, il passa aux actes. Il coinça Derek sous son bras et le passa plusieurs fois sous une douche glacée, juste de quoi lui remettre les idées en place. Il relâcha son prisonnier, remarquant qu'il était complétement trempé maintenant. L'infirmier retira son haut, puis regarda son camarade reprendre ses esprits en remontant dans l'encadrement, pour se hisser, et reprendre un peu le contrôle de son corps.
« J'en ai pris une aussi du coup....Bon ? Tu te sens comment ? » , le regardant grogner, il devina que cette douche improvisée ne devait pas lui avoir vraiment plu. Cependant c'était pas l'effet escompté, et quand il le regarda fermer les yeux, le jeune garçon eût un pincement au cœur. Il sentait qu'il ne voulait plus de lui dans cette pièce trop petite pour eux deux. Sully' ramassa une serviette sur le lavabo et fit quelques pas pour lui sécher les cheveux. Il ne voulait pas qu'il attrape la mort. Tout en le regardant, il avait une question à lui poser. « Tu me détestes vraiment maintenant ? » , et la réponse de Derek ne se fit pas attendre, leurs regards se croisèrent.
« Non… pas toi », ajouta Derek tout en continuant de finir de lui sécher les cheveux. Le futur médecin ne comprenait plus, et on pouvait sentir le trouble dans son regard. Si ce n'était pas lui, alors qui ? « J'essaye de te comprendre Derek, mais tu me perds complétement... » Il laissa retomber la serviette sur les épaules, qu'il commença à essuyer. « Qu'est-ce qui te fait si peur ? Que tu sois obligé de te retourner la tête pour ne pas le voir ? »
Le garçon attendait sa réponse, et laissa donc Derek se relever, et les yeux sur son bas de jogging, il avait peur de cette réponse, et remarqua donc à peine les mains du reporter sur ses épaules. La suite, tout son corps poussa un hurlement intérieur, se rapprochement était si surprenant. Mais à quoi jouais Derek ? C'était un jeu ? Résistant d'abord à ses mains qui voulaient les faire monter au dessus de sa tête. Andrew savait qu'il terminerait pas céder, et les mains jointes dans celle de celui qu'il pensait être qu'un ami, il pensa un instant que son cœur allait exploser. Il n'avait aucun mot à ajouter, juste sentir le souffle chaud de Morrison, lui courir sur lui, il frissonna de tout son être, serrant plus fort les mains dans les siennes.
Le nez de Derek s'approcha, il pensait qu'il allait l'embrasser et tout lui aurait alors paru clair, et limpide. Andrew ferma les yeux en approchant son visage, ils étaient si simple de s'embrasser. Pourtant en ouvrant les yeux, le néo-zélandais sentait bien que le grand brun n'irait pas plus loin, comme si un fil invisible le retenait. Il devait alors prendre une décision !
Il se jeta alors sur les lèvres de Morrison, non comme une personne affamée, mais comme une personne amoureuse qui ne souhaitait les lèvres que d'une seule personne, et cette personne était devant lui. Il serra ses lèvres entre les siennes, dans un baiser quasi-chaste mais si brûlant de son côté. Tout son corps s'embrassa en un instant, ses joues se pourprant de rouge. C'était mal, ce qu'il faisait ! Il abusait d'un camarade qui avait trop bu, mais c'était si bon...
Et, en sentant les mains de son camarade glisser sur bras et relâchant cette pression. L'infirmier ne savait pas s'il allait le rejeter, le frapper, ou le prendre des ses bras. Ce fut alors la dernière possibilité, contre toute attente. Drew' laissa les bras de celui qui le rendait fou fondre sur lui, et il le serra à son tour. Il posa comme Derek la tête sur son épaule. « Je suis désolé… », lui susurra t-il. Andrew le serra plus fort, puis décolla son visage pour chercher celui du grand brun. A l'aide de son pouce sous son menton, il releva sa tête chagrine, et tenait à présenter aussi des excuses. « Je suis désolé de t'avoir embrassé... », l'infirmier déposa un nouveau baiser sur le coin de ses lèvres. « Mais, j'aimerais recommencer. »
Il prit la tête de Derek entre ses mains et l'embrassa cette fois avec passion, il le poussa en arrière contre le mur et se colla à lui avec intensité. Le garçon lui dévora littéralement les lèvres, laissant ressortir toute cet amour qu'il n'avait du cacher ses derniers jours. Les mains toujours actives, il enserra son camarade, en remontant sa jambe et la calant sur la sienne. L'infirmier leva la tête un instant pour littéralement tirer la lèvre du grand brun, avant de coller ses lèvres à nouveau aux siennes.
Le voleur de baiser n'avait pas envie de parler, il voulait juste profiter avant que le journaliste change à nouveau d'avis, qu'il le repousse, qu'il se passe encore une chose stupide qui les éloignent encore plus. Il le décolla du mur et le jeta en avant dans le salon, profitant de son état pour qu'ils trébuchent ensemble sur le sol. Andrew comme possédait, embrassa à nouveau ses lèvres tant désirées, son cœur brûlant, et son bas ventre gonflant sous les flots du plaisir. Il monta délicatement sur son ami, puis décollant enfin sa bouche de la sienne, son nez encore tout tremblotant contre le sien. Avec une toute petite voix, hésitante mais très clair, il demanda :
« On pourrait pas arrêter de se poser des questions pour une journée ? Et, simplement vivre l'instant présent ? Tu crois pas qu'on l'a tout les deux mérités ? », demanda t-il les yeux brillants par la lune montante à travers la vitre qui éclairait cet ébat. |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Sam 25 Déc - 23:10 | |
| « J'essaye de te comprendre Derek, mais tu me perds complétement... Qu'est-ce qui te fait si peur ? Que tu sois obligé de te retourner la tête pour ne pas le voir ? »
Le comprendre ? Pas la peine d’essayer, car Derek ne se comprenait pas lui-même. Enfin y avait des choses que oui, d’autres que non et qu’il préférait sur le coup laisser couler, mais ça faisait tout de même mal et cela apportait toujours et encore plus de question au final. Et pour ce qui était d’avoir peur… il ne savait pas vraiment, du moins pas maintenant, car le journaliste n’avait pas envie d’y réfléchir encore. Il ne faisait que ça depuis hier soir… Donc ces questions de la part d’Andrew étaient bien trop compliqué pour trouver aussi rapidement une réponse, ainsi le jeune homme resta encore muet.
Le journaliste finit alors par se lever, car il avait juste besoin de la présence du jeune homme tout à coup. Il aimerait bien balayer toutes ces questions et cette journée pourri pour simplement profiter du moment et de la présence de son ami. Comme avant… avant que ce Braddley fasse apparition.
Derek cala l’infirmier contre le mur, ses doigts entre celles du jeune homme, au dessus de leur tête. Il garda son corps contre celui du jeune homme, évitant tout de même d’échanger un baiser avec lui, sachant qu’il n’avait pas le droit de franchir cette ligne. Il se l’était promis, ça il s’en souvenait encore bien. Il lui frôla juste le nez un instant, voulant du coup éloigner un peu son visage de celui d’Andrew. Mais à ce même moment il sentit les lèvres de l’infirmier sur les siennes. Un instant, restant surpris par ce geste, il répondit tout de même très vite à ce doux et chaleureux baiser. Un simple baiser qui fit monter une douce chaleur en lui. Il ne comprit pas vraiment pourquoi Andrew l’embrassait, mais… il savait maintenant qu’il était important pour Andrew et c’était aussi réciproque. Et il en était rassuré, car il n’aimerait pas le perdre tout à coup.
Laissant glisser ses mains sur les bras d’Andrew, Derek les passa par la suite dur le dos de celui-ci pour l’entourer de ses bras et le serrer contre lui. Il posa alors son visage contre le cou de celui-ci après avoir quitté ses lèvres. « Je suis désolé… » lui dit-il doucement et sentit Andrew a ce moment le serrer plus fortement contre lui. Il ne voulait pas que l’infirmier lui en veuille. Son comportement avec lui avait été odieux. Il n’aurait pas du lui donner faute pour les actes de ce connard qu’avait connu et aimer Andrew. Il garda les yeux fermé et sentit la main de l’infirmier lui prendre le menton pour lui remonter la tête. Derek ouvrit alors les yeux pour croiser le regard de son ami.
« Je suis désolé de t'avoir embrassé... » lui dit Andrew en déposant un baiser sur le coin de ses lèvres. Derek n’en dit rien, ne voyant pas pourquoi le jeune homme s’excusait. Après tout, il n’avait pas brisé ce contact entre leurs lèvres. « Mais, j'aimerais recommencer. » Le journaliste n’eut pas le temps d’analyser cette information, qu’il sentait déjà les lèvres chaudes du jeune homme sur les siennes. Ses mains se resserrèrent sur la peau nu de l’infirmier et se laissa aller en arrière jusqu’à toucher le mur à son tour. Toute cette passion et ce baiser brûlant fit accélérer le cœur du reporter, le souffle s’accélérant également. Il laissa glisser une main sur la nuque d’Andrew pour s’y accrocher, l’autre main s’étant perdu sur la taille.
Par contre ce qui le secoua un peu, fut quand Andrew lui souleva la jambe pour la caler sur la sienne. Il ouvrit les yeux, mais l’entrain qu’émanait de son ami lui fit rapidement oublier ce geste et répondit ardemment aux baisers d’Andrew. Il mit une certaines pression sur la nuque de Sullivan pour rapprocher leur lèvres, l’embrassant, comme si ça aurait pu être le dernier baiser qu’il aurait de sa vie. Et en rien, il ne l’échangerait.
Pourtant, il quitta bien vite cet infime espace qu’il avait avec le jeune homme pour se retrouver poussé vers le salon. Ne s’attendant pas à ça, il eut aussi du mal à tenir l’équilibre et se retrouva bien vite par terre. Il fit bien sonner par ce coup et Derek passa sa main sur sa tête douloureuse. Mais il avait l’impression de ne plus pouvoir penser à rien d’autre, qu’aux lèvres d’Andrew, dès que celui-ci l’embrassa à nouveau. Ecartant ses lèvres, il glissa sa langue dans la bouche de l’infirmier pour y croiser sa consœur et d’approfondir ce baiser brûlant. Andrew quitta alors ses lèvres, et Derek profita de ce moment pour reprendre son souffle. Il était quasi dans un tout autre monde, il ne sentait que cette chaleur grandissante en lui, ce désir aussi qui se voyait déjà plus présent. Il laissa aller son souffle chaud et rapide contre les lèvres du jeune homme, tout en passant ses mains sur le creux du dos de celui-ci, jusqu’à la frontière du pantalon.
« On pourrait pas arrêter de se poser des questions pour une journée ? Et, simplement vivre l'instant présent ? Tu crois pas qu'on l'a tout les deux mérités ? », entendit il de la part de son compagnon. Derek ouvrit les yeux, sans cesser de caresser la peau qu’il avait sous la main, serrant également le jeune homme contre lui. De le voir ainsi avec lui… ne le dérangea pas. Et puis… si jamais il regretterait par après, alors ce serait pour plus tard. Mais comme l’avait dit l’infirmier, il voulait juste rester avec Andrew maintenant. Oublier tout le reste, oublier le monde là dehors et juste l’avoir lui. Derek ne quitta pas le regard sur jeune homme, levant une main pour la passer sur la joue de celui-ci et de l’embrasser à son tour, un baiser enflammé et passionnel, tout en le basculant sur le dos. Le reporter garda une jambe entre celles de son compagnon, restant allongé à moitié sur lui pour quelques secondes, mais se déplaça entre les jambes d’Andrew. Gardant leur bassin serré l’un contre l’autre, Derek glissa une main sur la taille de son ami pour la passer sur sa hanche et en dessous de la cuisse pour y serrer sa main. La seconde retrouva la possession de la main d’Andrew pour la garder avec lui au dessus d’eux et de pouvoir s’y tenir pour ne pas trop poser son poids sur le torse de l’infirmier.
Il cessa de l’embrasser sans pour autant quitter les lèvres d’Andrew. Expirant et inspirant un moment, il rouvrit les yeux pour observer le visage parfait du jeune homme face à lui. « Une journée… je veux bien », répondit-il contre les lèvres de l’infirmier en lâchant la jambe de celui-ci, remontant sa main sur le torse pour finir dans les cheveux du jeune homme. Sa langue glissa lentement sur les lèvres d’Andrew pour y gouter avant de l’embrasser à nouveau.
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Dim 26 Déc - 3:47 | |
| « Je suis désolé de t'avoir embrassé... », Andrew aurait pu s'excuser de bien des choses, mais avoir embrasser le journaliste, étrangement, il en avait aucun regret, et même il en voulait plus. C'est ainsi qu'il déposa un nouveau baiser sur le coin de ses lèvres, comme un jeune adolescent tentant une approche dans un coin d'une Boum sombre à l'abris des regards indiscrets. « Mais, j'aimerais recommencer. », lâcha t-il avant de l'embrasser comme l'homme qu'il était, car depuis longtemps il avait laissé tomber ses culottes courtes, et présomptueusement ses envies étaient loin d'être ceux d'un enfant.
Il l'embrassa tout en le poussant en avant contre ce mur, joignant ses lèvres aux siennes, ses mains se mirent à danser dans ses cheveux, et ses doigts ne voulaient pas s'arrêter de se fondre dans cette masse sombre mais épaisse. Son cœur battait la mesure, un long frisson ne pouvant le quitter quand Derek posa sa main sur lui. Est-ce qu'il rêvait ? Si c'était le cas, c'était le plus beau rêve qu'il aurait pu faire. Tout était parfait ! Ces mains, et ces lèvres qui lui appartenaient pas, mais qui lui apportait tellement de satisfaction. Le plaisir électrisait son torse saillant.
Les aventures, il connaissait, mais cette sensation d'onde de choc chaude et qui paralysait le moindre de ses muscles, c'était complétement nouveau. Et, cela l'infirmier le ressentait à chaque nouveau baiser de Morrison. Loin d'en avoir peur, le garçon en voulait plus et sa main se permit un geste peut être surprenant. Il fit tomber sa main sur le torse du grand brun et tomba sur sa cuisse, il souleva sa jambe pour se mettre au plus prêt de lui. Drew' remarqua quand il ouvrit les yeux, et sourit avant de fermer les yeux pour continuer cet échange passionné, mais laissa retomber la jambe qu'il gardait prêt de lui.
Il aimait la main de Derek sur sa nuque et remonta sa main pour la poser sur la sienne et intensifier ce baiser, dévorant chaque millimètre de sa bouche, n'oubliant aucune zone, et laissant aucun répit à son épiderme. Mais l'espace de salle de bain était beaucoup trop exigu à son goût, le jeune garçon voulait avoir l'espace nécessaire pour le caresser, pour se frotter à lui, profiter de son odeur, et découvrir chaque partie de son anatomie. C'est ainsi qu'il tira son camarade sur le sol de son salon, un parquet ancien qui grinçait à chaque de leurs mouvements.
L'infirmier, une fois après avoir mis Derek sur le dos, fit une petite moue remarquant que sa tête avait légèrement cogné lors de sa chute. Il ne put s'empêcher de sourire et passa immédiatement une main derrière sa tête pour la masser avec douceur. « Je suis désolé ! » dit, il en ne pouvant s'empêcher de rire doucement. Mais tout cela s'effaça très vite pour l'embrasser à nouveau, décidant d'ouvrir la bouche avec plus de conviction, et cherchant à ne plus faire qu'un avec sa voisine qu'il caressait avec délectation. Le désir était bien présent et créait un petit nid douillet au creux de son ventre. Le corps contre celui qu'il avait toujours désiré, sans jamais lui avouer, celui-ci semblait bien décidé à montrer toute l'étendue de cette joie retrouvée.; des minces picotements gonflant son bas ventre mais rien d'encore très choquant. Les boutons du jeans de Morrison, assez douloureux contre son pauvre jogging comme celle protection, aida à faire redescendre certains instincts.
Andrew décida pourtant de se détacher des lèvres de son ami, mais n'arrêtant nullement ses caresses sur le torse de celui-ci, continuant le délicieux supplice jusqu'au creux de ses reins. L'infirmier releva la tête, et lui parla tout simplement : « On pourrait pas arrêter de se poser des questions pour une journée ? Et, simplement vivre l'instant présent ? Tu crois pas qu'on l'a tout les deux mérités ? », car il en avait marre de réfléchir, d'essayer de comprendre ce que désirais vraiment Derek. Il pouvait sentir, et voir qu'il avait bien quelque chose entre eux, tout cela était réel. Oui, c'était surement intensifié par l'état d'ébriété de son camarade...Mais qui embrasse et caresse ainsi, si on ne désire pas la personne ? S'il se trompait, alors Morrison était le plus grand des bluffeurs...
Cette main sur sa joue lui fit oublier toutes ses interrogations, et de retrouver à nouveau ses lèvres, cette réponse là lui plaisait et il l'embrassa la bouche ouverte, sa longue plus agile que jamais. Derek mettait son monde à l'envers, la pièce avait l'impression de tourner autour de lui. Il ne remarqua donc qu'après, avoir été mis sur le dos. C'est surtout le choc du haut de son crâne sur le bas de sa cuisine américaine qui l'alerta, mais les caresses du journaliste fit bien vite oublier cette douleur passagère. 1 partout, balle au centre, pensa t-il avec amusement.
Sentir Derek ainsi sur lui, son bassin contre le sien, lui fit lâcher un court mais intense gémissement qui le surprit lui même. Lui, le Chasseur, qui avait plus l'habitude de dominer que d'être dominer, ce soir avec celui qu'il désirait, cette position ne lui posait aucun problème. Il lutta légèrement quand son camarade essaya de se placer entre ses jambes mais c'était uniquement pour la forme. Le problème du jeans restant loin d'être très agréable, et même plutôt déplaisant. Il laissa quand même le journaliste s'agripper à sa cuisse, de son côté, il passa ses mains dans le dos à sa disposition, intensifiant ses caresses. Il enfonça avec délicatesse ses doigts sur le bas de son dos, et termina pas glisser ses mains sous son jeans pour effleurer le haut de son boxer.
Est-ce que ce geste le dérangea ? Peut-être car quelques instant après, sa main se retrouva au dessus-de sa tête avec celle du grand brun. Il serra celle-ci avec intensité, profitant de chaque minute supplémentaire de plaisir. La poitrine branlante, et le corps furieusement brûlant quand le garçon au-dessus de lui arrêta de l'embrasser. Drew', les lèvres à demi-ouvertes, il sortit légèrement sa langue pour lécher la lèvre inférieure voisine. « Une journée… je veux bien », il pouvait pas lui faire plus plaisir. C'était clair que ses sentiments n'arrêteraient pas après ce moment...après cette journée...Mais, en plongeant son regard étincelant dans celui de Derek, l'avenir ! Eux ! Rien n'avait d'importance, car ce qui était le plus important c'était que le grand brun était là, et cela rien que pour lui.
« Alors, faisons qu'elle soit inoubliable... », répondit-il avant de sentir la langue de Morrison goûter de sa personne.
Tout en ne pouvant quitter ses lèvres pour un nouveau baiser, l'infirmier caressa tendrement le torse devant lui. Il passa ensuite ses bras sous les aisselle de son camarade, et commença à se relever. Il utilisa la force dans ses triceps pour faire tourner sur lui même Derek, comme s'il avait un simple mannequin. Drew' le plaqua contre le papier peint un peu tâche, tout en faisant attention cette fois de ne pas l'assommer. Il quitta cette bouche un instant, pour fondre comme un rapace sur cette nuque offerte devant lui, il remonta avec fougue jusqu'au lobe qui pendait si innocemment. Sa peau avait exactement ce petit goût de paradis qu'il voulait garder en bouche pour l'éternité. Les mains sur les hanches de son amant, il se décolla et posa un baiser sur son torse, puis glissant sur ses cuisses, un baisser sur son téton droit...
Lentement, il termina par mettre un genoux à terre, se collant à lui, il embrassa avec douceur le nombril de Derek, faisant courir sa langue à l'intérieur du minuscule orifice. Les mains maintenant passant à l'arrière de ses cuisses, il remonta lentement celles-ci sur les fesses qu'il agrippa avec détermination. Puis, sa bouche procéda à un retour en arrière, et embrassa ce torse, cette nuque, puis à nouveau ses lèvres que l'infirmier était trop passionné de retrouver. Il se colla à son amant, sentant toute la tension qui faisait maintenant pression sur sa virilité qu'il ne pouvait plus longtemps cacher. Mais ce n'était plus le moment d'être timide et d'avoir peur de choquer le reporter.
Cependant, maintenant dans cette conjoncture, ce jeans rêche était maintenant de trop, Andrew se décolla de ses lèvres si généreuses pour offrir une moue douloureuse, et jeta un petit regard au vêtement si méchant envers sa personne. L'infirmier posa sa tête sur l'épaule de Derek, son souffle chaud couvrant sa nuque, il préféra s'expliquer. « Désolé, c'est ton jeans, il me fait mal... », annonça t-il en quittant le torse de son camarade pour descendre jusqu'au premier bouton de son pantalon. Il passa un doigt joueur à l'intérieur, effleurant à nouveau le haut de son boxer, tout en lui demandant. « Cela te dérangeait de l'enlever ? », puis déposa un baiser dans son cou comme simple justification. |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Lun 27 Déc - 3:46 | |
| Derek pour toute réponse à la question du jeune homme, l’embrassa à nouveau pour lui faire comprendre qu’il était d’accord de profiter du moment présent. Pourtant il rouvrit les yeux après avoir mit Andrew sur le dos et de rester contre lui, quand le jeune homme s’était cogné à son tour la tête. Il fit glisser lentement sa main sur la tête d’Andrew, espérant faire partir la douleur rapidement. Il songeait à devoir faire plus attention, ce ne serait pas bien agréable de se cogner et de se faire mal à tout bout de champ.
En tout cas pour le reporteur, il était agréable d’avoir ainsi Andrew contre lui, et l’envie de le sentir un peu plus, le fit se déplacer entre les jambes de l’infirmier. Il le sentit s’agiter un peu, mais rien de bien grand pour l’empêcher réellement à trouver sa place. Pour garder un peu plus sa prise, Derek passa sa main en dessous de la cuisse de son compagnon pour lui serrer la jambe contre lui. Sa main de libre, s’aventura toujours sur la taille du jeune homme, de même que ses lèvres ne savaient quitter celles d’Andrew. De sentir les doigts de l’infirmier sur son dos était plaisant, mais il préféra tout de même aller lui saisir la main quand il sentit celle-ci s’aventurer un peu plus pas. De plus il serait plus simple pour lui d’avoir un appuie au dessus de leur tête. Et pour lui, rien que le fait de garder la main du jeune homme dans la sienne, donnait bien plus d’importance à ce moment.
Le gémissement qu’avait lâché l’infirmier y a peu, lui donnait aussi la certitude que pour le moment tout allait bien. De même pour lui, rien qui pourrait lui être déplaisant. Mais même malgré son état, il ne pouvait pas s’empêcher de savoir qu’il avait Andrew en face de lui. Cessant d’échanger un long baiser avec le jeune homme, il profita de cet instant pour qu’ils puissent tout deux reprendre leur souffle et que Derek réponde plus clairement à la question… pour ne pas laisser de doute.
« Une journée… je veux bien », murmura le journalise contre les lèvres de l’infirmier. Fermant les yeux, il déposa un baiser sur les lèvres de celui-ci, aimant sentir leur chaleur et leur saveur fruité. « Alors, faisons qu'elle soit inoubliable... » Inoubliable… Derek rouvrit les yeux en ayant un sourire heureux sur les lèvres. Ainsi ces dernières, prirent à nouveau possession de celles en face de lui pour un baiser plus fougueux, mais il fut rapidement stoppé en sentant qu’Andrew le déplaçait d’où il était. Du coup, il ferma les yeux pour ne pas être dérangé par ce changement qui lui aurait certainement donné mal à la tête.
Se retrouvant, debout, contre le mur du salon, Derek rouvrit à nouveau les yeux pour voir Andrew en face de lui. Il sentit les lèvres de son compagnon quitter les siennes et en les sentant sur son cou, il ne put s’empêcher à nouveau de pencher sa tête vers le côté pour laisser la place nécessaire à l’infirmier. Puis pire, il lâcha malgré lui un soupire d’aise, se sentant fondre dans les bras d’Andrew, quand celui-ci s’attaqua au lobe de son oreille. Ses mains se serrèrent sur la taille du jeune homme, fermant également les yeux pour se laisser envahir par ces vagues sensations de chaleur. Heureusement tout de même qu’il avait encore des forces à savoir se tenir debout actuellement. Même s’il aurait apprécié ne pas le rester, mais l’appuie du mur derrière lui, lui offrait un peu d’aide.
Mais Andrew ne lui laissa même pas le loisir de prendre un peu de repos après ce dur traitement à son oreille. Le souffle chaud qui lui échappait rapidement de ses lèvres, les séchaient facilement et Derek du passer sa langue sur elles pour les humidifier à nouveau. Il sentit Andrew descendre, déposer des baisers sur son torse, toujours descendant un peu plus et son cœur s’accéléra en le voyant au niveau de son bas ventre. Il laissa échapper un court grognement en sentant la langue d’Andrew sur son nombril et il referma les yeux en laissant retomber sa tête en arrière, contre le mur. Il posa sa main sur les cheveux d’Andrew pour les caresser et de la glisser sur la joue de celui-ci. Et les mains de l’infirmier lui firent sentir de doux frissons en glissant sur l’arrière de ses cuisses pour finir leur chemin sur ses fesses. Rouvrant les yeux, il reposa son regard brûlant de désir sur le jeune homme qui remonta tout en déposant des baisers sur son passage et finir par capturer à nouveau ses lèvres, où Derek posa également ses mains sur le cou d’Andrew pour le tenir contre lui et de lui dévorer les lèvres avec passion. La vision d’Andrew ainsi avec lui, lui était… tout simplement sublime. Et plus pas, un certain endroit commençait à être déjà bien trop a l’étroit pour le reporter. Et l’envie en lui, sembla grandir encore plus en sentant Andrew se coller contre lui et de sentir la dureté de ce dernier. A ce moment, il échangea avec le jeune homme un baiser bien plus langoureux, et donc le fait que l’infirmier se retire, le dérouta tout de même. Peut être aurait il fait quelque chose de mal ?
« Désolé, c'est ton jeans, il me fait mal... », lui souffla Andrew à son oreille. Et il faut dire que Derek fut tout de même surpris par cette affirmation. Mais il était clair qu’il n’avait pas une femme en face de lui, il devait laisser ce qu’il connaissait dans un coin de son esprit. Il ne réfléchit pas davantage et posa sa main sur celle d’Andrew qui s’était posé près de son pantalon. « Cela te dérangeait de l'enlever ? » demanda l’infirmier en lui déposant un baiser sur le cou. Derek retira la main du jeune homme du pantalon pour la faire se poser sur sa taille. Il glissa ses mains sur Andrew pour les faire échanger de place.
Le journaliste pencha sa tête légèrement pour déposer des baisers sur le cou du jeune homme, faisant remonter par la suite le bout de sa langue jusqu’à l’oreille de celui-ci. Goûtant à son tour au lobe de l’oreille, il fit glisser ses lèvres sur tout son long, un allé retour lent pour redescendre jusqu’à l’épaule du jeune homme. Ses mains caressaient toujours la peau musclée en face de lui, ce corps athlétique, qui était loin d’être déplaisant sous la paume de Derek.
Restant légèrement en retrait au niveau du bassin, il ne voulait pas faire de mal à Andrew et ses mains glissèrent le long du torse de celui-ci pour venir finit sur son pantalon et ainsi le déboutonner. Il sentit tout de suite la pression plus pas le quitter et il laissa tomber le tissu à ses pieds, laissant voir le boxeur de couleur noir qui se mariait avec la pénombre du couloir où ils se trouvaient. Il retira ses pieds pour laisser le pantalon au sol et se cola alors à nouveau au jeune homme en passant un bras derrière les épaules de celui-ci et de capturer à nouveau les lèvres d’Andrew. Il ne pourrait jamais cesser de pouvoir vouloir l’embrasser. Ses lèvres firent prisonnière la lèvre inférieure d’Andrew momentanément, y passant ses dents sans pour autant serrer et lui faire mal et de la goûter avec sa langue. La libérant, il reprit possession de cette bouche qui arrivait si bien à le faire sentir vivant.
« Ça va mieux ?», demanda-t-il entre deux baisers puis écarta ses lèvres pour s’attaquer à nouveau au cou si bien offert. Il fit glisser sa main de libre sur la taille du jeune homme, la passant doucement sous le jogging pour frôler le caleçon de l’homme en face de lui, tout en les faisant faire quelques pas en direction de la chambre. Derek le serra plus fortement contre lui voulant sentir la peau chaude d’Andrew contre la sienne.
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Lun 27 Déc - 18:59 | |
| C'était clairement monté d'un cran dans cet ébat bénie par la lune gardienne. On peut même dire que c'était hardent entre l'infirmier et le journaliste. On pouvait clairement éloigné les enfants et les âmes sensibles, en tout cas pour l'instant. Il n'y avait rien de bien choquant, entendons nous bien, juste deux hommes adultes qui s'embrassaient et qui se découvraient. Tout était partit de la salle de bain, en passant sur le parquet du salon, et maintenant ils étaient tout les deux contre le mur, cette même paroi qui donnait juste derrière sur la chambre de Morrison. Est-ce que c'était par là qu'ils allaient finir en fin de compte ? C'est vrai que cela serait plus confortable, pensa Andrew.
Mais avant l'infirmier n'en avait pas finit avec son otage, qu'il dominait à nouveau, son corps contre le sien, et l'appuyant contre le mur pour pas qu'il ne chute. Il sentait bien les jambes hésitantes de Derek, surtout dans cette position. Ils n'allaient pas rester ainsi longtemps, c'était qu'une pause bucolique avant de l'emmener dans sa chambre. Car sentir son ami contre lui, avait ouvert son appétit, et après un baiser passionné, il se décida à goûter aux délices du monde enchanté de Morrison. Son cou se transformant en chocolat chaud où il y baigna les lèvres. Ensuite, le lobe d'oreille qu'il s'amusa à suçoté, devint une sucette au saveur des fruits des bois, sauvage et corsé comme il l'aimait.
Drew' se devait de continuer sa découverte gustative, ce torse ainsi exposé était une tablette de caramel, où sa langue se délectait d'en retirer tout on côté édulcoré. Il restait maintenant une chose à faire, se mettre à genoux et...enfoncer sa langue dans ce nombril à la senteur de Chamallow. Vous avez pensé à quoi ? Cela pourrait surprendre, mais malgré la tension dans son bas-ventre, Andrew ne voulait profité de chaque instant. Petit, à Noël, il avait toujours aimé cet instant lors des cadeaux où il prenait tout son temps pour dégrafer le schotch, alors que son frère, lui, arrachait le papier en coup.
Cependant, ne vous trompez, l'excitation était bien présente et en remontant pour prendre possession de lèvres du journaliste, se collant à lui comme si avoir été décollé de son corps lui avait manqué. Il plongea son regard dans le sien; il n'y avait aucune lubricité dans celui-ci, juste des étoiles, et un désir toujours plus puissant. Déjà, son camarade ne pouvait ne pas l'avoir sentit, et pour sa part, ce qu'il sentait grandir chez sa consœur, lui donnait clairement envie de continuer. Tout en quittant pas ce magnifique regard, il l'embrassa avec passion. La salive fruité de leur baiser se mélangeait à la sienne,
Alors, est-ce que c'était la position, où les choses en pleines activitées en contre bas, mais chaque mouvement pour rester prêt de lui, devenait un vrai supplice. Pour Andrew, la fermeture du jeans de Derek, le força à couper momentanément ce moment. « Désolé, c'est ton jeans, il me fait mal... », s'expliqua t-il pour pas que son camarade pense que c'était lui qui avait fait quelque chose de mal. Il fit glisser sa main vers ce vêtement sournois. La main du grand brun sur la sienne, le fit croiser son regard, souriant de voir qu'il ne rêvait pas. « Cela te dérangeait de l'enlever ? » , ajouta Andrew qui réalisait que tout dans ce moment était tout simplement parfait. Il était tellement heureux, qu'il aurait pu en pleurer, mais il arriva à contrôler cet élan. Il regarda avec beaucoup d'affection le reporter prendre sa main pour la poser sur sa taille.
Il prit la place de son invité sans sourciller, frissonnant au simple souffle chaud de celui-ci sur son cou. Le baiser le fit littéralement décoller, et il se mordit violemment la lèvre inférieur pour ne pas pousser un nouveau gémissement. Il ne voulait pas passer pour une couineuse ! Il était un homme ! Les lèvres de Derek ne semblait pas en avoir finit avec lui, elles remontaient...Oh, non pas son lobe d'oreille ! Trop tard, le garçon se convulsa en passant ses mains à l'arrière du dos à sa disposition, et dans l'excitation plus qu'intense plongea ses mains sans réserve dans à travers le jeans. C'est qu'il était très sensible, voyez vous.
L'infirmier se mit à gémir quand Morrison lâcha son oreille pour retourner à son épaule. Il avait essayé de se retenir de tout son être mais cela n'avait pas été possible. Profitant des caresses de son ami, il décida de faire remonter ses doigts sur le dos athlétique du grand brun, comme un pianiste en herbe qui testerait toutes les compositions possibles; c'était un mélange de caresses, de massages, alternant entre des gestes rapides et des gestes plus saccadés. Mais il arrêta pour laisser Derek s'éloigner un instant pour retirer son jeans. Il n'allait pas louper ce spectacle pour rien au monde. L'infirmier se colla au mur, ses mains derrière la nuque, la langue passant sur sa langue sur ses lèvres, soudainement plus impatient de savoir quel genre de cadeau le reporter cachait dans sa hôte.
Il l'observa donc, lui lançant des petites œillades polissonnes, l'air de dire : * Allez, je veux mon strip-tease. *. Une fois que le vêtement quitta la dernière jambe et avant de retrouver les lèvres de celui qu'il désirait d'une force intense et dévorante. Il se permit un léger trait d'humour, pour rappeler sa dernière phrase, sur le côté inoubliable. « Ça c'est sur, je pense que je vais pas l'oublier de si tôt. » lâcha t-il en pouffant légèrement de rire, le regard toujours absorbé par ce boxer sombre qui ne faisait plus qu'un avec les ombres de la pièce.
La main derrière son épaule, Andrew fit descendre sa main contre elle et s'accrocha, tout en l'embrassant. Cette exaltation avec juste cette main contre la sienne, c'était un bout de paradis, et le reste se produisait à chaque nouveau baiser. Quand il emprisonna sa lèvre, l'infirmier donna un léger coup de rein, sans animosité, juste le plaisir qui crépitait dans tout son corps. Il aimait ce coup de dent qui l'emprisonnait et poussa un grognement de plaisir jusqu'à que Derek relâche la pression.
« Ça va mieux ?», demanda Derek. « Beaucoup mieux...», demanda t-il en répondant à ses baisers. Le garçon se frotta d'avant en arrière pour bien montrer qu'il n'avait plus aucune douleur à se plaindre. Au contraire, l'excitation en contre-bas donnait des bons coups de têtes pour montrer toute sa bonne humeur. Il jeta un œil vers la chambre, alors que le reporter embrassa à nouveau son cou. La voix oscillant à cause des vagues de plaisir, il arriva à demander. « On va allez dans ma chambre, on sera mieux, non ? » Ils devaient avoir eu la même idée, car il l'accompagna dans leurs pas un peu gauche vers l'embrasure de la porte sur le côté. La main du grand brun effleurant son caleçon le fit grogner, se serrant plus fort contre celui qu'il ne voulait plus quitter...
Jusqu'à que l'embrasure de la porte se présente en tout cas, et qu'il évite de tomber en arrière, comme il n'y avait plus aucun mur pour le retenir. Sully' dû quitter le corps à sa disposition pour se rattraper à l'embrasure. Il regarda Derek amusé de sa déconvenue, tout en se décollant de lui un instant dans un baiser électrique. Le garçon alla récupérer la main proche de son caleçon et la remonta jusqu'à la hauteur de son visage. Il l'embrassa tout en dévorant du regard le journaliste. Il déposa un baiser, puis un autre plus intense, et enfin suça légèrement le pouce à la fin de cette main. Andrew relacha délicatement la main et lui fit signe de reculer un instant.
Non, il n'aurait pas que lui qui aurait droit à un strip-tease. Tout en finesse, le garçon deposa ses mains ses mains sur ses hanches, et glissa ses doigts dans son jogging, et le retira. Il enleva une jambe, puis une autre. Le néo-zélandais se retrouva vite en boxer tout de blanc, étrangement animé par une force supérieure très présente. Il jeta le vêtement sur le côté en reculant pour entrer dans la chambre derrière lui. Drew' fit claquer l'élastique de son caleçon avec un œillade coquine « Comme cela, tu auras quelque chose à te rappeller toi aussi ! » et invita Derek à le suivre. Il leva une main vers lui et chercha sa main pour qu'il vienne à lui. L'infirmier se posa pour sa part sur le bord du lit, passa ses mains autour de la nuque du reporter. Il plongea à nouveau ses yeux dans les siens et avant même qu'ils s'embrassent, il l'arrêta. « Ne bouges plus ! », demanda t-il, le regard se faisant plus tendre. « Je veux mémoriser ce moment ... », ajouta t-il en remontant une main sur cette joue voisine à la sienne, si brûlante. C'était magique tout cela, et il ne voulait oublier aucun détail.
Puis il se jeta sur ses lèvres, se couchant sur le lit, et attirer Derek à lui. Il l'embrassa à pleine bouche, cherchant sa consœur pour jouer avec elle. Il se tortilla ne pouvant rester en place, frôlant ce corps qu'il ne pouvait plus quitter, ondulant du bassin pour augmenter le plaisir, comme la sensation. L'infirmier descendit lentement ses mains dans le dos de Derek et au lieu de s'arrêter à la frontière de son caleçon. Il souleva un interdit et plongea ses mains à l'intérieur, tirant sur l'élastique. Il commença à masser le haut de ses fesses maintenant apparentes, qu'il ne pouvait s'empêcher de trouver fermes et délicieuses. |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Jeu 30 Déc - 1:55 | |
| Oh non, il n’était pas question pour lui de ne pas prendre le plaisir de goûter à la peau de l’homme en face de lui. Après avoir échangé leur place, pour coller Andrew contre le mur et avoir un peu plus de place pour agir, Derek s’était également attaqué à ce lobe d’oreille qui pendait d’un air innocent et qui n’attendait qu’à être saisit entre des lèvres avide de saveur. Et les réactions étaient telles, à ce qu’il en fut encouragé par les sons de plaisir de l’infirmier. Puis les mains d’Andrew qui glissèrent sur lui pour finir sous le jeans ne provoquèrent qu’un frisson en lui. Derek, malgré une tête qui lui pesait une tonne, aimait les sensations qu’Andrew lui créait.
Il lâcha tout de même le lobe de l’oreille, souriant d’un air satisfait, sachant maintenant qu’ils avaient tout deux le même point faible. En tout cas le voila qui savait comment faire perdre la tête au jeune homme. Derek déposa encore des baisers sur le cou et l’épaule de l’infirmier, sentant toujours les mains chaudes de celui-ci sur son dos. Il sentait chaque doigt sur sa peau qui laissait une marque fébrile sur lui.
Le journaliste se recula alors d’un petit pas, sans quitter le regard du jeune homme et passa ses mains sur le bouton de son Jeans. Le premier sauta et il fit un peu durer le moment en voyant l’attente dans le regard d’Andrew. Jouant un peu avec les bords de son pantalon, la fermeture éclaire finit par descendre peu à peu, laissant voir la bosse qu’elle avait laissé enfermé jusqu’à présent. Et pour Derek, ce fut largement un sentiment de bien être à s’en débarrasser. Il fit descendre le tissu jusqu’à ses genoux et libéra une jambe après l’autre, puis s’était approché à nouveau de ces lèvres qui ne semblaient que demander à être prise à nouveau.
« Ça c'est sur, je pense que je vais pas l'oublier de si tôt. », entendit-il après un baiser fiévreux. Derek sourit et suivit le jeune homme dans son rire. Sauf qu’il était mieux pour lui qu’il se calme au risque de partir dans un fou rire incontrôlable et qui pourrait bien vite faire cesser tout ce petit moment de toute intensité. Ainsi donc le reporter reprit les lèvres d’Andrew en sa possession, emprisonnant celle inférieure entre ses dents. Et ce coup de rein, qui aurait pu lui faire perdre la tête… goûtant à la langue d’Andrew avec la sienne, Derek, mit fin à ce baiser langoureux en posant son regard ardent sur lui.
« Ça va mieux ?» « Beaucoup mieux...» Donc tout allait bien. En plus les sensations en contre bas étaient bien plus intenses maintenant à être contre le jeune homme. Son cœur se mettait à battre si vite, qu’il avait l’impression de ne l’avoir jamais eu dans une telle course folle auparavant. Il l’embrassa à nouveau au coup quand il entendit la voix de l’infirmier. « On va allez dans ma chambre, on sera mieux, non ? » En même temps le jeune journaliste avait fait quelques pas avec Andrew pour s’approcher de la chambre. Car oui, pour lui il serait plus agréable tout de même de se retrouver sur un lit, surtout qu’il allait avoir du mal à rester debout encore bien longtemps. Déjà que parfois il avait l’impression de perdre l’équilibre, il était heureux d’être accroché à Andrew pour éviter tout risque.
Mais cette fois-ci il faillit vraiment se retrouver par terre en sentant Andrew le quitter tout coup. Derek s’accrocha donc au mur et leva son regard sur le jeune homme, se demandant bien ce qui arrivait tout à coup. Ayant une main dans celle de l’infirmier, il sentit la chaleur ardente grandir en lui à chaque baiser et surtout la succion sur son pouce, après tout on pouvait très facilement imaginer ces mêmes lèvres non sur son pouce mais ailleurs. Mais Derek finit par récupérer sa main et recula jusqu’au mur en face de la chambre.
Il vit alors qu’Andrew commença également à retirer son jogging. Derek inspira longuement en se mordant le coin de sa lèvres inférieure et ne le quitta pas des yeux. Et l’habit se retrouva sur le sol en compagnie du Jeans de Derek non loin. Celui-ci s’avança en même temps que l’infirmier recula vers le lit. « Comme cela, tu auras quelque chose à te rappeller toi aussi ! » Oh ça sans aucun doute. Il se racla la gorge et s’avança, allant poser un genou sur le bord du lit et s’était déjà penché vers Andrew pour lui reprendre ses lèvres contres les siennes, mais fut arrêté par le jeune homme. « Ne bouges plus ! Je veux mémoriser ce moment ... » dit Andrew en remontant sa main sur sa joue. A cet instant, il se demandait encore si c’était bien ce qu’il faisait… mais il s’était dit pas de question ce soir et il allait s’y tenir. Il n’avait en plus aucune envie de cesser ce bienêtre qu’était en lui.
Derek sentit alors la bouche du jeune homme contre la sienne et il s’avança enfin pour s’allonger sur Andrew, gardant un bras au dessus d’eux pour s’y pencher un peu et ne pas totalement poser son poids sur lui. Suivant les mouvements de bassin de l’infirmier, il fit de même, augmentant le plaisir qu’il ressentait en lui depuis un petit moment déjà. Et sans nul doute qu’il savait que c’était de même pour l’homme en dessous de lui.
Le journaliste sentit les mains d’Andrew descendre sur lui pour finir sous le boxer. Les sensations de ces mains sur ses fesses accrue davantage son désir pour le jeune homme. De sa main de libre, Derek caressa le torse d’Andrew pour descendre sur la chute de rein sexy, continuant son chemin à l’intérieure de la cuisse pour l’y caresser sur place. Du coup, il recula un peu au niveau du bassin pour avoir de la place, mais très vite, il retira sa main, sentant déjà le manque de la chaleur de leur deux sexe, malgré que leur boxeur réduisant encore les quelques sensations.
Il reprit sa place contre Andrew, recommençant ces lents va et vient contre lui. Ses baisers devinrent plus brûlants et intense. Du coup, il bascula sur le dos, un bras se posant sur le dos d’Andrew pour le garder serrer au dessus de lui à son tour. L’autre main glissa à son tour sur le boxer du jeune homme. Derek mordit la lèvre d’Andrew, la tirant légèrement vers le haut en penchant sa tête en arrière. Il lâcha un léger soupire, avant de reprendre total possession de la bouche de l’infirmier.
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Jeu 30 Déc - 3:32 | |
| « Comme cela, tu auras quelque chose à te rappeler toi aussi ! » , lança l'infirmier en direction de Derek, en retirant son jogging. Il était maintenant comme lui, simplement vêtue de son sous vêtement, c'était bien mieux pour sentir la chaleur de l'autre, arpenter sa peau, et s'imprégner de son l'odeur. Est-ce que Sullivan au final avait été déçu ? Non, tout dans son camarade lui avait plu, se sentant en osmose parfaite avec celui qu'il rêvait de serrer contre lui depuis quelques semaines. Le rêve était maintenant bien réel, et Derek savait une chose, quoi qu'il arrive, il se souviendrait toujours de cette nuit.
C'est pour cela quand ils s'approchèrent du lit, maintenant dans la chambre, avant de complètement fondre à nouveau sous les caresses de son amant d'un soir, il l'arrêta dans son élan pour plonger ses yeux dans les siens. « Ne bouges plus ! Je veux mémoriser ce moment ... » , avait-il dit avec la choix tremblante, une main sur ce visage un peu rêche avec l'approche d'une barbe naissante. Les mots, * Et Je t'aime * s'accrochèrent à ses lèvres sans pourtant les prononcer. Il savait qu'il briserait toute la magie. Alors, il s'empressa de lui voler un baiser, en fouissant sa langue au plus profond de cette bouche pour faire taire ses tremblements le long de ses bras.
Il attira Derek à lui, mais il eût l'intelligence de se soutenir de son bras au dessus de lui, et avait donc le journaliste au plus prêt de lui mais n'avait pas l'impression d'être écrasé (pas que le jeune homme soit lourd). Le jeune garçon pouvait tout à sa guise continuer de donner des légers coups de reins, tout en faisant courir ses mains sur le torse saillant de l'homme qui ne pouvait plus quitter. Le reporter l'avait envouté, et l'agitation en contre-bas apportait la preuve tangible que tout cela ne le laissait pas indifférent. Pourtant, il ne voulait pas calmer les choses, Andrew était bien décidé à passer à la vitesse supérieure.
Drew' les mains, très coquines à l'instant présent, terminèrent de masser les muscles de ce dos si attrayant. Non ! Il n'y avait rien à jeter chez Derek ! Pensa t-il. Il glissa ses mains dans son caleçon et agrippa son charmant postérieure. Cela devait lui plaire, car il sentit que leur baiser devenait plus ardant pendant quelques secondes. Le garçon continua ses caresses, montant et descendant sans prendre une minute de répit. La main si chaleureuse de son camarade sur la chute de ses reins, le fit lâcher un léger grognement. Il emprisonna pour la peine la langue de son voisin et se mit à la suçoter avec avidité.
Quand la main descendit sur l'intérieur de sa cuisse, il sera d'abord les cuisses, juste pour le principe, et n'ayant pas très l'habitude qu'on le caresse à cette endroit précis. Oui, ce fut d'abord la surprise qui prit le dessus, mais les effleurements continuèrent et Andrew relâcha la pression qu'il appliquait dans un long frisson de plaisir. Quand il recula, il aurait voulu le rappeler à lui, voulant le reprendre dans ses bras. Mais la main de son amant d'une nuit le fit perdre complétement le fil. Il remonta ses bras pour s'accrocher à sa nuque. C'était fou comment il pouvait l'exciter ? Un regard en contre-bas, il ne l'avait jamais vu aussi en forme ! Petit regard coquin sur celle de Morrrison, avant qu'il remonte sur lui.
Pour sa part, il l'accompagna quand il passa sur le dos, et monta sur le dos, le chevauchant complétement. Il passa ses mains sous la nuque voisine et l'embrassa avec intensité, et les mains de Derek sous son boxer lui donna l'envie de lui mordre la lèvre, mais il se vit griller la politesse. Il sourit, et reproduit le même mouvement quelques secondes après. Puis très délicatement, il passa ses mains sous le dos de son camarade et le souleva, tout en essayant de garder le contrôle. Le garçon recula pour poser ses pieds hors du lit. « Viens, on va se mettre sous les couvertures, on serra mieux, non ? » , demanda t-il avant de tirer la couverture et d'y pousser le journaliste avec un sourire chafouin. Il le laissa s'installer, tout en lui offrant l'ultime strip-tease, les mains sur l'élastique de son boxer, il le retira et le jeta au loin. Puis remonta à bord, bien décidé à faire de même sur Derek. Une main cherchant la lampe de chevet qui était resté allumé, puis décida d'éteindre. Laissant leurs ébats et leurs secrets au monde des ombres et des rêves.
Andrew ne regarda pas l'heure, mais quand Derek trouva le sommeil, il se retira du lit avec beaucoup de précautions. Il avait une chose à faire, rassurer et appeler une personne. L'infirmier marcha dans la pénombre pour rejoindre son salon, nu comme un ver mais il n'avait pas de vis à vis, donc cela ne lui posait pas de problème. Le garçon chercha un moment le portable de son ami, mais arriva enfin à mettre la main dessus. Il fit défiler les contacts et tomba sur une seule Jessica, il n'y avait donc pas de doute. Il lui écrivit un message :
- Citation :
- Bonsoir, c'est un message d'Andrew Sullivan, je te rassure Derek est maintenant couché, et il dort. Je pense que tu n'as plus à t'inquiéter. Par contre, s'il a des douleurs demain, envoie le voir un médecin. En espérant, qu'il arrête de boire comme un trou ; ), au plaisir. Andrew.
Puis il se coucha, ne pouvant s'empêcher de se coller au plus prêt de Derek, entourant ses bras autour de lui, c'est uniquement le visage collé à son dos, qu'il put trouver le sommeil. L'infirmier ouvrit les yeux, simplement à 7h du matin quand le réveil de son téléphone se mit à sonner. Il se décolla de Derek, essuyant la bave sur le coin de sa bouche. Pas très sexy tout cela....Le futur médecin éteignit son portable, et jetta un regard à son camarade. Il ne savait pas si la sonnerie l'avait réveillé. Dans le doute, il le laissa dormir, après tout son assistante avait dit qu'elle allait prévenir son travail. Le garçon se leva donc, encore avec discrétion, récupéra ses affaires. Il enfila juste son jogging, n'aimant pas remettre un sous-vêtement sale.
Andrew se dirigea sur la pointe des pieds, dans la cuisine pour préparer le petite déjeuner, mais avant tout il avait des billets d'avions à acheter. Il passa donc une demi-heure à acheter deux allés, et deux retours, pour lui et son frère. Il appela son travail pour poser des rtt pour la semaine. Il pensait prendre cinq jours, c'était bien assez pour ce père qui avait eu une attaque. Sulli', une fois toutes les démarches en place, s'adonna à son petit plaisir, la cuisine. Ne sachant pas encore vraiment ce qu'aimait son camarade, il décida de lui faire des gaufres. Il en prépara une dizaine, et les déposa sur la table de sa cuisine américaine, avec chocolat, confitures et autre accompagnement.
Mais en bout infirmier, il savait qu'il avait la possibilité, que Derek souffre le martyr ce matin, alors il prépara médicaments, et super boisson énergissante de sa composition pour parer à toute éventualité. Il lança le café, et se remit sur l'ordinateur pour imprimer ses billets d'avions. Ce qu'il pouvait faire de son ordinateur, ce n'était pas beau la technologie.
Soudain, il entendit du bruit, puis il crut voir une tête dépassé, joyeux et tout à fait de bonne humeur , il lâcha : « Bonjour papa ours ! Bien dormi ? J'ai cru que tu allais hiberner ! Comment tu te sens ce matin ? » |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Ven 31 Déc - 18:22 | |
| Derek Leva sa main vers son visage, grognant doucement à ce réveil, qui se faisait très lourd. Il lâcha un soupire et ouvrit les yeux, voyant la chambre encore dans la pénombre, mais la lumière du matin passait déjà un peu par les volets. Il resta un moment sans bouger dans le lit, tentant de calmer un peu son mal de tête. Mais plus ça allait et plus il avait l’impression que ça empirait. Il aurait mieux fait de dormir. Mais maintenant qu’il était éveillé, il doutait qu’il puisse se rendormir.
Soupirant à nouveau, il grimaça en se redressant et posant pieds sur le sol. Se penchant en avant il posa sa main sur son front et rabattit ses cheveux légèrement humides en arrière. Il tenta de se lever, mais resta assis en remarquant sur le coup qu’il était totalement nu. Arquant un sourcil, il se demandait pourquoi il n’était pas habillé. Et… Il regarda autour de lui, mais ne trouva pas Andrew dans le lit. Que devait il penser de tout cela ? Surtout que ses souvenirs étaient encore brumeux… il ne se rappelait juste que Jessica l’avait encore aidé à quitté le bar et… Andrew l’avait rejoins pour le ramener… mais par la suite, il ne savait plus trop.
Derek inspira longuement et se gratta légèrement sur la taille et finit tout de même par se lever pour se diriger vers l’armoire et prendre un jogging qu’il avait emmené. Il allait devoir se prendre une douche… Et après… il ne savait pas trop, il verrait plus tard. Il n’avait pas la tête à réfléchir de trop.
Enfilant l’habit, il s’avança vers l’encadrement de la porte et posa la main dessus pour s’y tenir un instant. Prenant une petite pause de quelques secondes, il reprit le chemin vers le salon où il lui sembla entendre du bruit. Andrew était encore là ? Il passa alors au salon, mais resta contre le mur, n’ayant pas envie d’avancer davantage.
« Bonjour papa ours ! Bien dormi ? J'ai cru que tu allais hiberner ! Comment tu te sens ce matin ? »
Il vit qu’Andrew était devant l’ordinateur… a quoi faire ? Mais le son de l’imprimante lui venait aux oreilles, d’une façon assez agressante.
« Comme quelqu’un avec une gueule de bois », répondit-il en baissant un peu la tête. Pfff, il aurait mieux fait de rester au lit tout de même. Ça lui coutait bien plus de rester debout, au moins dans la chambre, il était au calme. « Tu ne travaille pas ? », demanda-t-il. Il ne savait pas quel heure il était, n'ayant pas vérifier... mais certainement qu'il devait être tard. Zut... il faudrait qu'il aille au boulot tout de même après.
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Sam 1 Jan - 4:41 | |
| « Bonjour papa ours ! Bien dormi ? J'ai cru que tu allais hiberner ! Comment tu te sens ce matin ? » , demanda Andrew le sourire aux lèvres quittant son ordinateur un instant. L'infirmier se leva pour se diriger vers Derek ne pouvant se défaire de ce sourire et ce regard pétillant d'homme heureux. Le voir, lui rappela par des flash puissants : Ses bras, sa chaleur, ses baisers et... Comment ne pas sourire après tant de plaisir partagé ?
« Comme quelqu’un avec une gueule de bois » , son camarade l'écouta d'une oreille, alors qu'il avait déjà un pied dans la cuisine. Il étouffa un rire en pinçant ses lèvres, ne pouvant s'empêcher dévisager son camarade. Ce qu'il était mignon ronchon dés le matin ! S'il ne s'était pas retenu, il serait venu lui tirer les joues pour essayer de dérider un peu tout cela. Mais au lieu de cela, l'infirmier décida de faire ce qu'il savait faire de mieux, soigner les gens. Et, on peut dire que les gueules de bois, ils connaissaient aux urgences, surtout celles du Nouvel An.
Le garçon avait tout préparé sur le coin de la table de cuisine, mais en voyant Derek baissé la tête, il lâcha une petite moue inquiète. Drew' remonta vers le reporter, et lui proposa son aide pour rejoindre les tabourets, non loin de là : une épaule, un bras, tout ce qui serait nécessaire pour l'aider. Bien sûr, si Morrison venait à refuser, il le poserait sur les tabourets de force. « Tu ne travaille pas ? » « Non ! Tu en de la chance, hein ? », insista Andrew en le lâchant finalement une fois en place pour faire le tour de l'autre côté du comptoir. Il posa alors trois cachets, et une grande boisson à l'aspect compact, et rose juste sous la tête de son grand malade. Le futur médecin, face à Derek, posa ses coudes sur la table et installa sa tête entre ses mains, tout heureux de pouvoir plonger ses yeux à nouveau dans celui qui lui avait donné tant de plaisir hier soir.
« Alors, dans l'ordre, pilule bleu, jaune et enfin la verte. Je te rassure, ce n'est pas des médicaments ne sachant pas ce que tu as absorbé hier. C'est des fortifiants, cela va activer l'absorption des toxines » , ajouta t-il avec un clin d'œil. Il quitta sa position, et tourna autour du comptoir, et passant près de son ami, le garçon déposa un baiser sur l'épaule présente comme tout signe d'affection sans se poser la moindre question.
« La boisson c'est ma formule magique anti-gueule de bois, avec cela dans une heure tu vas courir comme un lapin, tu vas voir ! », termina t-il en s'approchant à nouveau de son ordinateur. La procédure pour imprimer ses futurs billets se termina, et il tira une enveloppe de son bureau pour y enfermer les billets. Sully' laissa la pièce de papier sur le clavier de son ordinateur et disparu dans sa chambre. Il était peut-être temps de faire son sac, l'infirmier ouvrit son placard et en tira un grand sac ce voyage noire placé en hauteur. Ah ! Merde son boulot ! Jessica ! Se souvint le jeune homme. Il passa sa tête hors de sa chambre et interpella le grand brun.
« Tu devrais avoir ton portable juste à côté. Jessica m'a dit qu'elle s'occupait de prévenir ton travail pour que tu restes tranquille aujourd'hui. Mais je te conseille de l'appeler, je l'ai prévenu un peu tard je dois dire. Elle voulait que je l'appelle dés que je t'aurais ramené, mais bon, on va dire que tu m'en as pas trop laissé le temps. », s'amusa t-il en ne pouvant réprimer un léger rire en repensant à leur baiser dans cette salle de bain et tout ce qui arriva par la suite. |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Lun 3 Jan - 3:29 | |
| « Non ! Tu en de la chance, hein ? » entendit il de la part d’Andrew, mais Derek ne répondit pas, comatant à moitié sur place. Mais il sentit qu’Andrew l’avait prit avec lui pour l’emmener vers la cuisine et de l’y installer. Derek laissa glisser ses bras en face de lui et posa sa tête dessus, gardant les yeux fermé. Mais il entendit tout de même que l’infirmier faisait des choses ici et là. Le reporter ouvrit les yeux pour relever lentement la tête et la posa sur sa main.
Morrison vit quelques pilules en face de lui, mais n’y toucha pas tout de suite. Il savait tout de même que l’infirmier n’allait pas lui donner n’importe quoi.
« Alors, dans l'ordre, pilule bleu, jaune et enfin la verte. Je te rassure, ce n'est pas des médicaments ne sachant pas ce que tu as absorbé hier. C'est des fortifiants, cela va activer l'absorption des toxines » , hum… Derek posa ses yeux sur chacun de ces pilules. Il ne releva que les yeux en sentant les lèvres d’Andrew sur son épaule, y déposant un baiser. Le journaliste se racla légèrement la gorge. « La boisson c'est ma formule magique anti-gueule de bois, avec cela dans une heure tu vas courir comme un lapin, tu vas voir ! » « D’accord… » lâcha il dans un murmure en détournant les yeux. Il saisit la première pilule pour prendre avec l’autre main le verre et d’avaler la pilule.
Derek tourna légèrement la tête vers Andrew. Il cilla un peu des yeux, essayant de se réveiller et d’y voir un peu plus clair. « Tu fais quoi ? » Il le vit partir vers la chambre et l’y laissa disparaître. Il voulu se lever pour aller voir ce dont il s’agissait, mais, il ne voulait pas tenter de se mettre debout tout de suite. Le journaliste continua à prendre les pilules jusqu’à la dernière.
« Tu devrais avoir ton portable juste à côté. Jessica m'a dit qu'elle s'occupait de prévenir ton travail pour que tu restes tranquille aujourd'hui. Mais je te conseille de l'appeler, je l'ai prévenu un peu tard je dois dire. Elle voulait que je l'appelle dés que je t'aurais ramené, mais bon, on va dire que tu m'en as pas trop laissé le temps. »
Son portable ? Le boulot ? Derek fut prit par un état de conscience. Oh bon sang ! Il se remit debout, s’accrochant un peu mais il arriva tout de même à aller jusqu’à la chambre en se tenant contre le mur.
« Tu sais où j’ai mis… mon portable ? », demanda-t-il, mais il avait encore quelques autres questions. « De quoi tu parle ? « Derek resta contre l’encadrement de la porte. Ne pas lui avoir laissé le temps ? D’un côté… Derek porta sa main à son front, encore douloureux. Il ne savait pas dans quel état il était, mais ça n’a pas du être commode. Il s’en voulait de s’être mit dans une telle situation en tout cas.
En tout cas, il devait donc essayer de téléphoner à Jessica. Il l’avait tout de même accompagné… enfin il lui avait proposé de venir avec lui. C’était bien, car sinon il ne voulait pas savoir où il aurait finit. D’un côté, peut être qu’il ne se serait pas laissé autant aller à la boisson.
« Désolé, si je t’ai causé du soucis… », soupira-t-il. Pourtant il s’était promis de ne plus faire ce genre d’excès. |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Lun 3 Jan - 14:36 | |
| Andrew était bien décidé à s'occuper du journaliste, et de sa puissante gueule de bois. Il lui avait préparé quelques remèdes miracles, qu'il avait expérimenté au fil des années en médecine, mais aussi pour son cas personnel. Sullivan n'était pas un alcoolique, mais avant de connaître Derek, il était friand des fêtes où pendant quelques heures on se laisse complétement aller; on boit, on fricote, on termine avec un parfait inconnu. Mais le lendemain, il fallait bien retourner au travail et effacer les nausées de la veille.
« La boisson c'est ma formule magique anti-gueule de bois, avec cela dans une heure tu vas courir comme un lapin, tu vas voir ! », s'étant déjà tourné vers son ordinateur pour récupérer ses billets. « D’accord… », il sourit en tournant la tête et regardant le reporter avaler la première, des trois pilules qu'il avait dressé devant lui. Il plaça de son côté ses billets d'avion dans une enveloppe et de les mettre bien en évidence. Son avion était ce soir, mais il avait encore tellement de choses à faire. Drew' devait maintenant s'occuper de ses affaires, même s'il savait qu'une fois à sa maison en Nouvelle Zélande, il pourrait toujours remettre ses vieux habits. C'était plus une manière pour lui de mettre ses idées en place, et pouvoir quitter son appartement l'esprit tranquille.
« Tu fais quoi ? », demanda Derek. L'infirmier le corps en mouvement vers sa chambre, prit juste le temps de tourner la tête rapidement avant de disparaître dans l'angle. « Je prépare mon sac de voyage. Je reviens dans un instant et je t'explique. », en effet le garçon aurait pu prendre le temps d'éclairer sa soudaine activité. Cependant, il préférait laisser son ami calmement se réveiller, et se défaire au moins en parti de son affliction. Une fois dans sa chambre, il ouvrit une armoire pour sortir un gros sac noir, ressemblant fortement à un sac de sport. Mais Andrew se rappela alors qu'il avait des choses à dire à Derek, et cela ne pouvait attendre; se doutant que le travail du reporter était toute sa vie.
« Tu devrais avoir ton portable juste à côté. Jessica m'a dit qu'elle s'occupait de prévenir ton travail pour que tu restes tranquille aujourd'hui. Mais je te conseille de l'appeler, je l'ai prévenu un peu tard je dois dire. Elle voulait que je l'appelle dés que je t'aurais ramené, mais bon, on va dire que tu m'en as pas trop laissé le temps. »
Il entendit du bruit dans le salon, mais continua à remplir son sac, commençant par ses sous-vêtements et ses chaussettes, alternant des mouvements rapides de son placard à son lit. « Tu sais où j’ai mis… mon portable ? », Andrew leva la tête surprit de voir le grand brun debout, et lâcha une légère moue de reproche. Il s'arrêta dans sa trajectoire, tenant fermement quelques tee-shirts. « Il était pas sur la table ? Je l'avais laissé là après avoir envoyé un sms à Jessica. », répondit-il en tentant d'avancer vers son sac pour déposer ce qu'il avait dans les mains. Néanmoins, la phrase du journaliste l'arrêta dans son élan, ou plutôt la réaction sur son visage. « De quoi tu parles ? », Andrew s'ankylosa, sentant ses pieds nus ne faire plus qu'un avec le sol. C'était de l'humour, c'est cela ? Bien sûr, l'infirmier parlait de leur baiser, de leur caresse, et de ce moment si particulier partagé à deux. L'odeur, comme l'empreinte du jeune Morrison serait pour toujours apposé sur sa chair. Il était donc loin d'imaginer que son camarade puisse ne rien se rappeler.
Il fait semblant de ne pas se rappeler, je vois ! Pensa t-il avec amusement. Un grand sourire aux lèvres, le garçon décida de le suivre dans son jeu. « Bah de nous deux, idiot ! C'était devenu plutôt intense dans ce lit! » , répondit le futur médecin en plaçant ses affaires dans son sac. Il jeta un petit clin d'oeil vers Derek qui se trouvait dans l'encadrement de la porte. Drew' fit un aller-retour avant de reprendre ce qu'il était entrain de dire. « Et, donc on va dire qu'avec ce que j'ai eu dans les mains, j'ai pas vraiment eu le temps d'appeler ton assistante. Je dois dire que je te pensais moins fournit de ce côté là. », termina t-il de dire en envoyant un regard coquin vers le bas de jogging de son amant de la veille. Mais, il oublia tout cela, quand il remarqua le reporter remonter sa main vers son front.
L'infirmier ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter, terminant d'enfourner ses dernières affaires. Il ferma son sac d'un coup plutôt sec, pour enfin pouvoir se concentrer sur son invité. Il avait pleins de choses à dire avant son départ, mais avant tout il voulait se rassurer sur l'état de son ami. Sully' jeta son sac sur son épaule, et se rapprocha de lui, se posant juste devant lui. « Désolé, si je t’ai causé du soucis… », Andrew, avec sa main libre, la posa sur le front du malade, et remarqua une légère fièvre. Il plongea ses yeux dans les siens, cherchant son regard. « Arrête tes bêtises, je serais toujours là pour toi ! ». Puis il descendit la main pour s'arrêter sur la joue de Derek et commença à la caresser doucement. « C'était incroyable la nuit dernière entre nous, j'ai jamais ressenti cela... ». Andrew s'avança pour l'embrasser sans hésiter un seul instant. |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Lun 3 Jan - 17:36 | |
| « Il était pas sur la table ? Je l'avais laissé là après avoir envoyé un sms à Jessica. » Ah ? Il a pas du le voir… déjà il lui semblait ne pas réaliser la moitié de ce qui se passait autour de lui. Il allait voir par ensuite alors, car là il préférait rester avec Andrew et savoir ce que le jeune homme était en train de faire. Enfin sil voyait que c’était son sac, mais pour aller où ? Mais avant ça il voulait plutôt savoir de ce que l’infirmier parlait. « De quoi tu parles ? » Mais oui ça l’inquiétait quand même, car il s’était tout de même levé en était nu… est-ce qu’il s’était donc passé quelque chose de plus ? Bon sang, pourquoi avait il bu autant hier ? Et là il se rappelait pas encore de ce qui c’était passé.
« Bah de nous deux, idiot ! C'était devenu plutôt intense dans ce lit! » Derek jeta un coup d’œil rapide sur le lit en question puis le regarda ranger ses affaires. Son cœur se mit à battre un peu plus vite en réalisant ce qu’Andrew pouvait vouloir dire par là. « Et, donc on va dire qu'avec ce que j'ai eu dans les mains, j'ai pas vraiment eu le temps d'appeler ton assistante. Je dois dire que je te pensais moins fournit de ce côté là. » D’un geste, le jeune homme tenta de relever un peu son jogging qui tombait plutôt mollement sur ses hanches. Surtout qu’il n’avait pas encore mit de caleçon, voulant aller se doucher au plus vite pour se réveiller. Mais avec ce qu’Andrew lui disait, ça lui semblait déjà être une douche froide.
Le reporter leva sa main sur son front pour en retirer une goûte de sueur. C’était bien trop d’information du coup… Surtout qu’il ne s’en rappelait pas vraiment. Il savait qu’il était venu avec Andrew ici et… et que le jeune homme l’avait mit sous la douche… mais après ? « Désolé, si je t’ai causé du soucis… », dit-il sans trop savoir pourquoi, mais fallait bien que quelque chose sorte de sa bouche. Et puis il n’avait pas à harceler le jeune homme de question. Ça n’allait pas arranger les choses et au fond il n’aimerait pas en savoir plus pour le moment.
Derek sentit la main d’Andrew sur son front et il sortir de ses pensées pour poser son regard sur lui. L’infirmier semblait tout à fait prêt à partir… « Arrête tes bêtises, je serais toujours là pour toi ! » Il suivit la chaleur des doigts du jeune homme sur sa joue. « C'était incroyable la nuit dernière entre nous, j'ai jamais ressenti cela... ». Derek déglutit, sentant sa tête lui tourner et détourna le regard en voyant qu’Andrew s’approchait, visiblement pour un baiser. Mais là il était bien trop perdu pour ce genre de chose. « Oui…oui… » lâcha-t-il hésitant. Mais qu’avaient ils fait ? Saleté de buverie et de mémoire. Il aimerait bien savoir. Pour une fois qu’il faisait… ce genre de chose avec un homme, il se rappelait pas. Pourtant la question lui brûlait la lèvre, mais il se tut. La seule consolation qu’il pouvait tirer, c’était que ça a du être plutôt… bien ? Vu la réaction d’Andrew. Mais bon, c’était simple pour l’infirmier, vu qu’il était gay.
« Tu me dis… où tu vas, alors ? » Car c’était bien pour partir quelque part ce sac. Derek se détacha de l’encadrement de la porte et retourna au salon, toujours en se tenant bien contre le mur. Mais il voulait plutôt récupérer son téléphone portable et parler à Jessica. Egalement s’excuser car… il ne savait pas comment il s’était comporté avec elle. Enfin on lui avait déjà dit que bourré était marrant et non violent, donc ça le rassurait déjà un peu.
Saisissant son iPhone, le reporter vit qu’il avait plusieurs appels en absence et des messages de Jessica. Et bah… il retourna s’assoir à la cuisine et regarda vite fait ce qu’elle lui avait envoyé. Mais ça pourrait attendre, car il était plutôt intéressé par Andrew. |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Lun 3 Jan - 20:37 | |
| « Bah de nous deux, idiot ! C'était devenu plutôt intense dans ce lit! », lâcha Andrew son grand sourire, pensant très innocemment que son camarade plaisantait quand il lui demanda ce qu'il pouvait bien raconter. Le garçon qui faisait son sac décida d'être beaucoup plus explicite, ne pouvant s'empêcher de se remémorer avec plaisir leur nuit ensemble. « Et, donc on va dire qu'avec ce que j'ai eu dans les mains, j'ai pas vraiment eu le temps d'appeler ton assistante. Je dois dire que je te pensais moins fournit de ce côté là. » , son regard coquin vers le jogging du journaliste sembla faire son effet, vu qu'il le vit le remonter. Gêné, monsieur D ? C'est qu'il est mignon ! Se laissa à penser Andrew.
Pourtant, il décela plus qu'une gêne sur le visage de son ami, mais il n'y prêta pas d'importance. Car il semblait lui apprendre des choses...Non, ce n'était pas possible qu'il ne se rappelle pas leur nuit, cela voudrait dire …? Il repoussa cette pensée, et termina son sac, bien décidé à le poser dans le salon avant de s'habiller lui même. Le sac sur son épaule, il s'avança vers Derek, remarquant la goutte de sueur qui perla. Surement la fièvre ! Il fallait qu'il vérifie sa température, c'était plus fort que lui, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour Morrison.
« Désolé, si je t’ai causé du soucis… » , L'embêter !? Pfff ! Jamais il pourrait l'embêter. Il était maintenant un pilier de sa vie, et surtout de son bien être. Et, cela ne serait pas une beuverie qui changerait les choses. Derek s'approcha son sac sur l'épaule, et sa main libre sur le front de son camarade. Ah ! Encore un peu de fièvre ! Il allait devoir se reposer aujourd'hui, c'était bien il pourrait avoir l'appartement pour lui tout seul. « Arrête tes bêtises, je serais toujours là pour toi ! » , dit l'infirmier en caressant avec douceur la joue du reporter. « C'était incroyable la nuit dernière entre nous, j'ai jamais ressenti cela... », et il s'avança pour l'embrasser. Devant la réaction de Derek, de son mouvement de tête. Drew' recula, et sentit tout son corps s'enfoncer dans le sol, comme si un trois tonnes venait de tomber sur ses épaules. « Oui…oui… » , ses deux mots nouèrent son cœur en deux, alors il ne se souvenait pas ? Il serra avec intensité la sangle de son sac, pour passer sa frustration passagère.
« Je vois. », dit-il en se raclant la gorge, et remarqua qu'après coup avoir la voix légèrement émue. Pourquoi c'était si important pour lui ? Il se souviendrait surement plus tard dans la journée ? Et, après ? C'était ce après qui causa cette montée étrange d'angoisse, qui lui donnait presque parfois la peur de ne plus avoir d'oxygène. « Non, mais c'est très bien ! ». Il fallait qu'il s'occupe, le sourire faux, il regarda un peu angoissé autour de lui. Ah ! Oui, s'habiller ! Pensa t-il. L'infirmier recula et jeta son sac sur son lit. Il tira alors entre ses deux armoires, un paravent qu'il avait acheté lors d'un vide-grenier. Il le plaça énergiquement entre lui et Derek. Il pouvait maintenant s'habiller sans avoir à affronter ce regard. « Comme cela on serra pas mal à l'aise ! C'est très bonne chose que tu te rappelles pas ! », essaya t-il de dire en rigolant sans vraiment y croire.
« Tu me dis… où tu vas, alors ? » , Andrew fit tombé son bas, le corps en plus tremblotant que tout à l'heure. Il prit une grande inspiration et se concentra pour ne rien laisser paraître dans sa voix. « Ah oui ! Pardon ! Quelle tête en l'air je fais ! Tu vas pouvoir rentrer chez toi, je suis obligé de rentrer en nouvelle-zèlande, mon père à fait une crise cardiaque hier en fin de journée...», Andrew enfila un sous-vêtement, puis une première chaussette, concentrant toute son énergie pour paraître des plus normal. « Rien de grave d'après les docteurs, mais tu comprends je me dois de lui rendre visite, on ne sait jamais. Même si c'était un enfoiré, on a qu'un père ! », termina l'infirmier qui avait finit de s'habiller plus convenablement. Il rabattit le paravent, attrapa son sac et passa la porte pour se diriger vers le salon. Même, s'il ne pouvait pas regarder Derek dans les yeux, il regarda brièvement derrière lui pour voir s'il le suivait.
Le journaliste avait quitté l'encadrement de la porte et remontait le long du mur. Drew' le laissa faire son chemin de croix, et s'occupa pour sa part d'enfiler son manteau. « Donc, normalement je rentre dans cinq jours, mais bon on ne sait jamais. Bien sûr, tu peux rester ici pour la journée pour te reposer, le frigo est plein, il y a encore plein d'eau chaude, fait comme chez toi... ». Andrew concentra toute son attention dans son départ, qu'il aurait pu faire dans deux heures, voir plus. Mais il ne pouvait rester plus longtemps. Il sentait qu'il allait exploser, et le journaliste n'avait rien mérité de l'ouragan de paroles qui s'amoncelaient au fond de sa gorge. Le garçon passa donc sa colère montante à faire le tour de son appartement pour chercher quelques affaires, son ipod, son livre du moment, ect...
Puis en revenant vers le salon, il remarqua que Derek était maintenant installé à la cuisine, entrain de regarder son portable. Il profita pour se rapprocher et claqua des doigts pour attirer l'attention de son ami, puis pointa du doigt une zone sur son bureau. « Alors, là tu as mes clés pour fermer quand tu partiras. Tu les mettras sous le paillasson, il n'y a pas de problème. Et, je t'ai laissé une liste des choses à vérifier avant de partir. C'est du basique...Bon, c'est pas tout cela mais je voudrais pas louper mon avion. Je te dis à dans cinq jours alors ! », Andrew fit un tour sur lui même, vérifia ses poches et marcha jusqu'à son sac au milieu de l'appartement. Non ! Je n'y arriverais pas ! Pensa t-il. Le garçon souleva son sac mais le laissa retomber aussitôt puis se tourna avec violence.
« Non, c'est pas bien en faite ! C'est même pourri !! », monta t-il déjà d'un cran. Derek n'avait jamais vu Andrew en colère et bien il allait découvrir bien à ses dépens, cette facette de son caractère. « Alors, tu te souviens rien encore ? C'est bien pratique pour toi, non ? Tu sais ce qu'on dit en médecine, d'un patient qui ne se rappelle pas des évènements ? Qu'il a vécu un traumatisme. Donc ton cerveau actuellement, il est entrain de traiter hier soir comme quelque chose à refouler ! Mais pour une personne comme toi qui n'arrête pas de te poser des questions, je devrais même pas être surprit ! » , sa voix n'arrêtait pas de monter en niveau sonore. Le regard sombre et le doigt accusateur, Andrew s'approcha avec fureur de Derek.
« Et, tu sais le problème dans tout cela ? Ce qui m'emmerde le plus, c'est que tu vas te souvenir ! Mais après ? Te connaissant, on en parlera même pas ! Cela restera un tabou, et je devrais fermer ma gueule pour pas te blesser. Mais on joue à quoi honnêtement là ? J'en ai marre de faire un pas en avant avec toi et trois pas en arrière juste derrière ! », lança Andrew plus en colère que jamais, son visage rouge, et ses mains actives. En s'approchant, il se saisit du portable du grand brun, toute une vie pour un journaliste comme lui : avec tout ses contacts, et personnages importants pour son métier. Il leva le portable et menaça de le jeter à l'autre bout de la pièce contre le mur. « Tu m'embrasses, puis on doit oublier !? Et, ce qu'on a eu hier soir, on devra l'oublier aussi !? Jusqu'à quand ? Jusqu'à la prochaine fois ? Et, que tu te dises, oh ! Tiens, j'aurais bien envie de me faire une bouche ! Mais tiens, il y a mon bon ami Andrew ! Pourquoi m'emmerder ? » , la colère était toujours maîtresse de l'infirmier.
Mais sans qu'il ne puisse la comprendre, une profonde tristesse lui tirailla le ventre, le regard ému, et la voix partant dans les trémolo, il se calma pour se faire plus terne. « Tu sais à quoi cela me fait penser comme relation ? Dans certains aspects, c'est ce que Braddley attendait de moi ! Le mec que tu as défoncé dans ma chambre...J'étais un accessoire pour lui, pour pas être vulgaire, à sa disposition, peu importe ce que je pouvais ressentir, ou ce que je pouvais attendre. Et, bien tu sais quoi ? » Il leva la main et lança avec furie le téléphone de Morrison contre le mur. « Allez ! Vous faire foutre tout les deux ! » |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Lun 3 Jan - 22:38 | |
| « Je vois. » entendit il de la part de l’infirmier. L’excuse lui était au bout de la langue. Il savait que ce n’était pas non plus évident pour Andrew… mais là ce n’était pas de sa faute, s’il ne se rappelait pas de tout, tout de suite. Ça allait venir surement plus tard, quand il sera un peu plus lucide et qu’il n’aura plus l’impression que son cerveau lui pesait aussi lourd qu’un éléphant. « Non, mais c'est très bien ! »Très bien quoi ? Il regarda Andrew, mais ne comprit pas non plus la réaction de celui-ci. C’était comme s’il ne voulait pas du tout en parler et qu’il se cachait derrière un mur tout à coup. Et voila… un paravent s’installa entre eux. « Comme cela on serra pas mal à l'aise ! C'est très bonne chose que tu te rappelles pas ! » Non ? Pourtant juste avant, il avait l’impression que c’était plutôt important. « Pourquoi ? » Et puis c’était important… parce que c’était eux, et qu’ils étaient amis. Et qu’ils n’allaient pas tout simplement tirer un trait dessus ? Déjà… il allait voir s’il se rappellerait tout seul, sinon il questionnerait Andrew, car c’était tout de même un peu gênant.
« Tu me dis… où tu vas, alors ? » demanda Derek doucement. « Ah oui ! Pardon ! Quelle tête en l'air je fais ! {...} Même si c'était un enfoiré, on a qu'un père ! » Oh… il le retenait tout de même là. « Je comprends », répondit-il la gorge un peu sèche. Ils allaient se quitter maintenant ? Dans une telle situation ? Il savait que ce n’était pas bien, mais là ils n’avaient pas vraiment le choix.
Derek lâcha un léger soupire, en le voyant partir vers le salon sans même lui accorder un regard. Il l’avait vexé ? Blessé ? Mais tout de même… il n’avait pas non plus choisi de ne pas se rappeler… Il le suivit donc jusqu’au salon et récupéra son téléphone portable pour aller ensuite s’assoir où il était juste avant.
« Donc, normalement je rentre dans cinq jours, mais bon on ne sait jamais. Bien sûr, tu peux rester ici pour la journée pour te reposer, le frigo est plein, il y a encore plein d'eau chaude, fait comme chez toi... » Derek quitta son iPhone des yeux et baissa le regard en simplement acquiesçant de la tête. Faire comme chez lui. Il n’était pas chez lui et il n’allait pas s’attarder trop longtemps. Le reporter entendit un bruit et tourna la tête vers Andrew qui était pas trop loin. « Alors, là tu as mes clés pour fermer quand tu partiras. Tu les mettras sous le paillasson, il n'y a pas de problème. Et, je t'ai laissé une liste des choses à vérifier avant de partir. C'est du basique...Bon, c'est pas tout cela mais je voudrais pas louper mon avion. Je te dis à dans cinq jours alors ! » « D’accord… » C’était tout… simplement se quitter ainsi. Après avoir passé une nuit ensemble… ? Même s’il ne savait pas exactement ce qui c’était passé… c’était tout de même important. Mais que pouvait il dire maintenant ? S’excuser ? Pour quelque chose dont il ne pouvait même pas ?
« Non, c'est pas bien en faite ! C'est même pourri !! {…} Mais pour une personne comme toi qui n'arrête pas de te poser des questions, je devrais même pas être surprit ! » Derek recula un peu la tête, la voix d’Andrew lui percutait en plein cerveau et ce n’était pas vraiment agréable. Mais surtout pourquoi devait l’infirmier s’emporter ainsi… et dire de telles choses ? Un traumatisme ? Ce n’était pas exagéré ? Même s’il ne se rappelait pas… ce n’était pas une raison pour que ce soit un traumatisme… surtout qu’il s’était réveillé, y a genre un quart d’heure peut être. « Arrête Andrew, tu dis n’importe quoi. » dit-il en gardant une voix calme. Car il ne voulait pas empirer les choses, même si ce qu’Andrew lui venait de dire n’était pas des plus agréables. « Et, tu sais le problème dans tout cela ? {…} J'en ai marre de faire un pas en avant avec toi et trois pas en arrière juste derrière ! » Mais en plus Andrew le jugeait ? De quel droit ? Le connaître ? C’était totalement faux. Mais là encore avant qu’il ne proteste, Andrew lui saisit le portable et Derek le regarda faire sans comprendre. Pourquoi un tel emportement ? « Tu m'embrasses, puis on doit oublier !? {…} Pourquoi m'emmerder ? » Que… c’était vraiment ainsi qu’Andrew le voyait ? « Mais non...» C’était blessant, tellement, qu’il ne savait pas quoi répondre à ces accusations. « Tu sais à quoi cela me fait penser comme relation ? {...} Et, bien tu sais quoi ? » Là pourtant, une crainte monta en lui. Braddley… ce type… il était comme lui ? Avait il forcé la main à Andrew ? Il ne réagit même pas quand Andrew jeta son iPhone au mur. « Allez ! Vous faire foutre tout les deux ! »
Le cœur de Derek battait la chamade. Bien trop vite et il se sentait mal… Il ne comprenait pas comment ça a pu tourner ainsi. Que c’était il passé pour qu’Andrew lui dise qu’il était pareil que ce Braddley ? « Désolé… si j’ai été déplacé avec toi… » répondit-il, même s’il ne s’attendait pas à faire ce genre de choses avec quelqu’un, même ivre. Il s’en voulait vraiment de cette tournure. Ça le prenait au dépourvu, surtout qu’il ne pensait pas être ainsi, et il ne savait pas quoi dire. Le mieux serait de laisser Andrew tranquille, non ? Il l’avait déjà assez fait souffrir. « Je pense… que je ferais mieux de ne plus t’importuner. » Il quitta son siège pour passer à côté du jeune homme. « Fait bon voyage Andrew… » rajouta-t-il tout de même en partant vers la chambre. Il devait s’habiller et rassembler ses affaires. Et laisser Andrew tranquille. Mais il pourrait se gifler d’avoir été aussi con. Comment avait il pu faire du mal à Andrew ?
Derek finit par s’assoir sur le bord du lit, sentant ses jambes faiblir. Il prit sa tête dans ses mains, tentant de calmer ce qu’il ressentait en lui. Mais il ne pourrait jamais se pardonner de ces fautes. Les mots d’Andrew ne le quittaient pourtant pas et le bouleversaient. En tout cas c’était fini. Il appréciait trop le jeune homme pour encore lui faire mal.
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Mar 4 Jan - 1:46 | |
| Andrew avait été étrange dés que Derek évita son baiser, l'infirmier réalisant à ce moment précis que son camarade n'avait aucun souvenir de leur nuit. En tout cas, c'est ce qu'il présumait, en essayant d'analyser les réactions du jeune homme face à lui. Les pertes de mémoires étaient quelque chose de connue pour l'infirmier, et qui était il pour vouloir que Morrison déroge à la règle ? Il aurait du être patient, et apporter son soutien au grand brun, mais pourtant sa réaction le chamboula.
Alors, Sully' essaya pourtant de rester calme, et de ne pas pas montrer sa déception, en continuant de s'habiller, et de vérifier ses affaires avant de partir. Il donna beaucoup d'information à Derek qui avait prit place dans la cuisine. Voilà, il était prêt à partir, il pouvait prendre son sac, et à son retour, peut être qu'ils pourront parler de cette nuit ? Non, c'était bien cela le problème, connaissant son camarade, il sentait qu'à son retour, tout recommencerais à zéro. Et, cela il ne le voulait pas, la colère monta en lui, sans qu'il puisse la contrôler. C'était horrible, c'est comme si une force diabolique avait prit son corps.
« Non, c'est pas bien en faite ! C'est même pourri !! {…} Mais pour une personne comme toi qui n'arrête pas de te poser des questions, je devrais même pas être surprit ! », Andrew fixa Derek, et s'accrocha à sa surprise, car il était aussi surprit que lui de lui reprocher des choses aussi fortes. Le journaliste ne méritait pas ses paroles, mais maintenant qu'il était lancé, son démon intérieur lui ordonnait de continuer. Ce démon voulait faire mal, et ne cherchait pas à faire dans la dentelle. Et, celui-ci n'avait rien à faire que Morrison venait à peine de se lever. « Arrête Andrew, tu dis n’importe quoi. », malgré la voix calme de Derek, c'était tout ce que sa partie sombre cherchait pour monter d'un cran. On osait dire qu'il racontait n'importe quoi ? Alors, pourquoi il avait bu ? Le connaissant c'était bien pour oublier quelque chose ? Pour refouler encore une chose qui ne lui plaisait pas. Et, au final c'est cela qui attisait son démon, c'était bien ce qui le dérangeait, l'effet d'être prit dans un cercle vicieux.
« Et, tu sais le problème dans tout cela ? {…} J'en ai marre de faire un pas en avant avec toi et trois pas en arrière juste derrière ! », pourquoi lui dire cela ? C'était encore des attaques injustes, et encore une fois le problème n'était pas Derek, c'était sa propre frustration qu'il n'arrivait pas à gérer. Il aurait pu laisser parler son camarade, mais au lieu de cela, son démon voulait faire le taire. Alors, il attrapa son portable, et menaça de le jeter. « Tu m'embrasses, puis on doit oublier !? {…} Pourquoi m'emmerder ? » , bien sûr c'était encore injuste de lui reprocher ce baiser, alors qu'hier soir c'était lui qui avait craqué. « Mais non...» C'était lui qui l'avait embrassé, le journaliste était en plus saoul. C'était lui le méchant, mais son démon voulait faire porter le chapeau à Derek.
« Tu sais à quoi cela me fait penser comme relation ? {...} Et, bien tu sais quoi ? », les paroles étaient sortis avec violence, et voulait faire mal, sans se soucier des blessures qu'il pouvait causer. Mais l'infirmier s'en moquait, car la colère en lui était plus forte que jamais, et serrant au plus fort le portable qu'il avait subtilité et l'envoya violemment contre le mur. « Allez ! Vous faire foutre tout les deux ! », pourtant une fois que son geste fut terminé, un grand froid parcouru son échine. Qu'est ce qu'il venait de faire ? Touts les mots blessants qu'ils venaient de prononcer, ce n'était pas lui ? Pourtant, le mal était fait ? Et, il se sentait pas bien, c'était même le contraire. Il sentait encore plus coupable.
« Désolé… si j’ai été déplacé avec toi… », répondit Derek. Le froid ne partait et même cela empirait. Il n'y avait aucun moyen pour lui, de savoir ce que Derek se rappelait exactement, et ses paroles avaient été très équivoques. Andrew s'éloigna d'Andrew, les bras ballants, et les yeux observant le parquet. Il s'était énervé deux fois dans sa vie, et aujourd'hui cela avait été la deuxième. Il avait beau se remémorer sa frustration, et cette colère, il ne comprenait pas comment il avait pu en arriver là. Ce qu'il pouvait se détester à ce moment précis ! « Je pense… que je ferais mieux de ne plus t’importuner. », l'infirmier ne répondit rien et le laissa passer à côté de lui. Il n'osa même pas croiser son regard. Mais qui était-il pou avoir osé parler ainsi à son ami ? « Fait bon voyage Andrew… » , l'infirmier la tête baissé, osa quand même un regard timide vers le grand brun qui se déplaça jusqu'à la chambre surement pour se rhabiller et s'en aller comme il l'avait annoncé. Sully' se déplaça jusqu'au mur où le téléphone de Morrison avait atterrit. Il ramassa celui-ci et le garda entre ses mots. Le garçon pouvait pas partir comme cela, il avait été tellement été injuste avec Derek qui n'avait rien demandé. Et, surtout il ne voulait pas partir, on lui laissant pensé qu'il avait fait quelque chose de déplacé.
Il marcha l'estomac dans les talons, jusqu'à sa chambre. Drew' s'arrêta dans l'encadrement et remarqua Derek la tête entre ses mains. « Je suis désolé pour ton portable, je t'en achèterais un autre. La carte sim n'a pas l'air endommagé... », arriva t-il à dire la gorge nouée. Puis, ne supportant pas de voir cette vision de son ami, il s'approcha et s'agenouilla devant lui, sans portant lever la tête. « Tu n'as rien fait de mal hier soir...J'ai été injuste avec toi...C'est moi qui t'es embrassé...C'est moi qui est abusé de la situation. Tu étais saoul et j'aurais pas du en profiter...Si tu veux tout savoir, voilà comment les choses se sont passés... », Andrew posa une main sur le genoux de Derek, le regard toujours fixé sur la moquette et lui raconta tout avec honnêteté. Il raconta le baiser dans la salle bain, les caresses dans le salon, et enfin les quelques priliminaires dans le lit avant que le journaliste trouve le sommeil. Il prit une pause, sans rien dire, pour laisser le temps à son camarade d'enregistrer le trop plein d'information.« C'est moi le salaud dans l'histoire... », Andrew se racla la gorge sentant la culpabilité monter. « Je t'ai dit des choses horribles, et je les pensais pas du tout. Je t'assure ! Le problème, je pense que c'est moi...», arriva t-il sans verser une larme. Pourtant, il avait le regard troublé, et ce n'était pas l'envie qui manquait. Puis il laissa tomber sa tête sur le genoux du grand brun face à lui, comme épuisé par toute l'agitation qu'il avait causé. |
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Mar 4 Jan - 17:51 | |
| Quel con il avait pu être. Après tout ce qu’Andrew lui avait apporté, il ne trouvait que le moyen de lui faire du mal ? Qu’avait il bien pu faire pour qu’Andrew le compare à ce Braddley ? Il ne pouvait qu’imaginer qu’il ait été un monstre avec Andrew pour que celui-ci lui dise de telles horreurs. Du coup il ne voulait même plus savoir ce qui c’était passé… d’un côté il le fallait, pour qu’il sache ce qu’il avait fait. Soupirant, il passa sa main sur son visage et entendit des pas entrer dans la chambre. Il détourna le regard, ne voulant pas spécialement encore qu’Andrew lui dise de telles choses, mais naturellement s’il avait encore quelque chose à dire, il ne pouvait qu’écouter.
« Je suis désolé pour ton portable, je t'en achèterais un autre. La carte sim n'a pas l'air endommagé... », entendit il de la part de l’infirmier. Derek leva les yeux sur l’armoire, ne comprenant pas pourquoi Andrew venait s’excuser. « Ce n’est qu’un téléphone… », murmura-t-il. Ce n’était rien du tout par rapport à ce qu’il avait fait à Andrew. Il pouvait bien s’acheter un autre téléphone plus tard. Andrew n’avait absolument pas à le faire.
« Tu n'as rien fait de mal hier soir...J'ai été injuste avec toi...C'est moi qui t'es embrassé...C'est moi qui est abusé de la situation. Tu étais saoul et j'aurais pas du en profiter...Si tu veux tout savoir, voilà comment les choses se sont passés... » Derek posa enfin la tête vers le jeune homme qui s’était agenouillé en face de lui. Tout semblait totalement contradictoire. Andrew lui disait que ce n’était pas de sa faute ? Mais alors pourquoi lui avoir dit de telles choses. Il écouta alors les paroles qu’Andrew prononça, expliquant ce qui c’était passé. Plus il l’écoutait, plus il en fut rassuré, que rien de mal ne s’était produit. De plus, il fut aussi heureux de savoir qu’ils s’étaient arrêtés aux préliminaires. Il n’aurait pas aimé que faire l’amour avec Andrew se serait passé ainsi… Derek releva la tête, réalisant ce qu’il venait de penser. Il hocha de la tête pour casser tout ça et posa sa main sur l’épaule de son ami.
« C'est moi le salaud dans l'histoire... » lui dit l’infirmier. Mais Derek ne le prenait pas ainsi. Au fond… il ne s’était passé rien de grave et puis, à l’entendre, ils avaient apprécié tout les deux, il en était persuadé. Il n’avait plus qu’à se rappeler pour en être certain. Mais maintenant qu’Andrew lui avait dit… il lui semblait que ça lui revenait plus facilement. « Je t'ai dit des choses horribles, et je les pensais pas du tout. Je t'assure ! Le problème, je pense que c'est moi...» L’infirmier posa sa tête sur son genou et le reporter déplaça sa main de l’épaule d’Andrew sur les cheveux de celui-ci. Il se pencha alors en avant pour poser sa tête sur celle de son ami sans cesser de caresser les cheveux au dessus de la nuque d’Andrew.
« Désolé de ne pas m’en rappeler tout de suite Andrew. Mais on en reparlera une fois que tu seras de retour d’accord ? Et s’il y a quelque chose, tu me le dis… » Même s’il aimerait bien en parler tout de suite, là… « Tu as ton vol à prendre… Tu me préviendras quand tu va revenir, d’accord ? » Le journaliste passa doucement son visage un peu contre les cheveux de son ami, tel un chat qui se frottait la tête contre le visage de son maître. Il releva ensuite la tête, le regard doux, car il n’en voulait pas au jeune homme. Il comprenait que sur le coup, Andrew n’ait pas apprécié qu’il ne s’en rappelle pas.
Il lui saisit alors doucement le bras pour qu’il se relève et ne reste pas par terre. « Relève-toi Andrew. Je ne t’en veux pas… »
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| Sujet: Re: Oh, trouver un moyen d'oublier... Mar 4 Jan - 20:10 | |
| « Je suis désolé pour ton portable, je t'en achèterais un autre. La carte sim n'a pas l'air endommagé... » , dit l'infirmier voulant prononcer bien d'autres mots, mais il en avait pas encore le courage. Pourtant, il avait trouvé le courage de ne pas partir en claquant la porte. Non ! Il avait injuste avec Derek, le journaliste ne méritait aucun des mots qu'il avait prononcés. « Ce n’est qu’un téléphone… », répondit Morrison. Mais le problème n'était pas ce téléphone, c'était la violence de ses actes. Il ne pouvait plus se tenir dans l'encadrement, il devait rejoindre son camarade qui avait prit place dans sa chambre.
Il marcha jusqu'au lit où le reporter semblait avoir été touché en plein cœur par ses paroles. Qu'est ce qu'il pouvait être idiot et égoïste ? Il ne se reconnaît pas ! Il était vraiment temps qu'il prenne ses cinq jours pour réfléchir sur lui même. Ce n'était pas à Derek de subir ses états d'humeurs et ses frustrations sentimentales. Il ne lui avait rien promis, et l'infirmier devait se faire à cette idée. Il s'agenouilla et la voix nouée il prit la parole :« Tu n'as rien fait de mal hier soir...J'ai été injuste avec toi...C'est moi qui t'es embrassé...C'est moi qui est abusé de la situation. Tu étais saoul et j'aurais pas du en profiter...Si tu veux tout savoir, voilà comment les choses se sont passés... » , Andrew posa une main sur le genoux de Derek, le regard toujours fixé sur la moquette et lui raconta tout avec honnêteté. Il raconta le baiser dans la salle bain, les caresses dans le salon, et enfin les quelques préliminaires dans le lit avant que le journaliste trouve le sommeil. Il ne savait pas si cela changerait quelque chose après les horreurs qu'il avait pu dire.
Mais il voulait juste rétablir la vérité, et rassurer son camarade, pour lui dire qu'ils n'étaient pas allés jusqu'au bout. C'était surement quelque chose d'important, une première fois...Il fallait le faire avec quelqu'un qu'on aimait...La main de Derek le tira de ses pensées, et du visage de cette homme qui viendrait bientôt le voler à lui. Car il n'était qu'ami ! Il posa une main sur la sienne et sera de toutes ses forces, se trouvant alors tellement idiot. « C'est moi le salaud dans l'histoire... » , le soutient de son camarade semblait vouloir le rassurer sur ce point. Mais pour l'instant c'est ce qu'il ressentait, peut être plus tard, dans l'avion, il arriverait à se pardonner. Mais,il avait été odieux, cruel et injuste...«Je t'ai dit des choses horribles, et je les pensais pas du tout. Je t'assure ! Le problème, je pense que c'est moi...» , dit l'infirmier en posant sa tête sur le genoux du journaliste.
Son cœur s'accéléra en sentant la tête de Derek contre la sienne, d'abord surprit, la chaleur et l'odeur de son camarade le rassura aussitôt. Lui, il n'avait pas oublié, et toute la nuit revint comme une douce chaleur qui s'installa au creux de son ventre. Ce que c'était bon d'avoir Derek si proche de lui ! Il se laissa aller, fermant les yeux un instant. « Désolé de ne pas m’en rappeler tout de suite Andrew. Mais on en reparlera une fois que tu seras de retour d’accord ? Et s’il y a quelque chose, tu me le dis… » , Andrew pour sa port bougea lentement sa tête, créant un mouvement de frottement, comme un chat qui chercherait à laisser son odeur. « D'accord... », arriva t-il à dire la gorge déjà plus dégagée. « Tu as ton vol à prendre… Tu me préviendras quand tu va revenir, d’accord ? » , le frottement causé par les propres mouvements de tête de Morrison, fit disparaître toute cette horrible histoire, et le reboosta à bloc. C'était toujours aussi facile avec le journaliste...Un geste tendre de sa part et le cœur de Sullivan chavirait... « Je t'appellerais, c'est une promesse.. », dit-il en se retenant de pas dire bien trop, des choses qu'ils pouvaient ressentir pour le grand brun.
Sentant le bras de Derek le soulever, il refoula tout ses sentiments, et essaya de cacher du mieux qu'il pouvait l'émotion présente sur son visage. « Relève-toi Andrew. Je ne t’en veux pas… » . Il ne lui en voulait pas ? C'est vrai ? L'infirmier se plaça devant lui, un maigre sourire mais sincère, et surtout plein d'espoir. Le regard comme simple remerciement, il ne savait vraiment pas quoi ajouter. Se sentant bientôt très idiot, de paraître si émotif, il tapota le torse du reporter et commença à le pousser hors de sa chambre. « Allez ! Et toi, va à la douche ! Cela va te faire du bien ! » Il se plaça derrière lui, les mains sur ses épaules, pour ensuite le diriger tout en douceur jusqu'à la porte de la salle de bain. Voilà, il pouvait le laisser, et partir à son tour.
Andrew lâcha ses épaules, mais savait inconsciemment que s'il croisait encore son regard, il pourrait faire encore une bêtise. Alors, avant que son camarade se retourne, il passa ses bras autour de lui, se colla contre son dos et posa son front contre sa nuque. « Prends soin de toi pendant ses cinq jours, Derek ! ». Il n'ajouta rien de plus, resta quelques instants comme cela, respirant ce parfum qu'il avait soudainement du mal à quitter. Puis, l'infirmier lâcha prise et le poussa à l'intérieure de la salle de bain, avant de suivre sa propre route.
Le garçon attrapa le sac dans le salon, et quitta son appartement sans se retourner. Il sortit son ipod de sa poche, installa les écouteurs dans ses oreilles. L'infirmier savait très bien quelle chanson il voulait écouter, Hang with me, de Robyn, les paroles étaient tout ce qu'il pouvait ressentir à ce moment précis, et il voulait l'entendre, encore et encore. Jusqu'à qu'il n'est plus de batterie. Ne pouvant s'empêcher de chanter en descendant les escaliers qui le séparait de la rue, des gens, de son future avion...
« Oui, dis moi encore comment nous allons faire pour être juste amis... »
- Spoiler:
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