NOM : Au choix, j'aime les choses simples, après faites comme vous voulez quand même hein ! PRENOM(S) : Spencer ; peut être négociable même si je l'ai toujours imaginé s'appelant Spencer pour xy raisons. Un deuxième prénom est possible, voir même conseiller, comme vous le souhaitez. SURNOM(S) : Spenc', pas très original vous allez me dire, m'enfin, c'est dur d'en trouver avec Spencer, non ? ÂGE : Vingt-deux ans ou plus, même si vingt-deux ans me semble juste. Je veux surtout qu'il soit plus âgé que Kylista, d'un an ou plus, peu importe. METIER : Au choix pour aujourd'hui, sachez juste qu'il a été le jardinier chez les Clanders dans le passé... Enfin vous comprendrez en lisant l'histoire et/ou l'explication du lien. STATUT : Je dirais célibataire mais si vous voulez qu'il ait trouvé quelqu'un entre temps, pourquoi pas ? Mais ça ne doit pas voler très haut disons, enfin vous comprendrez quand vous verrez l'amour fou que vivait Spencer et Kylista, impossible qu'il ait trouvé meilleur franchement ! x) AVATAR : Penn Badgley, peu négociable. Ayant vu Easy A et en étant complètement folle, je n'ai pas pu imaginer ce personnage avec quelqu'un d'autre que Penn, après si vous avez d'autres propositions, je suis toute ouïe bien sûr ! INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES : Je ne vais pas faire comme tout le monde et vous dire que Spencer est un personnage extrêmement important pour l'évolution du miens. Je ne vais pas non plus vous dire que j'aimerai quelqu'un d'actif sans pour autant passer sa vie sur le forum mais dans le minimum quoi. Je ne vais pas vous dire que si vous avez des questions ou n'importe quoi, ma boîte MP est ouverte. Je ne vais pas non plus vous conseiller voir demander de lire ma fiche de présentation. Je vais encore moins vous dire que je vous chérirai, adorerai, marierai si vous prenez mon Spencer à la framboise. Je vais surtout pas vous dire que je vous remercie de vous intéresser à mon scénario et que je vous construirai un temple à votre image si vous le choisissez. Non, vraiment, je ne dirai pas ça (a)
✎ Histoire du scénario :
POINTS A SAVOIR.
Issu d'une famille au compte en banque toujours en alerte - pour ne pas dire qu'ils ont toujours été pauvres - Spencer me racontait toujours que leur soucis d'argent venait surtout des frais d'hospitalisation de sa mère. Atteinte d'une maladie grave, elle avait un besoin constant de soins médicaux. Le père de Spencer et lui-même travaillaient énormément... Pour tout perdre dans ces frais ensuite. Son père était le genre d'homme qui nous donne l'impression d'être un peu partout à la fois. Il avait tout un tas de métiers en même temps... Spencer m'avait expliqué quand on était jeune que c'était particulièrement pour cette raison qu'il avait décidé de l'aider dans certains de ses boulots : pour le voir plus souvent. Son père était jardinier chez nous, on ne le voyait quasi jamais d'ailleurs - notre "jardin" étant beaucoup trop énorme, il se perdait parmi les arbres - c'est d'ailleurs un point qui nous aidera beaucoup à nous cacher de mes parents, par la suite, Spenc' et moi, mais ça, on en rediscutera plus tard. Spencer venait souvent aider son père à jardiner dans la propriété de mes parents et c'est grâce à ça qu'on s'est rencontré alors qu'on était encore que deux innocents petits enfants. Dix ans s'étaient écoulés lorsque Spencer sonna à ma porte un soir, effondré. Sa mère est décédée ce jour-là. Jour qui marqua aussi le début de notre relation aussi étrange cela puisse paraître. On a été ensemble pendant une belle et longue année puis après la découverte de mon mariage arrangé, Spencer a quitté la ville, voir même le pays, et je n'ai plus rien su de lui...
POINTS LIBRES.
♣ Comme vous vous en doutez, Spencer revient enfin à Sydney. Vous êtes complètement libre de choisir où il a été, ce qu'il a fait etc. La raison de son retour peut être Kylista tout simplement, ou complètement autre chose, même si c'est pour Kylista ce serait un de ces romantismes x) ♣ La scolarité de Spencer est entièrement libre, sachez juste que Spencer défendait souvent Kylista au lycée étant donné qu'elle, elle était la risée de tous. ♣ Sa situation financière a très bien pu évoluer pour xy raisons, ou alors on reste dans le compliqué et il est toujours aussi pauvre. ♣ En un an, Spencer a très bien pu se trouver une nouvelle petite amie, seulement sachez qu'ils sont ensembles mais que ça ne peut pas vraiment collé disons, vu que Spencer a évidemment encore beaucoup de sentiments pour Kylista mais il peut tout aussi bien se voiler la face et croire qu'il est amoureux d'une autre, c'est vous qui voyez. ♣ Certains autres points peuvent évidemment être légèrement modifié aussi hein x)
✎ Lien entre le scénario et vous :
HOW WE MET.
« Pourquoi tu pleures ? » avait-il demandé innocemment. C'était la première fois que mon père avait levé la main sur ma mère. J'avais couru, couru et couru dans notre immense propriété jusqu'à trébucher et tomber juste devant ce petit bonhomme. Je m'étais aussitôt relevé, fronçant les sourcils d'un air suspicieux ; je l'examinai de haut en bas, son jean était déchiré aux genoux, son t-shirt blanc était complètement taché de terre, ses cheveux étaient en batailles, il avait l'air d'avoir joué dans de la boue : « Qu'est-ce que tu fais ici, toi ? » lui demandai-je d'un ton sévère - enfin le ton sévère d'une gamine de neuf ans quand même - Il me regarda quelques secondes, hésitant, puis il répondit : « Je suis venu aider Papa, il jardine ici. » répondit-il calmement. C'est vrai qu'à ce moment-là, je remarquai que j'avais omis de voir les gants verts qu'il portait aux mains. Aussi, il venait d'appeler son père "Papa", c'était la première fois que j'entendais un enfant appelé son père ainsi, enfin dans mon entourage en tout cas. « Tu es pauvre ? » demandai-je avec le ton le plus enfantin qui soit. Il fronça les sourcils quelques secondes comme surpris de ma question - en même temps il y a de quoi - puis ses traits se radoucirent : « Je ne sais pas. Maman me dit que non. Mais on travaille beaucoup parce qu'elle est malade. » « Tu as l'air d'un pauvre en tout cas. Tu es habillé comme un. Mère m'a toujours dit qu'être pauvre, c'est être triste. Tu es triste ? » « Non. Tu es celle qui pleurait, pas moi. » « Je ne pleurais pas ! » « Je t'ai entendu venir à des kilomètres. » se moqua-t-il en riant. Je lui tirai la langue et me posai sur un tronc d'arbre les bras croisés, boudeuse. Il patienta quelques temps puis demanda soudainement : « Tu t'es fais mal ? » Je tournai la tête vers lui ne comprenant pas sa question, il expliqua : « Tu saignes à ton genou. » Je tournai aussitôt la tête vers mon genou saignant légèrement du à ma chute sûrement puis comme par automatisme, je me mis à pleurer en criant que ça faisait mal. Le petit garçon s'approcha de moi, posa l'un de ses genoux au sol, retira l'un de ses gants, sortit de sa poche un chiffon blanc et propre et le posa sur mon genou. « Ne pleure pas, tu verras, je vais te soigner avec un bisou magique. » « Un quoi ?! Tu vas me faire un bisou ? Beurk ! Non merci ! » « Mais non ! Je te ferais jamais de bisous comme ça ! Je te parle du bisou magique de Maman ! » Il me sourit timidement, avant de retirer le chiffon, mon genou ne saignait plus. Je n'avais jamais entendu parler d'un baiser magique et encore moins venant d'une "Maman". Je pleurnichai alors : « Ça fait mal ! » « Attends. » Il approcha ses lèvres de mon genou blessé et fit un baiser furtif juste au dessus de ma blessure, il releva les yeux vers moi : « Tu as encore mal ? » Je secouai la tête négativement en souriant. « Merci. » Il se releva, je fis de même et approchai mon visage de sa joue, à la tête qu'il faisait, je crois qu'il avait cru à un baiser sur les lèvres. Je lui donnai un baiser aussi furtif que le sien à sa joue. « Pourquoi tu me fais un bisou magique à la joue ? » « Bah au cas où tu aurais mal quelque part. » Il me sourit puis me dit : « Je m'appelle Spencer. » « Moi, c'est... » « ...Kylista. Je sais. Papa m'a parlé de toi. Tu habites ici. » « C'est bizarre que ton père te parle de moi. Père ne m'a jamais parlé de toi. » « Je sais. On ne parle jamais de nous. » dit-il souriant légèrement. « Spencer ?! Où est-ce que tu en es ? » demanda une voix grave au loin. Spencer me regarda : « Je dois continuer de travailler. On se reverra peut être plus tard. » conclut-il en souriant. Il se retourna pour partir : « Spencer, attends ! » Il fit demi-tour vers moi d'un air surpris que je le rattrape : « Je... Je peux t'aider ? » Il me regarda d'un air sérieux sans répondre quelques temps puis un sourire se dessina à ses lèvres et il répondit : « Si tu veux ! »
NINE YEARS LATER.
Ma seule consolation était de le revoir, lui, à la fin des cours. Tous les jours, je sortais, je le voyais, j'accourais vers lui, il me raccompagnait jusqu'à chez moi et tous les vendredi soirs, alors que mes parents n'étaient pas là, je le voyais chez moi, nous regardions des films, ou n'importe quoi, puis à minuit, il repartait. Plus le temps passait, plus les choses changeaient. En moi. Les choses changeaient. Puis un vendredi changea le tout, extérieurement aussi. Fin des cours, je sors, je le cherche, je ne le trouve pas. J'ai pourtant très bien cherché, je ne le trouvais pas, c'était la première fois qu'il manquait un vendredi après-midi, la toute première fois. Je rentrai donc seule chez moi, n'espérant même pas le voir le soir-même. Pourtant, il pleuvait des cordes lorsque la sonnette retentit. Je dévalai les marches et ouvris la porte dans un coup de vent. Je le vis alors tête baissé, je m'exclamai aussitôt : « Spencer ! Je t'ai cherché partout, je me suis inquiétée, où est-ce que t'étais ?! » Il releva alors la tête vers mois comme dix ans plus tôt et des yeux noisettes, je vis le malheur ; ils étaient rouges, des cernes les entouraient et malgré le fait qu'il était plus trempé que jamais, j'ai pu voir les larmes qui coulaient. Automatiquement, mon expression se détendit dans une surprise et inquiétude : « Spenc.. Qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Ses sourcils se plissèrent dans une expression effondré, il ferma les yeux laissant couler d'autres larmes. Complètement paniquée de le voir ainsi, je posai mes mains sur ses joues et le forçai à me regarder : « Spencer, parle-moi, explique-moi ce qui ne va pas. » Il se pinça sa lèvre et répliqua alors : « Elle est morte Kylie. Elle est morte. » Je fronçai les sourcils n'ayant pas directement tilté où il voulait en venir. Puis soudainement, la vérité me frappa. Les yeux pétillants de douleurs pour lui, je réfléchissais à ma réponse rapidement puis, rien ne vint. Je finis par le prendre dans mes bras pensant que c'était la meilleure chose à faire, trempé ou non. « Shh.. ça va aller Spencer, je suis là, ça va aller... » Pleurant à chaudes larmes, il me dit alors « On... On a fait tout ce qu'on pouvait. On a travaillé dur pour elle, ce n'était pas assez, ce n'était pas assez... » Je me détachai de lui : « Attends, attends, je t'arrête tout de suite, ce n'est pas de ta faute, d'accord ? Rien n'est de ta faute, tu as fais tout ce que tu pouvais pour gagner assez, pour l'aider, tu as tout fais pour elle. Je t'interdis de t'en vouloir pour ça, d'accord ? » Il me regarda alors fixement, puis fronça les sourcils et se retira rapidement répliquant d'un ton de reproche : « Tu ne peux pas comprendre. Tu ne peux rien comprendre de tout ça, tu as toujours eu tout ce que tu voulais, Kyle, tout. » « De... quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? C'est faux ! » « Ah vraiment ? Vraiment ? Kyle, si j'avais un quart de l'argent que ta famille a, ma mère serait encore en vie aujourd'hui. » « Quoi ? Spencer, tu peux pas me reprocher ça ! Je t'ai proposé de t'aider et tu as refusé ! » « Bien sûr que j'ai refusé ! Tu croyais quoi Kylie ? Que j'allais accepter ? Bien sûr que non ! Tu vas aller dans l'université la plus prestigieuse d'Australie pour faire tes études en médecine, Kyle ! Tu vas tout réussir dans ta vie parce que tu as de quoi payer pour y arriver ! » Je le regardai d'un air ahuri, ne comprenant pas comment la situation avait put tourner de cette manière. Je pris un long souffle et lui répondis calmement : « Ecoute, Spencer, je sais que tu es bouleversé mais... » « Je n'aurai pas du venir. C'était une mauvaise idée, je n'aurai pas du. » Avant même de me laisser répondre il se retourna, passa le porche et s'engouffra dans la pluie. Déterminée, je le suivis sous la pluie battante prête à tout pour m'expliquer avec lui, arrivée derrière lui et déjà trempée je lui criai pour qu'il m'entende sous l'orage qui frappait : « Tu ne peux pas m'en vouloir pour ça Spencer ! C'est injuste et tu le sais ! Je veux juste t'aider Spenc, je n'ai pas du tout une vie parfaite et tu le sais ! Aujourd'hui, tu as perdu un de tes parents, je sais combien ils comptent pour toi et je sais combien tu peux être en colère mais ce n'est pas de MA faute Spencer, je veux juste être là pour toi ! » Il se retourna vers moi et je ne pus m'empêcher de repenser à notre rencontre où il avait fait exactement le même demi-tour. « Je sais que c'est compliqué Spenc... Mais... Je peux t'aider ? » rétorquai-je comme dix ans plus tôt. Je m'approchai de lui me retrouvant plus qu'à une trentaine de centimètres. Il me regarda tristement et répondit finalement : « Si tu veux. » Il marqua une pause puis reprit : « C'est dur Kylie. Ça fait mal. » me dit-il d'une voix brisée. D'un bon, je lui sautai aux lèvres, l'embrassant tendrement. Mon premier baiser d'ailleurs. Il me regarda et je ne pus empêcher un léger sourire ; La situation n'était peut être pas appropriée et je me demandai comment il réagirait à ça. Il avait toutes les raisons de me repousser après la journée difficile qu'il venait à priori de vivre. Au bout d'un court silence où nos regards ne se lâchaient plus, il répondit d'un ton doux : « Un baiser magique... »
HOW WE FELL APART.
Une année passa, une année magnifique pour Spencer et moi. On était heureux, réellement heureux. Notre relation restait secrète pour mes parents et ouverte avec son père mais ça ne changeait rien, on était ensemble, c'était tout ce qui comptait. L'âge commençait à se faire voir sur son père, il l'avait donc remplacé et venait aussi souvent qu'il pouvait pour mon plus grand bonheur. Tout allait bien donc, trop bien aussi, si bien que la peur me rongeait, un mauvais pressentiment, quelque chose allait arriver, je le sentais. J'en ai fais part à Spencer, il m'a dit que je m'inquiétais pour rien et que rien ne pouvait nous séparer. Rien. « Je serais toujours là pour toi. » m'a-t-il dit se tenant derrière moi et m'entourant, à la taille, de ses bras protecteurs. Je souris, je relevai la tête vers lui et lui donnai un baiser. « J'ai juste peur de te perdre... c'est trop facile. » « Rien ne pourra nous séparer, t'inquiète pas. » Comme ironiquement, c'est à ce moment-là que j'entendis une voiture se garer dans l'allée devant la villa. Un jeune homme en sortit et je le vis de loin monter les marches vers mon père qui venait de lui ouvrir, un large sourire aux lèvres. Je fronçai les sourcils pensive. Spencer me sortit de là : « Tu le connais ? » La voix de mon père résonna dans le jardin : « Kylista ! Rentre à la maison, j'ai quelqu'un à te présenter ! » l'entendis-je crier. Je soupirai puis jetai un coup d'oeil à Spencer : « Non mais ça ne va pas tarder. » Je me détachai de lui et me tournai vers lui avant de partir en souriant : « Je serai pas longue, t'envole pas. » « Je t'attends ici ! » dit-il employant exactement le même ton que Jack dans Titanic. Je laissai échapper un léger rire avant de me faufiler dans les buissons de l'immense propriété et rentrer chez moi. Ce jour-là, si j'avais su ce qui m'attendait, je crois que j'aurais pris la main de Spencer et j'aurais couru avec lui aussi loin que possible de chez moi, peu m'importe les autres peu m'importe comment on aurait survécu. Je l'aurais fais. Mon père m'annonça alors le mariage arrangé avec un dénommé Jackson. Lorsque j'eu tenté de m'opposer à cette décision, une gifle m'arriva de plein fouet. Je voulais laisser tomber, me sortir de cet enfer seulement, les choses ne se sont pas passés comme je l'avais cru. Je n'avais pas le choix, mon père ne m'en laissa pas le choix et c'est alors en larmes que je courais vers la sortie de ma trop grande maison pour retrouver celui que j'aimais réellement. J'entendis mon père appelé mais je n'y fis pas attention. Je dévalai les marches à toute vitesse ne voyant presque plus devant moi. Je courus dans le jardin comme je l'avais fais de nombreuses années plus tôt mais au lieu de trébucher, à peine engouffrer dans les buissons, je me cognai à lui de plein fouet : « Spencer ! Spencer... Je... Je... » Pleurant comme jamais je ne l'avais fais, je n'arrivais même pas à articuler une phrase. « Shh... Ça va aller. » me dit-il posant ses mains sur mon visage et essuyant de ses pouces, mes larmes. « Non, ça ne va pas aller.. Spencer... Spencer, tu ne sais pas. Je... » « Kyle, calme-toi. J'ai... J'ai écouté. Je sais ce qu'il se passe. Ça ira ma belle. » « Ne me mens pas. Ne me mens pas Spencer. » articulai-je entre deux sanglots. Ne m'écoutant pas, il demanda : « Il t'a fait mal ? Tu as mal ? » Avant même d'avoir ma réponse, il donna un baiser à ma joue qu'il jugea plus rose que l'autre. « Ça n'a pas marché Spencer. Le baiser magique, il ne marche pas, j'ai mal ! J'ai mal, Spencer ! » criai-je presque. La douleur dont je parlai n'était pas par rapport à la gifle que j'avais reçu. Je sanglotai haut et fort de manière incontrôlable. Je crus apercevoir les yeux brillants de Spencer en face de moi. « Je sais, je sais. Ne pleure pas comme ça Kylie... » « Je ne veux pas qu'on se sépare Spencer, je veux rester avec toi. Je t'aime, je veux rester avec toi. Je ne veux personne d'autre Spencer, je t'en supplie, ne les laisse pas nous séparer, ne me laisse pas, je t'en supplie. » priai-je. Il me remit une mèche de cheveux derrière l'oreille, essuyant de nouveau mes larmes. Il chuchota presque : « Qu'est-ce que je suis censé faire... ? » « On... On peut partir, on peut partir ensemble, maintenant, aujourd'hui. On peut partir d'ici ensemble ! » proposai-je pleurant encore sachant très bien que cette proposition ne pouvait pas tenir la route. « Kylie.. On ne peut pas faire ça. A nous deux, on ne tiendrait pas plus d'un mois sans argent. Ton père te retrouvera, il prétextera une fugue. Ta mère a besoin de toi, mon père a besoin de moi. On ne peut pas partir d'ici, on ne peut pas faire ça et tu le sais. » « Alors qu'est-ce qu'on fait, hein ? Spencer, qu'est-ce qu'on fait ? » Il ne répondit pas immédiatement mais je lisais déjà dans son regard, sa réponse. « Tu vas rester ici. Tu vas être heureuse, Kylie, je t'interdis de pleurer encore une fois comme ça. Il n'a pas l'air si mal ce Jackson... Et tu seras loin de ton père. Tu pourras être heureuse ma belle. Tu... » « Ne dis pas ça. Ne me dis pas ça Spencer. Ne me dis pas au revoir. Ne me laisse pas. Rien ne peut nous séparer, hein ? Rien ne peut nous séparer, je veux être avec toi Spencer, je t'en prie, ne me laisse pas. » suppliai-je une nouvelle fois. « Je veux que tu sois heureuse Kyle. » « Je suis heureuse avec toi Spencer, avec toi, seulement. » Il me tint le visage doucement, secoua la tête de droite à gauche faisant tout ça à contre-coeur. Je sentis qu'il songeait à m'embrasser lorsqu'il s'approcha de mon visage seulement avant même que nos lèvres se touchent, il se détacha complètement de moi, me prit la main et me donna un court baiser sur celle-ci avant de se retourner et commencer à s'éloigner. « Spencer ! Spencer ! Ne t'en va pas ! Spencer ! J'ai besoin de toi ! J'ai besoin de toi... » Mes jambes refusaient de m'obéir, j'étais tétanisée, là dans mon jardin, perdant l'homme de ma vie. Il ne se retourna pas une seule fois. Même pas une seule fois. Il disparut de mon champ de vision, je m'écroulai à genoux pleurant la perte de celui que j'aimais.
WHAT ABOUT NOW.
Un an plus tard, me voilà donc, fiancée à Jackson. Notre mariage approche... Mes sentiments pour lui ne se sont pas plus améliorés que ça, pourtant, il est quelqu'un de bien, je le sens. Je n'ai pas eu de nouvelle de Spencer depuis ce jour-là. Il s'était envolé, on m'a dit qu'il était parti dans une autre ville pour se sortir de la pauvreté apparemment et parce qu'il n'arrivait plus à supporter Sydney. Je n'en ai plus entendu parler depuis. Je n'ose pas aller chez son père même si je suis certaine qu'il doit se sentir terriblement seul. Je ne le reverrai jamais... Enfin jusque là, je ne le pense pas. Je lui en veux, je lui en veux réellement de s'être enfui, de m'avoir laissé tomber, d'avoir été lâche. Pourtant, je sais que je l'aime et l'aimerai encore et toujours. Son sourire, son regard, ses bras autour de moi, son odeur, son amour et surtout... ses baisers magiques.
Invité
Invité
Sujet: Re: (M) Baby there's a shark in the water ! ♣ PENNhotBADGLEY Jeu 2 Juin - 15:59
Je suis láaaaaa (y). Ton scénario est paarfait
(M) Baby there's a shark in the water ! ♣ PENNhotBADGLEY
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum