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| THÉO&DÉSIRÉE ♦ more like me, less like you. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: THÉO&DÉSIRÉE ♦ more like me, less like you. Dim 23 Jan - 2:35 | |
| théodora & désirée
«i've becoming this all i want to do is be more like me and be less like you.» Quand Théodora ouvrit les yeux ce matin-là, elle savait qu’une mauvaise journée allait commencé. Pourquoi ? Et bien tout d’abord parce qu’elle s’était endormit, iPod aux oreilles et que maintenant il était à plat. Que ce qu’il l’a réveillé était la chute de son matelas au sol après que son lit est craqué la faisant hurler de surprise à trois heures du matin. Qu’il n’y avait pas d’eau chaude quand elle a décidé de se doucher. Qu’elle avait perdu une paire des chaussures qu’elle voulait porter. Qu’elle n’avait plus de lait pour son petit déjeuner. Et qu’un mal de tête commençait à lui taper le crâne alors que ses aspirines avaient disparut dans le bazar de sa cuisine. Une mauvaise journée s’annonçait en effet. C’est alors des cheveux secs et crépus qu’elle tentait de brosser à l’heure actuelle. Perdant patience, elle finit par se les attacher en queue de cheval peu soigné. Elle prit les premiers vêtements qu’elle avait trouvé dans sa pile de linges propres - ça reste à vérifier - étalée au sol soit un short noir plutôt large mais court, un débardeur blanc simple qu’elle avait couvert d’un large haut rouge en voile fin qui lui dénudait l’une de ses épaules et qui se relevait parfois assez pour qu’on voit son nombril ; elle mettait souvent ses vêtements en été lorsqu‘elle restait chez elle. Certes ce n’était pas l’été à Sydney mais il faisait beau et bon et puis, elle ne travaillait pas aujourd’hui : c’était Dimanche et le Dimanche était sa seule journée de pause au bar, du coup, elle se fichait un peu de son apparence - de toute façon, elle ne s’en est jamais vraiment soucié - bref, elle enfila ses ballerines rouges et sortit de son appartement sans le refermer à clé - enfin quand elle arrive à le refermer à clé - pensant revenir aussitôt qu’elle aura prit le courrier. Un tas de courrier l’attendait sagement dans sa boîte aux lettres : elle ne prenait son courrier que le dimanche, elle oubliait les autres jours. Elle ouvrit tout ses courriers ; facture, facture, facture, relance de facture, dernier délai pour payer l’électricité… Elle soupira en levant les yeux au ciel face aux factures qui ne cessaient de se cacher dans sa boîte aux lettres - faut croire qu’elles l’aiment bien - puis alors qu’elle refermait sa boîte aux lettres et remontaient les marches vers son appartement, elle se rappela de quelque chose : la facture d’électricité, elle l’avait payé elle en était sûre… à moins qu’elle l’est encore fait traîner… non, elle l’avait payé ! Elle rouvrit les papiers dans sa main pour vérifier ça : ils ne croyaient tout de même pas qu’elle paierait l’électricité deux fois quand même ! Elle vérifia le papier en question puis réalisa enfin quelque chose : Liam Eloi Bellamy. Elle ne put s’empêcher d’afficher un léger sourire en réalisant que cette facture ne lui était pas adressée. Puis, elle repensa à cette facture ; Liam, encore, du retard. Combien même avait-il le don de ne jamais arriver à l’heure, elle savait pertinemment que ce n’était pas ce genre de retard qui l’avait empêché de payer sa facture, mais l’argent. Ces petits billets verts et sa monnaie, ça, ça pouvait vous pourrir la vie. Elle soupira puis arriver en face de sa porte. Elle finit par se retourner au palier d’en face puis toqua trois fois. Aucune réponse.
« Liam ! C’est moi ! T’es là ? » appela-t-elle sachant très bien qu’il arrivait parfois à son ami de ne juste pas ouvrir. Elle frappa deux fois encore cette fois-ci plus fort. La porte s’entrouvrit. Elle fronça les sourcils. Même si Liam avait tendance à sortir de chez lui en urgence, il claquait la porte assez fort pour le regretter le soir même en manquant de tomber pour la rouvrir ; combien de fois s’était-elle moquée de lui à ce sujet ? Elle connaissait le beau brun par cœur maintenant et c’était clairement anormal. Décidée à jouer les superzéro, elle ouvrit la porte en grand demandant cette fois-ci d’un ton plus calme :
« Liam ? Est-ce que tout va bien ? » Elle se sentit aussitôt stupide de parler dans le vide. Elle hésita quelques secondes puis décida de jouer les aventurières. Elle entra à pas de loups dans le petit appartement. A peine avait-elle posé le pied dans l’habitacle qu’elle se ramassa par terre dans un bruit sourd ; Super la discrétion. Elle se releva plus rapidement que l’éclair tentant de retrouver son calme et marmonnant des injures à cette pauvre chaussure perdue cherchant sa jumelle. Elle entra dans le salon sans faire de bruit - ou tout du moins essayant ne pas faire de bruit - elle posa son courrier sur le premier canapé qu’elle vit - enfin canapé, disons ce qu’il en restait - puis avança dans l’appartement appelant chaque deux secondes son ami comme si le saint esprit allait répondre pour lui. Un bruit : elle sursauta. Elle s’imaginait déjà toutes sortes de scénarios : voleurs, malfaiteurs, brigands, dealers, tueur, croquemitaine… - elle s’affole toujours pour rien - elle s’avança vers la source du bruit soit la cuisine, elle demanda une nouvelle fois son ami, sachant très bien qu’il lui arrivait de lui faire des vieilles blagues pour se moquer d’elle jusqu’à la fin de ses jours. Quelque chose de noir passa, elle bondit en hurlant. C’était… un chat. Elle marmonna cette fois-ci :
« Bordel de merde, foutu chat, y a rien à manger ! » grogna-t-elle le chassant de la cuisine. Décidée définitivement à quitter les lieux après avoir constaté que son ami était absent - et qu'un chat pouvait lui donner une crise cardiaque - elle se retourna et un nouveau cri lui arracha la gorge :
« Mais merde à la fin ! » cria-t-elle agacée. Elle posa sa main sur son cœur comme si elle avait eut la peur de sa vie, elle souffla un bon coup en fermant les yeux puis réalisa qui elle venait de voir. Elle les rouvrit rapidement et s’approcha de la personne en question :
« Mais qu’est-ce que tu fous ici, toi ?! Et puis, il t’arrive jamais de toquer ! » Question complètement stupide vu qu’elle-même avait toqué et n’ayant pas de réponse, était rentrée quand même mais Théodora, c’était une exception et puis c’est tout ! Elle fronça les sourcils dévisageant son interlocutrice : Désirée Lesther, aussi parfaite que tous les jours précédents… et aussi méprisante qu’elle l'a toujours été aussi.
Dernière édition par Théodora S. Vanderk le Mar 25 Jan - 0:18, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: THÉO&DÉSIRÉE ♦ more like me, less like you. Dim 23 Jan - 19:35 | |
| Désirée & Théodora
« But I know you were just like me with someone disappointed in you »
Trois coups. Trois coups sur la porte, c’est ce qui réveilla Désirée ce matin-là. Encore sous les draps et la tête enfouie dans l’oreiller, elle grommela. Qui pouvait bien frapper à la porte ? Elle n’avait aucune envie de se lever. Elle entendit une voix féminine étouffée appeler encore et frapper deux fois cette fois-ci. La jeune femme soupira et se retourna, ouvrant finalement les yeux. Le hic, c’est qu’elle ne reconnaissait pas du tout les lieux. Elle n’était pas dans sa chambre, ni dans aucun pièce de sa villa, c’était sûr et certain. Il n’y avait qu’à regarder l’état du plafond. La belle passa ses mains sur ses yeux et inspira à fond, essayant de se rappeler ce qui s’était passé la veille. En se concentrant un peu, elle ne se rappela que de peu de choses mais elle savait où elle était : dans la chambre de Liam. La veille, ils avaient un peu bu et Désirée avait réussi à le convaincre de la laisser aller chez lui, lui qui refusait toujours catégoriquement. Elle souvient avoir évoqué le fait que son appartement était plus près et que son père risquait de passer chez elle le lendemain, et elle n’avait pas envie qu’il voit Liam dans son lit. Ils étaient donc venus ici. Mais Désirée ne se souvient pas vraiment du reste. Elle avait laissé Liam la guider dans le noir jusqu’à son lit et la nuit avait été aussi agréable qu’agitée. La jeune femme tendit le bras à côté d’elle pour atteindre le jeune homme sensé être à ses côtés. Après tout, la personne qui frappait à la porte le demandait lui, et non pas elle. Mais sa main ne toucha que le vide, puis le drap. La belle émit un nouveau soupir. Il avait dû sortir pour une raison ou une autre. Elle se redressa dans le lit, gardant les draps contre elle d’une main et se recoiffant rapidement de l’autre. Elle leva une jambe pour poser les pieds par terre. Sauf que son pied toucha le sol bien plus tôt qu’elle ne l’avait prévu. En effet, il n’y avait pas de lit, le matelas était posé à même le sol. Ça commençait bien… Une fois debout, Désirée partit à la recherche de quelques choses à se mettre sur le dos. En effet, la personne qui avait frappé à la porte était entrée dans l’appartement à la recherche de Liam. Retrouvant un sous-vêtement, Désirée abandonna l’idée de retrouver ses vêtements dans le bazar ambiant. Elle prit donc le premier vêtement qu’elle trouva, c’est-à-dire un tee-shirt à Liam. Il était tout simple, noir à manche courte mais sur Désirée, cela faisait comme une robe très courte. Elle l’avait senti avant pour voir s’il était propre. Il ne sentait pas la lessive, mais il ne sentait pas mauvais non plus. En fait il avait tout simplement l’odeur du jeune homme. Bon maintenant elle devait prendre son courage à deux mains et sortir de cette chambre. Enfin chambre… à ses yeux cela avait plutôt la taille d’un placard mais bon… Cependant, elle n’avait aucune idée de la personne qui avait frappé à la porte et qui était maintenant rentrée à l’intérieur de l’appartement. Et si c’était quelqu’un de dangereux ? Un cambrioleur ? Mais non, un cambrioleur n’aurait pas pris la peine de frapper à la porte. Et puis il n’aurait pas fait tant de bruit en tombant.
Désirée entendait la personne jurer, puis un miaulement. Liam avait un chat ? Elle ne le savait pas. La belle ouvrit la porte de la chambre et en sortit, se retrouvant donc dans le salon. C’est à ce moment-là que l’intrus cria de manière peu polie. A présent, la jeune femme n’était plus effrayée. Plus du tout même. Juste irritée et agacée. Elle avait reconnu la voix de la personne maintenant. C’était Théodora, la meilleure amie de Liam. Elle l’avait croisé une ou deux fois. Théodora ne pouvait pas la supporter, et Désirée le lui rendait bien. Qu’est-ce qu’elle faisait là celle-là ? Et comment était-elle rentrée ? Liam ne lui avait quand même pas donné une clé ? D’ailleurs où était-il passé ? Ses questions resteraient sans réponse. Théodora avait crié parce qu’elle venait tout juste d’apercevoir Désirée qui de son côté restait impassible, les bras croisés dans le salon. La belle la regardait de haut en bas. Décidément, même elle au saut du lit, avec un simple tee-shirt semblait mieux habillée que la jeune femme qu’elle avait en face d’elle. Ses cheveux étaient attachés à la va-vite et elle avait mis des tee-shirts un peu ample qui donnaient une allure négligée. « Mais qu’est-ce que tu fous ici, toi ?! Et puis, il t’arrive jamais de toquer ! ». Désirée haussa un sourcil et resta silencieuse avant de lui répondre.
« Tu n’es pas obligée de me parler sur ce ton, je ne t’ai rien fait. C’est toi qui débarque ici en faisant un boucan du diable. En général, quand je suis déjà à l’intérieur de … l’appartement, je ne m’amuse pas à toquer à la porte… J’étais ici bien avant toi, alors je te retourne la question : qu’est-ce que tu fais là ? Et comment tu es rentrée puisque Liam n’est pas là et que je ne t’ai pas ouvert ? »
Désirée avait parlé sur un ton tranchant, mais parfaitement le calme, sans hausser le ton. Elle avait hésité sur le mot « appartement » car plus elle fixait son interlocutrice, plus elle observait l’environnement autour d’elle. C’était bien plus petit que ce qu’elle avait cru. Les murs étaient dans un piteux état. Son regard dérivait sur le sol et le reste de la pièce. Des détritus de vieux repas jonchaient le sol. Des vêtements sales, des bouquins de médecine leur tenaient compagnie. Le canapé devait être encore plus vieux que Désirée. Personne n’avait dû faire le ménage ici depuis un moment. Plus elle faisait l’état des lieux, plus la belle déchantait. C’était un vrai capharnaüm, l’opposé total de sa villa. Ici, tout était petit, en désordre. Elle comprenait mieux pourquoi Théodora était tombée en rentrant, et pourquoi inconsciemment elle s’était avancée avec beaucoup de prudence dans le salon.
« Mais qu’est-ce que c’est que ce taudis… »
Elle avait marmonné ça à voix basse, presqu’un souffle, plus pour elle que pour Théodora. Elle n’en revenait pas. Cela l’étonnait moins à présent que Liam ait toujours refusé qu’elle vienne ici. Au début, elle avait juste cru que c’était un de ses principes, ou juste qu’il avait honte parce que son appartement était plus petit. Mais là, le fait que son salon fasse la taille de la salle de bain personnelle de Désirée n’était pas le seul problème. Si seulement c’était rangé et un minimum propre, elle n’aurait pas vraiment tenu compte de la petitesse des lieux.
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