Sujet: We all live in a yellow submarine ϟ Samuel Emerson Lun 2 Jan - 17:32
Samuel Emerson
nom Emerson. prénoms Samuelsurnom Sam, Samy, Samydou âge/date et lieu de naissance Né le 21 Juin 1988 à Sydney métier/études Serveur situation sociale Célibataire groupe kaponz & spinoza
you saved my dream, you heard me scream
Welcome to the planet;
- Allez mon amour, tu y es presque.
La jeune femme blonde allongée dans le lit paraissait au bord de l’évanouissement, et pourtant elle souriait. D’un sourire rêveur et remplit de joie à la fois. C’était sans doute le plus beau jour de sa vie, plus beau même que celui de son mariage avec l’homme, dont à l’instant précis elle broyait littéralement la main. Lui aussi avait un grand sourire aux lèvres. Ils allaient être là, enfin ! Après neufs longs moins d’attente, il pourrait enfin voir ses petits bouts. Dans un dernier hurlement Luna mit on monde son premier enfant.
- C’est un petit garçon, hurla la Sage femme qui emballait déjà le nourrisson dans une serviette. Félicitations !
Son collège se chargea de déposer le nouveau né dans un berceau et de noter la date et l’heure de la naissance. 21 juin 03h45. Deux minutes plus tard, un cri retenti dans la salle et la scène se répéta. L’homme s’empressa de noter l’arrivée au monde du deuxième enfant de la famille Emerson. Un sourire radieux aux lèvres, l’Infirmière déposa délicatement les nourrissons l’un après l’autre dans les bras de leurs parents.
- Vous avez fait un très beau travail, ils sont ravissant, mais dîtes moi comment allez-vous les appeler ?
La mère et le père échangèrent un regard complice et reportèrent leur attention sur leurs enfants. James qui berçait doucement l'un de ses fils murmura simplement : Toi ça sera Damian. Sa femme qui n’avait pas quitter le petit garçon qu’elle tenait dans ses bras du regard sourit gentiment. « Et toi, ça sera Samuel, Samuel Emerson »
Best Friends
- Ho allez Julia, arrête de bouder ! Si je te dis que j’ai pas triché, c’est pas ma faute si tu es une fille aussi…
Le petit Samuel fit un sourire angélique à la fillette qui était assise en tailleur au milieu de la pelouse du jardin des Emerson. Ce qu'il pouvait adorer la voir bouder comme elle le faisait à l'instant précis avec les bras croisés sur sa poitrine et la tête fièrement relevée. Samuel ria de plus belle lorsqu'il vit le regard noir que sa meilleure amie lui lança. Elle le fixa quelques secondes, ses yeux lançant des éclaires puis fini par lui dire qu'elle ne voyait pas le rapport entre les filles et le badminton. Le garçonnet souri en haussant des épaules.
- On sait tous qu'elles sont vraiment nulles. C'est d'ailleurs pour ça que tu fais que de dire que je triche, t'es jalouse parce que moi j'arrive mieux à jouer que toi voilà tout.
Le sourire du petit garçon s’étira et le regard noir que Julia lui lança s’intensifia. Entre eux, c’était toujours comme ça, ils s’adoraient et Samuel passait sont temps à taquiner sa voisine. Après quelque secondes, lassé, Samuel finit par abandonner la lutte et s’approcha doucement de Julia qui était toujours assise par terre. D’un geste il ramassa la raquette qui trainait par terre et lui la tendit un petit sourire malicieux au coin des lèvres.
- J’arrête de tricher, lève-toi ! S’écria-t-il joyeusement.
La fillette le fixa dubitative quelques instants avant de se lever avec un petit sourire accroché aux lèvres. Samuel recula de quelque pas et donna un coup sec dans le volant à l’aide de sa raquette, le sourire toujours aux lèvres. Il venait d’échanger les raquettes et Julia avait maintenant la raquette défaillante…
Let's the party rock
Samuel poussa un grognement digne d'un grizzly sorti de l'hibernation et se cacha la tête sous le coussin. Après quelques secondes il senti à nouveau quelque chose de froid toucher son pied et se releva d'un bon désorienté. Son regard balaya la pièce. Son salon... métamorphosé... Il fronça les sourcils et se passa la main dans les cheveux. Une bombe avait explosé ici ou quoi ? Une bonne vingtaine de bouteilles vides jonchaient le sol, des verres en plastiques les accompagnaient. Quelques personnes dormaient en ronflant. Le jeune homme en comptait six. Deux sur le canapé et quatre par terre... Avec un bâillement, Samuel se mit sur ses pieds et s'avança vers la personne qui dormait à même le sol, près de la télévisons. D'un coup de pied il réveilla Damian qui poussa un petit cri.
- Bouge ! Les parents ne vont pas tarder et c'est vraiment le bordel ici. S'ils rentrent et que la maison est dans cet état on est vraiment mal mon vieux... Son frère cligna des yeux perdu. Damian ! Bouge toi le cul et range-moi cette baraque bordel ! Tu veux vraiment qu'on se fasse tuer ?
Le jeune homme ébouriffa joyeusement les cheveux de son frère et s'en alla réveiller les quelques personnes qui dormaient encore. Après vingt minutes la maison étaient toujours dans le même état et les frères jumeaux, eux, affalé sur le canapé. Damian se massait les tempes et fixa longuement son frère.
- T'es un grand malade sérieux... marmonna-t-il en fronçant les sourcils.
Samuel donna une petite tape sur l'épaule de son frère et lui fit un grand sourire. Son regard croisa celui de Damian. Ses yeux étaient comme tout le reste identique aux sien et pourtant les deux frères n'avaient pas le même caractère du tout. L'un était profiteur, fêtard dragueur et extrémiste dans tout ce qu'il faisait alors que l'autre était bien plus posé et réfléchis et pourtant, ensemble ils formaient un tout. Après quelques secondes, les deux jeunes hommes se mirent à rirent comme des bossus lorsqu'ils entendirent une voix leur annoncer qu'ils étaient là. Damian se releva d'un bon et fixa avec inquiétude Samuel qui n'avait toujours pas bougé et qui le fixait un gloussant de rire. Après quelques secondes à rester planté comme un piquet au milieu du salon Damian finit par courir aux toilettes la main sur la bouche ce qui ne fit que rendre Samuel plus hilare. C'était certain, leurs parents allaient les tuer...
I shot for the sky I’m stuck on the ground
Un bruit de porte refermée. Samuel releva lentement la tête et essuya d'un geste rageur la larme solitaire qui roulait sur sa joue. Son regard croisa celui de son père qui vint s'asseoir à ses côtés sur le carrelage froid de leur salle de bain, le dos appuyé à la baignoire. Samuel tourna la tête et fixa un point invisible contre le mur. Il n'avait rien à lui dire, il ne voulait rien lui dire. Son père n'avait rien à faire là. Tout ça c'était leur faute à lui et à sa mère, leur faute. Eux, ces sales égoïstes qui ne pensaient qu'à leur foutu carrière et à l'argent qu'ils pouvaient gagner. Le jeune homme poussa un soupire et ferma les yeux. Après quelques secondes il senti une main se poser sur son genou.
- Me touches pas... lâcha-t-il sèchement en repoussant la main de son père. Me touches plus...
Leur faute, entièrement leur faute. Comment osait-il encore regarder son fils dans les yeux avec ce qui venait de se passer ? Ils n'avaient rien remarqué à l'état de Damian rien... Samuel posa son regard sur son père. Il avait les yeux rouges et sa lèvre tremblait signe qui montrait qu'il était à deux doigts de craquer et d'éclater en sanglots.
- Samuel... je sais que c'est dur, mais dans l'intérêt de la famille il ne faut être... discret. Damian avait..
Le dénommé Sam se releva d'un bon et lança un regard noir à son père.
-Il avait quoi hein ? T'ose même pas le dire bordel ! T'as même pas les couilles de dire que ton fils avait besoin d'aide ! T'a jamais été là, jamais. Des cadeaux ça suffit pas tu vois, nous on avait besoin de nos parents ! Alors arrête de faire comme si tu le connaissais. Tu le connaissais pas Damian, tu connaissais pas ton propre fils ! Et ose dire à tes amis qu'il avait des problèmes et qu'il aurait eut besoin d'aide ! Assume ! Assume ce qu'il a fait... Cracha-t-il avant de quitter rapidement la pièce.
Samuel se dirigea vers sa chambre à grands pas agité par les sanglots. Il ne pouvait rester ici, l'absence de sa présence était trop douloureuse. Voir son visage sur toutes les photos était douloureux, tous ces gens en costumes et en robes noires dans le salon était trop douloureux à voir. Voir ses parents mentir, dire que c'était un accident alors qu'ils savaient parfaitement que leur propre fils s'était ouvert les veines était trop douloureux. Avec colère, Samuel vida son armoire et jeta ses habits ainsi que quelques objets et photos auquel il tenait pêle-mêle dans son sac, prit sa guitare et quitta sa chambre. Il descendit les escaliers quatre à quatre et déboula dans le salon. La trentaine d’invité –qui soit dit en passant pour la plupart avait parlé deux voir trois fois tout au plus à Damian- le regardèrent avec de gros yeux. Samuel fixa sa mère quelques secondes. Il lui laissait cinq minutes pour qu’elle réagisse avant qu’il franchisse le pas de la porte et parte le plus loin d’eux possible. Sa mère les yeux plongés dans les siens n’ouvrit même pas la bouche. Samuel ferma les yeux, posa sa main sur la poignet de la porte et murmura doucement ; Il comptait sur vous, on comptait sur vous.
En une fraction de seconde la porte s’ouvrit et se referma. En l’espace de deux semaines, les Emerson avaient perdu deux fils.
my lost soul was saved by a stranger
As-tu déjà connu l'amour ? L’amour ? Non mais tu m’as sérieusement regardé ? J’ai une tête à ça tu vas me dire ? L’amour j’y crois pas. C’est comme le père Noël, les gens y croient pour se rassurer mais ces conneries finissent toujours mal. Soit c’est le divorce, soit c’est la mort qui sépare les pseudo tourtereaux. Le plus simple c’est de ne pas s’attacher et qu’il n’y ait pas de sentiments. Les coups d’un soir tu as déjà essayé ? Bien plus simple, sans prises de tête n’y rien. Je vous l’dis, l’amour c’est comme le Père Noël et moi j’ai jamais cru au père Noël. Pourquoi es-tu en Australie, à Sydney ? Je suis né ici et je n’ai jamais ressenti le besoin de partir. Ici c’est chez moi. Bien sûr j’aime découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures et d’autres paysages, mais je reviendrai toujours ici. Il y a les bons et les mauvais souvenirs mais les souvenirs sont là. J’pourrai jamais quitter Sydney, c’est la seule qui me comprenne ! Aimes-tu ta profession ou les études que tu suis ? Voulant d’abord être infirmier j’ai fini par être Serveur. Trop d’études, trop de responsabilités, trop couteux. Pour être clair je n’avais ni le temps ni l’argent pour passer ma vie à étudier la médecine. Serveur ça m’est venu tout seul. Métier dans lequel je me sens bien et qui me permet de gagner ma vie et pourtant je rêve d’autre chose. Moi ce que je veux c’est gratter ma guitare devant quelques filles en extase et faire une tournée seulement ce n’est que le rêve d’un simple garçon de café.
Citation :
prénom/pseudonyme Pitchou' âge 16 ans et toutes mes dents comment tu as atterri sur LAR Google est mon ami! ton avis sur ce dernier Il claque! avatar Francisco Lachowski une dernière chose à dire
Dernière édition par Samuel Emerson le Lun 2 Jan - 20:38, édité 14 fois
Jemma Clifft
JEMMY ♈ it takes my pain away, it's a lie, a kiss with opened eyes.
Sujet: Re: We all live in a yellow submarine ϟ Samuel Emerson Lun 2 Jan - 17:45
Bienvenue sur le forum (Aa)
Sarah Blackwell-Castiells
◮ messages : 286 ◮ date d'inscription : 01/01/2012 ◮ occupation : Avocate et Lieutenant Colonel dans la marine. ◮ envie : De ne plus voir sa tête de débile dans son salon ! Et d'un bon grand saladier de fraises
Sujet: Re: We all live in a yellow submarine ϟ Samuel Emerson Lun 2 Jan - 18:01
Bienvenue!!!!!
Prudence T. Wilson
◮ messages : 53 ◮ date d'inscription : 02/01/2012 ◮ occupation : Médecin/chirurgien Neurologique. ◮ envie : Juste d'être aimer.
◮ copyrights : Miss V (Myself (:) ◮ pseudo : Hapiness-Coffee & Miss V.
Sujet: Re: We all live in a yellow submarine ϟ Samuel Emerson Lun 2 Jan - 18:03
Welcome! =) Bon courage pour ta fichounette et amuses-toi bien!
Jane Rosebury
SKYDEN ☂ it's difficult to love me.
◮ messages : 1582 ◮ date d'inscription : 30/01/2010 ◮ occupation : SERVEUSE DANS UN STARBUCKS, BIENTOT SECRETAIRE CHEZ UN NOTAIRE ◮ envie : DE NE PLUS AVOIR LE COEUR BRISE ?