nom ↕ heatley prénoms ↕ carlie surnom ↕ lie, lili. ou tout simplement carlie. âge/date et lieu de naissance ↕ vingt-quatre ans. dix-neuf juin 1988. sydney, australie. métier/études ↕ étudiante en droit, serveuse au Bronze. situation sociale ↕ célibataire. groupe ↕ the fray.

DÉBUT 2011 ❥ Une fois de plus, je travaillais ce soir. Cela faisait bien combien ? Quatre, cinq ans que je travaillais ici, maintenant ? Après le lycée, j'étais rapidement venue quémander un petit boulot, dans ce bar, faute de mieux. Enfin, c'était surtout car je ne savais pas vers quoi m'orienter concernant mes études. Un plateau en main, je débarrassais l'une des tables présente dans la salle avant d'aller déposer le tout sur le comptoir du bar, afin que le barman s'en occupe. Le plateau posé, j'étais déjà repartie dans la salle, m'occupant d'autres tables. Néanmoins, il fallait avouer que l'on s'ennuyait rarement dans cette endroit. Surtout les samedis soir, lorsque des groupes venaient pousser la chansonnette. Chose drôlement agréable à écouter. Vraiment. Retournant vers le bar, j'étais ensuite passer derrière celui-ci, afin d'aider rapidement le barman qui était d'astreinte ce soir là, avant de retourner vagabonder dans la salle. Il était nouveau d'ailleurs, présent depuis deux/trois semaines, tout au plus. D'après ce que j'avais pu comprendre, il avait un an de plus que moi et s'appelait Noah et était originaire de la ville, lui aussi. Enfin, je ne le connaissais pas plus que cela, en fin de compte. « Caaaarlie ! Tu peux venir voir s'il te plaît ? » C'était le patron du Bronze qui venait de m'appeler, en me faisant signe de le rejoindre. Qu'allait-il encore me demander ? Sans me faire prier, je venais rapidement de le rejoindre. « Très bien. Peux-tu exceptionnellement aider Noah au bar, pour ce soir ? Il commence à être débordé, tout seul et de toute façon, les filles sont bien assez pour assurer le service. » De toute façon, ce n'était pas comme-ci j'avais eu réellement le choix. Fallait dire que pour l'un de ses premiers samedi, au bar, Noah n'avait pas de chance puisque pas mal de monde s'était apparemment donné rendez-vous ici. Et puis, le temps de se souvenir de chaque emplacements de ses dizaines de bouteilles.. Ouais, c'était pas si simple. Sans dire un mot, je marchais derrière le bar. « Besoin d'aide ? » avais-je soudainement demandé à notre nouveau barman. Il me regarda quelques secondes, se demandant sans doute pourquoi j'étais ici puisque les seules fois que l'on se croisait, j'étais toujours en train de vagabonder dans la salle puis, dans un sourire, il me répondit. « Ce ne serait pas de refus, ouais. ». Et puis, rapidement, je commençais à enchaîner quelques commandes.
Pendant le service, nous avions beaucoup parlé. Cela nous avait permis de faire connaissance, j'imagine. Noah se révélait être vraiment sympa, il n'y avait rien à redire sur cela. J'avais rapidement appris qu'il était fils unique et il m'avait confirmé être originaire de Sydney.
DEUX/TROIS MOIS PLUS TARD ❥ Rapidement, Noah et moi étions devenus amis. Travailler aux mêmes horaires sans le vouloir faisait qu'on rigolait beaucoup au boulot ou bien, qu'on pouvait grandement parler, lors des heures creuses par exemples. On s'entendait vraiment bien, ce qui dans un sens n'était pas plus mal. S'entendre mal avec un collègue de travail pouvait parfois être pénible. Et puis, j'avais entendu tellement d'histoires venant de mon père, qui plus jeune, ne s'entendait jamais avec ses collègues.. « Ben alors, qu'est-ce qui t'arrive, je te sens super crispé, ce soir, Noah ! » Je le sentais différent, bizarrement. Je ne savais dire pourquoi. Il avait juste l'air ailleurs, fouillant du regard toute la salle à chaque seconde. « Approche. » Légèrement, je m'approchais de Noah. « Tu vois la table là-bas, celle où il y a toutes les filles, là. Et bien, celle assise toute à gauche mais face à nous, c'est, euh, mon ex. » « Vraiment ? Pas mal, je dois reconnaître qu'elle est jolie. Comment ça se fait que vous n'êtes plus ensemble ? » « Longue histoire. Mais elle m'a plaqué il y a trois semaines. » Autant dire que son histoire était toute récente. « Au vu de ton comportement et aussi de ton regard, j'en déduirais presque que tu l'aimes toujours. » Il baissa la tête légèrement, un petit sourire en coin. Au moins, j'avais deviné. « Ouais. » « Et tu vas faire quoi alors, pour la récupérer ? » « Rien. C'est à peine si elle me parle, depuis, alors, tu sais. » « Mais.. Pourquoi? » En guise de réponse, il haussa les épaules. Décidément, dans toute cette histoire, j'en avais presque oublié mon boulot. Tant pis, cela pouvait bien attendre deux minutes de plus. Je regardais la dite ex de Noah qui regardait dans notre direction par moments. « Dis, Noah, tu me fais confiance ? » « Euh, ouais.. enfin, je crois. » « Parfait, bouge pas ». Rapidement, je venais de poser mes lèvres sur les siennes tandis que l'ex de Noah venait tout juste de diriger son regard vers nous la seconde d'avant. Puis, me reculant, je jetais un coup d’œil discret vers sa table. « Très bien, vu le regard de ton ex, elle est jalouse. A mon avis, t'as encore une chance, donc n'attends pas, fonce, avant qu'elle ne tourne la page. » Puis, laissant un Noah bouche-bée, je repartis en direction de quelques tables, commençant à en nettoyer certaines. La pause avait assez durée.« Comment ça, elle a un autre mec ? Attends, t'es pas sérieux ? T'es bien d'accord, pourtant, elle paraissait hyper jalouse l'autre soir, quand je t'ai embrassé.. » Noah venait d'hausser les épaules, ne sachant quoi ajouter. Depuis l'autre soir, celui où je l'avais embrassé, nous n'avions pas eu l'occasion d'en rediscuter. Et à présent qu'on en parlait, j'étais plutôt étonnée. Effectivement, il avait eu l'occasion de lui reparler. Seulement, celle-ci lui avait fait comprendre qu'elle avait soi-disant tourner la page et qu'elle voyait quelqu'un d'autre. « Tu voudrais pas me rendre service ? » Haussant un sourcil, je regardais Noah, cherchant à comprendre ce que pouvait être son idée. « C'est-à-dire ? » « Qu'on fasse semblant d'être ensemble, pendant quelques temps. Je sais pas pourquoi, j'ai été lui dire ça. Juste histoire de voir sa réaction et si j'ai encore une chance, disons. » Il avait l'air sérieux et je ne savais pas du tout quoi répondre. Je ne pouvais pas lui dire non, dans un sens, c'est moi qui avait commencé et puis d'un autre côté, j'avais pas envie que cette histoire rende notre amitié bizarre. Seulement, il me suppliait presque du regard. Il avait vraiment l'air de tenir à elle. « Très bien. » Les mois suivants, nous avons donc joué un jeu, en faisant semblant de sortir ensemble. Nous étions comme un faux-couple, dans un sens. On ne s'embrassait qu'en public, évidemment. Lorsque nous étions seuls, rien ne se passait. C'était marrant, au début. Très clairement, on jouait à fond. C'était même voyant que c'était de la comédie. Et pourtant, personne ne semblait le remarquer. Surtout l'ex de Noah. Elle y croyait vraiment. L'idée de Noah marchait donc, elle était totalement jalouse, fallait bien se l'avouer. D'ailleurs, au bout de quelques semaines, elle avait terminé par lâcher son nouveau mec. Mais Noah avait décrété qu'il fallait que l'on continue un peu. Histoire de voir ce qu'elle ferait.
Seulement, au fil des mois, je me sentais en train de perdre le contrôle. Plus on jouait, plus l'idée de sortir avec lui me donnait envie. Plus il m'embrassait, et plus j'avais vraiment envie qu'il le fasse parce qu'il le souhaitait vraiment et non par jeu. Je devenais totalement impuissante face à notre jeu. Je perdais littéralement le contrôle. J'étais complètement sous le charme de Noah. Et à mon tour, même si je ne le montrais pas, dès qu'il me parlait de son ex, j'en devenais jalouse. Je savais que je devais mettre un terme à tout cela. Mais je ne pouvais pas. Je savais que tout ce que je ressentais était en sens unique, lui n'étant qu'un ami. Je m'en fichais, tout simplement. J'étais trop bien.
Seulement, un soir de décembre, au début du mois, tout s'envenima encore plus. Après le boulot, nous étions sorti, tous les deux dans un bar voisin. Nous avons bu plusieurs verres. Largement trop, surtout pour moi qui tenait que très rarement l'alcool. Rapidement, en rentrant, nous étions arrivés chez lui. Puis, dans son lit aussi, évidemment. Comme-ci la situation n'était pas assez compliquée, pas vrai ? Il arrivait seulement à pouvoir reparler à son ex, tandis que j'essayais d'enfouir mes sentiments que nous couchions ensemble. Le lendemain matin, j'étais partie tôt, réalisant ce que l'on avait fait.
FIN DÉCEMBRE 2011 ❥ « Félicitation mademoiselle, vous êtes bien enceinte ! » Enceinte. Ce mot me fit frissonner. Une erreur. Une seule. Et je me retrouvais enceinte. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ? Bien que nous avions fait l'impasse sur cette soirée – du moins, plutôt lui – je sentais que ce n'était plus la même chose qu'avant. Avec toute cette histoire, notre complicité avait été mise à rude épreuve. Enfin, surtout de mon côté, en fait, puisque j'essayais tant bien que mal de tout lui cacher, à savoir mes sentiments. Seulement, il avait le droit de savoir que j'étais enceinte. Si il venait à le savoir par quelqu'un d'autre, ce serait pire de toute façon. En plus de cela, si je décidais de ne pas avorter, il finirait par être au courant.
Le soir-même, à la fin du service, je l'avais attendu dehors. Je savais qu'il n'étais pas encore sorti. Le voyant sortir, je l'attrapais par le bras. « J'ai quelque chose d'important à te dire, Noah » Valait mieux avoir cette discussion au plus vite, après tout. « Désolé, j'ai pas le temps, puce, j'ai rencard. » Il avait un grand sourire aux lèvres, il semblait heureux et voilà que j'allais tout gâcher. « Ça va, tu n'as pas l'air d'aller bien ? » « Non, t'inquiète pas, ça va. Ça peut attendre. » avais-je finalement répondu. « D'accord. Encore merci, hein. Tout ça, c'est grâce à toi. » Puis, alors qu'il posait ses lèvres sur ma joue pour me dire au revoir, j'esquissais un petit sourire tandis qu'une fois qu'il s'était retourné, prêt à rejoindre son ex, les larmes me montaient déjà aux yeux. Oui, j'étais amoureuse et enceinte d'un homme que je connaissais à peine il y a un an. Et en plus de cela, il en aimait une autre.



As-tu déjà connu l'amour ? ↕ C'est compliqué. Je dirais à la fois oui et non. Parlons du lycée. Déjà, je ne dirais pas que toutes les amourettes que j'ai pu avoir au lycée rentrait dans cette.. 'case' qu'est l'amour. On est trop jeune au lycée - quoi que, cela dépend de certains couples, tout de même -. Néanmoins, je n'ai jamais eu le sentiment d'être vraiment amoureuse. Et puis, vient ensuite les longues histoires compliquées. Car après tout, que serait l'amour sans sa petite dose de compliqué. J'ai voulu aider un inconnu, qui est rapidement devenu un ami. Jusqu'à en tomber amoureuse. Le problème est qu'il aime une autre femme. Alors, pouvons-nous considérer cela comme de l'amour ? Pas tellement, c'est bien vrai.
Pourquoi es-tu en Australie, à Sydney ? ↕ En premier lieu, je dirais que je suis ici tout simplement car je suis née à Sydney. J'ai toujours habité la ville, en fin de compte. Étant fille unique, j'ai toujours été beaucoup entourée d'amis. Et puis, il faut qu'avec le temps, même si je n'habite plus chez mes parents, je n'ai jamais ressentie le besoin de déménager dans une autre ville. Mes quelques amis me manqueraient, mes parents aussi, sans doute puisqu'il faut savoir que j'ai toujours été proche de ma mère. Non pas que je passerais des journées entières à ses côtés mais la voir une à deux fois dans la semaine a toujours été quelque chose d'essentiel. Même encore aujourd'hui, à mon âge. De plus, Sydney est loin d'être une petite bourgade donc je m'y plaît grandement.
Aimes-tu ta profession ou les études que tu suis ? ↕ Concernant mes études, que j'ai repris il y a seulement trois ans après.. trois années sans rien faire, je dirais, qu'évidemment, cela me plaît. En sortant du lycée, je ne savais pas du tout vers quel domaine me diriger. A vrai dire, je ne savais pas tellement ce que je voulais faire. C'est pour cela que je me suis arrêtée ici. En attendant, j'ai commencé à bosser au Bronze situé à l'ouest de la ville en tant que serveuse, faute de mieux. Et puis, c'était toujours un peu d'argent que je pouvais placer. Et puis, il y trois ans, vers mes vingt et un ans, je me suis enfin décidée à reprendre mes études. C'est à partir de ce moment-ci que j'ai commencé mes études de droit, en quête de devenir avocate. D'ailleurs, la même année, j'ai déménagé et n'habite désormais plus avec mes parents. C'est pour cela d'ailleurs, que faute de mieux et attendant la fin de mes études, bosse toujours au Bronze le soir, et parfois le week-end.

Citation :

prénom/pseudonyme ↕ solène/s. âge ↕ dix-sept ans. comment tu as atterri sur LAR ↕ via bazzart. ton avis sur ce dernier ↕ magnifique forum, un très bon boulot. je suis sous le charme. '-' avatar ↕ candycola, enfin, candice accola. une dernière chose à dire ↕ à inscrire ici.