LEOPOLDINE&JAKE&TALLULAH ₰ two for the price of one
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Sujet: LEOPOLDINE&JAKE&TALLULAH ₰ two for the price of one Dim 6 Fév - 17:08
two for the price of one.
Dix-huit heures, un samedi soir. Tallulah venait tout juste de rentrer du bureau, et elle se délectait d'avance de la soirée qu'elle allait passer. Ils avaient décidé, avec Jake, d'aller diner au restaurant, pour une fois. Ça ne leur était jamais arrivé, et il fallait bien commencer un jour. Il avait donc réservé au Tilburry, mas ça Tallulah ne le savait pas encore. Elle ignorait d'ailleurs totalement où il allait l'emmener. Elle était toujours en train de monter les escaliers qu'elle se demandait encore où est-ce qu'il avait bien pu réserver. Elle arriva devant la porte de son appartement, ouvrit la porte, s'engouffra dans son habitacle et referma la porte d'un léger coup de pied, elle posa son sac à main sur le bar, et un autre sac qui semblait contenir des vêtements à côté. Elle sortit son téléphone de sa poche; aucun message. Elle soupira, le posa lui aussi sur le bar, et prit fermement le sac de vêtements, avec un sourire. En sortant du bureau, elle était passée faire un petit tour en centre-ville, et avait acheté la robe qu'elle avait repéré depuis un moment, elle n'avait pas pu résister. La robe lui arrivait un peu au dessus du genou, elle n'était pas décolleté, et les manches arrivait à la moitié de son bras. Et comme le tissu était métallisé, elle n'avait pas de couleur, mais plutôt tout un tas de reflets. Une ceinture comme un bracelet venait entouré sa taille. Avec un air triomphant, Tallulah enleva sa jupe noire et sa chemise, sa tenue de travail, comme elle aimait l'appeler, et enfila la robe; elle lui allait à la perfection. Elle s'inspecta dans le miroir du salon, sourit, puis fila à la salle de bain, où elle retira la robe, ses sous-vêtements. Une bonne douche lui ferait du bien.
Il était à présent dix-huit heures quarante-cinq, et elle était en peignoir devant la télé, une serviette sur les cheveux. Jake l'avait prévenu qu'il ne viendrait pas avant sept-heures et demi, car il avait une grosse journée. Elle zappa pendant quelques minutes, mais ne trouvant rien de bien à regarder, elle retourna à la salle de bain. Elle s'y coiffa, se maquilla légèrement. Elle n'avait pas voulu faire compliquer, ses cheveux tombaient naturellement sur ses épaules, et ses yeux bleus pétillaient. Lorsqu'elle eut terminé, elle enfila à nouveau sa jolie robe coup de cœur, puis gagna sa chambre, où elle choisit un sac à main, petit, noir, simple. Par contre, elle allait entamer la réflexion pour un choix crucial; les chaussures, même si son choix se tournait déjà une paire d'escarpins noirs ouverts au bout. Et finalement elle les choisis, les enfila, et se regarda une nouvelle fois dans le miroir. Elle était radieuse, et si on la croisait dans la rue, on pouvait facilement décerner le bonheur et la joie qui émanait de sa personne. Son sourire, son allure, tout en elle semblait refléter ce qu'elle ressentait. Elle se mit de profil, posa ses yeux sur son ventre. Ça ne se voyait pas encore tellement, bien qu'on pouvait voir que son ventre était déjà légèrement rebondi, mais elle y pensait chaque jour. Elle releva les yeux sur le miroir, et y vit Jake, qui se tenait dans l'encadrement de la porte de sa chambre. « Oh je ne t'ai pas entendu arriver. » Elle se retourna, s'avança près de lui, et l'embrassa tendrement « Ça va ? » demanda t-elle, en sachant pertinemment qu'il lui dirait que ça allait. Elle lui sourit. « Alors, tu m'emmènes où ? » ajouta t-elle avec un regard interrogateur.
Dernière édition par Tallulah S. Belvins le Dim 27 Mar - 3:58, édité 2 fois
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Sujet: Re: LEOPOLDINE&JAKE&TALLULAH ₰ two for the price of one Sam 5 Mar - 18:55
léopoldine & jake & tallulah
Il faisait beau, il faisait bon, le soleil brillait de mille feux, le ciel était bleu, quelle magnifique journée n’est-ce pas ? S’était dit Jake, rêveur. Cela faisait trois mois qu‘ils avaient apprit que Tallulah est enceinte, trois mois qu’ils vivent dans un bonheur parfait, trois mois que tout allait bien dans le meilleur des mondes - à quelque chose près - et exactement un mois que quelque chose tourmentait Jake. Quelque chose de très important, de très précieux pour lui, quelque chose qu’il a toujours rêvé de faire, quelque chose qui chamboulerait sa vie. Nous étions un Samedi, un magnifique Samedi, Jake avait passé sa journée au poste - il a toujours eu des Samedis bien remplis - une belle soirée s’annonçait en compagnie de Tallulah et c’est certainement pour cette raison qu’il était de si bonne humeur. Aujourd’hui était un grand jour ! Mais ça, seul Jake le savait pour le moment. Aujourd’hui, Jake pouvait le dire, il se sentait bien, il allait bien, réellement bien ; pas de malaise, pas de mal de tête, une petite amie splendide, un bébé en route, il n’y avait aucune tâche d’ombre pour le moment dans sa journée. Cette journée était parfaite.
Le boulot terminé, il passa par chez lui pour se changer pour l’occasion, il prit une douche rapide puis fouilla rapidement dans ses vêtements, ni trop classe ni trop détendu, ni trop classe ni trop détendu se répéta-t-il. N’étant que très peu doué pour ça, il opta finalement pour un pantalon noir - un vrai pas les jeans qu’il met le trois quart de son temps - une chemise bleue pastel soigneusement offerte par sa belle et une cravate noire pour cloître le tout. Chelsea passa alors dans le couloir, de son petit coup d’œil par la porte de la chambre de Jake, elle le vit se battant en duel devant la glace avec son nœud de cravate - et ce depuis une bonne dizaine de minutes - elle revint sur ses pas, arqua un sourcil et entra dans la chambre :
« Tu aurais besoin d’un coup de main peut être ? » se moqua-t-elle « Non ça ira ! » ronchonna-t-il.
Elle leva les yeux au ciel puis s’approcha de lui, le força à se tourner vers elle puis l’aida à refaire le nœud :
« Arrête de gigoter comme un demeuré et laisse-moi faire ! Je faisais toujours celui de Papa. » remarqua-t-elle. Elle finit puis reprit : « Et voilà le travail ! » Elle sourit puis alors qu’elle s’apprêtait à sortir elle se tourna vers lui les sourcils froncés : « Tu vas à un mariage ou… ? - C’est tout comme ! » lui répondit-il tout sourire.
N’ayant toujours pas compris - et s’en moquant quelques peu - elle finit par soupirer puis sortir de la chambre. Jake se regarda dans la glace, souffla un bon coup ; chaussure italienne : parfaite, chemise : parfaite, cravate : parfaite, coiffure : parfaite, il était parfait - c’est le cas de le dire - il prit alors sa veste qu’il avait soigneusement préparé puis sortit de l’appartement. Il arriva chez Tallulah - qui n’habitait, soit dit en passant, qu’à quelques rues de là - puis entra comme il avait l’habitude de faire. Ne la trouvant pas dans le salon, il se rendit à la chambre où il la vit alors se regarder dans la glace, il croisa les bras se posant contre le cadre de la porte, un sourire presque débile aux lèvres. Qu’elle était belle, ravissante… Les mots lui manquaient. Il était tellement obnubilé par son amour pour elle, ça en devenait inquiétant… et un peu niais sur les bords avouons-le. Elle finit par le remarquer et se retourner vers lui un magnifique sourire aux lèvres. Il hocha la tête à sa question puis sourit l’entourant à la taille :
« Tu es magnifique Tal. » dit-il d’un ton amoureux. Il enchaîna : « Et tu verras. Ca devrait te plaire. »
Il lui tint la main et ils sortirent ensemble de l’appartement. Quelques minutes plus tard, les voilà devant le somptueux Tilburry, restaurant de luxe très reconnu en ville, coûtant la peau des fesses certes mais valant amplement le coup. Et puis pour soirée spéciale, restaurant spécial n’est-ce pas ? Il lui ouvrit la porte et la suivit. Jake demanda leur table et alors qu’ils allaient s'installer, il s’arrêta en route et annonça à sa belle :
« Je dois aller à la salle de bain quelques instants, je reviens. »
Il lui donna un furtif baiser puis s’en alla aussi vite qu’il était arrivé sous le regard interrogateur de Tallulah. Il entra dans la salle de bain, se posta devant le lavabo, posa ses mains contre celui-ci, puis se regarda dans le miroir : « Allez Jake, courage, tu peux le faire. » se dit-il, tête baissé. Il transpirait déjà à cette idée, il ferma les yeux et souffla un bon coup. Il allait le faire, il pouvait le faire, il voulait le faire. Il leva la tête vers le miroir plus nerveux que jamais. Il ne s’était jamais mit dans un tel état. Son cerveau tournait à deux cent à l’heure. Puis soudainement, à la pensée de ce qu’engendrait ce qu’il s’apprêtait à faire, il pouffa, un sourire emplie de bonheur. Il était heureux, plus que tout. Et il savait qu’elle l’aimait, bien sûr qu’elle l’aimait. Jusque là ? Peut être, non sûrement ! Oui, elle l’aimait, elle l’aimait vraiment, il n’avait pas le droit d’en douter. Elle l’aimait, il l’aimait, ils allaient avoir un enfant, ils étaient heureux. C’est alors confiant qu’il se redressa au bout de cinq minutes, il souffla un dernier coup et sortit de la salle de bain d’un pas déterminé. Il la vit alors assise à une table, seule, elle était si belle. Quelque chose semblait avoir changé chez elle, mais trop nerveux à propos de ce qu’il allait faire, il n’y prêta pas attention. C’était elle. C’était elle celle qu’il aimerait jusqu’à la fin de ses jours. Il s’approcha alors, s’installa à côté d’elle puis lui dit alors :
« Désolé d’avoir tardé. » Il releva les yeux vers elle puis alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la bouche il l’arrêta en posant son index sur ses lèvres : « Attends, avant que tu ne dises quoi que ce soit d’autre, j’ai quelque chose de très important à te dire. » Il posa sa main sur la sienne et la regarda d’un air amoureux : « Ca fait maintenant quelques temps que j’y pense, je voulais attendre le dessert pour le faire, mais je ne peux pas, je suis tellement excité à l’idée de te le dire enfin que je me lance maintenant : toi, moi, nous, c’est ce que j’ai de plus cher dans ma vie, tu le sais. Je t’aime Tal, je t’aime plus que tout et je veux vivre toute ma vie avec toi et notre enfant, voir même plus. Tu comptes pour moi plus que tout, je sais que ça ne fait pas si longtemps qu’on est ensemble et que c’est complètement fou, mais je ne veux pas attendre. Je t’aime. Tellement. Je sais qu’avec ma maladie, avec tout ce qu’on a vécu et tout ce qu’on vit, ça va être dur, voir très dur, je le sais mais… Je veux vivre avec toi. Je veux me réveiller avec toi, m’endormir avec toi dans mes bras, je veux qu’on soit ensemble, vivre ensemble. Et je sais que malgré tous les obstacles qui pourraient tomber sur notre chemin, on y arrivera. On sera ensemble et on y survivra. Et c’est pour ça que maintenant, tout de suite, je veux te demander… » Il passa sa main dans sa poche intérieur de sa veste en sortant une petite boîte noire entourée d’or et il demanda les yeux brillant d’amour pour celle qui se trouvait devant lui : « Veux-tu m’épouser ? »
Elle ouvrit la bouche pour répondre, elle semblait perplexe, surprise ou complètement autre chose, il n’arrivait pas vraiment à déterminer ce qu’elle pensait. Un son sortit de sa bouche alors qu’une voix très familière l’interrompit : « JAKE ! » Quelqu’un venait de l’appeler et cette voix, il la connaissait que trop bien. Il se figea alors, l‘écrin toujours en main, lui comme sa voisine de table se tournèrent vers cette voix : Tallulah. La bouche de Jake s’ouvrit inconsciemment et il se pétrifia dans une expression ridicule. Tallulah, la vraie, venait d’assister à sa demande en mariage avec Tallulah, la ‘fausse’. Vie De Merde !
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