| Sujet: LENA ♣ No Woman No Cry || FICHE TERMINEE (: Mar 5 Avr - 22:51 | |
| © candiswanepoel.tumblr.❝ Elena Sergueïevna Gorlanova ❞ feat. Candice Swanepoel.
SURNOM(S) : Lena, Sergui. AGE : Vingt-et-un ans. GROUPE : The Fray. METIER/ETUDES : Mannequin. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire.
Can I ask you some questions ? AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: J'ai déjà été amoureuse trois fois. Cela peut sembler énorme et pourtant, je trouve ça normal. Ce fut trois relations plus ou moins sérieuses. Le premier fut mon premier amour, normal que ça soit sérieux, même si avec du recul, cette relation était prédestinée à l'échec. La seconde, c'était avec un homme déjà un peu plus vieux et mature. Tout se passait bien, mais l'amour fut éphémère et finalement, nous sommes restés de bons amis. Et le troisième, celui qui perdurera à jamais est mon amour pour Keanu Reeves ** POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Je rends service à la mémoire d'une femme qui fut comme une mère pour moi. J'ai reçu une lettre il y a quelques semaines, elle me demandait de donner une autre lettre à son fils qu'elle a abandonné lorsque ce dernier avait dix ans. Il vit à Sydney. Voila le pourquoi de ma venue. AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? :: En ce moment je suis mannequin, bien que le mot semble énorme comparé aux petites séances photos auxquelles je m'adonne. Disons que je suis arrivée à Sydney avec presque rien et il faut bien de l'argent pour vivre. J'ai un peu de mal avec l'accent Australien bien que je parle relativement bien l'anglais. Du coup, je ne peux pas faire n'importe quel métier. Je pose donc pour des marques de prêts à porter ou autres. C'est un peu de l'argent facile, je l'avoue...
NOM ET/OU PSEUDO : Deby. AGE : 18 ans. RÉGION : FRANCE. FILLE OU GARÇON : Fille . QUE PENSES-TU DU FORUM ? : superbement superbe. ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Par un partenariat. AUTRES : Nop ^^.
Dernière édition par Elena S. Gorlanova le Mar 5 Avr - 23:19, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: LENA ♣ No Woman No Cry || FICHE TERMINEE (: Mar 5 Avr - 22:51 | |
| I'd like to make myself believe. What The Hell ?
- traduit du russe au français -
Papa,
Depuis lundi premier septembre 2008, je suis à Sydney. Tu te doutes bien de l'immense joie qui rempli mon cœur et mon âme depuis que mes pieds ont frôlé le sol français ! Pourtant, j'ai cette lourdeur au plus profond du cœur. Vous me manquez, Viktor et toi. Je ne suis à Sydney que depuis très peu de temps et pourtant, mon premier réflexe en me retrouvant seule dans mon petit appartement fut de sortir une feuille et un stylo pour vous écrire. Je sais, je suis vieux jeu, mais tu me connais, je préfère largement le papier à l'e-mail. Mon appartement n'est pas très grand et pourtant, je l'aime. Il est tout ce à quoi j'aspire depuis enfant. J'ai croisé une jeune femme très gentille, une australienne. Elle m'a vanté mon "incroyable" beauté, ce qui a eu le don de me faire rire, et m'a donné sa carte, elle pense que je suis digne de devenir un mannequin. Je ne pense pas que ça soit fait pour moi, mais ai-je vraiment le choix ? Vous me manquez énormément. Je vous écrirais prochainement, en espérant que vous allez bien. Je vous aime. Elena.
Once Upon a Time.
Russie, Saint-Pétersbourg, un certain 25 janvier 1990... Comme tout bon conte de fée, notre histoire commence par une naissance. Et pas n’importe laquelle. Celle d’une certaine Elena. Enfant d’un professeur de littérature et d’une infirmière décédée quelques années après la naissance du petit frère d'Elena, Viktor, cette dernière voit le jour durant l’hiver de ce début des années quatre-vingt-dix. Premier enfant de ce couple, elle est le fruit de l’amour entre deux personnes. Bien que les Gorlanova sont loin d’être riches, elle ne manque de rien. Plus elle grandit, plus elle ressemble à sa maman, yeux bleus, de longs cheveux blonds, une attitude gracieuse et une gentillesse innée. Pourtant, rapidement son père l’initie à sa passion première qu’est la littérature, l’éduquant aux grands classiques. Elena est une enfant saine, gentille bien qu’un peu espiègle. Elle se cherche, elle ne sait pas vraiment qui elle est. Elle joue sur les apparences, sur l’image qu’elle donne, sur le fait d’être une enfant presque modèle. Elle est bien et appréciée de tous. Une petite fille bien banale en somme jusqu’à l’année fatidique de ses neuf ans. Un emménagement, juste à côté de la maison où elle habite depuis des lustres. Une personne. Une femme pour être plus précise. Jane. Seule et souriante, Elena ne tarde pas à venir la voir. De la plus étrange des manières d’ailleurs. Il faisait un froid de canard en ce début de moi de mars. Voila plusieurs jours qu’elle observe cette femme à l’accent très étrange. Elle rentre de l’école après une journée de cours bien remplie. Pourtant, elle ne rentre pas tout de suite chez elle, non, d’abord, elle passe par cette fameuse maison, arrive sur le perron et frappe deux coups secs sur la grande porte de bois. Une, deux, trois secondes, la femme ouvre la porte, l’air surpris. « - Bonjour ! ». C’est tout ce que la gamine trouve à dire. Sa curiosité est beaucoup trop présente pour qu’elle laisse filer cette étrange femme. Elle sourit de toutes ses dents, attendant une réaction de cette femme qui aurait pu être sa grand-mère. « - euh… Bonjour. ». Un sourire finit par se dessiner sur les traits légèrement vieillis de la femme. Un long moment de silence, un ange passe. La femme, gênée, se décale, ses instincts maternels reprenant peut-être le dessus ? Quoiqu’il en soit, elle se décale et tend la main. « - Tu veux entrer ? ». La gamine, pas peureuse pour un sou, sourit un peu plus et ni une ni deux entre dans la grande demeure de la femme. De vieux meubles, de vieilles tapisseries. Cette femme n’habite cette maison que depuis quelques semaines et pourtant, on pourrait croire qu’elle y a vécu toute sa vie. Elle invite la blondinette à se rendre dans le salon et à s’assoir. L’enfant s’exécute et regarde la femme disparaitre pour enfin revenir, un plateau à la main. Deux tasses et une théière. La femme s’assoit sur le fauteuil en face de la jeune enfant et lui serre une tasse. Une, deux, trois gorgées et la discussion commence. Une discussion tout d’abord timide, qui, au fur et à mesure des minutes devient de plus en plus passionnée. Cette femme éveilla chez Elena une curiosité dissimulée, une passion éteinte jusqu’alors. Jane était australienne. Elle était née là bas et y avait vécu. Elle aimait son pays, c’était indéniable. Elle avait un mari et un fils. Elle les aimait et pourtant, elle avait du partir. Jane était une nomade, ce genre de personne à ne pouvoir rester trop longtemps à un endroit. Elle avait passé sa vie à voyager et si elle avait vécu pas mal de temps en Australie, elle avait fini par laisser libre court à ses pulsions et s’était envolée pour Saint-Pétersbourg. Son mari lui en voulait et c’était cela qui lui brisait le plus le cœur. Il ne désirait plus la voir, l’amour ayant décampé depuis bien longtemps entre eux et refusait que leur fils revoit sa mère. La vérité était que depuis de longues années, la relation avec son époux était défectueuse et Jane était allée voir ailleurs. Un procès plus tard, son ex mari avait obtenu gain de cause et avait la garde de l‘enfant. Jane en était détruite, mais elle avait conscience que ses pulsions voyageuses, son envie de découvrir le monde faisaient souffrir son entourage. Mais c’était ainsi. Peu à peu, Elena en vint à passer le plus de temps possible chez cette femme la considérant comme une mère, comblant alors ce manque qui était bien présent depuis qu'elle était en quelque sorte orpheline. Jane lui transmis alors cette passion pour le voyage, l'envie de découvrir de nouveaux horizons. Elle commença alors à apprendre la langue anglaise et prit même des cours à l’école. Grâce à Jane, elle avait compris qui elle était et ce qu’elle désirait vraiment. Pourtant, alors que Elena avait tout juste seize ans, Jane partie. Elena n’était pas au courant. Elle avait seulement trouvé une maison vide, un matin de septembre. Détruite et effondrée, elle en avait tout d’abord voulu à cette femme de ne l’avoir prévenu. Et pourtant, elle connaissait assez bien Jane pour savoir que c’était sa façon de faire. Qu’elle n’allait pas changer ses habitudes pour elle. Le temps passa alors et Elena grandit commençant des études supérieures dans les langues, l'anglais plus particulièrement en plus du Japonais. Sa vie était composée d'une routine qui ne la déplaisait pas tant que cela. Jusqu'au jour de ses vingt-et-un ans, jour où elle reçut une lettre. Une lettre qui changea tout et qui lui donna la force d'acheter un billet d'avion pour Sydney.
The end has no end
Ma très chère Lena,
Je sais que tu ne t’attendais pas à cette lettre, je sais également qu’elle va te déstabiliser. J’ai beau ne pas t’avoir vu depuis cinq années déjà, je te connais assez pour prédire tes réactions. Je te dois des explications. Je n’aurais pas du partir ainsi, te laisser seule face à toi-même, au monde qui t’entoure. Quoiqu’il en soit, je suis certaine que tu te débrouilles comme une chef. Si je suis partie, il y a de cela cinq ans, c’est suite à une annonce qui changea ma vie. J’ai un cancer. Un cancer du sein. Lorsque je l’ai appris, j’ai été dévastée et sur un coup de tête, j’ai fait mes valises et je suis partie sans même te laisser un mot. Je ne voulais pas te rendre triste et faire que tu me déteste était si facile ! Je me suis dit qu’en partant, tu serais si fâchée que je ne te donne pas de nouvelles que tu refuserais de me voir et ainsi, je n’aurais pas à te rendre triste en t’annonçant mon futur décès. Si tu reçois cette lettre, c’est que je suis morte. Je me suis mise d’accord avec le personnel hospitalier de Londres. Oui, je suis bien à Londres. Disons que j’ai voyagé au maximum ces cinq dernières années, désirant découvrir le peu de pays que je n’avais jusqu’alors jamais vu. Pourtant, si ma vie fut bien remplie, j’ai deux regrets : l’un est de ne pas t’avoir prévenu, de ne pas avoir passé plus de temps avec toi. Le second est d’avoir abandonné aussi facilement mon fils. J’ai passé dix ans à ses côtés, à l’aimer et essayé d’être la meilleure mère possible. Pourtant, des disputes, un divorce suffirent à me faire éjecter de sa vie. Il m’a manqué chaque jour et tu trouveras jointe à cette lettre une seconde qui lui est adressée. Je te demande un dernier service, ma Lena. Retrouves-le et donnes-la lui. Je veux qu’il sache qui j’étais, que je l’aimais malgré tout. Il vit à Sydney, je crois, je t’en supplie ma douce, fais-le… Mes dernières pensées te sont destinées… Merci pour ta présence dans ma vie, pour ton soutient et ta joie. Gardes ce sourire qui fait de toi cet être exceptionnel. Je t’aime. Jane.
Dernière édition par Elena S. Gorlanova le Mer 6 Avr - 0:18, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: LENA ♣ No Woman No Cry || FICHE TERMINEE (: Mar 5 Avr - 23:40 | |
| Bienvenuuuue Jolie fiche... et bon choix d'avatar, pour couronner le tout |
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| Sujet: Re: LENA ♣ No Woman No Cry || FICHE TERMINEE (: Mer 6 Avr - 17:19 | |
| c'est gentil ça, merci ^^ |
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| Sujet: Re: LENA ♣ No Woman No Cry || FICHE TERMINEE (: Mer 6 Avr - 17:50 | |
| Bienvenue =)
Super choix d'avatar
J'adore le titre |
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| Sujet: Re: LENA ♣ No Woman No Cry || FICHE TERMINEE (: Mer 6 Avr - 23:01 | |
| Super fiche
Bienvenue |
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| Sujet: Re: LENA ♣ No Woman No Cry || FICHE TERMINEE (: Sam 9 Avr - 0:58 | |
| Bonsoir (: Désolé pour le retard, on a tous été absents cette semaine --" Tu es validée, et encore désolé |
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| Sujet: Re: LENA ♣ No Woman No Cry || FICHE TERMINEE (: | |
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