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| TALLULAH ✤ the first day of the rest of my life | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: TALLULAH ✤ the first day of the rest of my life Sam 15 Jan - 22:49 | |
| © TUMBLR❝ TALLULAH SAHÉE BELVINS ❞ feat. kristen bell.
SURNOM(S) : on l'appelle souvent Tall' ou Tally. AGE : vingt-cinq ans. GROUPE : nat king cole. MÉTIER/ÉTUDES : journaliste. SITUATION AMOUREUSE : en couple avec Jake Daniels.
Can I ask you some questions ? AS-TU DÉJÀ ÉTÉ AMOUREUX ? :: Deux fois. La première fois, j'étais très jeune, j'avais dix-sept ans, je ne savais pas encore vraiment ce que c'était que d'aimer réellement une personne. Pourtant j'étais amoureuse de mon petit-ami de l'époque, puis le divorce de mes parents a tout bouleversé, et je suis devenue une autre personne. Et puis la deuxième fois, il n'y a pas longtemps, d'un homme qui a changé ma vie, surtout ma vie sentimentale. Jake. Jake, qui au départ, ne devait être qu'un homme parmi tant d'autres, et qui est devenu l'homme qu'il me fallait.
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Je suis née à Sydney, et j'y suis restée jusqu'à maintenant. Je ne suis partie qu'une seule fois hors de ma ville natale, pour aller à New-York, en vacances, durant l'été de mes vingt-trois ans. Mais Sydney, c'est toute ma vie, et je ne me vois pas partir pour une autre ville, même en Australie, car on y est bien. Il y fait chaud, le soleil y est présent souvent dans l'année, j'ai la plage à quelques centaines de mètres de mon appartement, que demander de mieux ?
AIMES-TU TON EMPLOI ACTUEL ? :: Je fais certainement le métier qui me correspond le plus, très franchement, je ne me vois pas, maintenant faire autre chose que le journalisme. Écrire, des critiques de films, de musiques, de livres, me passionnent plus que n'importe quoi. Je suis une véritable passionnée par ce que je fais, au point d'en faire même un peu trop parfois, mais je profite, certains n'ont pas tous la même chance que moi, c'est-à-dire faire un travail qui leur plait.
NOM ET/OU PSEUDO : Justine/comateen AGE : seize ans. RÉGION : Bourgogne. FILLE OU GARÇON : fille QUE PENSES-TU DU FORUM ? : ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : c'était sur PRD je crois... AUTRES : je vous aiiiiime
Dernière édition par Tallulah Belvins le Dim 20 Fév - 16:36, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: TALLULAH ✤ the first day of the rest of my life Sam 15 Jan - 22:50 | |
| I'd like to make myself believe.
C H A P T E R . O N E ○ Un jour quelqu’un ma dit « garde là pour toujours », c’est le « toujours » qui me pose problème.
C'est le trois mars mille neuf cent quatre vingt-cinq que j'ai vu le jour, ici à Sydney. Ce n'était pas encore le printemps, mais le temps était clair, le ciel était bleu, les rayons du soleil perçaient à travers les rares nuages, et les températures étaient déjà douces. Avec une jumelle, mais ça je ne l'ai su que bien plus tard, je l'ai su il y a quelques semaines en fait. Ça a été un vrai choc. Mais je vous raconterais ça plus tard, pour l'instant parlons de mon enfance. Elle a été joyeuse, normale, sans incidents marquants. Mes deux parents s'aimaient, plus pour longtemps certes, mais ils s'aimaient encore, et moi j'étais heureuse. À douze ans, j'écrivais déjà, j'avais des goûts musicaux particuliers, et je développais une personnalité assez artistique, ce qui ne plaisait pas franchement à mes parents, ma mère étant architecte, mon père avocat. Autant vous dire que l'on vivait bien, voire même très bien, et le fait que je ne m'oriente pas vers un de leur métier les exaspéraient, mais je ne me laissais pas faire. Mon rêve, c'était de devenir journaliste, d'écrire, des articles, des critiques de cinéma, de musique, de littérature, avoir mon prénom et mon nom en bas d'un article, en bas d'une de mes créations, et que ça leur plaise ou non, j'avais déjà choisis, et il ne pouvait pas m'empêcher d'aller au bout de mon rêve. J'avais, et j'ai encore du talent pour l'écriture, une passion qui me dévore, comme la musique, comme le cinéma, comme les livres. J'ai réussi.
J'empochais mon diplôme à la fin de mes années de lycée. Des années que je n'oublierais sans doute jamais, mais la dernière fut aussi celle qui m'a changée. J'avais tout pour être heureuse, un petit-ami, un diplôme, et puis je savais déjà que j'allais étudier le journalisme, mais mes parents ont divorcé. J'avais dix-sept ans, j'allais sur mes dix-huit, et ils étaient comme un modèle pour moi. Le couple modèle. Beau, s'aimant, qui réussissait autant professionnellement que dans leur vie privée. Et puis tout ça s'est effondré, chacun est parti de leur côté, brisant en moi le modèle de la vie parfaite. Si eux divorçaient, alors tout le monde divorçait. Ils ont brisé l'image du parfait amour que j'avais; et j'ai changé. J'ai largué celui que j'aimais tant, savant pertinemment que ça finirait comme mes parents. Plus aucun regard, plus aucun mot, juste la disparition de l'amour, et puis l'apparition d'une haine grandissante. Je ne voulais pas être la Tallulah qui serait comme eux, je ne voulais pas être comme ma mère, être tiraillée entre deux hommes. Le mieux, c'était la liberté. La liberté de faire ce que l'on voulait, quand on voulait, avec qui on voulait. Je suis devenue, si l'on peut dire ça comme ça, une sorte de libertine. J'ai donc largué mon petit-ami, et j'ai commencé à sortir beaucoup, trop souvent peut-être. Je devenais insouciante, insolente, je me moquais de tout, je jetais les hommes comme je les attirais. On me décrivait souvent comme une adolescente éternelle, qui ne voulait pas grandir, et c'est ce que j'étais, dans le fond. Je refusais d'avoir des responsabilités, ça me paraissais insurmontable. Jusqu'à mes vingt-quatre ans j'ai vécu comme ça, tout en poursuivant mes études, car je n'oubliais pas pour autant mon rêve. J'avais une vie certes, très festive, mais je savais que ça ne durerait pas éternellement, qu'il fallait que tout cesse un jour où l'autre, car je prenais tout de même de l'âge. Vingt-quatre ans, c'est à dire six ans à vivre une telle vie de débauche, et puis... Jake est entré dans ma vie. |
C H A P T E R . T W O ○ Quelqu’un entre dans notre vie et une partie de nous dit : « T’es tout sauf prêt ». Et l’autre partie dit : « Fait la tienne pour l’éternité ».
On se rencontra dans un bar, un soir, il était de Sydney, et on ne s'était jamais croisé auparavant. Un an plus jeune que moi, il était tout à fait mon genre, et on était pareil, on aimait plus pour aimer, on jouait pour ne plus avoir à souffrir. Bien sur je ne comptais pas le garder plus longtemps que les autres, et lui non plus, d'ailleurs. C'était très clair entre nous, mais petit à petit, jours après jours, je crois qu'on s'est trop laissé prendre au jeu. Les sentiments arrivèrent bien vite de mon côté, comme une gifle, quelque chose que j'avais enfoui au fond de moi, et qui jaillissait sans raison avec Jake. Au début, nous étions un couple... comment dire ? Non officiel. Nous étions ensemble sans vraiment l'être, chacun couchant encore à droite à gauche. C'était étrange, et nous nous étions toujours dit que c'était mieux comme ça. Seulement les sentiments étaient bels et bien là, et bientôt, je me suis rendue compte que sans lui, je n'étais plus rien, je n'étais plus moi-même. Mais c'était sans compter sur deux femmes dont Jake était et avait été très proche. Sont ex petit-amie, Ally-Jane, et sa sœur Chelsea. L'une cachait un secret, l'autre me détestait. Chelsea, sa sœur, ne me prends que pour une fille de passage, une fille de plus dans le carnet de conquête de son frère. Nous nous détestons, mais nous faisons semblant de bien nous entendre, pour lui. Et puis Ally-Jane, rencontrée au centre commercial, et qui m'a avoué ce que Jake n'avait pas osé me dire; ils avaient un enfant. Un enfant qui vivait on ne sais où d'ailleurs, puisque la jeune femme l'avait abandonné. Vous allez me dire que Jake ne savait pas, et ça je le sais, mais je n'ai pas pu accepter la situation, c'était trop dur pour moi. J'avais l'impression de reperdre ce que j'avais perdu auparavant, et ça faisait mal.
Nous nous sommes réconciliés, après un bal complétement raté où nous avons risqué notre vie tous les deux. C'est là que je me suis rendue compte que je l'aimais vraiment, et c'est à ce moment là aussi que j'ai appris sa maladie, et ma grossesse. Trop de choses, de fatalité en une fois. Un enfant, n'est-ce pas le bonheur ? Bien sur que si, mais pas dans notre cas. Dans notre cas, c'est comme un fardeau, la peur toujours présente qu'il ne soit plus là pour le grand jour, pour élever son fils ou sa fille, qu'il me laisse seule. J'ai peur, lui aussi je pense, mais en même temps, cet enfant, c'est la preuve de quelque chose, de notre amour, trop fort entre nous. Tout est maintenant si compliqué, d'autant plus que je viens d'apprendre l'existence de ma sœur jumelle, sœur que mes parents m'ont caché, pendant vingt-cinq ans. Je pourrais les détester mais non, même si je ne comprends pas leur geste. |
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