Quelques pétales tombaient des arbres puis, portés par le vent traçaient leur chemin jusqu’à atterrir en un quelconque endroit : la rue, le trottoir, un balcon. Une légère brisé s’était levée et donnait à cette matinée ensoleillée un aspect frais, tonifiant. Il me fallait bien cela. Qui aurait cru qu’un jour, j’en vienne à me demander si mon psychologue ne serait pas plus réceptif à quelques thérapies que moi. Je me demande d’où il sort tout ce qu’il me dit. Des fois, il faut s’accrocher pour ne pas rire aux éclats et se voir mis à la porte du seul endroit où l’on est compris. Il m’est essentiel d’y aller, même si parfois j’ai du mal à l’avouer. Je suis rentré à quatre heures du matin hier ce soir. Ou plutôt devrais-je dire cette nuit car il était extrêmement tôt dans la journée. Mon psychologue m’a emmené voir un film de guerre. Inutile de vous dire le titre, vous ne le connaitrez pas. Il fait partie de ces films projetés en version originale, que seuls les gens dont la conscience les force à se cultiver ou alors les gens seuls vont voir. Un film sur la guerre n’est jamais très instructif se dit-on, car on ne se retrouvera jamais dans les mêmes conditions. J’y étais. Croyez-moi, rien à voir avec ce bain de sang que l’on vous montre ou encore avec les soirées autour d’un feu dans le camp à chanter pour se remonter le moral. Un fois parti, rien n’est plus. Sans motivation, moral, courage, il n’y avait plus de Quartier Général, plus d’armée, plus de commandant ni de sergent. Ce monde m’a détruit comme il détruit les uns les autres progressivement. J’aurais voulu les revoir, leur conseiller des actions qui les mèneraient loin mais c’était fini pour moi. Ma prise en otage avait signé l’arrêt de ma fin de carrière militaire. Je crois que l’on n’en revient jamais indemne de là-bas… J’ai gardé des blessures, tant physiques que mentales. Je marchais en me ressassant ce qu’il m’était arrivé comme je le faisais chaque jour au moins vingt heures. Les autres quatre heures sont celles où je m’évade. Celles pendant lesquelles je joue un rôle, je me mets dans la peau de quelqu’un d’autre. J’avais plus que hâte d’être cet après-midi pour aller tourner une scène. Mais en attendant, je devais aller boire un café avant de m’endormir sur place, sur le trottoir. Je tenais à peine debout à cause de ses débilités à l’autre psycho. Je n’avais même pas pu fermer l’œil en rentrant, complètement retourné par les images ré ouvrant d’anciennes blessures. Je rentrai dans un café, et fis un clin d’œil à un serveur que je connaissais bien. Je lui demandai la même chose que d’habitude : un bon p’tit café. Je m’installai à une table le long des fenêtres histoire de voir dehors. Je pris un journal sur le comptoir et allai me rassoir, ma lecture en main.
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Sujet: Re: On this planet they call earth. Pv Soledad Sam 16 Avr - 15:31
Le bonheur, un terme utilisé par les Hommes, pour décrire ce sentiment éphémère que l’on peut ressentir quand quelque chose de bien nous arrive, quand on aime profondément quelqu’un, ou quand on se rend compte que l’amour que l’on porte à cette personne que notre cœur a choisi est réciproque. Il y’a plusieurs situations auxquelles on est confrontés dans la vie et qui nous rendent heureux. Malheureusement nous, être humains, on cherche un bonheur éternel, qui ne prendra jamais fin quoiqu’il arrive, on se met alors à sa quête, une quête vouée à l’échec pour certains, et à la réussite pour d’autres. La vie est un loto, où seul les chanceux peuvent s’intégrer sans crainte. En me réveillant ce matin, j’eus une incroyable envie de sentir un peu d’air frais, de voir plus de monde, et d’avoir conscience de moi-même et de ce qui m'entoure, d'être heureuse. Car bien souvent, obnubilée par mes problèmes et mes pensées et puis surtout par mon travail, les différents rôles que je dois jouer en plus de celui d'essayer de rattraper le temps perdu avec ma mère et qui me prennent presque tout mon temps, j’en oublie la beauté de la vie, ce que ça fait d’être entourée de gens qu’on aime, et de ne jamais manquer de rien. Ce matin là, je n’avais fais que courir, courir et encore courir. Je m’étais réveillée très tôt, je portais ensuite mes vêtements de sport pour faire du jogging. J’ai donc assisté au lever de soleil, chose à laquelle je n’avais pas toujours eu droit, mais j’espérais que ça me ferait un peu changer les idées. Je n’ai que très rarement le temps de me relaxer, il y’a après tout beaucoup de choses à faire le jour, entre les shootings, le tournage d'un film, et m’entraîner pour un rôle auquel je vais postuler, il faut dire que je suis très occupée. C’est pour cette raison que j’ai décidé de tout faire pour libérer ma matinée, j’avais besoin de me concentrer sur moi-même et d’oublier le reste, de ne plus penser à rien. Tiens je devrais me mettre au yoga. Il y’avait bien sûr, mon petit chien avec moi, comme d’habitude. Il aime courir aussi le matin, et il est beaucoup plus rapide que moi.
Après quelques heures passées à faire mon jogging, j’emmenai ensuite mon puppy dans un salon de coiffure pour chiens. Parce qu’il faut qu’il se fasse beau lui aussi, et ça fait maintenant quelques jours que je ne me suis pas bien occupée de lui. Je le laissais donc dans le salon de coiffure, puis je rentrais chez moi, je pris ensuite rapidement ma douche, pour me sécher les cheveux et les onduler un peu, suivi d’une bonne petite dose de make up, je portais ensuite mes vêtements. Un short en jean, une jolie veste rose pastel chanel, une chemise bleue et des baskets toutes simples, sans oublier bien sûr mon sac chanel. Je sortis ensuite de mon appartement, pour me rendre au salon de coiffure. En y arrivant, je pris mon puppy, pour me diriger ensuite chez ma meilleure amie et le lui remettre. Je ne peux malheureusement pas l’emmener chez moi pour aller à un café où on m'a conseillé d'aller – qui au passage interdit les chiens - . Après avoir déposé mon chien chez ma meilleure amie, je me rendais finalement à ce fameux café. Après quelques minutes de trajet dans ma voiture, je finis par en sortir, après être arrivé à destination. Il y'avait beaucoup de monde comme à chaque matin, en promenant mon regard un peu partout dans le café pour me trouver une table où m'asseoir. Je fus extrêmement surprise en apercevant une tête qui m'est très familière. Des cheveux châtains, un regard profond, était-ce Aaron? Que fait-il à Sydney? Les yeux écarquillés, je ne pouvais y croire.. Je restai là immobile, juste devant lui, à le fixer. Je ne savais pas vraiment quoi faire, ni comment agir.
On this planet they call earth. Pv Soledad
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