| Sujet: Re: Renesmée M • life is a game and i play the game ♣ Dim 28 Mar - 1:22 | |
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chapter oneDix ans, je venais à peine d'avoir cet âge-là et je commençais déjà à faire mes caprices. La cause de celui-ci ? Ne pas déménager, on devait partir, ma mère avait trouvé un bon boulot qui se trouvait là-bas et mon père cherchait encore un boulot à se mettre sous la dent, l'expression que je n'utilise jamais, mais que je voulais utiliser pour cette fois-ci. En effet, je vivais de ma naissance jusqu'à aujourd'hui au Michigan et tout me paraissait bien et beau, mais c'est à Boston que je dois maintenant faire mon autre propre vie. D'où ce caprice que cette fois, je ne pu rien faire que d'y accepter. « Oh maman, papa. Je veux rester ici ! Vous n'avez qu'à partir sans moi, voilà. » Je fis une moue pendant que ma mère et mon père riaient en même temps. Ma mère me répondait. « Chérie, voyons. Ne dis pas de bêtises, on partira tous les quatres et sans discussions, alors prépare tes affaires avec ton frère. » Je soupirais et ma mère me fit un petit clin d'oeil. Je montais dans ma chambre quand je voyais mon frère faire ses valises, mon grand frère, je n'ai pas parler de lui? Alors voilà, ma famille est composé de deux enfants, moi âgée aujourd'hui de dix ans, mon grand frère âgée de quatres ans de plus que moi, donc quatorze ans, il s'appelle Endrix. Ma mère, Rain, elle est maintenant propriétaire d'un magasin de mode réputé et mon père, Lloyd, il est agent publicitaire. Je faisais mes valises, je n'avais pas le choix. Mon frère , qui aime souvent m'embêter, me regardais en fronçant les sourcils , car il voyait bien que depuis tout à l'heure j'avais une moue sur mon visage qui voulait dire ce que ça veux dire. « Hey ! T'as pas le droit de bouder, je te ferais dire que je ne veux pas déménager aussi. Mais toi tu sais te faire des amis, alors t'as pas raison de t'inquièter autant ! » Je levais les yeux au ciel. « Ah et tu crois que c'est ça qui me fait peur? Bah peut-être, mais je n'aime pas changer de ville, j'espère que c'est la première et dernière fois c'est tout ! » Tout en continuant de faire mes valises avec l'aide de mon frère, je regardais mon frère et il me tirais la langue, je riais. Lors du voyage, tout s'est passé aussi bien que si ça aurait était pour aller ailleurs. En effet, avec Endrix on avait joué à des jeux aussi débiles les un que les autres. Enfin bref, c'est en arrivant à Boston qu'un sourire se dessinais sur mes lèvres. Oui, je sentais que je n'allais pas être déçue pour autant, du moins j'espérais. On sortaient tous de la voiture et on découvraient la nouvelle maison, elle est si belle et chaleureuse. Avec Endrix, on couraient de partout et en riant. On s'arrêtaient à la porte et attendaient impatiemment nos parents ouvrirent la porte, lorsqu'ils se rejoignaient à nous et que ma mère ouvrait la porte, on entraient tous dans cette somptueuse et grande maison, grand sourire aux lèvres. Cette nouvelle vie nous convenait à tous sans exception. A seize ans, avec Endrix on fut convoqués par notre mère dans le salon, nos parents étaient là tout deux à nous regarder et on s'asseyaient sur le canapé. Ma mère prit la parole et on l'écoutait attentivement ; « Endrix, tu as maintenant vingt ans et tu es bien assez grand maintenant... Quant à toi, Renesmée, tu as seize ans et tu es très belle déjà... Alors voilà, je... Je suis enceinte, les enfants ! » Grand sourire qui ravissait le joli visage de ma mère. Je ne pu m'empêcher que de regarder son joli ventre rond, enfin il ne l'était pas autant que lorsqu'elle sera enceinte de deux mois puisque ça ne faisait qu'une semaine, en effet, ma mère ne l'a pas su avant, elle s'en doutait mais voulais que sa réponse soit bien confirmée. Alors mes parents souriaient et Endrix et moi étions assez grands pour comprendre. Je souriais à ma mère et puis mon père , un calin familial, comme on le faisait souvent, était au rendez-vous. chapter twoTrois mois plus tard, jour pour jour, heure pour heure. Minuit pile cette fois-ci. Le téléphone sonnait et mon frère ne dormait pas là ce week-end, en effet il dormait chez sa petite copine, j'étais seule à la maison, ma mère devait partir en voyage d'affaires pour son travail à Miami et mon père rendait visite à sa mère et dormait chez elle éventuellement car elle est malade. J'en avais assez d'entendre ce téléphone et de plus j'étais fatiguée, j'étais dans mon lit baillant à tout va. Je pris enfin la peine de me lever et de prendre le téléphone en mains, décrochant par la même occasion, j'entendais au bout du fil une dame inconnue. « Bonsoir...Lloyd Montgomery? » « Non c'est sa fille, qui est à l'appareil? » rétorquais-je, me frottant les yeux. « Bonsoir mademoiselle, je suis désolée de vous l'apprendre comme ça, mais... Votre mère, Rain qui était dans cet avion est... L'avion a eu un terrible accident et à vrai dire votre mère n'a pas survécu... Je suis désolée, mais on ne trouvait aucun autre moyen que de vous l'apprendre comme ça... » Là je lâchais le téléphone sans me rendre compte qu'il y avait encore cette femme à l'appareil, une larme coula sur ma joue. Comment pouvait-on faire une chose pareil à une adolescente de seize ans ? Un choc si terrible, je ne savais pas comment réagir, mais j'avais décidé que mon week-end était gâché, mes larmes coulaient à flots et j'avais espérer que mon père ne tomberait pas dans la dépression. De plus, ma mère était enceinte et la douleur était encore plus énorme. Deux jours plus tard, alors que je ne suis pas sortie de la maison et me suis mise à regarder pleins de films en essayant de ne pas repenser à ce qui s'était passé, en vain, mon frère et mon père revenaient de leur week-end, ils n'étaient pas encore au courant et c'est moi qui devrait , apparemment, avoir cette charge lourde, même très, trop, lourde, de leur apprendre cette nouvelle. J'éteins mon film en route et ils me regardèrent d'un air choqué en me voyant pleurer, mon père prit la parole. « Qu'est-ce qui se passe, Rene ? » Surnom qu'il me donnait. Je n'osais pas le regarder, les regarder. Un moment de silence. Tête baissée, larmes coulant, je me mis à rétorquer. « C'est maman...Elle..Cette dame a appelée pour dire qu'elle.. Maman a eu un accident dans ce foutu avion ! Elle en est... Décédée, putain , voilà je l'ai dit !! » Je ne pu m'empêcher de jurer cet insulte, de continuer à pleurer et de me lever pour aller dans ma chambre me refusant à voir et entendre papa et Endrix souffrir... Je souffrais, comme une âme perdue, seule, loin de tous. C'est seulement après trois ans après le drame que je repris goût à la vie, du moins tenter d'y reprendre goût, dix-neuf ans, la liberté. J'habitais maintenant à côté de chez mon père et plus je le voyais, plus je savais ce qu'il faisais. L'alcool le tuait de plus en plus, de jours en jours, d'heures en heures. Je savais qu'il buvait et je gardais le silence malgré tout, mon frère était partit, il nou s laissé à l'abandon, il était partit vivre à New York avec sa petite amie, Sara. A vingt-trois ans il avait décidé de nous laisser, malheureux de nous. j'étais déçue de savoir cela, mais ainsi était fait la vie, pleine de souffrance et maltraitance. En parlant de ça, mon père, en qui j'avais le plus confiance et que j'essayais tant bien que mal de le réconforter afin qu'il se sente moins mal et seul, me faisait part de son alcoolémie, oui il était saoule chaque jour qu'il passait. Il passait son temps à boire de plus en plus et il m'insultais à force, même si j'étais là et que je faisais de mon mieux afin de l'aider à mieux s'en sortir, il avait arrêté son travail. Le pire était encore à venir. Un soir, j'étais allée en boîte de nuit comme à mon habitude, j'avais rencontrée il y a bien longtemps une fille brune aussi séduisante et gentille qu'elle puisse être. Anya, elle était belle et me faisait toujours part de sa bonne humeur et de son énergie à tout casser, rire, s'amuser, chanter, danser. Au fil du temps, j'étais perdue, mais je comprenais, compréhensible ou pas, je comprenais qui j'étais. Je la regardais et au plus je la regardais, au plus je ressentais un sentiment étrange envers elle. Amour? Peut-être, je n'en savais que trop rien. On s'était mise dehors pour boire et on étaient seules dans un coin tranquille. Elle me regardais, petit sourire en coin. Je ne pu m'empêcher de m'approcher de plus en plus d'elle et elle ne me repoussais pas, peut-être l'alcool faisait-il effet? Certes, mes lèvres se posèrent d'un coup sur les siennes et c'est à ce moment-là qu'on s'embrassaient avec fougue, passionnément. Plus on s'embrassaient, plus on avait envie chacune l'une de l'autre. Je ne vous fais pas de dessins pour la suite de l'histoire... Le lendemain, je me réveillais dans sa chambre et me rendais compte de l'acte qu'on avait fait, je ne regrettais pas pour autant et en voyant la belle dormir paisiblement, ça ne lui a pas fait de mal non plus, enfin je crois bien. Je me préparais pour aller chez moi, jusqu'à ce que j'entende sa séduisante voix me parler. « Bonjour belle demoiselle. Où comptes-tu aller comme ça? Tu n'a pas aimer cette nuit ? Je t'avoue que si je l'ai fait ce n'est pas parce que j'ai bu, je tient que trop bien l'alcool ! » Je me retournais vers elle et vis ce grand sourire illuminait son beau visage, non elle n'était pas saoule, mais pour moi ce fut une révélation de savoir qui j'étais réellement. « Anya... Je suis un peu perdue, désolée. Mais on se reverra, promis. » Ces paroles ne sont pas des paroles en l'air, je tiens mes promesses. Je finit de me préparer et allais jusqu'à chez moi... C'est une semaine plus tard, que je rendais visite à mon père, il regardait la télé et avait une canette de bière posé sur la table basse, tandis que je le regardais, il éteins sa télé et me regardais à son tour, soutenant ce regard persévérant, il commença à ronchonner. « Qu'est-ce que t'as encore? » Je gardais un moment de silence, puis me mis à répondre. « Écoute papa, ça ne va sûrement pas te plaire, mais j'ai quelque chose à te dire... Je suis... Je suis bisexuelle... » Il prit sa canette puis but une longue gorgée. Il se mit à s'exclamer. « Putain c'est pas vrai ! C'est toujours toi qui annonçe les mauvaises nouvelles merde ! Depuis quand ? » J'en eu la larme à l'oeil lorsqu'il me faisais repenser lorsque je lui avais appris, ainsi qu'à mon frère, que maman était morte. Puis je reviens à la réalité, rétorquant. « Depuis une semaine, papa. » Je ne sais pas, mais je ne crois pas, que ce soit la date qui changeait les choses et deviennent plus dramatiques. Il me frappa et il aurait fait encore plus si je ne m'étais pas échappée, en effet, après cette forte gifle, parce qu'il n'y est pas allé de mains mortes, j'avais quitté sa maison pour aller dans la mienne me réfugier. Je savais que c'était une mauvaise chose que de lui dire mon orientation sexuelle, mais je ne pouvais pas lui cacher plus longtemps. Dire que ce n'est pas la première grosse gifle à reçevoir, mais j'ai eu bien pire, je n'ose pas y repenser tellement. Six ans plus tard. Vingt-cinq ans à l'âge actuel. Mon frère ne m'a toujours pas donner de nouvelles de lui. J'étais sortie pendant deux ans avec Anya, mais les choses ont dérapés, on s'est trompées mutuellement, oui les choses sont bizarrement passé, que trop vite, bien malheureusement. Mon père quant à lui n'en parlons pas. En effet, chaque fois que je lui rendais visite, il me faisais toujours part de ses mauvaises humeurs continuellement et continuais à me frapper, malgré les efforts que je faisais pour l'aider. Mais c'est ce jour, oui cinq malheureuses années plus tard, que je me rendais compte qu'il ne fallait pas plus attendre pour déménager. De changer était le mieux pour moi, pour nous tous. Je change de caractère, de métier et de ville. J'avais pourtant fait de longues études de médecine et j'ai réussit à avoir ce brevet, mais je m'en fiche je la médecine ne m'intéressait plus je dois avouer. Mon caractère quant à lui s'est renforcée encore bien plus. Je ne suis plus aussi gentille qu'avant, je le suis , mais pas autant jusqu'au point d'en être naïve, méfiante même et joueuse, charmeuse aussi et on dit de moi que je suis drôle , maligne, intelligente et énigmatique, mais celui qui me qualifierait le plus serait bien celui de rancunière et fêtarde. Bref,Fuir n'était pas la meilleure des solutions, mais il vaux mieux que de se tuer petit à petit. Je cherchais un endroit où vivre tranquillement et avoir une bonne paye pour avoir une belle maison etc. Puis j'ai eu une idée, je pris ma voiture et roulais de plus en plus vite, j'essayais de trouver une bonne ville où aller, une ville tranquille et ... Enfin une ville bien qui me changerait les idées. Alors d'un coup, je repensais à l'appel de l'ami de mon frère, en effet, il m'avait recontacté pour savoir où était mon frère étant donné qu'il n'a pas de nouvelles non plus de lui, puis au fil de la discussion, il m'a parlé de cette ville où il était, Sydney. En effet, il se trouve qu'il a déménagé là-bas parce qu'il n'aimait plus la ville où il était, or il se trouvait que cette ville était bien. Je roulais alors en direction de Sydney afin d'avoir une nouvelle vie.
Dernière édition par Renesmée Montgomery le Dim 28 Mar - 2:14, édité 8 fois
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