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Teddy Carmichael

carmichael, teddy.

nom Carmichael. prénoms Theophila, Seven. surnom Teddy. âge/date et lieu de naissance Teddy a vu le jour un sept juillet de l'année mille neuf centre quatre vingt neuf, dans les Landes (France). métier/études Train train quotidien, c'est certainement ce qui arrive aujourd'hui à la blonde et ce depuis une année déjà. Photographe artistique depuis cette dernière date, elle travaille en parttenariat avec sa mère qui a tenue s'associer avec sa fille unique. situation sociale La jeune femme a été fiancée il y a quelques temps, seulement le concerné a perdu la vie dans lors d'une mission en Irak. Depuis elle demeure célibataire, mais l'existence est toujours compliquée a ce qu'il parait. groupe à inscrire ici.

my lost soul was saved by a stranger

As-tu déjà connu l'amour ?

L'amour avec un 'a', celui de la passion, de la complicité, de la confiance ou encore de l'attente, la jeune femme l'a en effet connu autrefois. Elle ne s'attendait pas le moins du monde à pouvoir vivre cette si grande aventure et encore moins à la vivre. C'était un tout d'un rien et un rien d'un tout. Teddy a bien du mal à penser en mélioratif sur le domaine du coeur, cependant elle rien n'est joué d'avance alors avec un peu d'espérance les choses iront peut etre plutot bien dans l'avenir.
Pourquoi es-tu en Australie, à Sydney ?

L'interrogation serait longue et vaste à vous compter, cependant il est certain que quelques explications s'imposent pour comprendre sa venue à Sydney. Native et originaire de France, Teddy doit sa présence en ces lieux à sa figure maternelle. En effet, cette dernière étant une artiste peintre à du partir pour la ville autralienne quelques années après la naissance de sa fille qui avoisinait alors les huit années. Depuis, Teddy n'a plus quitté sa ville d'habitation et donc d'acceuil. Cela fait donc presque une quinzaine d'années que la blonde fréquente cet environnement. Elle ne cherche pas à comprendre les motivations de sa mère, non elle vit avec l'universalité de ses pensées en essayant de ne pas faire intervenir le passé dans ces dernières.
Aimes-tu ta profession ou les études que tu suis ?

Vivre avec l'imagination, le travailler, le rêver, l'imaginer, le conquérir, le transformer, l'idéaliser. Tout des verbes en mouvement que la Carmichael à toujours voulu faire peu importe ce que cela pouvait lui en couter. Ses envies ont convaincus sa passion qui a produit d'elle même les résultats de son métier aujourd'hui. Au travers son métier de photograpghe, Teddy s'épanouit d'une manière qui lui demeure bien propre. Et pour rien au monde elle ne voudrait en changer.

Spoiler:

Teddy Carmichael

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you see its not the wings that makes the angel. easy as a kiss we'll find an answer put all your fears back in the shade.
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DECEMBRE 2009, SYDNEY (AUSTRALIE)

L’université grouillait de monde en cette matinée, une matinée où Teddy aurait de loin préféré rester bien au chaud sous ses nombreuses couettes. Frileuse comme elle était avait pris le pli de prendre les devant lorsque le mois de décembre débutait. Se faufilant parmi la horde d’étudiants qui regardait l’affichage des résultats de leurs examens, elle arriva tout de même à parvenir jusqu’au panneau d’affichage lorsqu’elle glissa en entrainant une personne avec elle dans sa chute. Dès lors, une ronde de regards se tournèrent sur elle, et une colère palpable se fit sentir en elle. Elle soupira doucement pour tenter de se maitriser puis reporta sur la personne qu’elle avait entrainée avec elle par accident. Cette dernière lui tendait déjà la main et a première vue cette main demeurait belle et bien virile et masculine à souhait. Elle saisit la main du jeune homme et répliqua avec une voix emplit de gêne. « Je suis désolée je n’ai pas réellement … fait … ». Derechef, elle fronça les sourcils quelque peu observatrice. Le visage de l’homme ne lui était pas inconnu, et elle ne se trompait pas le moins du monde. Cet homme s’avérait être le frère de son meilleur ami d’enfance. Militaire de carrière à un âge très jeune déjà, Alec Gallagher avait pris en maturité et en prestance. « Je vois que tu viens de me reconnaitre Belette. ». Lui avait il dans un rire amusé et spontanée. Ce surnom aussi vieux qu’un mythe latin lui était destiné depuis leur première rencontre il y a de cela dizaine d’années à peu près. Autrefois la belle se passionnait pour les belettes et militaient pour leur bien être dans le monde actuel. Teddy le considéra d’une moue réprobatrice avant de se mêler à son rire également. Il la prit sans ses bras, et lui glissa à l’oreille avec douceur. « Je suis content de te revoir. ». La blonde se recula légèrement avant de lui sourire en guise de réponse positive. « Je suis heureuse de te revoir, mais c’est Tyler qui va être aux anges. ». Tyler - qui était également son meilleur ami de Teddy et le frère du militaire - avait toujours eu une admiration vivace pour son ainé de trois ans de plus que lui. Et la distance qu’insufflait son métier ne faisait qu’accentué l’inquiétude de sa famille même s’ils demeuraient tous très fier de lui. « Oui, je suis passé ici en espérant le croiser d’ailleurs. Je suis en congé durant quelques semaines donc je me suis dit pourquoi venir enquiquiner le frangin. ». Alec rigola de bonne aisance, et communiquer une véritable bouffée d’ondes positives. « Il ne devrait pas tarder j’avais rendez vous avec lui pour fêter nos résultats peu importe l’issu bonne ou mauvaise … Tiens d’ailleurs en parlant du loup, il est la bas. ». Le militaire jeta une œillade furtive en direction de son cadet, tandis que la Carmichael s’éloignait en direction des tableaux d’annonces. « Teddy ? ». A l’appellation de son diminutif, elle se retourna. « On se verra plus tard okay ? ». Plissant ses lèvres en une ligne mince, elle hocha la tête avec objectivité. A cet instant précis, une vague étrange lui embauma le cœur et des papillons lui remplir le bas du ventre. Les sentiments amoureux étaient ils au rendez vous ? (…) Ils marchaient désormais dans la rue principale de Sydney, au plus proche possible l’un de l’autre. Comme promis, Alec avait tenu sa promesse de la revoir. Il avait troqué sa tenue de carrière contre une tenue de civil simple qui lui correspondait toujours. Ainsi il ressemblait à un étudiant, la dernière vision qu’elle avait pu avoir de lui avant qu’il ne parte pour sa première mission en Afrique du Sud. Mains croiser contre sa poitrine, Theophila toisait l’horizon bleuté et illuminés par les divers réverbères de la ville. « Pourquoi tu as mis un terme à nos lettres dans le passé ? ». L’interrogation de son compagnon la sortit de sa songerie passagère. Replaçant l’une de ses mèches derrière son oreille, elle haussa timidement les épaules en répliquant d’une intonation calme. « Je crois que je m’emballais un peu trop à l’époque. Je faisais tout un tas de photos de tes proches, des lieux que tu aimais afin que tu vois un peu toutes ces évolutions sans toi … Et puis l’année dernière je me suis retrouvée dans une situation un peu délicate, j’étais un peu dans une mauvaise période. ». Teddy se stoppa légèrement tout en baissant son visage vers le sol pavé du trottoir. Lors de cette période elle était tombée enceinte d’une manière tout à fait inattendu, une relation forcée lors d’une festivité étudiante beaucoup trop arrosée. Lorsqu’elle avait voulut avorter, il était trop tard. Dès lors elle a pris la décision de faire adopter sa famille par une famille aimante qui saurait prendre soin d’elle. Et depuis, elle tentait tant bien que mal de reprendre le fil conducteur de sa vie et de ses ambitions personnelles. « Je ne te reproches rien du tout Teddy rassure toi, j’étais juste inquiet de ne plus avoir de tes nouvelles. Tyler me disait que tout aller au mieux pour toi, mais lire tes longues lignes me manquait beaucoup. Peu importe ce qui t’as empêché de le faire je ne te juges pas bien au contraire, le jour où tu voudras en parler je serais le premier à t’écouter. ». Il glissa sa main sous son menton pour redresser doucement son visage avant de la couvrir d’un énième sourire tendre et protecteur. Alors dans un geste doux et emplit de précaution il saisit les lèvres de la Carmichael, une main caressant sa joue. Un baiser qui étrangement se révélait purificateur envers ses pensées tourmentées et enfouies dans le passé. Désormais elle se sentait volait vers un futur, un futur qui finirait pas basculer en douleur, seulement cela elle ne le savait pas encore.

Teddy Carmichael

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take this sinking boat and point it home, we've still got time raise your hopeful voice you had a choice. you've made it now, falling slowly sing your melody i'll sing along.
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JUILLET/DECEMBRE 2010, SYDNEY (AUSTRALIE)

Il y a des fois où l’on aimerait que les choses s’éclaire comme de l’eau de roche, et puis d’autres fois où les liens tisser sont beaucoup plus clairs. Cela faisait un peu moins d’un an qu’ils formaient un couple, et malgré la distance qu’imposait sa fonction de militaire les lettres envoyées rythmaient toujours autant l’intensité de leurs sentiments respectifs. Une osmose presque parfaite, une confiance aveugle l’un en l’autre sans aucune crainte. Elle se souvenait encore de la manière dont Alec l’avait demandée en mariage, et pour le moment les jeunes fiancés semblaient s’en contenter. Assise en tailler sur l’édredon de la chambre à couché de son meilleur ami de toujours, la Carmichael chantonnait une comptine qui avait bercée son adolescence, une chanson comme une autre qui avait beaucoup de sens lorsque l’on saisissait la teneur des nombreuses paroles. Mains derrière la tête, corps allongé de tout son long sur son lit il écoutait la voix cristalline de sa comparse de toujours. Une voix mélodieuse qui le berçait vers une sérénité nouvelles. Les prunelles closes, il esquissa un sourire emplit de malices avant de reporter son attention sur les yeux verdoyants et clairs de Theophila. Cette dernière le considéra d’une moue amusée tout en cherchant à comprendre ce qui pouvait bien se tramait dans sa pensée personnelle afin de saisir son attention. « Pourquoi tu souris bêtement comme ça Gallagher ? ». Finit elle par lui demander en déposant doucement la guitare sur le coté du lit. Le cadet de fratrie Gallagher se contenta d’hausser les épaules d’un air détaché, avant de répondre avec douceur et jovialité. « Depuis le temps que l’on se connait tu doutes encore de ma sincérité ? ». Teddy soupira dans un sourire quelque peu léger, elle n’était pas las du comportement de son meilleur ami bien au contraire, c’était seulement le fait qu’il était toujours à la complimenter pour un rien. Une habitude qu’il employait souvent pour la faire rire ou lui remonter le moral. « C’est juste que pour une fois j’aimerai que tu sois honnête en me disant la vérité. ». Derechef, le brun se redressa en position assise et regarda droit son interlocutrice dans le blanc des yeux. Il respira doucement avant de poursuivre. « Teddy, tu chantes très bien. C’est une vérité qui n’appartiens qu’à mon propre avis. Alors arrête de croire que j’use encore de cette méthode pour te remonter le moral … ». Déclara-t-il en rigolant d’un air bon enfant et amusé tout à la fois. Il la serra dans ses bras tout en caressant son dos, puis se leva lorsqu’au même moment la sonnerie du logement retentit. « Je vais voir. ». Son ami quitta la pièce mais ne semblait pas presser de revenir. Finalement, la blonde marcha en direction de l’entrée et vit le Gallagher les coudes appuyés contre le comptoir de la cuisine. Une expression impassible et sans émotion qui lui était peu commune se peignait sur ses traits. Ce genre de sentiment était tout à fait étranger à la personnalité de Tyler, ce qui consciemment laissa une sensation nerveuse s’installer à la fois au sein de la pièce et au sein de son esprit. Sur le comptoir en chêne gisait une lettre en papier kraft, tandis qu’une malle en fer sous les couleurs de l’armée prônait en maitresse austère dans l’entrée de la véranda. Ses prunelles fixaient d’une manière lointaine cette malle, puis elle se mit à comprendre doucement mais certainement la situation qui se déroulait sous ses yeux. Soudain, elle se tourna vers Tyler qui croisa de nouveau son regard. Il pressa ses lèvres comme pour contenir son ressenti et lui baissa le regard vers la lettre qu’il lui tendit. « Elle vient d’Alec … ». Avalant difficilement sa salive bien que silencieusement, la blonde la pris dans sa main. « Je sais que les choses sont compliqués, et je sais aussi que tu … ». « Dis moi juste que tu ne vas pas confirmer mes doutes cette fois Tyler. ». La voix de la jeune photographe en herbe se brisa malgré elle. Elle pouvait sentir la vérité se trahir dans les pupilles intenses du jeune homme. S’approchant d’elle avec douceur il déposa ses deux mains sur les épaules de sa meilleure amie, et hocha la tête avec lenteur comme pour atténuer la chute de la douleur. Néanmoins, elle finit par laisser les sentiments la submerger et les larmes traitresses firent leur apparition. Ses jambes auraient pus se dérober à tout instant sous elle, mais l’étreinte que lui offrait Tyler la maintenait sur ses deux pieds. Ce dernier resserra de nouveau ses bras autour de la taille de Teddy, tandis qu’elle devait désormais ouvrir les yeux sur la vérité actuelle: Alec était mort au front lors d’une mission en Irak. Elle pouvait sentir la main du musicien lui caresser les cheveux et le dos, pour autant une douleur exiguë lui tenaillait la poitrine tel un trou béant encré au plus profond de sa poitrine. Désormais l’existence emportait avec elle une partie d’elle-même, une partie de son bonheur. Malgré le soutien, la présence et l’étreinte de son ami, Theophila se laissa glisser sur le sol, les bras du brun l’entourant toujours. Il avait perdu un frère, elle avait perdu son pilier de cœur. « Ca va aller, je te le promets. ».

♜♜♜

La neige tombait par millier de flocons, et le cimetière sombrait dans une neige harmonieuse et glaciale. La brise balayait les quelques mèches rebelles qui s’échappait de sa tresse coiffée à la va vite. Accroupie près de la tombe du son défunt fiancé, Teddy tenait en main l’enveloppe que lui avait remit le frère de la victime - mais également son meilleur ami - il y a de cela quelques mois. Quelques mois qui avait suffit à Tyler pour changer et tout comme elle, il se terrait un peu plus dans un silence qui lui était rêveur, personnel et cartésien tout à la fois. Elle soupira doucement, laissant échappé une buée blanche qui s’échappait d’entre ses lèvres. « Je suppose que tu m’en veux un peu de n’ouvrir que ta lettre maintenant, seulement … seulement avant je n’en avais ni la force ni le courage. J’ai parcouru la moindre ligne, le moindre mot avec toute la douceur et l’attitude que tu mettais d’ordinaire et j’en ai saisit chaque sens. J’aurai aussi tellement voulue que les choses soient différentes, je l’aurai tellement désiré cela. Je me souviendrais à jamais de ce sourire audacieux et roublard avec lequel tu me couvrais de protection, je n’occulterai jamais ton image de ma mémoire, et tout comme le vestige d’un porte bonheur je garderai à l’esprit de notre mémoire l’objet qui devait être le symbole de … nos projets. Je n’abandonnerai rien - du moins - je vais essayée de tenir cette énième promesse. ». Des larmes perlèrent le long de ses joues rosies par la froideur de l’hiver, et les essuyant d’un revers de main, elle se redressa avant de déposer une rose bleu, la fleur préféré d’Alec à l’époque de leurs multiples souvenirs. Un maigre sourire se dessina sur ses traits, puis elle replaça son écharpe autour de son cou comme pour se protéger davantage de la chute de température. La jeune femme y déposa aussi une lettre cacher sous enveloppe qu’elle bloqua sur la pierre tombale par le biais d’un pot de fleur. « N’oublie pas de la lire des cieux celle là Alec. ». Main en visière elle toisa d’une œillade profonde et pensive le ciel nacré de blanc et de neige avant de reprendre sa marche vers la sortie du cimetière. Autrefois, alors qu’elle n’était qu’une jeune adolescente Alec lui avait dit que les anges rimaient toujours l’amour des autres, et qu’au loin dans les recoins du ciel ces mêmes anges lisaient entre chaque ligne. Et c’est ainsi qu’elle percevrait Alec, car peu importe où il serait, peu importe la distance et son statut dans le monde il resterait à toujours et à jamais une partie de sa poussière d’ange.

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i find shelter in this way, under cover hide away. can you hear when i say ? i have never felt this way.
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AVRIL 2011, SYDNEY (AUSTRALIE)

Les nombreuses volutes de fumée s’évaporaient comme de l’encens se consumant en toute sincérité, le bruit sonore de la musique semblait envouté l’assemblé de la foule, et ce dernière ondulaient aux rythmes divergents des mouvements des uns et des autres. Installé au comptoir du bar principal, les yeux fixant les horizons de la piste de danse, Theophila se demandait encore bien de temps elle resterait là ? A guetter un visage qui ne viendrait pas, qui reviendrait plus jamais. Depuis la mort d’Alec, la belle n’aimait plus ce terme et une once propice à la colère intérieure semblait se nourrir de ces remords et de cette détresse douloureuse étrange et tout aussi mystérieuse à la fois. Portant son verre de bière à ses lèvres, elle pouvait entendre les chuchotements irritant de son voisin qui ne cessait de lui faire des avances, mais à force de feinte et de temps, le trentenaire finit par comprendre qu’il était tout simplement un homme éconduit. Il était son genre pourtant et ce d’une drôle de manière, une manière presque dérangeante à souhait. La musique embrumait presque ses pensées lorsque ses prunelles remarquèrent la présent de Tyler parfaitement installé dans un des fauteuils de la session privée. Après tout il travaillait en tant que musicien/barman dans cette boite qu’elle jugeait minable - ce depuis lla disparition de son fiancé -. Autrefois, elle pensait tout le contraire, mais pourtant aux jours d’aujourd’hui elle le trouvait sans vigueur si ce n’était de la destruction individuelle. Dépravés, solitaires, mesquins (…) la liste pouvait être longue et pourtant elle continuait à figer de son regard intensément observateur son meilleur ami. Ce dernier avait aussi beaucoup changé, plus impassible, plus froid, un véritable vent sibérien emplit d’une certaine aura de malice et de sourire de voyous. Elle avait tendance à croire que lui aussi été affecté d’un certain changement et la mort de son frère en demeurait l’explication rationnelle. Il rigolait en compagnie de ses collègues, puis après quelques minutes il finit par reconnaitre ce regard angélique et coutumier qu’il n’attribuait qu’a sa meilleure amie, la douce et mystérieuse Teddy. De loin leurs pupilles s’observaient de façon tout à fait mutuelle, comme une osmose d’un lancé de boomerang. Métaphore stupide certes, mais près tout le lyrisme jouait de ses droits en cette heure tardive d’un samedi soir. Se levant rapidement il pressa sa marche en direction du bar mais la blonde en profita pour terminer son verre et se leva à son tour. Sans grande complication, elle se faufila au travers de la foule qui dansait sur divers mouvements, Tyler sur ses talons. Derechef, Teddy sentit une main ferme se refermer sur son poignet gauche, elle se retourna lorsque cette main la tira vivement. Ainsi c’était Tyler qu’il avait attiré à lui, et il couvait d’un regard presque froid toujours ce sourire d’ange rigolard pendu à ses lèvres. « Ma meilleure amie chercherait elle la fuite ? Que fais tu là. ». Sa voix calme et pourtant à effet de glace ne fit guère ciller la Brisbane qui lui lança une œillade ironique avant de répondre. « Depuis quand tu t’interroges sur mes faits et gestes. Arrête cela tu veux. ». Lui dit elle amèrement avant de dégager vivement et sans ménagement son poignet de sa main. Elle massa son poignet tout en fixant le visage de son interlocuteur qui se rapprocha doucement d’elle comme pour tenter de masquer leur discussion. Il saisit sa taille et l’entraina dans un mouvement pour qu’ils se mêlent à la danse. Elle pouvait sentir le souffle quelque peu saccadé du brun au creux de son cou, et il lui glissa à l’oreille. « Je ne fais que tenir une promesse rien de plus. ». « Et en quoi consiste cette promesse qui te rends si hostile ? ». L’interrogea tel d’un murmure acerbe presque colérique dans l’intonation. Tyler se colla un peu plus à sa personne, et reprit sur le même ton que tout à l’heure. « Je veille sur toi Teddy. ». Ils restèrent instant liés l’un à l’autre, un temps qui suffit à la photographe pour comprendre la teneur de ces propos. Le Gallagher se recula légèrement et colla son front contre celui de sa meilleure amie. Cette dernière le regardait toujours, puis il rouvrit les yeux et en fit de même durant une fraction de secondes. La musique était la seule témoin de leur situation, et pourtant il vint chercher les lèvres de Teddy dans un geste délicat, mais dont la solidité lui apparaissait comme une force nouvelle. Il l’embrassa avec conviction et sentiments, déposant ses mains autour de sa taille. La Carmichael y mit fin cependant en passant une main dans sa chevelure légèrement ondulée. « On ne peut pas faire ça. Je ne … Je ne peux pas. ». Elle se sentit honteuse de se rapprocher ainsi du frère de son défunt fiancé, et une colère monstre accentuée son ascension dans sa conscience. De nouveau elle sentit les mains de Tyler se refermer avec douceur sur ses joues. « Regarde moi Teddy. Regarde moi et dis moi que c’était une erreur ? ». Rien qu’en toisant la profondeur de son regard, l’apaisement se lisait de nouveau sur son visage d’ordinaire prévenant et posé. Elle se recula en accordant une dernière œillade au musicien et quitta la pièce sans se retourner.