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| LIAM&THEO ♦ «don't freak me out like that!» | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: LIAM&THEO ♦ «don't freak me out like that!» Ven 6 Aoû - 0:00 | |
| liam & théodora
«don't freak me out like that!» « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Fin. » Théodora leva les yeux au ciel d’un air exaspéré avant de lancer son conte de fées sur sa table basse. Elle était allongé sur son canapé et elle venait tout juste de finir pour la centième fois, au moins, un conte de fées qu’elle garde depuis sa plus tendre… , ou pas, enfance. Elle détestait ce conte, si elle le pouvait elle le déchirerait en mille morceaux ou le brûlerait dans une cheminée… même si elle n’a pas de cheminée… Enfin bref, elle le trouvait stupide, irréaliste, complètement inutile, rien d’intelligent n’en ressortait… A part si un jour un prince charmant débile toque à sa porte et lui propose d’essayer une chaussure en verre prouvant qu’elle est bien la seule femme ayant cette taille de pieds soit : Cendrillon, elle saurait au moins quoi faire s’il vient à elle, mais pour le moment ce n’est pas prêt d’arriver. Après tout, c’est un conte de fées et les contes de fées n’existent pas. Vous vous demandez sûrement pourquoi elle garde ce vieux livre à la couverture dégarnit avec le temps ? Et bien, depuis son plus jeune âge, sa mère lui racontait cette histoire en boucle, chaque nuit, à chaque fois que Théo faisait des cauchemars, à n’importe quel moment, c’était cette histoire que sa mère lui contait. Et puis, il faut avouer que vu sa situation financière catastrophique, il était logique qu’elle ne jetterait jamais un livre à la poubelle, peu importe la couverture, le contenu : l’argent ne tombe pas du ciel… malheureusement. D’ailleurs, elle ne jetait jamais rien, elle avait cette manie de tout garder, cassé ou non, fonctionnant ou pas, son appartement ressemblait à une sorte de grenier habitable… ça existe ? Bref, il y avait de tout que ce soit au sol, sur les murs ou sur ses meubles, sur les murs arboraient une tonne de photos en tout genre qu’elle avait prit, le sol avait un design très personnalisée avec le trois quart de son armoire vidée, une vraie œuvre d’art... & ses meubles étaient surchargés d’objets inutiles ou non, elle s’y perdait bien souvent. Mais au moins, c’était son petit monde… très petit monde, je l’admets, mais elle s’y plaisait plus ou moins. Elle avait passé la majorité de sa journée chez elle, à lire toutes sortes de romans, complètement seule. Il était d’ailleurs bientôt l’heure pour elle d’aller travailler. Elle se leva de son canapé avant de réaliser qu’une grosse douleur lui avait traversé le dos, ses foutus ressorts de ce vieux canapé faisaient encore des siennes. Elle soupira puis alla se changer en deux temps trois mouvements. Théo n’était absolument pas du genre à prendre très soin d’elle, elle ne se brossait les cheveux qu’une fois sur quarante d’ailleurs cependant, ils restaient potables et ondulés. Niveau maquillage, elle faisait le minimum, un coup de crayon et de mascara, ça lui suffisait. Elle avait choisit une de ces petites robes légères mais arrivant juste au dessus de ses genoux, c’était plutôt simple il faut l’avouer, mais en même temps, ce n’est pas comme si elle avait l’embarras du choix, n’est-ce pas ?
Elle prit son sac puis sortit de l’appartement, resta encore cinq bonnes minutes pour réussir enfin à fermer sa porte puis toqua à la porte de l’appartement juste en face du sien. Elle attendit une ou deux minutes, sans réponse. Elle en déduisit alors qu’il était déjà partit. Qui « il » ? Liam évidemment. Souvent, avant aller bosser ou même avant d’aller faire les courses, elle toquait à la porte de son voisin pour avoir de ses nouvelles mais aussi pour lui demander s’il avait besoin de quoi que ce soit pour qu’elle aille le lui acheter en même temps que ses courses à elle. Liam et elle se comprenaient, ils se complétaient peut être même, il la faisait rire, avait les mêmes centres d’intérêts qu’elle et la même situation financière. Il l’encourageait dans tout ce qu’elle faisait et elle essayait toujours de faire de même. Cependant, quelque chose était différent : Liam vivait sa vie à 200 à l’heure, entre son travail à la librairie, ses études en médecine, ses heures de services et sa passion pour l’écriture, il avait toujours trente six mille choses à faire. Alors lorsqu’elle le pouvait, elle essayait de lui faciliter la vie, comme par exemple, lui faire les courses.
Finalement, elle regarda l’heure et se douta donc qu’il devait sûrement être à la librairie, d’ailleurs, elle-même était en avance pour aller au travail. Elle descendit au ré de chaussée, puis avant de partir, elle passa par les boîtes aux lettres. Quelque chose de très futiles pour vous petits lecteurs posés devant votre écran, mais pour Théodora, c’était certainement le moment le plus dur de la journée. Factures, pas factures… c’était sa pire hantise. Un petit tas de lettres s'y trouvaient : Factures, factures, relance, factures, pub pizza hut… hein ? Elle soupira lançant les publicités de nouveaux dans sa boîte aux lettres trop flemmarde pour les prendre et les jeter à la poubelle. Elle ouvrit les quelques factures, et plus elle lisait ses lettres plus sa grimace s’accentuait. Elle n’avait absolument pas les moyens de payer tout ça… Elle avait sérieusement besoin de trouver un autre, non un deuxième job… Elle se mit à réfléchir à grande vitesse. « Un deuxième job… un deuxième job… LIAM ! » Non, Liam n’était pas son job, mais elle savait qu’il pouvait l’aider à en avoir un deuxième. Elle regarda l’heure une nouvelle fois puis sortit d’un pas rapide de son vieil immeuble.
Elle arriva rapidement à la librairie où elle avait l’habitude de venir s’acheter de nouveaux livres et où elle venait parfois voir son ami. Elle fit rapidement le tour de la librairie du regard, ne voyant personne pour le moment. Elle s’approcha du comptoir de la caisse pour voir… personne. Elle leva un sourcil s’interrogeant sur le silence perturbant de la librairie.
Pas de réponse… Comme à son habitude, elle s’imaginait toute sorte de scénarios complètement hors du commun, elle hésitait entre l’enlèvement ou le meurtre puis finalement, trop curieuse, elle fit le tour du comptoir sans faire de bruit enfin, elle essayait. Puis alors, qu’elle s’apprêtait à ouvrir lentement la porte à l’arrière de la librairie, son sac fit tomber un tas de livres posé sur une petite étagère.
« Merde ! » chuchota-t-elle se baissant rapidement pour les ramasser. Alors qu’elle marmonnait encore des injures sur sa maladresse, une ombre apparut au dessus d’elle. Elle s’arrêta net remarquant la soudaine silhouette puis leva lentement la tête vers cette personne… non ce n’était pas un fou qui allait la tuer, c’était…
« Liam ! T’étais passé où toi ?! » Répliqua-t-elle d’un ton suspect.
Dernière édition par Théodora S. Vanderk le Dim 23 Jan - 2:43, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: LIAM&THEO ♦ «don't freak me out like that!» Sam 25 Sep - 1:57 | |
| «Teach me wrong from right & i'll show you what i can be, say it to me & i'll leave this life behind me. Say it if it's worth saving me.»
Théodora leva un sourcil et croisa les bras au mot que venait de prononcer son meilleur ami. Il éclata de rire juste après sa petite blague terminée ne pouvant retenir Théo de sourire légèrement et pouffer de rire à son tour. Liam avait le don d’exaspérer Théo mais de l‘attendrir aussi vite avec son petit rire qui ne pouvait pas l’empêcher de sourire à son tour. Elle lui donna une tape à l’épaule lui répondant :
« Arrêtes c’est pas drôle ! Tu sais trop bien comment je peux avoir peur pour rien ! » Liam & Théodora sont des amis depuis un bon moment maintenant, des meilleurs amis. Ils ne se cachent rien et s’entendent à merveille, ils sont là l’un pour l’autre, peu importe la situation ou les conséquences possibles. D’ailleurs, ce fut amplement prouver lors du bal où Théodora avait prit la défense de son ami face à un petit gosse de riche. En parlant du bal, elle venait de se rappeler que Liam n’avait finalement pas posé plus de questions à propos des vêtements qu’elle portait à cette soirée… Il la connaissait assez pour se douter que ce n’est pas une amie à elle qui lui avait prêté cette robe pour le bal. Mais tant qu’il n’en parlait pas c’était mieux pour elle, elle espérait même qu‘il avait oublié ou qu‘il n‘allait plus en parler lui aussi…
Aujourd’hui, elle avait besoin d’un coup de main très important et qui pourrait l‘aider à subvenir à ses besoins, elle commença alors d‘un ton enfantin :
« Dis… Liam chéri que-j’adore-et qui-est-le-meilleur-de-tous-les-amis-du-monde… » Elle avait dit cette phrase très vite et en sachant parfaitement que Liam allait rapidement deviner qu’elle avait besoin de quelque chose. Elle lui fit un sourire exagéré pour insister encore plus sur le fait qu‘elle avait besoin qu‘il lui rende un service. Finalement, elle poursuivit enfin :
« J’ai pas mal de factures en retard et… je cherche un travail… pas très loin de chez nous et qui pourrait m’intéresser… » Plus elle avançait dans son discours, plus elle s’approchait du travail de Liam à la librairie. Elle marchait d’un air innocent dans la librairie restant tout de même proche du comptoir de la caisse où se trouvait Liam, elle jetait des petits coups d’œil à Liam tout en parlant. Elle marchait d’un pas lent regardant futilement les livres de la librairie ; elle ajouta tout en ouvrant l’un d’entre eux qui lui semblait intéressant :
« Un travail… un peu comme le tiens. » Elle referma le livre dans un petit son sourd et leva les yeux vers Liam, le sourire aux lèvres ; elle le savait au regard qu’il lui lançait, qu’il avait compris qu’elle voulait être à son tour employée dans la librairie. Elle s’approcha alors de Liam posant ses coudes sur le comptoir en face de lui et poursuivant son explication ne laissant même pas le temps à Liam de répondre :
« J’aurais le temps de venir travailler la journée, je suis libre à n’importe quelle heure sauf le soir, je m’y connais dans les bouquins, tu le sais bien, je suis ponctuelle, sérieuse et j’ai beaucoup de connaissances en littérature, j’ai la tchatche, je serais vendre un livre à un singe si on me le demandait ! Je ferais n‘importe quoi pour avoir un travail ! » Elle avait enchaîné cette phrase comme pour se promouvoir auprès de Liam et le convaincre de la choisir, elle, pour un job ici. Elle savait bien que ce n’est pas à lui de lui répondre mais elle se espérait qu’il pouvait l’aider à avoir ce job en parlant au patron et le convaincre de l‘embaucher elle aussi. Elle répliqua cette fois-ci d’un ton beaucoup plus sérieux :
« J’en ai vraiment besoin Liam… » Théo lâcha un soupir et ajouta, comme dernière raison de l’embaucher, le coupant alors qu’il s’apprêtait à parler :
« Et avant que tu répondes, rappelle toi que tu me dois bien ça après ta stupide bagarre pendant le bal ! » Théo avait été avec lui au bal c’est vrai, elle l’avait défendu. Bien sûr, elle ne mentionnerai jamais la prise d’otages qui avait suivit au bal, elle ne pourrait pas… Comme avec son passé, elle préférait éviter les sujets qui blessent. La prise d’otages restera certainement graver dans toutes les mémoires des participants et ce n’est sûrement pas elle qui en reparlerait. Elle n’aimait que trop bien éviter ce type de sujets qui l’attristaient, même avec Liam et plus leur relation s’agrandissait et devenait sérieuse, plus Théodora sentait que Liam commençait à réellement voir à travers ses sourires, ses mimiques et son air joyeux. En réalité, sa relation avec Liam pouvait lui faire peur parfois, peur de devoir raconter son passé à quelqu’un, même à Liam, et devoir lui dire combien elle était coupable de la mort de ses propres parents. Jusqu’à présent, ils n’étaient jamais arrivés à une discussion où elle devrait se montrer sincère et tout lui dire sur son sujet et elle espérait que ça durerait longtemps de cette manière-là.
Elle regarda son ami d’un regard limite suppliant. Elle était vraiment dans une impasse, elle avait besoin de ce travail pour pouvoir garder son appartement et sa vie comme elle est actuellement : elle n’avait plus les moyens de payer toutes les factures qui lui arrivaient en fin de mois et elle espérait que Liam l’aiderait pour avoir ce travail étant donné qu’il y est déjà salarié. En tant qu’ami, c’est faisable, non ? |
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| Sujet: Re: LIAM&THEO ♦ «don't freak me out like that!» Dim 10 Oct - 22:39 | |
| «What about the world today ? What about the place that we call home ? We’ve never been so many & we've never been so alone.» Liam et Théo étaient toujours un peu comme chien et chat, et ça les amusait plus que tout. A n’importe quelle occasion Théodora le narguait, l’embêtait, le taquinait, et c’était à peu près la même chose pour Liam. Lorsqu’ils passaient des journées épouvantables, ils se retrouvaient l’un chez l’autre et se remontaient le moral chacun d’une manière différente. Etrangement, parfois, le simple fait de se retrouver l’un en face de l’autre les aidait à remonter la pente et oublier pendant de petits instants, tous leurs soucis réel. C’était ça qui rendait leur amitié exceptionnelle : leur manière de se parler et de faire oublier les problèmes à l’autre.
Au moment même où elle avait prononcé le mot « bal » elle savait déjà dans quelle direction Liam allait aller, elle le connaissait assez pour savoir qu’il allait s’emballer très vite. Elle arqua un sourcil et le regarda avec un sourire satisfait. D’ailleurs elle ne savait pas vraiment pourquoi elle était satisfaite : satisfaite de savoir qu’elle l’avait convaincu ou satisfaite de s’apercevoir qu’elle le connaissait trop bien. Dans tous les cas, au moment même où il commença sa phrase :
« Bon d'abord, je ne veux pas revenir sur le bal. J'y aurais bien pété la gueule… à ce fils de pute. » Elle l’avait dite en même temps que lui et avait même prit la peine de la finir. Son sourire était inévitable, elle était amusée du simple fait qu’elle le connaissait assez pour savoir ses mots, sa façon de le dire et toutes ses mimiques. La réponse qui suivit confirma encore plus leur amitié aux yeux de Théodora, c’était clair et net, il n’y avait plus de doute : Liam et Théodora sont fait pour être amis. Elle ne répondit rien à la question qu’il avait posé, non pas parce qu’elle n’était pas d’accord mais parce qu’elle attendait d’avoir une réponse précise sur sa question : si oui ou non c’était faisable. Elle ne lui en voudrait même pas si il lui disait non, ça la dérangerait elle oui mais ça ne changerait rien à leur amitié. Elle se doute bien qu’il ne peut pas l’aider pour tout ce qu’elle entreprend, il l’a déjà beaucoup plus aider qu’il ne l’imagine. Ne serait-ce qu’il y a quelques mois lorsqu’elle avait apprit la mort de ses parents : il avait été là pour elle, sans même se douter une seconde du pourquoi de sa tristesse soudaine. Il n’avait d’ailleurs même pas osé poser une question remarquant combien Théo allait au quart de tour et se remettait à pleurer. Pourtant, il l’avait écouté, il l’avait consolé, il avait été là pour elle comme personne ne l’avait été de toute sa petite vie. Elle avait pleuré le soir même où elle avait apprit la terrible nouvelle, elle avait pleuré dans ses bras sans lui dire à un seul instant la raison de ses larmes incessantes. Le lendemain, elle avait décidé de tout oublier, tout du moins de tout oublier en face de ses amis ici, personne n’était au courant de la raison de ses larmes cette nuit-là, d’ailleurs il n’y avait que Liam qui l’avait vu pleurer ce soir-là et elle était que trop bien décidé à ne pas remettre le sujet sur le tapis, mieux encore : Liam avait décidé de ne pas ramener le sujet lui aussi, prétendant comme elle que cette soirée-là où elle avait pleuré non-stop n’avait jamais existé. Parfois, au soir, elle se mettait à pleurer en repensant à sa famille et parfois, que très rarement, elle avait peur de faire trop de bruit et que Liam se pose des questions. Aussi, souvent, lorsque cela arrivait, elle avait l’impression d’entendre des craquements qui l’arrêtaient net dans son flot de larmes incessantes, elle pensait souvent que c’était Liam qui l’avait peut être entendu ou qui passait par là. Jusqu’à aujourd’hui, Liam n’avait à aucun moment ramener ce sujet sur le tapis, Théo en avait déduit qu’elle se faisait des films et que Liam ne l’avait jamais entendu pleurer… Elle avait tort mais elle ne le savait pas évidemment. Elle regarda Liam sortant de ses tristes pensées sur sa famille perdue. D’ailleurs le sujet des familles n’avaient jamais été abordé avec Liam et Théo, ils avaient beau avoir des passés familiaux compliqués, ni l’un ni l’autre n’avait voulu en discuter et Théo espérait que ça durerait encore longtemps.
Liam venait de lâcher tout une explication sur le « comment convaincre le boss d’embaucher Théodora Vanderk », elle n’avait pas vraiment écouté perdue dans ses pensées mais elle ne manqua pas pour autant la dernière phrase de Liam, elle fit mine d’être outrée par ses propos puis lui donna un nouveau coup plus ou moins amical au bras répondant d’un ton ironique :
« Je suis pas ’perdue dans la vie’ non plus hein ! OK, peut être que ma vie est un gros fouilli incompréhensible sur certaines parties, mais il est pas obligé de savoir ça ! » termina-t-elle d’un ton innocent. Elle se mit à rire à son tour accompagnant Liam. Au bout de quelques secondes, ils se turent tout les deux. Théodora jetait un coup d’œil à un des livres qu’elle avait ramassé alors que Liam restait silencieux dans son coin. Remarquant le silence soudain de son ami, elle le regarda les sourcils froncés cherchant à savoir ce qu’il se passait dans sa petite tête. Remarquant son « absence », elle claqua des doigts devant ses yeux trois fois pour qu’il la regarde puis lui demanda :
« Y a quelque chose qui ne va pas ? » Elle avait posé cette question d’un ton concerné mais pas pour autant inquiet, ce n’est que lorsqu’elle remarqua qu’il fuyait son regard qu’elle se posa des questions. Elle posa une nouvelle fois :
« Y a quelque chose qui ne va pas avec moi ? » Elle avait appuyée sur le « avec moi » sentant à présent très bien que son ami la fuyait, elle se posa pendant quelques secondes des questions sur ce qu’elle aurait put dire ou faire qui ai tout à coup fait perdre Liam dans ses pensées. Elle se posa même la question si le coup qu’elle lui avait donné l’avait en réalité vraiment fait mal ? Puis elle réalisa que ce n’était pas la première fois qu’elle lui donnait ce type de coups amicaux, elle se perdait à présent elle aussi dans ses pensées. Qu’est-ce que Liam lui cachait ? |
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| Sujet: Re: LIAM&THEO ♦ «don't freak me out like that!» Sam 15 Jan - 17:05 | |
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«i'm in here, i'm calling out but you can't hear, can anybody help?» Liam, Théo, Théo, Liam. Ils ont toujours su s’entendre et c’était certainement la première fois qu’un aussi gros malaise se faisait entre eux ; ils se sont déjà chamaillés c’est vrai, et pas qu’une fois, mais aujourd’hui, c’était différent. Théo sentait le malaise de son ami et se torturait intérieurement et se surprit presque à se dire qu’elle paierait n’importe quoi pour se trouver dans la tête de Liam à ce moment précis. Les quelques secondes que Liam avaient prit pour lui répondre lui semblèrent trop longues et sans réellement s’en rendre compte, elle avait posé sa main sur le bras du libraire certainement pour lui donner encore plus de courage pour faire partager ses pensées. Finalement, Liam se lança enfin et les premiers mots qui sortirent de la bouche de son meilleur ami la soulagèrent quelques peu : quelque chose de ridicule donc rien de bien grave normalement. Puis Liam poursuivit en parlant d’un rêve où Théo était apparemment présente aussi. Machinalement, cette phrase fit sourire la belle – ex – New yorkaise puis elle lui dit en haussant les sourcils ne se doutant absolument pas que les quelques mots qui suivraient allaient changer radicalement son humeur :
« Tu t’fous de moi ? Un rêve ? C’est juste un rêve ?? Liam, j’ai cru que t’allais me dire quelque chose de grave avec la tête d’enterrement que t’affiche ! » Elle avait dit cette phrase d’un ton frôlant la moquerie, un rêve, un simple rêve avait rendu son ami muet. Elle souriait de nouveau mais cette fois-ci d’un air presque rassurant pour Liam. Elle n’arrivait pas vraiment à comprendre en quoi un rêve pouvait rendre son ami si nerveux. Elle le connaissait jusqu’aux bout des ongles et le fait qu’il tortillait ses doigts de cette manière montrait un stress et une nervosité dont il faisait que très rarement preuve devant Théodora. Liam ne sembla pas l’avoir écouté et il lâcha directement les deux premiers mots qui firent perdre le sourire à Théo plus rapidement qu’elle ne l’aurait voulu. La suite n’arrangea rien, un livre, son livre. Théo détourna aussitôt le regard et aussi inconsciemment que lorsqu’elle l’avait posé, elle retira sa main du bras de Liam pour la ramener à ses cheveux où elle remit l’une de ses mèches derrière son oreille comme elle le faisait à chaque fois qu’elle se sentait mal à l’aise. Son esprit bouillonnait ; ce n’était pas un rêve, Théo en était certaine maintenant, à moins que Liam commence à avoir des sortes de visions de la réalité, il n’y avait pas d’autres explications. Un soir, alors que Théo pleurait encore ses parents perdus, Liam l’avait entendu, vu avec son vieux livre. Il n’avait pas rêvé, pas du tout mais Théo commençait à se demander pourquoi est-ce qu’il s’imaginait avoir rêvé cette scène alors qu’elle s’était réellement déroulé… Elle imagina toute sorte de scénarios ; Liam était peut être fatigué, à moitié endormit alors qu’il traversait le couloir de leur immeuble et qu’il avait donc aperçu Théodora pleurant à chaudes larmes, il était peut être allé se fourrer dans son lit la seconde qui suit et avait donc soit oublié soit cru à un rêve… Elle ne savait pas vraiment comment l’inconscient fonctionnait, elle ne s’était jamais posée réellement la question mais elle a un vague souvenir de ses cours de littérature où elle avait lu que parfois on garde en tête que les souvenirs que l’on souhaite avoir et qu’inconsciemment, on oublie ou tout du moins, on croit en oublier d’autres, généralement, les mauvais. C’était certainement quelque chose comme ça, elle ne voyait pas vraiment d’autres explications que celle-ci. Plongée dans ses pensées, elle en oubliait presque le principal concerné, le jeune homme qui semblait la dévisager à côté d’elle. Elle se braqua assez vite voulant à tout prix éviter de discuter des « sujets qui fâchent » avec son meilleur ami ; un sourire très faux se dessina sur ses lèvres laissant échapper un petit rire quelque peu tremblant mais se voulant convaincant :
« Tu deviens parano mon p’tit Liam ; ton imagination te joue de sacrés tours j’t’assure, je vois pas pourquoi tu te mets dans tout tes états pour si peu ! » Elle avait dit ça d’un ton presque enjoué alors qu’au fond d’elle, elle priait pour qu’il la croit même si elle doutait vraiment que son meilleur ami n’est pas remarqué la mine qu’elle avait tiré lorsqu’il avait raconté ce qui le tourmentait. Elle le regarda quelques secondes le plus sereinement qu’elle pouvait ne sachant pas vraiment quelle expression devait-elle lui donner : sourire serait faire croire qu’elle prenait ça vraiment trop légèrement, le regarder sérieusement voudrait dire qu’il y a quelque chose qui la dérange et dire quelque chose de plus sur ce sujet serait faire réfléchir encore plus Liam dessus, ce qu’elle voulait à tout prix éviter. Du coup, le meilleur était la fuite ; Elle reprit son sac qu’elle avait posé sur le comptoir quelques instants plus tôt :
« Je dois filer, j’ai du boulot qui m’attend. » C’était bien la première fois que cette phrase sortait de sa bouche une heure avant de réellement devoir aller travailler surtout Théo, qui avait tendance à arriver en retard tout le temps mais au moins, c’était une bonne manière de cloître le sujet. Elle fit un nouveau sourire à Liam et après avoir déposé un furtif baiser sur la joue de son ami comme elle le faisait à chaque fois qu’elle s’en allait seule et lui dit comme toujours :
« On se croisera sûrement plus tard. » Elle lui fit un dernier sourire forcé puis marcha en direction de la sortie d’un pas plus rapide qu’elle ne le voudrait, priant pour qu’il ne l’arrête pas.
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| Sujet: Re: LIAM&THEO ♦ «don't freak me out like that!» Lun 24 Jan - 3:15 | |
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«i wanted to be free. i am now. but to be free, i've lost everything.» Elle s’arrêta net quand elle entendit son nom appelé fermement. Il résonna dans sa tête comme un vieux souvenir d’enfance. L’affirmation qui suivit celui-ci la pétrifia. Elle ferma les yeux quelques secondes serrant son sac à main jusqu’à ce que ses mains deviennent blanches. Ce ton, cette façon autoritaire de l’appeler par son nom, ces mots, son père avait la même manière de lui parler, la même manière de l’immobiliser. Elle l’entendait encore, la grondant d’une énième fuite par la fenêtre, elle le revoyait, le ressentait presque. Ses yeux braqués sur elle comme si elle venait de tuer quelqu’un, ses lèvres serrés comme s’il s’empêchait de crier, ses joues d’un rouge vif de colère, ses poings serrés comme s’il était à bout, sa posture puissante et imposante, son odeur de sueur froide après avoir eu une peur bleue de ne plus jamais revoir sa fille… Elle n’avait pas bougé alors que Liam lui demandait de revenir et de tout lui raconter d’un ton plus doux cette fois-ci. Elle rouvrit doucement les yeux puis se retourna vers lui sans faire le moindre bruit et dans un calme royale. Elle le regarda d’un air neutre, son expression était indéchiffrable. Elle finit par lui dire d’un ton plus froid qu’elle ne l’aurait voulu :
« Ne m’appelle plus jamais comme ça, Liam. » Elle le fixa sans bouger. Elle ne l’avait jamais regardé ainsi, elle n’avait jamais montré autant de reproches pour Liam, jamais. Son regard était sérieux, presque méchant. Les sourcils froncés, elle s’était figée. Jamais, jamais son regard avait été aussi mauvais envers Liam. Elle ne bougea pas, le regardant fixement puis quelque chose attira son attention, les mains, les mains de Liam tremblaient, tremblaient comme elle les avait rarement vu trembler. Il n’avait pas peur d’elle, certainement pas, il avait peur de perdre cette amitié plutôt. Elle releva les yeux vers le visage de Liam et son expression se détendit doucement. Elle souffla un gros coup avant de s’approcher de son meilleur ami et de se remettre exactement là où elle était deux minutes plus tôt. Liam l’avait suivit du regard, elle regarda sa main tremblant légèrement encore sur le comptoir de caisse. Elle posa sa main sur la sienne calmant automatiquement ses tremblements. Elle releva ses yeux vers son ami puis le regarda dans les yeux sans dire le moindre mot.
« C’est Cendrillon. » dit-elle dans un souffle, presque un murmure. Elle ajouta pour compléter sa phrase : « Le conte que tu as vu ; c’est Cendrillon. » Elle baissa les yeux marquant une pause. Un silence, un lourd silence avait envahit la librairie. Comme pour mieux se donner du courage pour finalement en parler, elle ferma une nouvelle fois les yeux et repensa à une mélodie, une mélodie que sa mère jouait sans arrêt, c’était une mélodie bien triste pourtant elle avait souvent apaisé Théodora dans son enfance… Elle ne savait pas si elle pensait tout haut, si sa mélodie arrivait aux oreilles de Liam, elle ne le savait réellement pas mais, à vrai dire, elle n’y faisait plus attention. Elle finit par dire tout bas :
« Ma mère me lisait toujours ce conte quand j’étais enfant. Elle m’a souvent endormit en me le lisant. Je ne m’en lassais jamais. Je l’exigeais presque. J’avais le droit d’exiger beaucoup de choses quand j’étais plus jeune… sauf de sortir plus souvent, de m’amuser un peu plus, d’avoir des petits amis. Mes parents étaient très protecteurs, ils m’avaient tant attendu, tant aimé qu’ils m’étouffaient presque… Enfin j’en avais l’impression quand j’étais plus petite. Aujourd’hui, je crois que j’ai juste été égoïste. Nous avions beaucoup d’argent… Enfin mes parents avaient beaucoup d’argent. Ils m’achetaient tout, me donnaient tout pour ne pas que je sois triste, pour ne pas que je demande à être plus libre. Mon père était autoritaire, il avait une voix forte, il arrivait à me faire faire presque tout ce qu’il voulait, s’il me disait ne bouge pas, je ne bougeais pas, s’il me disait tu vas dormir, j’allais dormir, s’il me disait tu ne sortiras pas avec tes amis, je ne sortais pas avec mes amis. Puis j’ai grandi et j’ai cru pouvoir affronter le monde seule. J’ai commencé à fuguer, des petites fugues hein rien de bien méchant, j’allais voir mes amis, j’allais voir mon petit ami de l’époque. Petit ami que je croyais aimer vraiment. Petit ami avec qui j’ai fugué définitivement de chez moi après que mon père l’ait trouvé avec moi chez nous. Je m’étais fais attrapé et j’ai plié bagages. J’ai laissé tomber mes parents comme s’ils ne comptaient pas pour moi, j’ai fais la plus grosse erreur de ma vie ce jour-là. Ma mère était malade, une leucémie, elle n’a jamais put vivre sans moi, j'étais tout pour elle... et son tout était partit. Elle a perdu espoir et arrêté de se battre pour survivre… A son décès, mon père… Mon père a fait des erreurs, plusieurs erreurs. Il s’est noyé dans l’alcool… il avait tout perdu, argent, famille... Il a finit par perdre l’envie de vivre à son tour. Il s’est suicidé un mois après la mort de ma mère… » Son regard était resté bas pendant toute son histoire. Elle n’osait même pas regarder son ami de peur d’avoir l’air trop fragile, trop différente de ce qu’elle a toujours été. Pourtant ses yeux s’étaient embués de larmes, elle se sentait faiblir, sa voix trahissait son envie de paraître sereine, elle tremblait, se brisait, en devenait presque inaudible. Elle ajouta ensuite :
« J’ai voulu grandir, j’ai voulu m’éloigner, je voulais avoir une petite vie tranquille avec mon petit ami que je voyais comme le prince charmant, prince charmant qui a finit par me tromper soit dit en passant » dit-elle en riant doucement relevant ses yeux emplis de larmes vers son ami affichant un sourire faux, se moquant d’elle-même. Elle s’en voulait, elle se maudissait d’avoir été aussi égoïste, elle s’en voulait d’avoir fait tant d’erreurs qui avaient causé la perte de ses parents. Elle renifla puis dit d’un air faussement enjoué tentant tant bien que mal de cacher sa peine alors qu’une de ses larmes avait prit le risque de couler :
« Voilà la triste histoire de la stupide fugueuse ayant voulu jouer les super héro causant la mort de ses méchants parents qui avaient osé trop l’aimer. »
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