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| JANE ζ rock, paper, scissors. | |
| Auteur | Message |
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Jane RoseburySKYDEN ☂ it's difficult to love me.
◮ messages : 1582 ◮ date d'inscription : 30/01/2010 ◮ occupation : SERVEUSE DANS UN STARBUCKS, BIENTOT SECRETAIRE CHEZ UN NOTAIRE ◮ envie : DE NE PLUS AVOIR LE COEUR BRISE ?
◮ copyrights : (C) HEART LINES ◮ pseudo : ALMOST EASY
| Sujet: JANE ζ rock, paper, scissors. Ven 30 Déc - 14:26 | |
| nom ↕ rosebury, nom d'une grande famille bourgeoise de Londres et même si la jeune femme a coupé les ponts avec sa famille, elle a décidé de garder ce nom. prénoms ↕ ollie en référence à sa grand-mère défunte, que la jeune femme affectionnait beaucoup. Et Jane, nom simple, banal et efficace. surnom ↕ généralement on l'appelle par son prénom, jane. âge/date et lieu de naissance ↕ douze avril 1986 à londres. métier/études ↕ travail au starbucks du coin mais a fait de longue étude de droit, et pourrait bien faire évoluer sa carrière en commençant comme secrétaire chez un notaire. situation sociale ↕ mariée mais séparée de son conjoint depuis quatre ans, le divorce n'a jamais été prononcé. groupe ↕ script. you saved my dream, you heard me scream Racontez son histoire en un minimum de trente lignes, sous la forme que vous désirez (anecdotes, journal..). Racontez son histoire en un minimum de trente lignes, sous la forme que vous désirez (anecdotes, journal..). Racontez son histoire en un minimum de trente lignes, sous la forme que vous désirez (anecdotes, journal..). Racontez son histoire en un minimum de trente lignes, sous la forme que vous désirez (anecdotes, journal..). Racontez son histoire en un minimum de trente lignes, sous la forme que vous désirez (anecdotes, journal..). my lost soul was saved by a stranger As-tu déjà connu l'amour ? ↕ répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. Pourquoi es-tu en Australie, à Sydney ? ↕ répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. Aimes-tu ta profession ou les études que tu suis ? ↕ répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. - Citation :
- prénom/pseudonyme ↕ à inscrire ici. âge ↕ à inscrire ici. comment tu as atterri sur LAR ↕ à inscrire ici. ton avis sur ce dernier ↕ à inscrire ici. avatar ↕ à inscrire ici. une dernière chose à dire ↕ à inscrire ici.
Dernière édition par Jane Rosebury le Ven 30 Déc - 19:42, édité 2 fois |
| | | Jane RoseburySKYDEN ☂ it's difficult to love me.
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| Sujet: Re: JANE ζ rock, paper, scissors. Ven 30 Déc - 14:27 | |
| Allongée sur son lit, la jeune demoiselle révisait ses cours. Dans une chambre rose bonbon dont les murs sont parsemés de posters d'oratrices célèbres, d'hommes politiques adulés, ou encore de la famille royale anglaise, une chambre qui recèle bien des secrets. À première vue cette chambre d'adolescente ressemble à une chambre basique d'une fille venant d'une famille bourgeoise. De beaux meubles en bois de chêne datant du siècle dernier, un parquet d'origine d'un manoir ancien, la vieille maison de poupée ultra chic et sophistiquée (...). Mais derrière les murs de cette chambre basique se dissimule des tas de posters de vieux groupes anglais tel que les pink floyd, un poster géant de beckham à moitié nu, un autre de hugh grant et de son sourire ravageur, comme une version double de la chambre. La première, c'est afin de satisfaire Madame Rosebury, de la rassurer sur la condition de sa petite fille chérie, que celle-ci suivra bien ses pas, la deuxième façade, représente ce à quoi aspire réellement la jeune femme. Étouffée dans une famille aux principes bien stricts, impossible pour elle de développer son sens artistique, ses envies et fantasmes d'ados . Restreinte à se cacher derrière ses murs de petite fille modèle, qui sait ce qui lui arriverait si sa chère mère découvrait les posters qui se cachent en dessous. L'exile ? Bien pire. Le pensionnat ? Déjà fait. L'enfermement ? Sa vie ressemble déjà à ça. Sa journée se résume à quelques sorties, des cours de piano, ensuite cours de math, cours de philosophie, puis de littérature anglaise. On peut dire que la jeune femme ne manque pas de connaissance. Par contre de liberté, c'est autre chose. Heureusement que sa grand-mère est là. Avec elle, elle peut être elle-même. Drôle, légèrement fofolle et rire sans se contenir. « Deux tomates traversent la rue, une des deux se fait écraser et l'autre dit "Alors tu viens, Ketchup" » « Arf … je préférais celle de toto, elle était plus rigolote ! » « Normal, les blagues de toto sont à se tordre de rire .. ». Souvent après ses révisions du soir, la jeune femme aimait bien partager quelques blagues (souvent pas drôles) avec sa grand-mère. C'était bien la seule à la comprendre. Tenant d'elle son petit tempérament de feu et de folie, elles ne pouvaient que se comprendre. Si au moins sa mère pouvait en faire de même. Jane espère un jour être aussi proche de sa mère, que de sa grand-mère. Mais celle-ci est si frigide. « Jane, ma douce, il est temps d'aller se coucher ! Demain nous avons un brunch chez les Reavardale ! ». Après une rapide grimace à sa grand-mère, la jeune enfant suivie sa mère dans les longs couloirs interminables du manoir familial.
Il était là, posté devant elle avec son air supérieur et sa moue de branleur. Pensant qu'il n'oserait pas venir à sa rencontre, elle fut choquée du contraire. S'avançant vers elle d'un pas assuré et fier, il lui prit délicatement la main avant d'y déposer un doux baisé. « Mademoiselle, quel plaisir de vous revoir de si tôt ! » « Monsieur ... plaisir non partagé ! Veuillez m'excuser .. ». Elle ôta d'un geste brusque sa main d'entre les siennes. Rencontrés il y a peu, malgré qu'il soit noble, il était également l'être le plus odieux qu'il soit. Jane le méprisait, lui et ses manières peu décentes. Jamais auparavant elle n'avait rencontré un être d'une telle envergure. Habituée à côtoyer des personnes de hauts rangs, c'est bien une première de voir quelqu'un aussi opposé à ce milieu. Et pourtant tout le monde l'appréciait. Rieur, badin et drôle, il amusait la galerie et les gens appréciaient. Jane devait bien être la seule à le mépriser autant. Dès qu'il la croisait, il adorait venir la taquiner, voir se moquer d'elle. Chose qu'elle n'appréciait pas tant que ça. Une nouvelle fois, elle venait de l'envoyer sur les roses. Qu'il aille butiner ailleurs. Mais quelque chose en lui rendait curieuse la jeune femme. Il savait cultiver cette part de mystère qui le rendait ... attirant ? Du moins durant cette soirée où était réunie la haute société londonienne, Jane ne fit que l'éviter. Ils se revirent, pour le plus grand malheur de la jeune femme, à plusieurs reprises dans différentes soirées où ils étaient conviés. Lors de l'une de ses soirées, alors qu'elle discutait tranquillement avec une amie en sirotant un martini, celui-ci vint l'accoster d'une manière déplorable. « Mademoiselle Rosebury, navrée mais je vous enlève à votre ennuyante conversation avec cette lady ! » « Pardon ? Mais quel culot.. ». Sauf qu'elle n'eut guère le choix. Il l'emmena avec lui vers l'extérieur du bâtiment. Une simple voiture noire les attendait. Quittant les sentiers battus auxquels elle a toujours été habituée, la voiture s'éloigna des quartiers chics pour s'enfoncer dans Londres. Cette nuit là fut ... magique. Jane découvrit des endroits qu'elle n'espérait jamais voir. Un simple pub irlandais avec une bonne chope de bière la rendait heureuse. Le jeune homme lui fit découvrir des endroits branchés de Londres, mais également romantique. Elle passa la nuit à jouer les parfaites petites touristes. Quand enfin, une fois au calme à se balader sur les bords de la tamise, elle questionna le jeune homme sur ce revirement de situation, il lui répondit dans un murmure. « Tu m'intriguais, je voulais simplement voir si tu étais assez folle pour suivre un gars comme moi ... ». Finalement il n'était pas si odieux comme garçon. Jane se mit même à le trouver charmant. Suite à cette soirée magique, les deux petits bourgeois se revirent mainte et mainte fois. Partageant dîner, balade à cheval, tournée des magasins, petit à petit ils s'installèrent dans une petite routine tel un couple. Ils en devinrent un assez rapidement d'ailleurs. C'était le coup de foudre. Il avait tout pour plaire au final, malgré quelques défauts, mais nous en avons tous. Mère l'adorait, père encore plus, il avait tout pour faire un mariage parfait. Le mariage dont rêve la jeune femme depuis qu'elle est toute petite. Un mariage de princesse dirons nous. Une année après leur rencontre, le jeune homme fit sa demande. En grand romantique, il sortit l'artillerie lourde. Le mariage se déroula sans embûche et les jeunes mariés pouvaient enfin commencer leur vie à deux. Mais très vite des ombres se mirent à tâcher ce si joli tableau. « Tu sors encore ? Mais ce soir on devait se regarder un film, tu aurais oublié ? » « Lâche moi s'il te plaît, j'ai le droit de voir mes amis de temps en temps, je ne veux pas perdre ma liberté par ta faute .. » « ... ». La jeune femme resta de marbre. Il avait tant changé. Il était devenu froid, distant, rentrait souvent soûl. Ou peut être qu'il a toujours été ainsi sauf qu'elle ne l'a jamais remarqué. Elle voyait devant ses yeux sa parfaite petite vie s'effondrer. Le coup de massue fut le soir où il lui annonça qu'il l'avait trompé. Ce fut le comble. Détruite, elle le quitta sur le champs le laissant avec ses maîtresses. Il en n'était pas à son premier coup, sans qu'elle ne s'en rendit compte, Jane était devenue une femme bafouée, trahie par son propre mari. Enceinte depuis quatre semaines, celle-ci garda pour elle ce secret. Elle quitta le foyer qu'ils avaient commencé à construire pour retourner chez ses parents. Le coeur brisé, seule et sans épaule sur laquelle se reposer, un homme vint malgré tout à son secours. Jamais elle ne se serait attendue à le voir, lui. Et pourtant elle était bien contente qu'il est pensé à elle.
Cela devait faire des mois que Jane n'avait pas revu son mari. Toujours officiellement mariés, elle ne sort dorénavant plus de chez elle. Après sa fausse couche et une longue dépression, elle ne pouvait compter que sur une personne à présent. Cette personne est venue lui rendre visite dès qu'il apprit les choses immondes qu'avait fait le mari de la belle. En fait, c'était son meilleur ami. Barman de profession, cela ne les a pas empêché de les réunir. Ensemble ils faisaient les 400 coups, même si par moment le jeune homme n'était pas entièrement d'accord avec les choix de son ami. Du coup lorsqu'il apprit ce qu'il avait fait à Jane, il était venu le soir même lui rendre une visite. Ils se connaissaient déjà, avaient discuté de temps en temps mais rien de plus. Du coup ce soir là, sa visite fut une grande surprise. Mais une agréable surprise. Il est resté avec elle toute la nuit et elle s'est confiée à lui comme elle ne l'avait jamais fais avec quiconque. Aujourd'hui il est un véritable pilier pour la jeune femme. La soutenant depuis la séparation, il ne voit dorénavant plus son ami. Passant ses journées avec elle, il tente, depuis des mois, de lui redonner le sourire. Il y arrive malgré sa maladresse. Drôle et gentil, il n'y a pas plus attentionné comme personne. Il est également maladroit et légèrement timide, mais au fond c'est un grand romantique qui cherche l'amour avec le grand A. Au fil des mois précédents, les deux jeunes gens se sont terriblement attachés. Jusqu'au point où il est devenu indispensable pour la demoiselle. Elle ne peut dorénavant vivre sans ses visites, ses petits gâteaux maisons (pour la plupart du temps ratés). Une sorte d'amitié en béton c'est crée entre les deux jeunes gens. On pourrait même dire qu'il y en a davantage entre eux deux. Ils se connaissent sur le bout des doigts, finissent les phrases de l'autre, s'en est presque touchant. Lors d'une visite habituelle du jeune homme, celui-ci vint accompagné d'un énorme bouquet de rose rouge. Les préférés de madame. C'était en fait la St Valentin, mais son geste toucha énormément la jeune femme. Il avait prévu de la faire sortir, du coup pour ce soir qu'il considérait comme spécial, il l'emmena dans un coin tranquille afin de lui offrir un dîner romantique, qu'il avait concocté. La soirée se déroula à merveille, et les deux amis purent partager un moment de pure bonheur. Alors que vint le dessert, soudain Jane se sentit mal à l'aise. Les roses, le dîner, c'était bien trop. Du coup, prise de panique, elle quitta soudainement la table. « Je .. je... désolée .. ». Surprit par sa réaction, il courra après elle et la rattrapa. Il la prit dans ses bras et ainsi, ils restèrent pendant de longues minutes. Calmée, elle se retourna, la larme à l'oeil. « Je ne mérite pas ça .. tu es si ... gentil ... ». Celui-ci plongea son regard dans le blanc de ses yeux et parla d'une voix calme et suave. « Jane.. il faut que tu saches que .. pour toi je ressens bien plus que de l'amitié ! Tu es .. ». Elle posa délicatement un doigt sur sa bouche, pour lui signifier de se taire et approcha lentement son visage du sien. Ainsi elle lui offrit le baiser, espéré depuis des mois par le jeune homme. Suite à cette soirée, ils se mirent à se voir en cachette. Il est vrai que vu sa condition, sa mère piquerait une crise si elle les voyait ensemble. Déjà que leur amitié était en péril à cause d'elle, si maintenant ils se fréquentent, c'est d'autant plus de risques. Enchaînant les rencontres et RDV secrets, un soir de décembre sa mère les surpris dans le lit de la demoiselle. Choquée, en colère, elle flanqua à la porte le jeune homme, qui ne put revoir sa douce pendant des semaines et des semaines. « Mère .. comment pouvez-vous .. il est adorable, je l'aime et vous ne pourrez pas m'en empêcher .. ». Celle-ci lui flanqua une sacrée raclée faisant monter les larmes aux yeux de la belle. Haïssant sa propre mère, un jour alors qu'elle était en réunion d'affaire, Jane prit quelques affaires personnelles, délaissa une lettre et quitta le domicile familial sans dire où elle allait. Ainsi elle rejoignit son amoureux, qui l'attendait à la gare. Elle ne savait pas où elle allait, ce qu'elle faisait, mais une chose est sûre, sa vie allait changer.
Dernière édition par Jane Rosebury le Ven 30 Déc - 18:28, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: JANE ζ rock, paper, scissors. Ven 30 Déc - 14:27 | |
| Jane a quitté sa vie, sa famille, son statut pour un homme. Ensemble ils sont partis pour l'Australie, Sydney plus précisément. Le jeune homme avait de la famille sur place, cela les aida pour démarrer une nouvelle vie. Habituée à recevoir ce qu'elle désirait sans bouger le petit doigt, ce changement de vie fut assez brutale. D'un seul coup elle devait se mettre à cuisiner, faire le ménage, trouver un travail. Mais elle était libre, et la liberté, ça n'a pas de prix. Avec son homme, ils s'installèrent dans un petit appartement extrêmement modeste et étroit. Mais ils étaient heureux. Ainsi ils vécurent ensemble pendant trois ans. Trois années de bonheur, de joie, de fous rires. Bref l'amour était au rendez-vous. Sauf que quelque chose vint gâcher ce bonheur pourtant si parfait. Trop parfait ? De nouveau, Jane allait devoir faire face aux conséquences de l'amour. Depuis Londres, la jeune femme a changé. Libre et sereine,de distinguée, polie, elle laissa place à une toute nouvelle Jane. Plus décoincée, plus fofolle, plus rieuse et joyeuse. Femme sérieuse dans le boulot, elle termina ses études de droit. Mais pas simple de trouver du travail. Du coup c'est dans un starbucks qu'elle trouva de quoi payer le loyer à la fin du mois. Tout était réuni pour une vie belle et heureuse. Sauf que c'est que dans les contes de fées où les personnages terminent heureux à jamais. Ici, le jeune homme perdit son emploi. Après des mois de recherches acharnés, toujours aucun job à l'horizon et des factures à payer. Pour oublier qu'il est en train de faire couler son petit foyer si durement construit, il se mit à boire. À boire beaucoup. Tombé dans la dépression, l'alcool et les médicaments, son comportement changea. L'homme pourtant si gentil et attentionné, devint sombre et froid. Les disputes s'enchaînèrent. Jane voyait un scénario se répéter. Et de peur de souffrir de nouveau, d'être de nouveau trahie, elle le quitta avant qu'il ne lui brise le cœur. Ce n'était pas entièrement sa faute, la dépression peut frapper n'importe qui, même la personne la plus noble qui puisse exister. Sauf que dans le mélodrame, Jane avait déjà donné. Ce ne fut pas aisée de le laisser dans son désespoir, mais il le fallait, pour son bien être. Elle avait le droit de penser à elle de temps en temps. La séparation fut rude et dure à digérer. Le jeune homme s'en voulut suite à son départ. Brisé et désespéré, il ne chercha pas à la retenir. Chose qu'à présent, il regrette. Mais elle est partie, aujourd'hui, un plus tard, elle a refait sa vie. Mais il n'est jamais trop tard.
Suite à la séparation avec l'homme qu'elle pensait être l'homme de sa vie, Jane dut se reconstruire. Dans un premier temps, elle dut se trouver un logement. Mais avec son salaire minable, pas aisée de trouver quelque chose de respectable. Du coup elle feuilleta pendant des semaines les petites annonces, avant de tomber sur une demande de colocation. Dans sa tête, elle pensa -pourquoi pas-, et en lisant l'annonce en question ; homme brun, vingt huit ans, paysagiste, cherche une colocataire charmante, non fumeuse. L'appartement est situé à Pott Point, est assez grand, suffisamment pour deux personnes. Une annonce aguicheuse. Immédiatement la jeune femme y répondit. « Oui, allo ? Ça serait pour l'annonce que vous avez posté. Oh si je suis bonne ? Je ne dirais pas le contraire. Ma voix est sexy ? .. Et bien merci. Vous acceptez donc de me rencontrer ? Chouette, et bien quand vous voulez ... tout de suite ? Euh .. et bien c'est parfait. » La discussion la plus étrange qu'elle n'est jamais eue. Il paraissait ...avenant, gentil, et assez direct. La rencontre se passa à merveille. Il se montra adorable et tout de suite, la jeune femme accrocha. À l'appartement bien sûr. Du coup sans trop réfléchir, elle se lança dans la colocation. Au début cela se passait plutôt bien. Mais au fil des mois, la véritable personnalité du jeune homme se dévoila. Finalement ce n'était qu'un branleur, charmeur, sauteur de minou, arrogant, prétentieux, et en plus il se permettait de critiquer la jeune femme à longueur de journée. La colocation était devenue insupportable. Ils vivent encore ensemble et à l'appartement, c'est la guerre. Ils se chamaillent sans arrêt, s'envoient des pics sans cesse, se taquinent, et se font des mauvaises blagues entre eux. Il n'hésite pas à la regarder par le trou de la serrure lorsqu'elle prend sa douche, et se balade par moment nu dans le salon, juste parce qu'il sait que cela agace la jeune femme. Les journées passent et ne se ressemblent pas . «Punaise mais où est-il passé ! J'en ai marre de perdre mes sous vêtements comme ça ! » « Tu parles du petit string rouge dentelle acheter il n'y a pas longtemps ? Le voici ma belle, évite de les laisser traîner partout ... ». Il était là, accoudé au mur, le string pendant au bout de son doigt. Et il arborait ce petit sourire narquois si … agaçant. Jane émit un grognement avant de lui foncer droit dessus afin de lui ôter le vêtement du doigt. Et malgré que l'ambiance soit toujours électrique, ni l'un, ni l'autre n'a encore émit l'idée de quitter l'appartement. Finalement ils se sentiraient bien à deux, et ne se détesteraient pas tant que ça. Des proches amis à eux, diraient même qu'il y a comme une tension sexuel entre eux. Il est vrai que cela agace de plus en plus Jane de le voir ramener des filles à la maison, et lui de voir Jane chercher tant désespérément l'amour. Et si on y ajoutait un ex-mari, toujours officiellement, débarquer en ville et un ancien amant désireux de se faire pardonner ? Ça risque de donner un magnifique cocktail explosif. |
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| Sujet: Re: JANE ζ rock, paper, scissors. | |
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