Je suis Chace Jason Belgrano. Mais vous pouvez m'appeler Jason ou Ken, c'est vous qui voyez. Je suis née il y a 22 ans, le 28 Janvier 1989 pour être précis. Je vais vous parlez de la période du lycée. Parce que c'est une étape importante dans une vie. Le lycée! Certains vous diront que non mais bien sûr que si. Vous venez de quitter le collège, vous êtes encore un "bébé" et pourtant en 3 ans vous devez avoir votre diplôme et savoir ce que vous allez faire de votre vie. Un peu stressant non? Moi je ne savais pas du tout ce que je voulais faire plus tard. Et ça m'inquiétais un peu quand même. J'ai Étant dans l'équipe de football, j'étais assez respectais. Et j'avais pas mal d'amis. J'avais une petite amie aussi. La plus belle de toutes les femmes. Mon premier amour. Ça a durait toute la période du lycée. Nous décidâmes de nous marier. Nous étions beaux, jeunes et fou l'un de l'autre. Et c'est bien connu, premier amour rime avec toujours. Foutaise. Pas mal de gens nous ont tourné le dos en apprenant ça. Ils ne comprenaient pas. Ils disaient que nous étions beaucoup trop jeunes, encore des "bébés" justement, ça ne durerait pas. Suite à ça je me suis tourné vers le droit. Pour être avocat ou un truc du genre. Les cours s'étaient pas mon point fort mais grâce au football j'ai pu obtenir une bourse pour entrer à l'université. L'université ça change une vie. Encore plus que le lycée. Il y a ceux qui réussissent et ceux qui se plantent. Moi je me débrouille. Mais c'est pas en augmentant les soirées comme je le fait que ça continuera. Côté cœur, c'est plus ce que c'était. Le temps passe et les passions s'éteignent. J'ai 22 ans, je passe mes soirées à sortir et je crains que mon mariage ne soit un échec. Bienvenue dans la vraie vie, Jason!
Si on m'avez dit étant petit que la vie c'était pas du gâteau! Moi je pensais que la vie c'était super simple. Métro, boulot, dodo. Certes, fatiguant et ennuyant mais simple. Là je me rends compte vraiment de la chose. C'est pas si simple d'entrer dans la vie active sans se casser la gueule et surtout sans baisser les bras à la première difficulté. Mais moi je suis un battant, je baisse pas les bras. Ça c'est depuis le décès de ma mère lorsque je suis rentré au collège. J'étais abattu comme tout gamin qui vient de perdre sa maman. Mais je me suis relevé. C'était pas facile au début, j'étais encore qu'un gosse. Puis finalement on se fait à l'idée. Puis d'être uniquement élevé par mon père m'a endurcit. Tellement endurcit que je ne parle jamais de ma mère. Je ne montre aucun sentiment face à sa mort. C'est pas bon de tout refouler comme ça. Mais moi j'ai beaucoup trop de fierté pour laisser apparaitre quoi que ce soit.