La cloche retentit, ça y est, le lycée était aujourd'hui terminé. Je sortit du bâtiment, le beau temps n'était pas au rendez-vous, la pluie tombait drue, mais le mauvais temps ne pouvait pas détruire la joie que je ressentais tout au fond de mon coeur lorsque je la vis. Elle était debout, complètement trempée, à m'attendre sur le trottoir d'en face. Même de loin, son sourire suffisait à me réchauffer le coeur. C'était la femme de ma vie, je le savais, peu importe ce que les autres pouvaient en penser. Ce n'était pas juste un amour de jeunesse, non c'était bien plus que ça. Tous les deux, c'était encore mieux qu'un compte de fée, elle était mon bonheur, mon paradis sur terre. On était amoureux depuis le début des années lycées, et je savais que ça continuerait encore longtemps, on était fait l'un pour l'autre, c'était évident.

J'étais conscient qu'en me voyant au premier abord et même en me connaissant un peu, on me voyait comme la brute épaisse qui s'emporte vite et qui donne des coup de poings au premier mot de travers, j'étais loin d'être le genre de gars à tomber amoureux, à être romantique, et à ma caser si jeune ... Et pourtant. Depuis que j'étais avec elle, je n'avais pas vraiment changé, j'étais toujours violent et fonceur, mais en même temps, cette fille avait radicalement changé ma vie. Je me calmais quand j'étais avec elle, je faisais des efforts pour qu'elle ait le moins honte de moi, elle avait réussit à me faire comprendre que j'avais un comportement parfois stupide. Mais on savait aussi tous les deux, que les mecs un peu bad boy comme moi, ça la faisait complètement craquer.

Elle disait toujours que j'étais plus " Raphaël le protecteur " plutôt que " Raphaël la brute ". Pour moi, c'était juste la femme parfaite, elle était douce, amusante, attachante, et elle avait le don de savoir me rassurer. En gros ... J'étais amoureux.

Je traversais la route pour la rejoindre, je m'approchai d'elle, lui pris les mains, la pluie rendant presque ça romantique. Mon coeur s'accéléra, battant à tout rompre dans ma poitrine. Mon regard plongé dans le sien, je pris une légère inspiration et ...« Veux-tu m'épouser ? » Son visage pris d'abord un air de surprise, puis un large sourire se dessina. Elle enleva ses mains des miennes pour aller les poser délicatement sur mes joues. « Oui, Raphaël, évidemment. »