(joey) i need you, you don't need me.

joey mary winters

nom ↕ elle vient de reprendre son nom de jeune fille soit winters, durant plus de deux ans elle portait encore le nom de son mari marlon. prénoms ↕ joey, qu'elle trouve plus masculin que féminin à son goût, sinon elle porte le second prénom de mary. surnom ↕ ayant un prénom plutôt court, elle n'en a pas, enfin quelques personnes l'appellent joe. âge/date et lieu de naissance ↕ elle est âgée de vingt-cinq, née un neuf décembre en australie, ici-même à sydney. métier/études ↕ elle a suivi des études de lettres, à présent, elle est une jeune journaliste. situation sociale ↕ malgré qu'elle ait repris son nom de jeune fille, elle n'est pas divorcée, mais plutôt en instance de divorce. groupe ↕ the script.

my lost soul was saved by a stranger

As-tu déjà connu l'amour ? ↕ répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes.
Pourquoi es-tu en Australie, à Sydney ? ↕ répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes.
Aimes-tu ta profession ou les études que tu suis ? ↕ répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes.

Citation :: prénom/pseudonyme ↕ mon pseudonyme est tears emptiness, sinon je me pré-nomine caroline, mais le plus souvent j'ai droit à caro ou carotte par une étrange personne. âge ↕ c'est un mot de trois lettre. comment tu as atterri sur LAR ↕ je le connais depuis longtemps, on est très proche lui et moi. ton avis sur ce dernier ↕ il est gentil, mais quelques fois relou. avatar ↕ ma agron. une dernière chose à dire ↕ oui.

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Les heures défilaient, aucune nouvelle, pas un appel ni un simple message pour l'avertir qu'il rentrerait plus tard que prévu. Joey attendait, sagement, comme une femme aimante attendant le retour de son mari, avec ce doute qu'il ne soit pas au boulot comme il le prétendait souvent. En réalité que signifiait le mot mariage ? Unir deux êtres s'aimant dans la joie comme dans le malheur, dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort les sépare. Foutaises ! Il y a encore deux ans, tout allait pour le mieux dans leur relation, avant ce mariage, avant qu'il ne veuille une famille et que Joey ne puisse pas lui apporter ce désir. Quand elle avait dix-huit ans, et lui vingt et un ans, rien ne semblait pouvoir venir contrer leur bonheur. Le premier amour de Joe, elle avait terminé par croire qu'elle avait rencontré la bonne personne, celle qui partagera le reste de sa vie, avec qui elle aurait un ou deux enfants, mais en réalité rien ne se déroulait ainsi. Le mariage ruine votre bonheur, votre relation devient toute autre et depuis deux années où Joey porte le nom de Marlon, tout va de travers. L'envie d'avoir un enfant, finissant sa grossesse par une fausse-couche à de multiples reprises. Se renfermant sur elle-même, il ne comprenait pas le sentiment que procurait la perte d'un enfant, et à chaque fois leur discussion terminait par une dispute. Elle ne saurait vous dire depuis combien de temps elle n'a pas senti ses mains contre son corps, des mots doux chuchotés au creux de son oreille, peut-être un mois voir deux. Cependant, ce soir-là, elle décidait de prendre les choses en main, prendre du recul dans leur relation. Dans leur chambre depuis quelques heures déjà, sa valise posée sur le lit, étant à moitié remplie, elle attendait qu'il rentre, tard dans la soirée. Pénétrant dans la pièce, ses yeux montraient la surprise de la voir, à cette heure encore levée, mais surtout de voir ses vêtements au sein de cette valise. Il restait stoïque sans dire un mot, attendant sans doute qu'elle prenne la parole, lui donnant des explications. « Tu étais où ? » L'excuse du bureau ne marcherait pas, elle avait passé l'âge de croire à ses mensonges. De plus, l'idée qu'il puisse être avec d'autres femmes qu'elle, lui avait de nombreuses fois effleurées l'esprit. Il haussait les épaules, s'avançant en direction du lit, jetant un oeil aux affaires, remarquant qu'il ne s'agissait pas des siennes. « Tu vas où comme ça ? » Ignorant sa question, elle soupirait, exaspérée par son comportement. Joey déviait son regard du sien, fermant brutalement sa valise, elle en avait assez, jouer au petit couple modèle n'ayant aucun problème avait assez duré. « Elle s'appelle comment ? » Les bras croisés, elle le regardait fermement, attendant une réponse. Au plus profond d'elle, Joey espérait qu'elle se trompait, que "elle" n'était qu'un ami à-lui, avec qui il passe des soirées pour se sortir là tête de ses problèmes actuels. Marlon fit quelques pas, proche de sa compagne, sa main venait joindre la sienne, une autre se déposait sur sa joue, affichant cet air plutôt désolé. « Ca ne peut plus durer. Nous deux, notre histoire, ça fait longtemps qu'elle est terminée. Tu as raison, j'ai rencontré une autre femme, sans doute capable de m'apporter ce que j'attends depuis longtemps. » Sa main ne mit pas longtemps pour se poser sur la joue de Marlon, assez forte pour qu'une trace rouge s'y dessine. Se dégageant, valise en main, elle quittait la pièce, prête à quitter leur domicile, son mari et leur histoire commençait il y a sept ans. Sa voix lui disait d'attendre, la main sur la poignée de la porte d'entrée, elle se stoppait de dos face à ce dernier. Les larmes embuaient ses yeux, ne désirant pas craquer face à-lui. Seulement, il y avait de quoi, malgré les soupçons d'être une femme trompée, l'entendre de la voix du le seul homme que l'on a aimé vous met un coup, surtout quand il rajoute qu'elle serait à son contraire capable de lui apporter ses envies, soit d'avoir un enfant. « Je suis désolé. » Elle venait à rire nerveusement, il se tenait la joue, la douleur encore présente, se quittait en mauvais terme n'était pas son avis, car après tout elle était sa Joey. Un petit bout de femme blonde, souriante à chaque moment de la journée, toujours prête à tout pour lui, mais sans doute trop naïve. Ce soir-là, il venait de faire sa plus belle erreur.

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Depuis un peu plus de trois mois de séparation, Jemma avait eu l’amabilité d’accueillir sa meilleure amie chez elle. Une chance énorme que Joey l'ait dans sa vie. On ne se rend pas compte combien une amie est essentielle dans votre vie. Toujours présente l'une pour l'autre, lorsqu'elle avait sonné à sa porte, les yeux rouges, ses joues mouillées par ses larmes, Jemma avait tout de suite su trouver les mots justes, être présente pour elle, mais surtout ne pas comprendre le choix de Marlon. Ce matin-là, elle se levait, simplement habillée d'un tee-shirt et un short, elle venait ramasser le courrier, regardant rapidement, elle fut arrêtée quand elle vit "Joey Winters" écrit. L'ouvrant à vivre allure, elle fut très vite mise en situation, sortant les papiers du divorce de l'enveloppe. S'installant à la table de la cuisine, le visage se déposant entre ses mains, aucune larme, aucun cri, elle restait quelque peu choquée, voyant son mariage s'arrêtait si vite. « Joey tout va bien ? » La voix de Jemma, venait la surprendre, relevant la tête et haussant les épaules. En réalité, elle ignorait si elle se sentait bien, ou si elle était aussi dévastée qu'on pourrait le penser. Elle n'arrivait plus à se comprendre elle-même. Donnant les papiers à Jem, qu'elle feuillait rapidement, elle s'avançait vers Joey, lui donnant une légère accolade et un baiser sur son front. « Alors c'est vraiment terminé. » Affirmait-elle, avec ce regard peiné. Elle ignorait quelle sensation cela devrait être d'être trompée et quittée. Joey n'est pas une fille méchante, loin de là, plutôt douce et fleur bleue, elle n'avait connu l'amour qu'auprès de Marlon, voulant attendre le bon. Ils avaient vécu une belle histoire durant sept ans, mais cela ne pouvait pas durer éternellement. Elle enviait Jemma et son mariage, elle et Eliot semblait toujours sur la même longueur d'onde depuis cette même durée. « C'est ce qu'il veut, enfin c'est sans doute le mieux je pense. Je vais chercher un petit appartement en attendant, ça fait plus de trois mois que je suis ici, et je ne veux pas abuser de votre gentillesse. » Elle n'allait pas rester indéfiniment ici, Jemma et Eliot avaient eux aussi un besoin d'intimité. Puis, il fallait avouer que Joey s'imposait beaucoup, sans gêne qu'il y ait un homme au domicile, il n'était pas rare de la voir défiler en sous-vêtements, sans vraiment se rendre compte que cela pouvait être dérangeant. La regardant fixement, en faisant les yeux ronds, Jem ne semblait pas du même avis que sa meilleure amie. « Arrêtes tes conneries Joey. Je ne laisserai pas ma meilleure amie seule alors qu'elle ne va pas bien. Puis, ta présence ne nous dérange pas. » LA SUITE BIENTOT!

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Elle aimerait lui dire qu'il lui manque, que presque cinq mois sans le toucher, entendre le son de sa voix, sentir son parfum, fut si difficile. Comment peut-il arrêter sept ans de relation ? Joey restait dans l'incompréhension. Postée face à ce café où il lui avait donné rendez-vous, dans son sac les papiers du divorce signés, dans peu de temps, ils ne seraient que deux étrangers. Soupirant, le noeud au ventre, elle entrait dans le lieu, cherchant du regard Marlon. Posté au fond de la salle, il semblait fatigué, loin d'être au meilleur de sa forme, il affichait un sourire en voyant arriver la jeune femme. A son contraire, elle semblait plus neutre, s'installant en face de lui, elle commandait un café avant d'ouvrir son sac, mettant en avant le problème : les papiers du divorce. Joey n'avait nullement envie de s'éterniser ici, de parler d'elle, que depuis leur séparation elle vivait chez sa meilleure et son mari, alors qu'à leur contraire, leur mariage semblait au beau fixe. Elle donnerait tout pour revivre leur rencontre, créer une amitié, former ce quatuor avec Jem et Eliot, à cette époque rien ne semblait pouvoir venir contrer leur bonheur. Marlon rangeait les papiers, s'en prendre le temps de vérifier qu'elle avait bel et bien signé. A vrai dire, il semblait plus vouloir éviter le sujet que de parler de leur séparation. « Tu l'as gardé. » Souriant, son regard était posé sur la main de Joey, dont son alliance figurait toujours. Alors qu'à son tour, elle venait faire la même chose, elle remarquait que lui ne l'avait plus. Le demi-sourire qui s'était affiché lorsqu'il avait prononcé ses mots, venait de disparaître. « Toi non. » Il baissait le regard, alors que le café de Joey arrivait, elle en buvait quelques gorgées, plutôt gênée, elle avait cette manie de passer sa main dans son cou, regardait dans chaque recoin de la pièce. « C'est terminé avec elle, c'était une erreur. » « Notre séparation en était une aussi ? » « C'est différent Joe. » « Non ce n'est pas différent, je suis ta femme, tu ne peux pas stopper sept ans de relation du jour au lendemain. Je.. je t'aime Marlon. » Sa voix sanglotait, le suppliant presque du regard, venant chercher un geste d'affection lorsque sa main joignait la sienne, Lon venait la repousser. Si elle était soulagée de savoir que sa maîtresse n'était qu'une folie passagère, elle n'arrivait pas à comprendre le fait qu'il n'essaye pas de donner une nouvelle chance à leur histoire. « Tu te fais du mal Joey. Je t'ai toujours aimé, mais notre histoire est terminée, tu dois, toi aussi tourner la page. » Terminant sa boisson, il se levait, tenant dans sa main la fin de leur mariage, il la regardait, un air désolé, semblant à celui du soir où elle avait quitté l'appartement. Il ne pouvait avouer que leur séparation, lui faisait aussi un mal de chien, qu'il avait envie de voir de nouveaux horizons, il savait très bien qu'il ne ferait qu’accentuer la blessure de la jeune femme. Alors qu'il quittait le café, Joey restait de marbre, le visage meurtri, ses doigts enlevaient délicatement son alliance. Ses mots étaient justes, elle devait aussi tourner la page, et cela en commençant par laisser cette bague au fond de son sac.

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Seule dans l'appartement, avachie sur le fauteuil du salon, en zappant les chaînes diverses de la télé, avant de tomber sur un film dramatique, un film d'amour de quoi la faire pleurer toute la soirée. A vrai dire, elle n'est plus à ça près. Sa main portait à ses lèvres la bouteille de vodka achetée dans la journée, je vous rassure, Joey ne passe pas ses soirées à boire pour oublier, non seulement quand elle est seule, elle préfère s'évader et l'alcool en est un très bon moyen. Une vingtaine de minutes plus tard, voilà qu'elle avait déjà terminé la bouteille, outch. Attrapant son téléphone portable, elle vaguait sur son répertoire, tombant sur le nom de Marlon. Soupirant, elle avait cette envie de l'appeler, d'entendre le son de sa voix, qu'il la rassure en disant qu'elle lui manque terriblement. Seulement, elle savait qu'elle n'aurait droit qu'au son de son répondeur. Vagabondant dans l'appartement, à la recherche d'un peu d'alcool, elle finit par mettre la main sur une bouteille déjà entamée, la soirée ne se montrait pas si mauvaise. Éteignant la télévision, pour mettre un peu de musique, elle bougeait au rythme de celle-ci, tout en buvant pour ne pas se retrouver la gorge sèche. Gigotant un peu trop, son tee-shirt fut imbibée par la boisson. Jurant fort, peu importe, un simple détail qui ne l'arrêterait pas, l'enlevant pour le jeter sur le canapé, elle se retrouvait un simple haut de sous-vêtement et d'un jean recouvrant ses gambettes. Absorbait par le son de la musique, elle ne fit nullement attention à l'entrée d'Eliot dans l'appartement, adossé contre le mur, amusé de la voir se déhancher de cette façon, c'est lorsqu'il coupait le son, que cette dernière se stoppa, se retournant pour le voir, un sourire enjoué. Ses mains se posaient sur ses hanches, assez surprise de le voir ici. Il s'avançait en sa direction, semblant avoir consommé un taux d'alcool supérieur à la moyenne. Montrant de son doigt sa poitrine presque dénudée en affirmant : « Je crois que tu as perdu quelque chose. » Souriant bêtement, elle acquiesçait, avant de poser sa main contre son torse en la faisant se balader sur ce dernier. « Je crois que Jemma ne serait pas contente de voir que tu as un peu trop bu. » Il haussait les épaules, un air de je-m'en-foutisme, avant de tourner les talons et remettre une musique, choisissant une au rythme calme et posant. Revenant vers Joey, il tendait sa main pour lui demander cette danse. Riant tout en déposant sa main dans la sienne, la seconde venait se déposait dans sa nuque, tandis que celle de Eliot contre sa hanche. Dans un silence, l'un contre l'autre, yeux dans les yeux, Joey ne se rendait pas compte de son comportement. A vrai dire, elle oubliait le fait que l'homme devant elle n'était que le mari de sa meilleure amie, comme ce dernier avait l'air d'oublier qu'il n'était plus libre, tandis que ses doigts se baladaient sur les parcelles de son corps étant dénudées. Alors qu'il relevait le visage de Joey en sa direction, baladant ses doigts sur ses lèvres, il la dévorait du regard, tel un enfant devant une gourmandise. C'est par un geste maladroit qu'il déposait ses lèvres contre les siennes, elle aurait pu le repousser, mais au contraire, elle venait accentuer ce baiser. De la passion, du désir, en oubliant les conséquences de leur geste. Alors qu'il venait la porter contre lui, se rendant dans sa chambre, où ses nuits n'étaient partagées que par Jemma, il la déposait lentement sur le lit, la dévorant de multiples baisers, sur ses lèvres, sur son cou, descendant vers sa poitrine. Ils agissaient sans se rendre compte que ce geste aurait des conséquences. En effet, alors que ce moment était mélangé à la fougue et désir, ils finirent par ne faire qu'un. Coucher ensemble, alors qu'eux deux tiennent à Jemma, ne venait être qu'une erreur. Au milieu de la nuit, se réveillant dans cette chambre n'étant pas la sienne, voyant ses vêtements au sol, nue recouverte par le drap, avec ce mal au crâne. Elle regardait à côté d'elle, voulant n'y voir personne, préférant penser qu'elle n'avait fait que rêver de cette nuit avec Eliot. Seulement, il était bien présent et endormi. Très vite, elle se levait, ramassant ses affaires et quittant rejoindre sa chambre.

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Elle l'avait rencontré il y a trois mois, lorsque comme une idiote, elle s'était retrouvée devant la porte de son appartement - ou plutôt celui de Jemma -, ses courses au sol, parce que c'est à ce moment que ses sacs avaient décidés de rendre l'âme, c'est aussi à ce moment qu'elle s'était jurée de ne plus jamais rendre un service à Jemma, mais surtout, qu'elle l'avait rencontré, lui, un voisin à quelques étages plus haut. Elle l'avait remercié, se disant bonjour/bonsoir par la suite lorsqu'ils se croisaient dans les escaliers de l'immeuble. Puis, il avait pris la décision de faire cette approche, se présentant sous le prénom de Neal, et lui proposant un café. Cela ne pouvait lui faire qu'un grand bien. C'est depuis ce jour, qu'une amitié s'était développé entre eux deux. Il n'était pas rare que Joey vienne le voir à son appartement, se confier à-lui, comme il le faisait en retour. Il connaissait toute sa vie, de même pour elle. On dit souvent qu'une amitié entre un homme et une femme ne peut durer éternellement, qu'un jour ou l'autre, l'un éprouve plus qu'une simple affection amicale, et Neal et Joey n’échappèrent pas à la règle. Ce soir-là, elle était au creux de ses bras, enfouie pour chercher du réconfort, il baladait ses doigts dans sa chevelure dorée, tout en venant interrompre le silence. « Qu'est-ce qui te tracasse ? » Haussant les épaules, elle restait muette comme depuis de longues minutes. Ses pensées étaient ailleurs, ou plutôt sur un événement datant de quelques jours. « Ton mariage ? » Se relevant brusquement, pour une fois il n'en était pas la cause. Ses yeux se fermèrent à demi-clos, le visage baissé. D'un geste délicat, Neal posait sa main sur sa joue, de façon à capter son attention, et qu'elle puisse se confier à-lui. « Tu me promets de garder ça pour toi Neal ? » Une évidence, il acquiesçait positivement, avec hâte de savoir ce qu'elle tramait. En réalité, il était loin de douter que son geste allait faire baisser Joey dans son estime. Elle, qui semblait une fille douce, adorable, voulant le bonheur des autres avant le sien, allait causer la peine de celui de plusieurs personnes. « J'ai.. j'ai couché avec Eliot. » Sa voix prononçait avec difficulté ses quelques mots, le visage peiné, depuis ces derniers jours, elle se sentait si coupable, s'en voulant, évitant Jemma le plus possible. Cette situation ne pourrait pas durer éternellement, et elle savait très bien qu'un jour ou l'autre, elle viendrait à l'apprendre. D'un geste brusque, Neal enlevait sa main de sa joue, assez choquée de cette révélation. « Le mari de ta meilleure amie ? Arrêtes, dis-moi que tu plaisantes. » Se levant, il espérait que ce soit une blague, qu'elle ne disait ça seulement pour voir sa réaction, et s'il tenait à-elle. Car oui, il voyait en Joey une amie idéale, mais aussi plus. « J'aimerais, mais on avait un peu trop bu et.. je m'en veux tellement. » A son tour, elle le rejoignait, tentant une approche, de pouvoir se blottir dans ses bras, mais rien, il la repoussait, dont le dégoût se définissait sur son visage. « Tu devrais y aller. » Les yeux ronds, si elle avait su qu'il réagirait de cette manière, elle aurait réfléchi à deux fois avant de se confier à-lui. S'avançant en sa direction, elle restait plantée face à-lui, les bras croisés, remontant sa poitrine, loin de désirer de quitter cette pièce. « Je pensais que tu étais une fille bien Joey, j'avais même de la compassion pour ce qu'il t'arrivait dernièrement, mais regarde ce que tu fais à Jemma. Merde, tu n'as pas honte ? Le pire dans tout ça c'est que je commençais à tenir à-toi, à penser que.. » Il se tut, n'arrivant plus à sortir un mot de sa bouche. Joey s'avançait davantage, comblant le vide entre eux, elle plongeait son regard dans le sien. Elle voyait combien elle l'avait déçu, qu'il la pensait meilleure. Sa main venait caresser la joue de Neal, chuchotant, ses lèvres proches des siennes. « Ne me laisse pas, j'ai besoin de toi. » Pour la première fois, et malgré qu'il se sentait dévasté, il venait à déposer un baiser sur lèvres. Cette sensation de plaisir se procurait au sein de lui, venant à redécouvrir la passion que de tenir à un être. Pour la première fois depuis des années, il semblait retomber dans les griffes de l'amour. Seulement, les choses semblaient plus compliquées. Se séparant d'elle, déposant son front contre le sien, pouvant sentir le souffle de Joey contre sa peau, il prononçait ses mots, ses yeux se fermant. « Va-t-en, s'il te plaît. » S'il ne le désirait pas, il devait cependant mettre de la distance entre eux deux. Joey venait avec difficulté à se séparer de son étreinte. Quittant son domicile, aussi perdue que ne l'était Neal.

Bonnasse.

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