RAPHAEL&FRIDA ₰ every time it is the same thing.

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every time it is the same thing.

Le soleil se couchait lentement sur Sydney, et la soirée ne faisait que commencer pour Frida. Elle était seule, comme très souvent, dans son petit appartement, et elle cherchait ce qu'elle pouvait bien se mettre sur le dos pour sortir. Sa destination pour ce soir ? Le Tonic Lounge, comme très souvent lorsqu'elle décidait de sortir s'amuser. Elle avait des connaissances là-bas, notamment un des videurs, Raphael, qui la sortait tout le temps des problèmes qu'elle avait avec certains types très lourds, ce qui arrivait bien souvent, malheureusement. Il faut dire que la jeune femme n'est pas une femme que l'on ignore dans la rue. Avec ses longs cheveux noirs, ses yeux bleus clairs, son visage mutin et ses jambes infinies, il est pour elle difficile de passer inaperçu. La jeune femme choisit dans son armoire une petite robe grise, drapée, assez simple, et qui mettait parfaitement ses atouts en valeur. Elle enfila une paire d'escarpins noirs, son sac à main, et sortit en trombe de son appartement, ses cheveux noirs ondulés flottant dans son dos, et laissant derrière elle l'odeur de son parfum, une fragrance épicée.

Elle n'habitait pas vraiment loin de Kings Cross, mais elle n'aimait pas se balader seule le soir, surtout dans ce quartier. Elle avait déjà eu plusieurs problèmes avec des types complétement barges qui avaient essayé de l'agresser, et à chaque fois c'était pareil. Commissariat, dépôt de plainte contre X. Heureusement, quelqu'un apparaissait à chaque fois pour faire fuir les mecs, à chaque fois elle avait de la chance. Elle croisait les doigts, elle ne voulait plus que ça arrive. Ses amis lui disaient de se trouver un homme, mais depuis l'histoire avec Camden, elle n'en avait plus l'envie, surtout qu'elle l'aimait encore, lui, même si ça faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus.

Elle n'habitait pas vraiment loin de Kings Cross, mais elle n'aimait pas se balader seule le soir, surtout dans ce quartier. Elle avait déjà eu plusieurs problèmes avec des types complétement barges qui avaient essayé de l'agresser, et à chaque fois c'était pareil. Commissariat, dépôt de plainte contre X. Heureusement, quelqu'un apparaissait à chaque fois pour faire fuir les mecs, à chaque fois elle avait de la chance. Elle croisait les doigts, elle ne voulait plus que ça arrive. Ses amis lui disaient de se trouver un homme, mais depuis l'histoire avec Camden, elle n'en avait plus l'envie, surtout qu'elle l'aimait encore, lui, même si ça faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus. Voilà pourquoi elle avait prit un taxi, elle ne voulait pas avoir de problèmes, pas ce soir. Le chauffeur la déposa non loin de l'entrée de la boite de nuit, et elle voyait déjà Raphael, une connaissance qui était son protecteur officiel du lieu, si on pouvait dire ça comme ça. À chaque fois qu'elle avait des soucis à l’intérieur, il accourait, et à chaque fois c'était la même chose. Ils discutaient, puis lorsqu'il avait finit son service, c'est souvent qu'ils allaient boire un coup après, et Frida en oubliait d'aller danser. Mais il ne se passait jamais rien de plus, étrangement. Parce que Frida le trouvait très attirant, vraiment, et à plusieurs occasions ils auraient pu aller plus loin, mais non.

Frida fit la queue, et lorsqu'elle arriva au niveau de la porte, elle sourit à Raphael, lui murmurant un petit « bonsoir », et paya son entrée. Directement, elle se dirigea vers le bar, ou elle commanda une vodka-orange, et à peine quelques minutes plus tard, avant même que le barman ne lui est apporté son verre, un homme était déjà assis à ses côtés. D'un coup d'oeil en travers, Frida su immédiatement qu'il serait pénible, voire lourd avec elle, et ça ne rata pas. « Bonsoir ma jolie. » « Je suis pas intéressée, au revoir. » Elle sourit ironiquement à l'homme, grand, les cheveux grisonnants, il devait avoir la quarantaine. La jeune femme se demandait ce que pouvait bien faire un homme de cet âge en boite, où la moyenne d'âge devait être de vingt ou vingt-cinq ans. Elle fit un mouvement de la main, qui signifiait très explicitement « barre toi j'ai dit », mais le gars n'eut pas l'air de comprendre car il revint à la charge, et commença à lui caresser les cheveux. « Enlève tes sales mains de mes cheveux, où je te promets que tu vas le regretter. » Elle allait lui lancer son verre à la figure lorsqu'elle entendit, derrière elle, une voix familière. « Un problème mademoiselle ? » « Comme d'habitude j'ai envie de dire. » dit-elle en souriant, et laissant à Raphael le soin de s'occuper du problème.