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▽ I'm only humain

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Hope Johnson

Hope Johnson

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MessageSujet: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 1:23

Hope Johnson

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you saved my dream, you heard me scream

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my lost soul was saved by a stranger

As-tu déjà connu l'amour ? ↕ répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes. répondre ici avec un minimum de cinq lignes.
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Citation :
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Hope Johnson

Hope Johnson

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▽ I'm only humain Vide


MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 1:23


❝ In another life, I would be your girl, we’d keep all our promises, be us against the world. ❞

J'ai choisi un banc, le plus beau des bancs, dans ce parc ordinaire et je suis m'assis. Je pensais. Je pensais à la misérable vie que je menais. L'autobus allait bientôt arriver. Je pourrais enfin partir loin, très loin. J'étais heureuse tout en étant triste. À l'école, je ne manquerais à personne, car j'étais une suiveuse. Malgré mes huit petites années, j'étais déjà dans les plus populaires qui ne faisaient pas de cadeaux aux autres. Celles qui se sentaient supérieures. Les prétentieuses. Les pétasses. En quelques sortes, j'étais chanceuse. Énormément de filles rêvaient d'être à ma place. J'avais la beauté, l'argent et la reconnaissance. Mais j'étais malheureuse, toujours malheureuse. Je suivais les autres sans dire quoi que se soit. Je plaisais au sexe opposé, et j'en avais conscience. Mais je n'y prêtais guère attention. Car j'étais transparente aux yeux de tous. Invisible à l'œil nu. Je n'était pas extraordinaire, ni extravertie, ni folle, pas même encombrante. Je n'étais rien de tout cela. Non. J'étais juste une roue de secours, cette fille qu'on préfère ignorer. Je faisais partie de ceux qui se fondaient si bien dans la masse humaine qu'ils se faisaient piétiner, écrabouiller, sans pitié par ceux qui ne laissent jamais aucune de chance. J'étais de celle qui préfère se taire, attentive aux moindres changements d'intonations, aux moindres gestes incontrôlés, aux moindres paroles. J'étais la petite fille que tout le monde aime entendre rire, esclaffer, pleurer à la plus conne des bêtises. Enfin de compte, j'ai des airs de fille comme tout le monde … et différente à la fois. Celle qui s'habille comme n'importe qui, mais qui ne pense pas de la même façon que le reste de monde. Celle qui remarque les détails la première. Celle qu'on admire pour sa richesse, et son éducation que l'on dit exemplaire. Celle qui part dans son monde, loin admiré la Lune, en espace de quelques secondes. Je ne suis que ça, à huit ans voyez-vous. Pas grand chose, déjà. L'autobus s'est arrêté, et je suis monté. J'écoute ma musique, perdue dans ce monde de géant. Quand je lève la tête, je vois tous ces jeunes de mon âge joyeux et pleine de vie. Je constate ainsi que j'étais bien la seule à ne pas rire ici.  Je me cache, pour ne pas qu'ils me voient, pour ne pas qu'ils remarquent mes yeux rougies par les larmes. Eux qui ont le droit d'être pris dans les bras, et de sentir le parfum de leur mère. Mais moi, je suis toute petite. Personne ne me voit. Parce que je suis Blanche Neige, perdue dans un monde de géants. Je tiens la main de Bridget, et je rêve la tête contre la vitre glacée. Un monde imaginaire. Un Ailleurs, où je pourrais m'envoler. Je me construit des histoires, où mon cœur serait fait de pierre, incassable, intouchable. J'oublie la réalité parce que je suis trop faible pour la regarder en face et lui dire à quel point je la déteste. Mes yeux se ferment enfin. J'avance sans regarder en arrière. Laissant tout derrière moi. L'autobus démarre. Une fenêtre s'ouvre. La légère brise fraîche annonçant les douceurs de l'été soulève mes longs cheveux bruns vers le sens du vent. Les paysages défilaient devant moi. La chaleur envahissait chaque parties de ma chair. Mais moi, comme toujours … je m'en allais. Je fuyais vers un souvenir. J'oubliais l'été, les vacances, les rires de mes camarades. C'était plus fort que moi : j'avais toujours rêvé être ma propre cause, ma propre fin. Être celle qui déciderait de mon existence : comment elle devait-être, ou ne pas être. J'aurais aimé être une lettre de l'alphabet, un joli « A » pris au hasard. Peut-être même un « I », celui qui marque le début des contes pour enfants. J'aurais aimé être à la fois éphémère et éternelle, comme ces histoires d'amours qui traversent les siècles. La 'Juliette' de Roméo, l'Iseult de Tristan. Pour me sentir vivante. Enfin de compte, on ne choisit rien. Pas le nom de nos parents. Pas même l'apparence que nous hériterions d'eux. Et encore moins, les événements qui pourront survenir dans notre existence. Mais moi, je me souviendrais toujours d'un jour. Ce jour si particulier où nous tremblions tous de froid. Où, l'oreille collé contre sa poitrine, Papa tentait de nous réchauffer. Moi et Maman. Je me rappelle de ce moment magique, lorsque subitement, la neige s'était mise à tomber. Les arbres devenaient d'étranges créatures blanchâtres et immobiles. Les vitres brisés se laissaient emporté par le chant des cieux. Les rues étaient désertes, aucun signe d'un bout d'existence. Je repense à ce premier flocon, tombé sur ma joue, que Papa avait aussitôt effacé avec douceur. Je rends sans doute cette période de ma vie plus belle qu'elle ne l'était. Sûrement, parce que je la veux, garder au fond de moi, sans défaut, sans imperfection. Parfaite, ce souvenir devait l'être. Je me suis résous à oublié le reste. Ces rires, ce vent, cette chaleur. Le reste n'avait pas d'importance. Du moins, il n'en a plus. Tous les jours encore, je repense à cet instant, où il neigeait comme jamais encore, je n'en avais vu. Le souvenir de ce jour parfait, hors du commun. Ce jour-là, quand Papa m'a murmuré que j'étais la plus belle des poupées de la Terre, leur Reine des Glaces avait ajouté Maman. Je l'avais écouté, sans rien dire, fixant toujours ces flocons s'abattrent sur les pavés glacés. J'aurais due pourtant lui faire un sourire, et déposer un baiser sur ses joues. A ce moment-là, j'ignorais la chance que j'avais de partager cet instant en leurs compagnies. Un peu plus tard, mains dans la mains, nous avions courus. Mon bonnet me cachait la vue, mais je continuais à fredonner la berceuse que j'entendais tous les soirs. Les flashs de l'appareil photo de Maman ne me quittait jamais. Et j'aimais ça. Même s'il faisait froid. J'étais là, heureuse. Je me rappelle à quel point, tout ça était parfait. A quel point, j'étais fière d'être leur fille. A quel point, j'étais Hope Johnson. Pas encore écrasé. Pas encore broyé, de ce petit paradis qu'ils avaient crées. Nous étions tous heureux. Nous étions encore une famille. Je ne veux me souvenir, que de ce qui en vaut la peine, même si, sans doute, ils n'en valent plus la peine. Eux, pour qui j'étais la Reine des Glaces. Une Reine parmi tant d'autres finalement. Cette même Reine, qui deux ans plus tard, ne représentait plus rien à leurs yeux. J'avais quatre ans exactement lorsqu'on m'a dit que pleurer ne servait à rien, qu'inonder mes joues ne les ferait pas revenir. On m'a dit aussi qu'il fallait endurer malgré tout, attendre. Toujours. Tout le temps. « Peut-être qu'ils reviendront, peut-être pas. » me disait-ils, tous ces gens que je ne connaissais pas. On m'a dit de me cacher, que les autres n'avaient pas besoin de subir ce que j'endurais. On m'a dit d'être sérieuse à l'école, et de faire tout ce qu'on me demandait. Alors, je l'ai fais. Les larmes gênent, disait-ils. On m'a dit que je ne souffrirais pas longtemps : Papa reviendrais à Noël, pour revoir la neige avec moi sous le pont du Parc où je jouais souvent. On m'a dit qu'avec lui, j'admirerais la Lune, et les flocons de neige s'abattrent sur la ville. Exactement comme je le faisais 'avant'. Un jour, bien plus tard, je les attendais toujours. Alors, on m'a dit qu'ils n'avait plus le temps pour moi. Leurs travail étaient devenus leurs priorités. Enfin … j'avais compris. Ils m'avaient mentis. J'aurais voulu être assez forte pour les détruire. Comme ils l'avaient fait avec moi, avec leurs remarques et leurs ordres. Une fois, j'ai regardé par la fenêtre la neige tombée dans le jardin de la maison. C'était Noël, et comme chaque année depuis mes quatre ans, ils n'étaient pas là. Pour me chanter un petit quelque chose. Pour courir dans le froid, dans le vent, dans le bonheur. On me disait qu'ils pensaient à moi, souvent même. Mais je ne les croyais plus. J'ai attendu mes huit ans avant de me résoudre à abandonner tout espoir. Ça ne servait plus à rien d'espérer, un signe, un geste qui peut-être m'aiderait à croire qu'un jour nous reformerions la famille unie d'autrefois. On m'a dit d'être heureuse, de sourire, de rire. Je ne l'est pas fait. A quoi bon mentir ? Je n'étais pas triste ni perdue. Dans cet autobus, je fuyais, je partais. Je leur disais 'Adieux' pour de bon. Au fond, c'était quelques parties de moi-même qui s'en allait avec eux. Ces parties-là qu'on appelaient l'Amour et le Bonheur.

J'ai eu mal, lorsque j'ai réalisé qu'il fallait que je les abandonne. J'ai eu si mal que j'ai eu l'impression de chuter dans un gouffre sans fin. J'étais assise là, à rêver, le coeur à l'abandon. L'autobus s'arrêta. Mes paupières s'ouvrirent. « Tu as dormi longtemps. On est presque arrivée. » déclara Bridget. Elle me regarda intensément me laissant découvrir son petit sourire. Les yeux encore flous, je constatais que la nuit venait tout juste de tombée. Les grattes-ciels remplissaient l'horizon. Oui, nous y étions presque. « J'ai une question à te poser. » dis-je en étouffant mes sanglots. « Tout ce que tu veux Princesse. » Elle pointa le bout de son nez près du mien; un jeu qu'elle faisait toujours pour me faire sourire. « Montre-moi ! » Les traits de son visage se durcirent, sans doute avait-elle été surprise. « Que je te montre quoi ? » Je baissai la tête, déjà gênée par ce que je m'apprêtais à lui dire. « Montre-moi tes chansons préférée, ta plus grande collection de poupées, et puis aussi, comment tu fais pour être heureuse. » Elle me regarda, inquiète et prononça mon nom. Ma tête s'était posée contre son épaule. Je laissai tomber d'infimes larmes qu'elle essuya par la suite. Tout comme le faisait Papa … Avant. « Il ne t'arrivera plus aucun mal Hope. Tu peux en être sure. » Je tenais fermement ma peluche contre moi comme si j'avais peur qu'elle ne s'échappe de ma poigne.
__________________________________________


J'avais franchie chaque obstacle, chaque barrière du mieux que je pouvais, obstinée, acharnée à être enfin accepter. J'avais quitté ma ville natale, Canberra, depuis deux jours seulement. Le voile épais de la nuit avait recouvert la ville endormie. La brise légère dissipait les nuages, laissant ainsi apparaître les nuées d'étoiles. Assise sur la balançoire du parc situé juste en face de ma nouvelle maison, je distinguais la Lune et je l'admirais comme je l'avais toujours fais. Une bande d'amie, sûrement deux ou trois ans de plus que moi, s'approchait. Le son de leurs talons sur le pavé résonnait de plus en plus près de moi. « Hé toi ! T'es nouvelle, n'est-ce pas ? » s'exclama l'une d'elle. Sans bouger le reste de mon corps, je hochais de la tête. Pas un mot ne sortit de ma bouche, j'étais tout simplement tétanisé. « C'est quoi ton petit nom ? » me demanda une autre. Je répondais les lèvres tremblantes d'un son à peine audible. La chef de la bande s'installa tout près de moi, et posa sa main contre ma joue avant de caresser mes cheveux. « T'es mignonne tu sais … » Figée encore une fois, je ne disais rien. Mon cœur loupa un battement. Je daignais enfin agir : « Dé .. désolée, je .. je dois rentrer. » Le reste du groupe rigolèrent en cœur, tandis que l'autre murmura tout doucement à mon oreille. « Pas si vite Cendrillon … On va s'occuper de toi ! » Une pression me fit basculer de la balançoire. Je suis tombée. Je me débattais de son emprise quoique vainement. D'autres rires brisèrent mes tympans. Les mains contre les oreilles, je subissais impuissante les coups qu'elles m'envoyaient. Chacune leurs tours, elles enfonçaient leurs violences sur moi. J'étais leur cible. On me répétait de ne pas crier. Je mordais mes lèvres jusqu'au sang pour ne pas hurler. Les coups fusaient, se multipliaient sans cesse. Elle me força à la regarder droit dans les yeux. A contre cœur, je le fit. Les autres autour ne désiraient qu'une chose : assister au spectacle qui allait suivre, et dans lequel, je serais leur proie. Elle me jeta sur le sol. Je me contentais de pousser un hurlement sinistre qui fut aussitôt enfoui sous sa main. Elle s'abaissa jusqu'à mon oreille pour y cracher ces quelques mots « Ferme-la ou tu vas avoir encore plus mal ! » Et de suite, tout recommença. Sa colère s'évaporait en elle pour s'abattre sur moi avec une pluie de coups dans le ventre. Au bout de quelques minutes, il n'y avait plus que le souffle du vent. J'étais resté allongée. Là , ici , torturée. Tel un chien battue. Morte sur le sol rouillé , mes bras et mes jambes écorchées. Mes yeux cherchaient un coin où se réfugier, quelque part un endroit qui fasse fuir une petite étincelle, qui remette la mécanique de mon cœur en marche. J'attends, j'essaye de ne penser à rien pour ne pas augmenter ma souffrance. J'ai l'impression qu'il pleut, qu'il neige, comme si de petits trous s'introduisaient dans ma chaire. Pitié, venez me chercher ! Tout s'est envolé, tout s'est effacé. J'ai mal. Venez ! Je sens cette boule dans ma gorge se former. Elle empêche l'air de passer, et l'espace de quelques secondes, je cesse de respirer. Revenez ! Revenez m'achever ! L'air devient lourd. Je transpire pourtant, je suis gelée. J'ai l'impression d'être en hiver, dans ce parc où j'ai vu tombée de la neige pour la première fois. Mes yeux se ferment, je pose les armes. Je m'acharnais à tempérer ma respiration devenue un peu trop rapide et irrégulière. L'angoisse se manifestait toujours de cette manière, j'en avais presque l'habitude. Je criais depuis un bon moment mais ma voix devenait aigu et ma gorge, douloureuse. Mes jambes ne bougeaient plus. Je saignais et le ciel disparaissait à son tour. Puis, je me suis dis une chose : lorsqu'enfin, les reflets ténébreux du crépuscule envahiront ma peau blanche égratignée, je sentirai sur ma bouche le gout du sang ; et jamais, ô grand jamais, je ne dirais à qui que ce soit ce qui s'est passé. « Il ne t'arrivera plus aucun mal Hope. Tu peux en être sure. » Menteuse !
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J'ai passé le reste de mon enfance, enfermée dans un monde. Je rêvais. Des souhaits inimaginables qui ne s'exaucerai sans doute jamais. J'avais simplement besoin d'y croire. Je rêvais. Des rêves fous. Éphémères. Mélopée d'idées inespérés. C'était ce genre de rêve les plus vivants, les plus inaccessibles. Seuls eux réussissaient à faire revivre l'empreint de joie qui m'avait abandonné depuis plusieurs années déjà. Alors, j'y croyais. Fort. Dans l'espoir qu'un jour peut-être ils se réaliseront. Même si honnêtement, je n'en avais aucune certitude. J'étais dans cette réalité parallèle, cette imagination de ma propre conscience. Pauvre déséquilibré que j'étais, moi oui, j'y croyais. Lutter de cette manière, ça ne m'aidait peut-être pas à vivre, mais seulement à survivre. Seulement … « Hope, je vois ton visage disparaître dans la pénombre de la nuit. Tu as souffert, petite poupée. Je le sais. Tu t'envoles vers la débauche, avec cette envie ancré dans ton cœur qui te consume jours après jours. Et moi, je reste là, à t'admirer de loin. Comme un zombie. Une âme sans vie. Tu es morte sans l'être. On t'a ôter le bonheur, bien plus souvent que tu n'oserais l'admettre. Un mur autour de toi s'est effondrer, laissant tes sentiments emprisonnés pour l'éternité. Ombre, tu n'es qu'une ombre. Chaque soirs, tu admires les abîmes de la souffrance : cela n'est jamais sans conséquences. Tu marches sur ces pierres, luttant chaque instants pour ne pas t'écrouler. Oui, je sais. Tu a du les affronter ces dernières années. Les premières de ta vie. Tu tiens bon, n'est ce pas ? La plupart du temps, tu frôles de basculer dans le vide, définitivement. Mais tu te rattrapes toujours au bon moment. Les sentiments sont enfermés à l'intérieur et tu ne peux malheureusement pas les délivrer. Tu te laisse aller. Abattue. Mais tu n'as jamais abandonné, malgré tous ces mots que je te souffle pour te convaincre de quitter ce monde que tu hais tant. J'espère que tu arriveras par n'importe quel moyen à enfiler l'aiguille dans ton cœur pour le recoudre , mais moi, c'en est finit , c'en est finit. Je ne peux plus rien y faire si la lumière de la Lune te fait frémir le soir, si tu broies du noir . Les plumes se sont envolés , mais elle reviendront, je te le jure. Bientôt petite poupée, tu rentreras dans la cour des grands. Fais attention ! Prends soin de toi. Prends soin de nous. Ton âme.»
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« Ma petite reine des glaces. Je sais que tu ne veux plus me voir, ni même entendre parler de moi, et que tu détestes pertinemment que je te surnomme ainsi. Hélas, les vieilles habitudes ont la vie dure. Voilà plus d'une heure déjà que ma main tremble ridiculement ; j'hésitais tellement à t'adresser ses quelques mots. L'autre jour, j'ai monté les marches de ton appartement, une à une, prenant chacune d'elles pour une victoire. Au bout de longues minutes, je me suis retrouvée devant ta porte. Les larmes aux yeux. Si tu savais à quel point je regrette. J'aimerai tant que tu prennes ma main, celle que je te tends aujourd'hui. Que tu l'as saisisse fermement, avec amour et sérénité. Serres tes doigts dans les miens, et accroches toi. Regardes l'éclat de mes pupilles, et leur couleur d'océan. Identiques aux tiennes. Savoures mon parfum, sucrée sur ta peau d'enfant. Et respires les saveurs de cette douce soirée,. La plus belle de toute l'année. Je suis là, ma petite princesse. Et je ne t'ai jamais quitté une seule seconde. Vois-tu les derniers reflets du soleil sur la mer de ton enfance, ce ciel dégagé qui laisse y pondre des étincelles éphémères ? Regardes les fleurs roses poussées autour de toi, caressant tes petites mains, et cette tulipe rouge sang qui effleure le bout de ton nez. Admires l'horizon, et son mélange de couleur de printemps. Regardes cette voute céleste, aussi bleu que tes yeux. Que les notre. Et l'ombre de l'arc-en-ciel de plus en plus sombre. Goûtes le plus longtemps possible au plus merveilleux des trésors ; ces petites vingt-quatre heures. Et même si les secondes défilent au creux des mains, et que les heures s'en vont si vite au loin, profites de chaque instants. Et regarde, le sourire de ta maman, qui rayonne à tes côtés. Dans la prairie fleurie de tes aïeuls, et ses créatures de minuit. J'aimerai cacher la cascade de mes larmes, et mon corps, si pâle, résigné à son triste sort. Au beau milieu de mon coeur, ton visage règne, et désarme mes souvenirs. Où les douloureuses tristesses du passé, se déposent sur mes joues. Personne d'autre ne pourra te remplacer, toi qui est partie si loin de moi. Toi, que j'ai laissé s'échapper de mes bras. Trop tôt. Bien trop tôt. Ton ombre hante la couleur de l'oubli. Mais, je revois ton sourire le jour de ta naissance, et ses traits qui irradient ton visage, réchauffent mon pauvre coeur de maman. J'aime les petites fossettes qui se creusent dans tes deux joues rosées, et le son de ton rire qui résonne encore dans notre maison d'antan, derrière l'écho des vagues de l'océan. Et que j'aimerai tant écouter une dernière fois. Tu me manques. Ma petite Hope, je crois en toi, et je sais qu'un jour tu reviendras, malgré les erreurs que j'ai commise. Tu as conquérie la vie, comme tu as parfumé la mienne. Je me suis battue, et je me battrais encore pour toi. Pour toujours, et à jamais. Je t'aime, toi. Pour ce que tu devenue. Pour tout ce que tu es. Et ce que tu seras sans moi. Joyeux Anniversaire. » Tâches salées, s'effondrant sur l'épaisseur infime du papier. Au fond de l'enveloppe, imbibé de son odeur. Je saisis délicatement l'unique photo qui nous rassemble, maman et moi. Assise sur des grains de sable, elle était radieuse, éblouissant l'ensemble des lieux par son sourire bercé par le bonheur. Et de ses prunelles d'azurs, elle fixait la belle créature, qu'elle protégeait affectueusement dans ses bras. De ses premières mèches brunes, elle passait l'une de ses mains. L'autre caressant sa minuscule paume, d'un seul doigt. Le petit corps était enveloppé dans un drap blanc pur, et qui laissait entrevoir ses deux petits pieds nus. L'éclat d'un appareil avait immortalisé l'instant. Figer le temps, pour l'éternité. Je retourne la photographie, lisant ce qui y était inscrit. « 22 Décembre 1987. » Levant la tête, je contemple l'aube à l'horizon, et ses files d'oranges, et de jaunes. Mon coeur ne répond plus. Maman. Et puis, le ciel s'assombrit, les nuées encombre les derniers éclats de la journée. Il me manque, ce brin de fantaisie, ce champ vert cerné de fleurs. Il me manque, ce baiser d'une mère et l'étreinte d'un père, dans le calme d'un soir de printemps, agité par mes rires d'enfant. Il me manque, les sentiments de tous les jours, la petite fleur qui viendrait chamboulé mon coeur déserté. Et puis, pourtant, il n'y a que moi. Dans cette immense chambre, et ce lit de princesse, orné d'or et de formes resplendissantes, que tant de filles rêveraient d'obtenir. La solitude, entre mes doigts. Cette lettre, que j'ai longuement espéré. « Joyeux Anniversaire ! » Les filles ont déboulés à toute vitesse au pas de la porte, sautant, dansant, chantant sur le bas de mon lit. Déposant ses baisers sur mes joues, d'autres cadeaux à mes pieds. Et dans un silence électrique d'une soirée d'anniversaire, j'ai vu venir sur ses quatre petites pattes, son museau frémir au bout de mes doigts, éblouir la couleur de mon visage. Petit chien, de ses poils bruns, assoupi aussitôt dans le creux de mes mains. « Alors ? Il te plait ? .. J'espère pour toi que c'est le cas, c'est moi qui l'ai choisi ! Joyeux anniversaire, petite dévergondée. » Mes lèvres viennent déposer un léger baiser sur l'animal, avant qu'un sourire ne s'immisce sur ma bouche. « Le plus beau des cadeaux. Merci les filles. » Agitée par les pas de mes amies , qui prenaient un grand plaisir à débattre du futur prénom du petit chiot, je m'habillais, sous chacun de leurs ordres de petites invités ahuris. Alors j'ai su, j'ai su , sans la moindre audace, que je n'avais jamais été aussi proche d'Elle qu'à cet instant. Ce minuscule sourire, infime soit-il, était vrai. Et dans un murmure de petite fille, ma voix a résonné, aussi fort que dans mes souvenirs. « Souris, ma petite princesse. »



Dernière édition par Hope Johnson le Jeu 12 Jan - 3:00, édité 5 fois
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Hope Johnson

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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 1:24

Est ce qu'on peut me réserver rachel s'il vous plait?
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Faye Everdeen

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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 1:25

Rachel est superbe. I love you magicmoment
Bienvenue parmi nous.
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Sarah Blackwell-Castiells

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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 1:27

Han ton pseudo + Rachel magicmoment COPIIIIIIINES !!! ▽ I'm only humain 200597
Bienvenue en tout cas, et bonne continuation pour ta fiche slurp
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Blade Castiells

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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 1:59

La magnifique Rachel I love you
Bienvenue parmi nous
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Tiger K. Rhodes

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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 13:58

Bienvenue, et surtout avec Rachel héhéhihi .
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Billie-Rose A. Watson

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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 17:40

RACHEL gouzigouza
Bienvenue magicmoment
Bonne chance pour ta fiche I love you
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Jemma Clifft
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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 22:07

Bienvenue et bonne continuation pour ta fiche. I love you rondoudou
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Joey Winters
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Joey Winters

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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 22:30

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Rachel. lovelovelove
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Emeel-John Winehouse

Emeel-John Winehouse

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occupation : étudiant dans la psychologie humaine.
envie : qu'il pleuve, qu'il neige afin d'éveiller ma joie.

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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain EmptyJeu 12 Jan - 23:15

ton avatar et le premier gif groopie bienvenue sur le forum Wink
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MessageSujet: Re: ▽ I'm only humain ▽ I'm only humain Empty

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