SURNOM(S) : Cay' AGE : Dix neuf ans. GROUPE : The Fray. METIER/ETUDES : Pianiste dans deux bars. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire.
Can I ask you some questions ?
AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? :: Plein de fois ! Et beaucoup trop souvent. J'ai cette capacité hallucinante, à oublier mon ancien amour pour un nouveau, et ainsi de suite. Je ne sais pas si c'est que je me lasse du premier, ou que le nouveau à d'autant plus de qualité mais je dois bien tomber amoureux au moins une fois par mois. Ouais je sais, ça paraît bizarre d'entendre ça, mais je vie le rêve bleu à chaque fois, j'le promet. Enfin jusqu'à ce qu'un tel me largue, ou que je rencontre l'autre tel. Et puis il y a Cameron, mais ça c'est une autre histoire.
POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? :: Parce que j'ai toujours vécu ici ? Mon père et ma mère, en bons Australiens, n'ont jamais levé le camps pour une autre ville. Qui voudrait quitter Sidney en même temps ? Remarque, plusieurs fois je me suis dis que j'allais quitter le pays pour la France, ou l'Angleterre, voire l'Italie. Bref, un pays européen, pour voir si l'herbe était plus verte ailleurs, elle est un peu jaune la notre. Au final, je n'ai jamais sauté le pas. Pourquoi ? Bonne question.
AIMES-TU TON EMPLOI/ETUDES ACTUEL(LES) ? :: Je suis actuellement pianiste dans un café plutôt chic – ça c'est en début de semaine -, et dans un espèce de pub blues, country & compagnie en fin de semaine. Je me fais plus d'argent dans le premier, mais je m'éclate tellement plus dans le deuxième. Sinon techniquement, je suis toujours inscrit à la fac. J'avais fait tout un cirque pour y aller mais deux semaines après j'ai remarqué qu'il cherchait un musicien dans un des deux cafés et de fil en aiguille hop : je me suis retrouvé à taper sur des touches noires et blanches toute la soirée. C'est cool, je rencontre du monde vu qu'il y a toujours une nana aux super cordes vocales qui vient m'accompagner, et je me prends pas la tête. Précision : je fais du piano depuis mes cinq ans, et je suis relativement doué. J'y vais pas en free style comme beaucoup le penseraient.
NOM ET/OU PSEUDO : Raphoule. AGE : Dix neuf ans. RÉGION : 87. FILLE OU GARÇON : Rabbit. QUE PENSES-TU DU FORUM ? : *o* ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Bazzart je crois. Ou PRD AUTRES : Je suis hyperactive.
Dernière édition par Casey A. McAvoy le Mer 11 Mai - 18:18, édité 6 fois
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Sujet: Re: CASEY ♛ You get me closer to god Mer 11 Mai - 15:07
J'ai toujours cru en l'amour, mais l'amour n'a jamais cru en moi.
« Maman ? Hey, maman ? Y a quelqu'un ? » Je traîne des pieds dans la résidence familiale, à la recherche d'une quelconque présence. Rien, aucune réponse ne me vient. Dieu seul sait à quel point j'ai de la voix pourtant. La maison est grande, si ça se trouve, elle est juste dans la salle de sport ou à l'autre bout du jardin. Maison ... c'est quand même assez réducteur de qualifier de maison l'endroit où je crèche. Disons plutôt que des maisons comme la tienne, à toi qui lis ces lignes, elle fait même pas deux fois la mienne. C'est plus une villa, un peu moins grande que Neverland, l'espèce de parc dans lequel vivait Mickael Jackson, mais déjà plus grande que celle de Will Smith. Le truc, c'est que nous, on habitait à Sydney, pas à Beverlly Hills, donc tout de suite, la comparaison perdait de son charme. Enfin ça, c'est ce que racontait le dernier magazine people sortit dans les kiosque. Je continue ma route, toujours à la recherche de ma génitrice. Mon père, je ne le voyais jamais, donc c'était pas la peine de crier après lui. Il était encore avec ma mère, enfin ils étaient encore légalement mariés, mais il ne mettait jamais les pieds à la maison. D'ailleurs il ne sortait jamais de son bureau, dans le quartier style Wall Street de Sydney. J'sais pas vraiment ce qui lui avait pris d'épouser une femme comme ma mère, qui le trompait à volo. Bon, elle, c'était le fric qui l'avait fait craquer. Et fallait dire qu'il en tenait une sacrée fortune mon paternel. Pas chiant en plus, vu qu'il ne la voyait qu'occasionnellement, et lui filait tout ce dont elle avait besoin. Il y a une forte odeur de beuh qui s'échappe de la cuisine, remplaçant l'habituelle odeur de café dans les familles traditionnelles. J'me souviendrais toujours de la fois où j'étais allé chez ma première copine au collège. C'était propre, bien rangé, une cuisine high tech qui brillait à t'en brûler la rétine et ça sentait le produit vaisselle. Personne fumait, ils buvaient du thé et mangeaient tous autours de la même table. J'avais été demander aux parents s'ils fumaient pas autours de la cheminée le soir, et ils m'ont regardé avec des yeux ronds. C'était un vrai choc, je m'étais imaginé qu'ils n'étaient pas normaux, mais avec mon deuxième amour, Ethan, j'avais vite compris que c'était les miens qui était un peu à côté de la plaque niveau normalité. Ma mère, elle me laissait tout faire, puis c'était elle qui m'avait appris à rouler mon premier bédo. Ça me fait marrer. En arrivant dans la cuisine, je chante presque une ode à ma mère mais toujours aucune trace de la grande blonde aux allures de diva botoxée. Sur le plan de travail, un cendrier avec un joint à moitié consommé. Je le coince entre mon index et mon majeur et l'allume, en tirant une des chaises vers moi. Sur la table à manger, une pile des nouveaux tabloïds parus en début de semaine. J'en attrape un pour découvrir le visage tout souriant de ma génitrice. Comme gros titre : La star hollywoodienne Lindsey McAvoy à l'affiche du nouveau film de Spielberg. Une nouvelle aventure pour la diva ? Bon, moi ça me dérangerait pas de voir Steven me demander où se trouve le sucre demain matin. Après quelques pages passées vite fait en revu, j'ai enfin compris pourquoi personne ne me répond dans la baraque : elle c'est barrée aux États Unis pour le film. Elle aurait pu me laisser un mot sur le frigo, ça aurait été cool. Ou un message sur mon portable, histoire de me dire qu'elle reviendrait une petite semaine pour me voir, d'ici quatre ou cinq mois. Au moins, j'avais quartier libre pour inviter n'importe qui chez moi, façon open bar. Ma mère ? Vous la connaissez forcément. Elle avait été l'un des personnages principaux d'une série ultra célèbre dans les années quatre vingt dix. Un truc à la Dallas ou Alerte à Malibu version australienne. Une bimbo blonde aux seins énormes ? C'est bon vous la replacez ? Sinon elle a joué dans pas mal de films à succès et récemment, elle enchaîne les rôles secondaires. On aime pas trop les quadragénaires à Hollywood, elle se recycle comme elle peut la pauvre. Tout ça faisait de moi un enfant de star. Et j'étais loin de me démarquer du cliché. Un petit mix entre Paris Hilton pour ce qui est des fêtes, Lindsay Lohan pour la came et tout le bordel. Il y a un truc qui me mord la jambe. Je baisse les yeux pour trouver mon Jagger, en train de déchiqueter le bout de mon pantalon. Ce qu'il peut être con quand il a faim celui là. Je laisse échapper un petit rire amusé et l'attrape pour le poser sur mes genoux. Lui il se barre pas au moins. Jagger, c'est mon petit chien, que ma mère m'a offert il y a trois ans. Un bouledogue anglais. Il a pas une gueule sympa, toute écrasée, mais il est adorable au fond. Je souffle un peu de la fumée de mon joint sur sa truffe avant de gratter le dessus de son crâne. « Elle te manque à toi aussi ? Cette vieille mégère ? » Le chien lève les yeux vers moi, avec son éternel air chiant. « Parce que c'est elle qui paye ta bouffe t'sais. J'sais pas si tu l'avais remarqué. Elle paye la mienne aussi, et je vois mal faire descendre mon paternel de sa tour d'ivoire pour t'acheter des croquettes. Enfin bon, elle aurait pu prévenir sur le coup. Et on enverra Martha acheter de la bouffe, en la menaçant de la virer si elle le fait pas. » Petite pause et j'attrape ma tasse de café. « Puis on pourra suivre les aventures de Lindsay McAvoy tous les lundi matin, j'ai même mis une alerte google sur son nom... » Nouvelle pause, pour écraser mon joint dans le cendrier et reposer le chien par terre. « Et tu sais quoi Jagger ? Cette nuit, j'ai rêvé d'un truc : j'avais mon propre appart, je jouais dans un bar, et je vivais comme un pauvre. Enfin comme un pauvre, faut pas trop déconner non plus l'appart était loin d'être pourri. Même mon inconscient il rejette ça. Et puis il y avait Cam avec nous, histoire qu'il mette une touche de couleur avec ses cheveux roux. Parce qu'elle, elle se barre tout le temps aux quatre coins du monde donc cette fois c'est moi. Passe moi un stylo Jagger, j'lui laisse un mot. » Le chien est toujours là, le postérieur contre le carrelage à me regarder avec sa gueule de trois mètres de long. « J'vais le faire pauvre vieux. » J'attrape un stylo, griffonne quelques mots : je part vivre ma vie, t'as mon numéro de compte, tu m'approvisionnes. Je rentre un jour prochain. xxx. Voilà, c'est fait. L'appart, je verrais bien sur place. En ce qui est des études, je laissais tomber, j'étais trop riche pour me faire chier à apprendre. Reste plus que la valise. « Marthaaaa, ma valise ! Je part dans une heure ! » Jagger va me manquer même s'il a recommencé à me bouffer le bas de mon pantalon. J'part à l'aventure.
Dernière édition par Casey A. McAvoy le Mer 11 Mai - 18:21, édité 4 fois
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Sujet: Re: CASEY ♛ You get me closer to god Mer 11 Mai - 15:16
Bienvenue sur le forum, merci pour ton inscription Je te réserve Robert
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Sujet: Re: CASEY ♛ You get me closer to god Mer 11 Mai - 15:23
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! (et excellent choix d'avatar )
Jane Rosebury
SKYDEN ☂ it's difficult to love me.
◮ messages : 1582 ◮ date d'inscription : 30/01/2010 ◮ occupation : SERVEUSE DANS UN STARBUCKS, BIENTOT SECRETAIRE CHEZ UN NOTAIRE ◮ envie : DE NE PLUS AVOIR LE COEUR BRISE ?