SURNOM(S) : kyle, kylie, lis, clanders, enfin ce sont les basiques, j'en ai eu une bonne centaine d'autres au lycée pour des raisons évidentes comme vous le verrez puis j'ai grandi... et ça n'a pas tellement changé. AGE : vingt-un ans, sacrément jeune pour se marier, ne trouvez-vous pas ? j'ai toujours rêvé de me marier... avec un homme que j'aime de préférence. GROUPE : the throwaways, vous croyez en l'amour ? naïfs. METIER/ETUDES : étudiante en médecine : parce qu'on ne choisit pas toujours son avenir. SITUATION AMOUREUSE : fiancée, mariée dans quelques mois pour le meilleur et surtout le pire.
Can I ask you some questions ?
AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: je suis déjà tombée amoureuse ; une seule et unique fois. Et ce n'est pas de l'homme que je vais épouser, non, absolument pas. J'ai été amoureuse de notre 'sous-espèce' comme dirait ma chère mère. Plus couramment appelez les moins riches pour ne pas dire les pauvres. J'en étais complètement folle, je nous voyais déjà dans une grande et riche maison, ensemble, dans le jardin, se bécotant comme deux adolescents en chaleur, se mariant comme dans un conte de fées qu'on raconte aux enfants pour leur faire croire que l'amour existe et qu'il te tombera du ciel un jour ou l'autre. Il est tombé mon amour, malheureusement trop bas. Il était beau, il était intelligent, il était charmant, il était un prince seul petit hic, il était pauvre. Nous étions heureux pendant une période, c'était sans compter sur mes parents qui m'ont interdit de le voir, sans compter sur nos parents respectifs qui ne se supportaient pas, sans compter sur notre différence de classe sociale qui nous pourrissait notre amour, sans compter sur sa lâcheté, son abandon, sa fuite qui nous sépara à jamais. Roméo et Juliette vivent un conte de fées par rapport à ce qu'il se passait entre nous, certes eux ils meurent à la fin, super tragique, super triste, tout le monde pleure, mais au moins, ils sont morts par amour. Nous ? Que nous est-il arrivé ? Il s'est enfuit à l'autre bout du monde ne pouvant plus supporter cette guerre qui avait éclaté entre nos deux familles. Il s'est envolé, lâche, il s'est envolé, me rayant de sa vie, il s'est envolé depuis un an. Entre temps, j'ai trouvé un nouveau Roméo... Enfin non, mes parents m'ont trouvé un Roméo et je n'ai pas mon mot à dire comme souvent dans cette famille de bourgeois sans scrupule. Du coup, grande nouvelle, vous êtes tous invités à mon mariage dans quelques mois, youpi. POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: J'ai toujours vécu à Sydney. Malheureusement d'ailleurs. Je ne supporte plus cette ville, ses habitants, ses classes sociales, ses rues, ses bâtiments, sa tour, son opéra, je ne supporte plus rien dans cette ville dans laquelle je vis depuis ma plus peu tendre enfance. Trop de souvenirs, de mauvais souvenirs. J'aimerai m'évader, m'envoler comme d'autres l'ont fait, m'en aller de l'autre côté de la planète, visiter le monde, voir d'autres personnes, d'autres cultures, d'autres langues, tout. Sydney n'a plus aucun mystère pour moi, je ne la vois plus que comme ma ville natale où j'y ai perdu mon amour, ma dignité et mes droits. Voilà tout. Sydney est mon enfer remixé à ma manière ou plutôt ma vie, mon propre destin qui a été tracé par d'autres pour moi, qui a été dessiné sans me demander mon avis une seule fois. Sydney est la vie dont plusieurs jeunes filles auraient rêvé, Sydney est la vie d'une autre. AIMES-TU TES ETUDES ACTUELLES ? :: Vous voulez dire ces études qui ont été choisit par mes parents ? Non pas tellement, non. Ce n'est pas du tout ce que j'avais l'ambition d'accomplir dans ma vie. Certes, je l'admets, sauver des vies est quelque chose d'incroyable en soit seulement, ce n'est pas moi. Moi, ce que je rêve de faire c'est autre chose, c'est changer des vies, par mon art. Je ne me vante pas, je constate juste que la musique est ma vie, mon âme, je ne pourrais jamais vivre sans, je ne m'en lasse jamais. Seulement, à l'évidence, ce n'est pas ce dont mes parents rêvaient pour moi. Et je me suis retrouvée à faire des études de médecine. Ne pensez pas que je suis faible et que je n'arrive pas à tenir tête à mes parents, justement, je le fais continuellement seulement parfois, le bonheur de mes parents, ce qui les retient de se déchirer est sans aucun doute ma propre personne, réalisant leurs rêves à eux. Quel enfant souhaiterait que ses parents se séparent ? Quel enfant aurait voulu ça ? Vous en connaissez vous ? Moi, non. Quel enfant souhaiterait du mal à ses parents ? Vous ? Sûrement pas. Et en une certaine façon, en faisant tout ce qu'ils souhaitent, je les protège. Enfin, je la protège. Je la protège de lui.
NOM ET/OU PSEUDO : meraldy (pas de commentaire ) - esmeraldina* AGE : vingt ans et plusieurs poussières RÉGION : île de france FILLE OU GARÇON : le sexe fort qui gère tout, of course QUE PENSES-TU DU FORUM ? : y déchire les slips de mon grand-père ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : ma floutinette à la fraise ... lilly AUTRES : floutty, je t'avais dis que le jour où je squatterai ton appart je me remettrai au rpg, ceci étant fait, VIVE MOI
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Jeu 31 Mar - 17:28, édité 18 fois
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Lun 28 Mar - 21:35
I'd like to make myself believe.
CHAPTER • I ♣ I WAS BORN THIS WAY, WHISHED IT OR NOT?
« SI MON TEXTE ÉTAIT BON A METTRE AU CABINET, LE VOTRE NE MÉRITE MÊME PAS DE SORTIR DU CUL QUI VOUDRAIT BIEN LE CHIER. »
Le neuf mai mille neuf cent quatre-vingt neuf était un jour inoubliable, le ciel était bleu, les oiseaux chantaient en choeur la joie de vivre, le soleil brillait comme rarement il avait ébloui Sydney, les amoureux s'embrassaient, les frères et soeurs se frappaient dessus, les enfants jouaient à la balle, les bambins couinaient comme des chiens et je suis née. Moi, Avery Kylista McKallister. Non, je ne me suis pas trompée : McKallister oui. Ma mère était une gamine de quinze ans, sans argent, à la rue, sans rien. Un verre de trop et boum me voilà. Une traînée, voilà ce qu'elle était. Ce serait sans surprise qu'elle serait, à l'heure qu'il est, au soixante-sixième sous-sol. Elle a fait tout un tas d'erreur dans sa vie sûrement, l'une d'entre elles était moi. Comme dans les films - en même temps, vous allez me dire, elle avait quinze ans, elle y croyait - elle est allée devant la plus grande et belle maison de la ville : Les Clanders. Elle avait ouï dire que les derniers Clanders, fraîchement mariés, avaient fait une triste découverte : Ils ne pouvaient pas avoir d'enfant. Ainsi, voulant sans aucun doute jouer les héros, elle s'est aventurée dans le quartier le plus riche de Sydney, il devait être vers trois heures du matin d'après Mère, elle devait croire que personne ne la verrait ; faux. Elle sonna donc et déposa l'enfant devant leur porte. Heureusement qu'il ne faisait pas trop froid en Mai tiens. Puis elle s'est enfuie, aussi vite qu'elle est arrivée. Je ne l'ai plus jamais vu, d'après les rumeurs, elle se serait enfuie de la ville... Oui parce que les rumeurs, ici, on ne les manque jamais surtout dans notre classe. « Hier j'ai vu la gamine McKallister déposée l'enfant devant la maison des Clanders ! » « A quinze ans, quelle honte ! J'ai toujours su que les McKallister valaient autant que leur compte en banque ! » En même temps, j'aurais eu du mal à me fondre dans le paysage : Mes parents adoptifs sont blonds, ça a toujours été comme ça chez les Clanders ; des blonds, des blonds et encore des blonds puis il y a moi. Vous voyez le contraste ? Parfois j'admets me dire que la réputation des blonds est bien montée... Bref, là n'est pas la question. C'est donc le dix mai, en pleine nuit, que la lumière du porche s'est allumée, qu'une jeune femme aux cheveux d'or sortie de sa maison retrouvant l'enfant pleurant de fatigue accompagné d'une lettre - je vous avais dis qu'elle se croyait dans un film ! - la vie d'un enfant avait prie un tournant qui devait s'avérer bon et joyeux comme dans les films justement... Enfin il y a toujours des exceptions. Les années s'écoulèrent, je grandissais, beaucoup trop vite d'après mes parents. Eux, ils passaient leur temps à se disputer et la plupart du temps c'était à cause de telle ou telle bêtise que j'avais faite. « C'est ta fille et tu n'es même pas capable de l'éduquer ! » venait d'hurler mon père. « Ma fille ?! Evidemment ! Quand elle a de bonnes notes c'est la tienne, quand elle fait des bêtises c'est la mienne ! Je te rappelle que c'était à toi de la surveiller dans le parc, mais bien sûr tu étais trop occupée à batifoler avec la voisine ! » Touché. Mon père a toujours trompé ma mère. Enfin, toujours... peut être pas, mais aussi loin que je m'en souvienne, oui. J'en ai rencontré tout un tas d'ailleurs mais mon père me donnait de l'argent pour que je ne raconte pas ça à Mère... ça marchait. Ce jour-là, je devais avoir huit ou neuf ans, comme la plupart des enfants, je faisais des bêtises. Sauf que moi, je les cherchai très loin les bêtises. Ce jour-là j'avais préparé un thé avec du sable, de l'eau des toilettes publiques, de la terre et des Smarties ; hé ! J'étais sûre que ça allait être bon à l'époque ! J'avais donc mélangé tout ça, servie un verre à ma seule amie et à moi-même. On a but, j'ai recraché, elle ? Elle a juste manqué de s'étouffer. Sa mère tomba dans les pommes en la voyant virer bleue, des cris, des hurlements, des gens qui courent et moi qui était morte de rire : Je trouvais ça drôle en voyant sa couleur et la façon dont elle gigotait, sadique ? Peut être. Je vous rassure tout de suite, elle a recraché mon délicieux thé deux minutes après. En tout cas, elle, elle y croyait à mon sadisme vu qu'elle n'était plus ma meilleure amie l'heure suivante. Pour en revenir à mes parents, tout le quartier avait su que j'avais, soit disant, essayé "d'assassiner la petite Sophia", Sophia de merde ouais ! Bref, vous vous doutez que ça fout un gros coup à notre réputation ça. Du coup, mon père qui était censé surveiller mes moindres faits et gestes étaient en train de faire du rentre dedans à notre voisine d'en face et n'avait pas remarqué ma bêtise jusqu'au moment où la mère de Sophia s'était écroulée par terre. Des rumeurs, des rumeurs et encore des rumeurs et c'était arrivé aux oreilles de ma mère qui lui faisait donc une scène à présent. . . « Ne me mens pas, d'accord ?! Tu croyais quoi ? Je ne suis pas complètement stupide, Mark ! Ton parfum, le goût de tes lèvres, tout me rappelle que tu vas voir ailleurs ! Tu me prends pour une idiote, tu crois que je ne remarque rien ?! Je suis ta femme, Mark, ta femme ! » Comme toujours j'étais au coin de la porte du couloir les espionnant. C'était bien la première fois que ma mère osait admettre qu'elle savait pour les conquêtes de mon père. « Mais de quoi tu parles ?! » « De quoi je parle ? De quoi je parle ?!? Je parle de la voisine d'en face, de la voisine d'à côté, de la blondasse du coin de rue, de Macy à deux rues d'ici, qui sait je parle peut être même de tout le quartier ?! tu sauterai tout et n'importe quoi de toute façon. » A cette époque, je ne savais même pas ce que ça signifiait mais ce que je savais, c'est que ça devait être très mauvais. Père la regarda les sourcils froncés, le regard empli de haine, il s'approcha d'elle lentement et lui dit tout bas, je ne pus presque pas l'entendre : « Et alors quoi ? Tu vas faire quoi, hein ? T'en aller d'ici ? Je ne te laisserai pas. » « Je vais aller chercher Ma fille et je vais m'en aller oui. » répondit-elle fermement. Elle s'apprêtait à se retourner mais il la rattrapa par les épaules sévèrement, la forçant à le regarder droit dans les yeux : « Je t'interdis de quitter cette maison, c'est clair ?! » « Ou quoi hein ?! Ou quoi ?! Tu vas me frapper ?! Tu es un lâche Mark ! Tu es un lâche et un connard ! Tu ne vaux rien, tu m'écoutes ? Rien ! Nous deux, c'est finit et je peux te jurer que tu ne reverras plus jamais Kyle au moment même où je franchirai cette... » Le coup partit, le coup de poing résonna dans la villa, ma mère tomba au sol. « Tu pars quand je te dis de partir, c'est clair ?! Ne t'avise plus jamais de me parler sur ce ton ! » Ma mère éclata en sanglots et automatiquement, prise de peur, je reculai silencieusement fixant mon père, effrayée. Avec ma chance et due sans aucun doute à ma distraction, je bousculai la table de l'entrée attirant l'attention de mon père. Il tourna son visage toujours fermé vers moi et presque instantanément, j'avais coupé ma respiration, mes jambes mirent de courtes secondes avant d'obéir et je me retournai aussitôt pour courir aussi vite que je le pouvais. Une trouillarde, voilà ce que j'avais été, en même temps qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre à cet âge-là ? Qu'aurez-vous fait ? Moi, j'ai couru et couru. N'imaginez rien, je ne peux pas m'enfuir de chez moi, je courrais dans notre jardin qui ressemblait plus à une forêt d'ailleurs. Je courus de mes courtes jambes, sentant des larmes coulées puis s'envoler sous ma vitesse. Je regardai derrière moi, comme si mon père surgirait de nul part et m'attaquerait. Finalement, ma robe s'accrocha à une branche et je tombai au sol. Pleurant haut et fort, je me stoppai nette en voyant des chaussures noires sales juste devant moi. Je levai la tête doucement vers le nouvel arrivant : c'était lui. Il était là, juste devant moi ; Celui qui me sauvera.
CHAPTER • II ♣ SPENDING EVERYDAY IN THE POURIN' RAIN
« PRINCIPE DE BASE : PEU IMPORTE QUAND, PEU IMPORTE QUI, PEU IMPORTE OU, N'IMPORTE QUEL HOMME PEUT ENVOÛTER N'IMPORTE QUELLE FEMME. »
« Pourquoi tu pleures ? » avait-il demandé innocemment. Je m'étais aussitôt relevé, fronçant les sourcils d'un air suspicieux ; je l'examinai de haut en bas, son jean était déchiré aux genoux, son t-shirt blanc était complètement taché de terre, ses cheveux étaient en batailles, il avait l'air d'avoir joué dans de la boue : « Qu'est-ce que tu fais ici, toi ? » lui demandai-je d'un ton sévère - enfin le ton sévère d'une gamine de neuf ans quand même - Il me regarda quelques secondes, hésitant, puis il répondit : « Je suis venu aider Papa, il jardine ici. » répondit-il calmement. C'est vrai qu'à ce moment-là, je remarquai que j'avais omis de voir les gants verts qu'il portait aux mains. Aussi, il venait d'appeler son père "Papa", c'était la première fois que j'entendais un enfant appelé son père ainsi, enfin dans mon entourage en tout cas. « Tu es pauvre ? » demandai-je avec le ton le plus enfantin qui soit. Il fronça les sourcils quelques secondes comme surpris de ma question - en même temps il y a de quoi - puis ses traits se radoucirent : « Je ne sais pas. Maman me dit que non. Mais on travaille beaucoup parce qu'elle est malade. » « Tu as l'air d'un pauvre en tout cas. Tu es habillé comme un. Mère m'a toujours dit qu'être pauvre, c'est être triste. Tu es triste ? » « Non. Tu es celle qui pleurait, pas moi. » « Je ne pleurais pas ! » « Je t'ai entendu venir à des kilomètres. » se moqua-t-il en riant. Je lui tirai la langue et me posai sur un tronc d'arbre les bras croisés, boudeuse. Il patienta quelques temps puis demanda soudainement : « Tu t'es fais mal ? » Je tournai la tête vers lui ne comprenant pas sa question, il expliqua : « Tu saignes à ton genou. » Je tournai aussitôt la tête vers mon genou saignant légèrement du à ma chute sûrement puis comme par automatisme, je me mis à pleurer en criant que ça faisait mal. Le petit garçon s'approcha de moi, posa l'un de ses genoux au sol, retira l'un de ses gants, sortit de sa poche un chiffon blanc et propre et le posa sur mon genou. « Ne pleure pas, tu verras, je vais te soigner avec un bisou magique. » « Un quoi ?! Tu vas me faire un bisou ? Beurk ! Non merci ! » « Mais non ! Je te ferais jamais de bisous comme ça ! Je te parle du bisou magique de Maman ! » Il me sourit timidement, avant de retirer le chiffon, mon genou ne saignait plus. Je n'avais jamais entendu parler d'un baiser magique et encore moins venant d'une "Maman". Je pleurnichai alors : « Ça fait mal ! » « Attends. » Il approcha ses lèvres de mon genou blessé et fit un baiser furtif juste au dessus de ma blessure, il releva les yeux vers moi : « Tu as encore mal ? » Je secouai la tête négativement en souriant. « Merci. » Il se releva, je fis de même et approchai mon visage de sa joue, à la tête qu'il faisait, je crois qu'il avait cru à un baiser sur les lèvres. Je lui donnai un baiser aussi furtif que le sien à sa joue. « Pourquoi tu me fais un bisou magique à la joue ? » « Bah au cas où tu aurais mal quelque part. » Il me sourit puis me dit : « Je m'appelle Spencer. » « Moi, c'est... » « ...Kylista. Je sais. Papa m'a parlé de toi. Tu habites ici. » « C'est bizarre que ton père te parle de moi. Père ne m'a jamais parlé de toi. » « Je sais. On ne parle jamais de nous. » dit-il souriant légèrement. « Spencer ?! Où est-ce que tu en es ? » demanda une voix grave au loin. Spencer me regarda : « Je dois continuer de travailler. On se reverra peut être plus tard. » conclut-il en souriant. Il se retourna pour partir : « Spencer, attends ! » Il fit demi-tour vers moi d'un air surpris que je le rattrape : « Je... Je peux t'aider ? » Il me regarda d'un air sérieux sans répondre quelques temps puis un sourire se dessina à ses lèvres et il répondit : « Si tu veux ! » Les années passèrent. J'étais venue chaque weekend aidée Spencer et son père en prétextant aller jouer avec une amie dans le jardin... Ils y croyaient. Pourtant, je n'ai jamais eu d'amis, à part Sophia qui m'a rayé de sa liste il y a longtemps. Vous connaissez cette enfant que tout le monde rejette sans aucune raison ? C'était moi à l'école. Jusqu'au lycée d'ailleurs. La seule personne qui me parlait n'était autre que Spencer. Nous étions devenus amis, non, même plus que ça. Nous avions tout vécu ensemble, fait les quatre cents coups, je me confiais à lui comme dans un journal intime et inversement, on était comme les deux doigts de la main en quelques sortes. Tout le monde se moquait de moi pour tous mes pas, toutes mes réponses à l'école, j'étais la risée de tous. Spencer tentait de me défendre à chaque fois qu'il le pouvait, en vain. Apparemment être rousse chez les riches c'était terrible, j'avais le droit à tout un tas de surnoms de type Poil de Carotte ou d'autres conneries du même genre. Chaque jour était pénible, Sophia prenait d'ailleurs un malin plaisir à m'humilier devant tout le lycée... Ma seule consolation était de le revoir, lui, à la fin des cours. Tous les jours, je sortais, je le voyais, j'accourais vers lui, il me raccompagnait jusqu'à chez moi et tous les vendredi soirs, alors que mes parents n'étaient pas là, je le voyais chez moi, nous regardions des films, ou n'importe quoi, puis à minuit, il repartait. Plus le temps passait, plus les choses changeaient. En moi. Les choses changeaient. Puis un vendredi changea le tout, extérieurement aussi. Fin des cours, je sors, je le cherche, je ne le trouve pas. J'ai pourtant très bien cherché, je ne le trouvais pas, c'était la première fois qu'il manquait un vendredi après-midi, la toute première fois. Je rentrai donc seule chez moi, n'espérant même pas le voir le soir-même. Pourtant, il pleuvait des cordes lorsque la sonnette retentit. Je dévalai les marches et ouvris la porte dans un coup de vent. Je le vis alors tête baissé, je m'exclamai aussitôt : « Spencer ! Je t'ai cherché partout, je me suis inquiétée, où est-ce que t'étais ?! » Il releva alors la tête vers mois comme dix ans plus tôt et des yeux noisettes, je vis le malheur ; ils étaient rouges, des cernes les entouraient et malgré le fait qu'il était plus trempé que jamais, j'ai pu voir les larmes qui coulaient. Automatiquement, mon expression se détendit dans une surprise et inquiétude : « Spenc.. Qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Ses sourcils se plissèrent dans une expression effondré, il ferma les yeux laissant couler d'autres larmes. Complètement paniquée de le voir ainsi, je posai mes mains sur ses joues et le forçai à me regarder : « Spencer, parle-moi, explique-moi ce qui ne va pas. » Il se pinça sa lèvre et répliqua alors : « Elle est morte Kylie. Elle est morte. » Je fronçai les sourcils n'ayant pas directement tilté où il voulait en venir. Puis soudainement, la vérité me frappa. Les yeux pétillants de douleurs pour lui, je réfléchissais à ma réponse rapidement puis, rien ne vint. Je finis par le prendre dans mes bras pensant que c'était la meilleure chose à faire, trempé ou non. « Shh.. ça va aller Spencer, je suis là, ça va aller... » Pleurant à chaudes larmes, il me dit alors « On... On a fait tout ce qu'on pouvait. On a travaillé dur pour elle, ce n'était pas assez, ce n'était pas assez... » Je me détachai de lui : « Attends, attends, je t'arrête tout de suite, ce n'est pas de ta faute, d'accord ? Rien n'est de ta faute, tu as fais tout ce que tu pouvais pour gagner assez, pour l'aider, tu as tout fais pour elle. Je t'interdis de t'en vouloir pour ça, d'accord ? » Il me regarda alors fixement, puis fronça les sourcils et se retira rapidement répliquant d'un ton de reproche : « Tu ne peux pas comprendre. Tu ne peux rien comprendre de tout ça, tu as toujours eu tout ce que tu voulais, Kyle, tout. » « De... quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? C'est faux ! » « Ah vraiment ? Vraiment ? Kyle, si j'avais un quart de l'argent que ta famille a, ma mère serait encore en vie aujourd'hui. » « Quoi ? Spencer, tu peux pas me reprocher ça ! Je t'ai proposé de t'aider et tu as refusé ! » « Bien sûr que j'ai refusé ! Tu croyais quoi Kylie ? Que j'allais accepter ? Bien sûr que non ! Tu vas aller dans l'université la plus prestigieuse d'Australie pour faire tes études en médecine, Kyle ! Tu vas tout réussir dans ta vie parce que tu as de quoi payer pour y arriver ! » Je le regardai d'un air ahuri, ne comprenant pas comment la situation avait put tourner de cette manière. Je pris un long souffle et lui répondis calmement : « Ecoute, Spencer, je sais que tu es bouleversé mais... » « Je n'aurai pas du venir. C'était une mauvaise idée, je n'aurai pas du. » Avant même de me laisser répondre il se retourna, passa le porche et s'engouffra dans la pluie. Déterminée, je le suivis sous la pluie battante prête à tout pour m'expliquer avec lui, arrivée derrière lui et déjà trempée je lui criai pour qu'il m'entende sous l'orage qui frappait : « Tu ne peux pas m'en vouloir pour ça Spencer ! C'est injuste et tu le sais ! Je veux juste t'aider Spenc, je n'ai pas du tout une vie parfaite et tu le sais ! Aujourd'hui, tu as perdu un de tes parents, je sais combien ils comptent pour toi et je sais combien tu peux être en colère mais ce n'est pas de MA faute Spencer, je veux juste être là pour toi ! » Il se retourna vers moi et je ne pus m'empêcher de repenser à notre rencontre où il avait fait exactement le même demi-tour. « Je sais que c'est compliqué Spenc... Mais... Je peux t'aider ? » rétorquai-je comme dix ans plus tôt. Je m'approchai de lui me retrouvant plus qu'à une trentaine de centimètres. Il me regarda tristement et répondit finalement : « Si tu veux. » Il marqua une pause puis reprit : « C'est dur Kylie. Ça fait mal. » me dit-il d'une voix brisée. D'un bon, je lui sautai aux lèvres, l'embrassant tendrement. Mon premier baiser d'ailleurs. Il me regarda et je ne pus empêcher un léger sourire ; La situation n'était peut être pas appropriée et je me demandai comment il réagirait à ça. Il avait toutes les raisons de me repousser après la journée difficile qu'il venait à priori de vivre. Au bout d'un court silence où nos regards ne se lâchaient plus, il répondit d'un ton doux : « Un baiser magique... »
CHAPTER • III ♣ I WAS ON THE TOP THEN YOU LET ME FALL
« Ô ROMÉO ! ROMÉO ! POURQUOI ES-TU ROMÉO ? RENIE TON PÈRE ET ABDIQUE TON NOM ; OU, SI TU NE LE VEUX PAS, JURE DE M'AIMER ET JE NE SERAI PLUS UNE CAPULET. »
Une année passa, une année magnifique pour Spencer et moi. On était heureux, réellement heureux. Notre relation restait secrète pour mes parents et ouverte avec son père mais ça ne changeait rien, on était ensemble, c'était tout ce qui comptait. L'âge commençait à se faire voir sur son père, il l'avait donc remplacé et venait aussi souvent qu'il pouvait pour mon plus grand bonheur. J'avais commencé mes études en médecine. Certes c'est très loin d'être ce que je souhaitais mais mes parents semblaient apprécier... et mon père ne se mettait plus tellement en colère jusque là, c'était l'essentiel. Tout allait bien donc, trop bien aussi, si bien que la peur me rongeait, un mauvais pressentiment, quelque chose allait arriver, je le sentais. J'en ai fais part à Spencer, il m'a dit que je m'inquiétais pour rien et que rien ne pouvait nous séparer. Rien. « Je serais toujours là pour toi. » m'a-t-il dit se tenant derrière moi et m'entourant, à la taille, de ses bras protecteurs. Je souris, je relevai la tête vers lui et lui donnai un baiser. « J'ai juste peur de te perdre... c'est trop facile. » « Rien ne pourra nous séparer, t'inquiète pas. » Comme ironiquement, c'est à ce moment-là que j'entendis une voiture se garer dans l'allée devant la villa. Un jeune homme en sortit et je le vis de loin monter les marches vers mon père qui venait de lui ouvrir, un large sourire aux lèvres. Je fronçai les sourcils pensive. Spencer me sortit de là : « Tu le connais ? » La voix de mon père résonna dans le jardin : « Kylista ! Rentre à la maison, j'ai quelqu'un à te présenter ! » l'entendis-je crier. Je soupirai puis jetai un coup d'oeil à Spencer : « Non mais ça ne va pas tarder. » Je me détachai de lui et me tournai vers lui avant de partir en souriant : « Je serai pas longue, t'envole pas. » « Je t'attends ici ! » dit-il employant exactement le même ton que Jack dans Titanic. Je laissai échapper un léger rire avant de me faufiler dans les buissons de l'immense propriété et rentrer chez moi. « Kylie, Jackson, Jackson, Kylista, ma fille. » Je regardai le jeune homme d'un air suspicieux, il y avait anguille sous roche pourtant il était très charmant, son sourire, son regard, il était - et est - physiquement parfait, il n'y a pas de doute, plusieurs femmes rêveraient d'avoir un homme pareil. Mon père me regarda et commença : « Jackson est un prestigieux étudiant, il a vingt-cinq ans, il est charmant, grand avocat déjà à son jeune âge et il habite en France, à Paris. » conclut-il tout sourire. Je fronçai les sourcils puis répliquai : « C'est très bien, mais Père... Je ne vois pas où vous voulez en venir. » « Elle n'est pas encore au courant ? » demanda enfin le nouvel arrivant. « Si, si bien sûr qu'elle est au courant, voyons ! » « Au courant ? Au courant de quoi ? » demandai-je commençant à m'affoler. Mon père me regarda et je sentis le ton qu'il employa beaucoup plus sec : « Jackson a demandé ta main. » Mon coeur manqua un battement : « Ma... Ma quoi ? Mais... On ne se connait même pas ! » « Kylista ! » « Père ! Dans quel temps vivons-nous pour que vous casiez votre fille avec le premier venu ! » Je me tournai vers Jackson : « Tu es sûrement quelqu'un de bien, ne le prends pas mal, mais toi, tu acceptes ça ?! » « Kylista !! » répéta-t-il beaucoup plus fort me forçant à me taire. « Fais attention à ton langage, tu veux ?! Jackson est quelqu'un de bien, il te rendra heureuse. » En colère, je n'osai pourtant pas répondre. Jusqu'à ce que je remarque enfin ma mère assise sur le canapé, plus silencieuse que jamais, je demandai alors sévèrement : « Mère, vous approuvez, vous aussi ?! Vous ne dîtes rien ?! Vous êtes tellement lâche pour le laisser gâcher ma vie ainsi ?! » « Kylista ! Ne parle pas sur ce ton à ta mère ! » Je tournai mon regard vers mon père et lui crachait sarcastiquement : « Oh oui, c'est vrai, j'oubliai, avec vous on frappe, on ne parle pas ! » Aussitôt dit, la gifle s'envola à ma joue gauche. Surprise, je posai ma main sur ma joue rougie, les larmes aux yeux. « Ne nous humilie pas ainsi devant ton futur mari ! » « C'est vrai que me frapper devant lui est beaucoup moins humiliant ! Rien à foutre de vos règles, je me barre d'ici ! » Il leva le poing s'apprêtant à me donner une leçon, je fermai déjà les yeux sentant le coup venir lorsqu'une voix l'en empêcha : « Monsieur Clanders, calmez-vous, ça ne doit pas être bon pour vous de vous mettre en colère ainsi. Assieds-vous qu'on en discute au calme. » Mon père s'arrêta alors et baissa le poing. Je rouvris les yeux entendant ma mère suffoquer et remerciant intérieurement Jackson. Mon père souffla un bon coup, jurant : « Ces femmes vont me rendre malade. » « Je vous comprends Monsieur... » fit-il semblant d'approuver. Mon père se posa alors à côté de ma mère assise comme un i et Jackson s'installa sur l'un des canapés. « Tu ne t'installes pas, Kylista ? Pour en discuter... Calmement. » me rassura-t-il. Fondant en larmes, je secouai la tête avant de me retourner et sortir de la maison en courant, j'entendis mon père appelé mais je n'y fis pas attention. Je dévalai les marches à toute vitesse ne voyant presque plus devant moi. Je courus dans le jardin comme je l'avais fais de nombreuses années plus tôt mais au lieu de trébucher, à peine engouffrer dans les buissons, je me cognai à lui de plein fouet : « Spencer ! Spencer... Je... Je... » Pleurant comme jamais je ne l'avais fais, je n'arrivais même pas à articuler une phrase. « Shh... Ça va aller. » me dit-il posant ses mains sur mon visage et essuyant de ses pouces, mes larmes. « Non, ça ne va pas aller.. Spencer... Spencer, tu ne sais pas. Je... » « Kyle, calme-toi. J'ai... J'ai écouté. Je sais ce qu'il se passe. Ça ira ma belle. » « Ne me mens pas. Ne me mens pas Spencer. » articulai-je entre deux sanglots. Ne m'écoutant pas, il demanda : « Il t'a fait mal ? Tu as mal ? » Avant même d'avoir ma réponse, il donna un baiser à ma joue qu'il jugea plus rose que l'autre. « Ça n'a pas marché Spencer. Le baiser magique, il ne marche pas, j'ai mal ! J'ai mal, Spencer ! » criai-je presque. La douleur dont je parlai n'était pas par rapport à la gifle que j'avais reçu. Je sanglotai haut et fort de manière incontrôlable. Je crus apercevoir les yeux brillants de Spencer en face de moi. « Je sais, je sais. Ne pleure pas comme ça Kylie... » « Je ne veux pas qu'on se sépare Spencer, je veux rester avec toi. Je t'aime, je veux rester avec toi. Je ne veux personne d'autre Spencer, je t'en supplie, ne les laisse pas nous séparer, ne me laisse pas, je t'en supplie. » priai-je. Il me remit une mèche de cheveux derrière l'oreille, essuyant de nouveau mes larmes. Il chuchota presque : « Qu'est-ce que je suis censé faire... ? » « On... On peut partir, on peut partir ensemble, maintenant, aujourd'hui. On peut partir d'ici ensemble ! » proposai-je pleurant encore sachant très bien que cette proposition ne pouvait pas tenir la route. « Kylie.. On ne peut pas faire ça. A nous deux, on ne tiendrait pas plus d'un mois sans argent. Ton père te retrouvera, il prétextera une fugue. Ta mère a besoin de toi, mon père a besoin de moi. On ne peut pas partir d'ici, on ne peut pas faire ça et tu le sais. » « Alors qu'est-ce qu'on fait, hein ? Spencer, qu'est-ce qu'on fait ? » Il ne répondit pas immédiatement mais je lisais déjà dans son regard, sa réponse. « Tu vas rester ici. Tu vas être heureuse, Kylie, je t'interdis de pleurer encore une fois comme ça. Il n'a pas l'air si mal ce Jackson... Et tu seras loin de ton père. Tu pourras être heureuse ma belle. Tu... » « Ne dis pas ça. Ne me dis pas ça Spencer. Ne me dis pas au revoir. Ne me laisse pas. Rien ne peut nous séparer, hein ? Rien ne peut nous séparer, je veux être avec toi Spencer, je t'en prie, ne me laisse pas. » suppliai-je une nouvelle fois. « Je veux que tu sois heureuse Kyle. » « Je suis heureuse avec toi Spencer, avec toi, seulement. » Il me tint le visage doucement, secoua la tête de droite à gauche faisant tout ça à contre-coeur. Je sentis qu'il songeait à m'embrasser lorsqu'il s'approcha de mon visage seulement avant même que nos lèvres se touchent, il se détacha complètement de moi, me prit la main et me donna un court baiser sur celle-ci avant de se retourner et commencer à s'éloigner. « Spencer ! Spencer ! Ne t'en va pas ! Spencer ! J'ai besoin de toi ! J'ai besoin de toi... » Mes jambes refusaient de m'obéir, j'étais tétanisée, là dans mon jardin, perdant l'homme de ma vie. Il ne se retourna pas une seule fois. Même pas une seule fois. Il disparut de mon champ de vision, je m'écroulai à genoux pleurant la perte de celui que j'aimais. Un an plus tard, me voilà donc, fiancée à Jackson. Notre mariage approche... Mes sentiments pour lui ne se sont pas plus améliorés que ça, pourtant, il est quelqu'un de bien, je le sens. Je continue mes études en médecine sans me plaindre. Je n'ai pas eu de nouvelle de Spencer depuis ce jour-là. Il s'était envolé, on m'a dit qu'il était parti dans une autre ville pour se sortir de la pauvreté apparemment et parce qu'il n'arrivait plus à supporter Sydney. Je n'en ai plus entendu parler depuis. Je n'ose pas aller chez son père même si je suis certaine qu'il doit se sentir terriblement seul. Je vis encore chez mes parents, jusqu'au mariage. Mon père m'en veut encore pour mon comportement d'il y a un an, mais jusque là, je n'en ai pas eu la punition. Ma mère est toujours aussi silencieuse, je ne l'ai pas vu sourire depuis très longtemps... Je la comprends. Moi-même, j'en ai perdu mon envie de sourire même si je le fais pour prétendre aller bien. Je n'ai plus désobéi aux règles, je suis le chemin que mon père m'a tracé et jusqu'à preuve du contraire, ça lui va pour le moment. Je n'ai pas bougé de Sydney comme depuis toujours. Ca ne m'enchante pas mais je fais avec. Dans tous les cas, le mariage célébré, Jackson compte retourner à Paris. En femme digne de ce nom, je le suivrai sûrement... Enfin, je verrais l'avis de mon père avant de décider quoi que ce soit. Voilà donc ma vie, mon histoire, comment j'en suis arrivée à ne plus croire en l'amour, comment j'en suis arrivée à épouser un homme que je n'aime pas. Voilà comment la vie de Avery Kylista Clanders est arrivée... Finalement, je regrette sans le moindre doute le McKallister.
♣ TO BE CONTINUED.
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Ven 1 Avr - 0:17, édité 61 fois
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Lun 28 Mar - 21:38
Une amie de Lilly? Bienvenue parmi nous!
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Lun 28 Mar - 21:45
Je ne suis pas qu'une amie, je suis THE amie Bon ok, oui, une amie, sa colocataire depuis 18h42 entre autre Et merci beau Whilem
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Jeu 31 Mar - 10:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Lun 28 Mar - 21:48
Bienvenue ! Une amie de Lilly je t'aime déjà x)
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Lun 28 Mar - 21:54
PTDRRR ! Une amie de Lilly ne peut être que sympa Bon choix d'ava au passage, EMMA BORDEL Et bienvenuuuuuuuuuue
>> J'ai pas oublié le deuxième L cette fois !!!!
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Lun 28 Mar - 23:09
Bienvenue
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Lun 28 Mar - 23:27
AIMEZ-MOI non vraiment, merci, vous êtes mignons, je suis apparemment étiquetée "amie de lilly" maintenant mais bon, elle a l'air d'être aimée, c'est bon pour ma réputation ça Merci à tous
Sookie : et oui Emma elle est géniale cette fille et toi, leighton
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Jeu 31 Mar - 10:55, édité 2 fois
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Lun 28 Mar - 23:39
MA FLOUTINETTE A LA FRAMBOISE je me disaiiis pourquoi tu voulais absolument mon pc, tu es démasquée HAHA ! x) non franchement, il était temps que tu fasses ton comeback au rpg, alors en plus tu choisis LAR, c'est encore mieux t'es géniale Ma Esme à la framboise et tu sais pourquoi je te dis ça ta fiche va tout déchirer j'ai hâte de la lire Avec Emma en plus quoi je te la réserve Vole Ouy ma framboise
ÉDIT : Avery en premier prénom
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 0:50
Et ouais Floutty, je gère J'espère que tu as raison, ça fait un moment que j'en ai pas fais une en bonne et due forme Pour le prénom, héhé Merci pour la réservation et puis... Vole Ouy oto ma petite fraise
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Jeu 31 Mar - 10:49, édité 1 fois
Jemma Clifft
JEMMY ♈ it takes my pain away, it's a lie, a kiss with opened eyes.
Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 0:57
Bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 17:25
AAAAAAAAAAH UNE AMIE A LILLLLLLLLLLLLY Bienvenue bienvenue merci pour ton inscription
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 17:53
Merci Alec, nina
Tallulah, un nom que je reconnais bien , merci à toi plutôt ! KBell
Je me charge de ma présentation ce soir enfin me connaissant je vais écrire un roman donc ça risque de me prendre toute la nuit mais.. i can do it !! comme dirait l'autre Floutinette
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Jeu 31 Mar - 10:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 17:58
Je me demande qui a bien pu te parler de moi
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 18:11
C'est Avery, elle est déjà très bavarde cette petite Justine, c'est ça ? Ravie de faire ta connaissance *quelle sage fille je fais *
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Jeu 31 Mar - 10:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 18:14
Ah comme sa mère *Lilly, pardonne moi* Et oui, c'est ça Ravie aussi, on va bien s'entendre je pense De toute façon, je pense que Rayan aura un lien avec Jake, dont du coup, on aura un lien ensemble
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 18:25
Oh t'excuses pas, elle le sait j'en suis sûre J'ai pas vraiment suivi ta logique dans les liens mais... si tu le dis c'est que ça doit être bon
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Jeu 31 Mar - 10:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 18:34
Je me comprends
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 18:41
J'essaye juste de comprendre le rapport entre Jake, Tallulah, Rayan et Kylie tu sais Breffouille, faut déjà que je termine ma fiche
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Jeu 31 Mar - 10:56, édité 1 fois
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 18:45
Laisse tomber c'est moi, je viens juste de voir que j'avais mis Rayan au lieu de Kylista, j'suis vraiment grave des fois faut pas m'en vouloir Bref je la refais : "De toute façon, je pense que Kylista aura un lien avec Jake, dont du coup, on aura un lien ensemble "
Jane Rosebury
SKYDEN ☂ it's difficult to love me.
◮ messages : 1582 ◮ date d'inscription : 30/01/2010 ◮ occupation : SERVEUSE DANS UN STARBUCKS, BIENTOT SECRETAIRE CHEZ UN NOTAIRE ◮ envie : DE NE PLUS AVOIR LE COEUR BRISE ?
Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 18:48
NIAAAAAAAH EMMMA, UNE BOMBASS -sbaff- bienvenue à toi et bonne chance pour la fiche
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 18:54
Tallulah : Je me disais aussi, maintenant j'ai compris Et ce sera donc évident qu'on se fera un lien de toute façon, j'allais pas passer à côté de KikiBell
Skyden : PETTYFER Apparemment avec Dianna, donc pas parce que Alex et Dianna sont Merci beaucoup
Dernière édition par A. Kylista Clanders le Jeu 31 Mar - 10:56, édité 1 fois
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 19:49
emma c'te bombasse je t'aime déjà ! bienvenue sur LAR
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 21:26
Tallulah S. Belvins a écrit:
Ah comme sa mère *Lilly, pardonne moi*
A. Kylista Clanders a écrit:
Oh t'excuses pas, elle le sait j'en suis sûre
Bah bravo, je suis pas là et c'est bon, ça commence
A part ça, les chansons que t'as choisi Floutty les citations « SI MON TEXTE ÉTAIT BON A METTRE AU CABINET, LE VOTRE NE MÉRITE MÊME PAS DE SORTIR DU CUL QUI VOUDRAIT BIEN LE CHIER. » J'aime
Enfin bref, j'arrête de flooder
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen. Mar 29 Mar - 22:04
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Sujet: Re: KYLE ♔ don't be a drag, just be a queen.