« Je t’ai aimée, Médée. J’ai aimé notre vie forcenée. J’ai aimé le crime et l’aventure avec toi. Et nos étreintes, nos sales luttes de chiffonniers, et cette entente de complices que nous retrouvions le soir, sur la paillasse, dans un coin de notre roulotte, après nos coups. J’ai aimé ton monde noir, ton audace, ta révolte, ta connivence avec l’horreur et la mort, ta rage de tout détruire. J’ai cru avec toi qu’il fallait toujours prendre et se battre et que tout était permis. » Médée, de Jean Anouilh.

© wild child.

Le New Item Weekly pour toi c'est...
un journal comme les autres, t'y attaches pas plus d'importance que ça [x]

Si tu devais écrire dedans ça serait rubrique...
meurtres et enquêtes policières [x]

Si tu devais rajouter une rubrique ça serait...
Ça serait certainement la rubrique, de «  Vivre sa vie sans que personne vous emmerdes. » Oui, ce serait certainement ça. Sinon, une bonne vieille rubrique de VDM, c'est bien aussi.

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TOI TOI &TOI icon by MISERY ANGEL ♥ NOM ET/OU PSEUDO : REDWINGS AGE : 15 ans RÉGION : PARIS, je t'aime. FILLE OU GARÇON : Attendez je regarde. QUE PENSES-TU DU FORUM : m a g n i f i q u e; je l'aime. ETTTT, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : BAZZART, voyons.

30 lignes mini.
Tu t'en es allé. Loin de moi, trop loin de moi. Parti dans un ailleurs dont je connais pas le nom. Un mystérieux endroit. Dis, tu m'emmèneras dans ta cachette ? Elle m'intrigue tellement. J'aimerais la visiter. Tu es si loin de moi. Reviens-moi. S'il te plaît. Tu me manques tellement. Cette passion charnue qu'on dévorait. Cette envie de se battre tout le temps, de s'aimer plus fort encore, chaque heure, chaque jour, plus. Mais tu es partis, me laissant seule dans cette appartement qui nous appartenez. Je ne le révèlerais jamais, mais oui, je te beaucoup aimé. Finalement, j'ai eu tord de ne pas te l'avoir dit. Mais la vie est parfois cruelle. Et là, elle l'est avec moi. Tu avais promis de me protéger si quelque chose n'irait pas, je te demande aujourd'hui de me protéger. Entoure-moi de tes bras chauds, de ton odeur qui m'invite, cette fois-ci à le dire : Je t'aime.
Chaque jour je regarde le ciel, me reprochant encore, cette terrible journée qui ma entièrement détruite. Je l'étais déjà, celle-ci m'a achevé. Tu es mort. Mort, réellement, partis dans ce ciel, dans mon ciel constamment gris. Je n'ai jamais pleurée, jamais. Je te l'avais promis, je continuerais ma vie si c'est comme cela que ça devait se passer. Tu vois, je le fais, je la continue comme si de rien n'était, comme si tu n'avais jamais existé. Ce surnom, celui que tu m'avais donné, Cricket, je ne l'entends plus, il me manque. Dis moi, pourquoi avoir continué sur cette histoire farfelues de trafiquant ? Pourquoi avoir risqué ta vie rien que pour un frère qui ne t'aimait pas ? Pourquoi ne pas être rester près de moi, ce jour-là, à rire de nos comportements de jeunes mariés incontrôlable. Notre destin été scellé, oui, mais pas de si tôt. Cette maladie que je porte en moi, n'est plus rien désormais à ça, à ce que tu m'as fait subir. Mon lit est froid, glaciale, il n'attend que toi. Mais tu n'es plus là.
Je regarde ce ciel, n'écoutant même plus mes cours de psychiatrie, essayant de t'apercevoir, mais je ne te vois pas. Fais moi au moins un signe. Un petit vent, une feuille tomber, de la neige, celle que j'aime tant, éclatante au jour. Tu sais que je n'ai jamais cru à l'amour. C'est vulgaire, pas très sain, petit, mesquin. Regarde ce qu'il nous à fait. Je préfère la passion, l'obsession, la fascination. C'est propre, et on sait au moins ce que l'on veut. Mais avec toi, c'était de l'amour. Difficile à dire. Oui, mon amour, je te rejoindrais peut-être. Non, pas peut-être, c'est sûr. Je viendrais à toi, par n'importe quel moyen, ceux qu'on a utilisé à la mort elle-même. Au commencement, la drogue, et progressivement, les veines. Non, je ne me suicide pas. Je viens à toi. Crois-moi folle, oui vas-y.
C'est juste si dur.

♣♣♣

« Votre état ne s'améliore pas. Et vous savez pourquoi. Votre consommation.. » je la coupais brutalement. « Ma consommation. La drogue vous voulez dire ? Oui, et bien je me fous pas mal de votre avis, si je me drogue ou pas, qu'elle accélère cette maladie, peu importe. Vous n'êtes même pas capable d'ouvrir mon crâne rien que pour enlever cette putain de chose. » elle n'était pas surprise, elle en avait même l'habitude de mes frasques à répétition. Elle savait tout de ma naissance à maintenant, tout était écrit sur ce dossier. Un dossier qu'il n'était même pas fichu de lire correctement. « Je comprends, vous venez de perdre quelqu'un et j'en suis désolée, sincèrement. Je ne peux imaginer votre peine.. » Je me levais presque de ma chaise, je débordais d'insulte, de haine, je faisais presque peur à voir. « Que du blabla de toubib, vous êtes tous les mêmes, c'est toujours la même phrase, à croire qu'on vous la même enseigner dans vos fac. Écouté, j'ai pas le temps à perdre avec toutes ces conneries, appelez si vous trouvez une solution adéquate pour ce merdier, sinon, oubliez-moi.  »Je pris ma veste, secoua l'ensemble de mes cheveux, tout en fixant cette femme qui finalement ne m'avais jamais servie. « Vous êtes lâche. La vie c'est fait pour les dures, vous êtes faibles, vous n'avez aucune force, aucune volonté de survivre. Vous mourrez stupidement. Vous n'aurez aucun mérite, vous ne vous êtes même pas battu, vous vous êtes laissez allé. Alors allez y, très bien, faites ce qui vous semble le meilleur pour vous. Être crédible ou pas ? » Je savais très bien quoi répondre. Pourtant trois longues minutes ce sont écoulés, sans que je bouge ou ne dises quoi que ce soit. « Vous connaissez un centre de désintoxication ? »

♣♣♣

Cette vie, je ne la mérite pas, elle ne devrait être à moi. Personne ne devrait vivre ça. Vivre sous cette apparence, ce nom qu'est le mien, cette tête qui m'appartient. Non, on n'avait pas le droit de m'affliger ça. Je suis morte avant de l'être réellement. Je n'ai plus le goût le vivre. Toi, tu es là haut, tranquille, si paisible. Un ange passe tu le regardes, tu n'a pas de tracas, pas de soucis. Je t'envie tu sais. Tu n'as pas à te poser la question si mourir ne serais pas la dernière et meilleur option. Toi, on t'admire, on te vénère pour ce que tu as fais. Je ne suis qu'un débris, un ramassis de conneries. Je suis née méprisante, je meurs insouciante. Dis moi, est-ce qu'on pourrait écrire Cricket sur ma tombe, qu'on se rappelle de moi pour mes phrases cultes, pour mon sourire inexistant, pour l'amitié que j'ai portais, pour l'amour partie trop tôt.
J'ai supplié les gens de ne pas avoir pitié, que la vie était faites ainsi, qu'ainsi était mon destin. Ce n'est pas un drame, juste une tragédie. Une tragédie propre, saine, presque reposante. Je sais que personne ne me sauveras, ni même toi, là haut perché sur tes nuages blancs, m'observant, attentivement. Ni même dieu qui m'a faites ainsi. Lentement je m'en vais moi aussi. Chaque jour passe, chaque minute ceci m'attaque. N'est-ce finalement pas mieux, je reviendrais vers toi, comme au premier jour, souriante, calme, posée, parce que j'ai quitté ce monde de fou, d'indigne, de malhonnête. En attendant ce moment, je ère, sur terre, comme l'immortel ayant vécu des millénaires. J'attends que ce soit mon tour, en vain. Ange déchu, âme vagabonde, misérable humaine, maléfique démon.

♣♣♣

« Tu comptes bouger ton cul. Ça fait deux semaines que tu n'es pas sortie dehors. » avait-elle crié tout en entrant dans cette appartement sale, piteux. Depuis l'accident, mon arrêt cardiaque d'il y a deux mois et mon inconscience de la semaine dernière, elle venait sans arrêt, faisant tout pour que je reprenne vie. Mais tout et rien me faisait penser à lui. « Je n'ai pas envie. » avais-je répliqué, longuement, la bouche pâteuse. « Bien sûr, comme d'habitude, la même histoire depuis plus d'un mois. Putain, mais réveil toi, il est mort, ça changera rien que tu restes enfermée, il ne reviendra pas. » Comme si je ne le savais pas, comme s'il fallait me le dire toute les cinq minutes. Je voulais exploser, crier, pousser une gueulante au monde, à la terre entière, mais je n'avais plus aucune force, juste la force de cligner des yeux, regarder autour de moi, entendre le bruit du silence. Je ne mangeais plus, je ne bougeais plus de mon canapé. J'étais là, enveloppé dans mon plaide à attendre qu'on vienne me chercher. « Ouai, bien sûr tu vas pas répondre, encore. En plus de ça, tu n'as pas mangé ce que je t'ai rapporté hier soir, tu n'as même pas pris tes médicaments. Tu crois qu'il va y avoir un miracle, quelqu'un qui va claquer des doigts, le refaire vivre, enlever cette maladie qui te ronge ? Tu deviens squelettique, blanche, presque translucide. Tu sues, et si je touche ton front avoir au moins quarante de fièvre. Tu risque gros là, tu comprends ou pas ? Parce que j'ai l'impression que non. » j'avalais ses mots, je ne disais plus rien, je n'avais pas envie de répliquer. Qu'est-ce que cela m'apporterais d'autre ? Je savais déjà qu'elle faisait son maximum pour m'aider, me sauver. Je n'avais pas envie d'être sauver. Comme Antigone, le bonheur ne m'intéressait pas, et l'amour n'existait plus. Ils auraient dû m'emmurer avec lui, dans sa tombe encore vivante, ce n'est pas grave, je m'étoufferais près de son corps, un corps froid, un corps blanc. Dénudé d'expression, mais je me souviendrais, pour moi, pour nous deux de nos entente complices, jusqu'à que tu m'emportes, qu'on se retrouve là haut. Ce seras fini, je n'aurais plus à m'inquiéter. Nous serions ensemble pendant l'éternité. Je bougeai à peine le bras. Elle essayait de se faire une place parmi les poubelles qui s'entasser, parmi les déchets et détritus qui pourrisse lentement. « Je veux que tu vives, l'avoir perdu, était déjà une grande perte, te perdre toi, cricket, ce serais catastrophique, je ne peux m'imaginer ne pas venir chez toi parce que tu n'es plus là, j'ai besoin de m'occuper de toi. J'ai réellement besoin que tu vives. » je répliquai toussant, fermant progressivement les yeux. « Pourquoi ? » Morphée m'appelle.

♣♣♣

Ta laissé ce vide dans mon cœur, dans ma tête, dans mon corps tout entier. J'ai peur qu'il ne puisse être comblé. J'ai peur que tu hantes sans cesse mon esprit, que tu le contrôles, le diriges. J'ai peur de toi, j'ai peur de ce qui nous ai arrivé, j'ai peur de tout, de rien, j'ai peur de moi. Je ne veux pas, du moins si. Je le veux au plus profond de moi, au plus profond de mon âme, je te veux toi. Mais je ne peux pas. Je leur avait promis, je t'avais promis. De vivre, de m'épanouir, d'être la fleur qui se réveil chaque matin et se rendors chaque soir. Le carpe diem n'a pas eu raison de moi, je laisse coulais le temps, je ne veux plus, je ne veux pas. Je n'en peux plus. Mourir, c'est la solution finale. Mais les autres, ceux qui m'attendent après mes cours, ceux qui veulent être mes amis, ceux qui souhaite que je vive, ceux qui m'aiment, lui, qui m'aime, mais tu es partis, je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne suis plus sûr de moi. Tu vois, je ne dis même plus quelque chose de cohérent, c'est triste, méprisant. Égoïste, je suis égoïste, tu vois je te veux, mais ici, pas ailleurs, c'est notre monde, notre terre. Peu importe où, n'importe quel continents, ville, tant que c'est vrai, bien réelle. Et cette mélodie qui se met en route en boucle, cette mélodie que tu as composé pour moi, que nous avons joué tellement de fois. Elle nous rappelle, qu'ailleurs, ce n'est pas possible.

♣♣♣

« Hey, chérie, tu te joins à nous. » il s'était collé à moi, me touchant, me tâtant, et ma frigidité le laissait perplexe. « Qu'est-ce qu'il y a ? Je ne suis pas assez dure pour toi, tu sais je peux arranger ça. » Il pris mes bras, me toucha, et je me laisser vivre, laisser faire, c'était le mieux que je pouvais faire. Mais son image me hantait, et quand je fermais les yeux je le voyais comme au premier jour. Alors d'une force qui ne me venait que du saint esprit, je bousculais violemment l'homme, qui rappliqua juste en me tordant le bras. « Tu te prends pour qui, petite ! Tu crois que tu vas disparaître sans être passé par moi d'abord, tu te fourres les doigts dans le cul, là. Cocotte viens par là ! » Il m'éjecta sur le canapé non loin, se pressant d'enlever sa ceinture. Non, j'allais pas me laisser faire, cette fois-ci je survivrais. Je me débattit, me faufilant alors vers le coin, tentant d'échappé à ce malade. C'est comme ça que je fis sa rencontre. Celui qui bouleversa ma petite vie de jeune veuve pâle, maigrichonne, sans une once de bonheur. Il me prit par la main, m'éloigna de cette brut, sanglante assoiffé de sexe. Ses grands yeux bleus, sa fine bouche délicate encore rose, alors que les miennes étaient bleues, bleues à cause de cette maladie. Étincelant. Je ne sais comment, il m'attirait, mentalement, physiquement. C'était un « toi » réincarnée. Tu venais de reprendre vie dans un corps d'un autre. Tu es là, présent devant moi, alors que je suppliais de l'aide. Un sourire, un éclat, une larme.

♣♣♣

Tu es revenu, oui enfin. Je t'ai aperçu, vu, toucher, pleurer. Pour la première fois pleurer.Tu étais là, devant moi. Non, pas dans ce corps sur lequel je déposais des baisers, sur lequel je frappais, sur lequel je m'endormais doucement le soir. Non, un autre corps, mais tout aussi séduisant que toi, tout aussi doux que toi. Tu m'as sauvée. Du moins c'est ce que j'ai cru. Ce caractère, cette rage, cette convenance avec l'horreur. Non, finalement, ce n'était pas toi. Et mon sourire, mon éclat s'est envolé. Disparu. Je n'ai pas eu peur, j'étais horrifié. Horrifié qu'en vain tu rejoindrais cette terre. Tu ne peux pas, tu ne peux plus. Ton âme appartient désormais à lui, à là-haut dans ce ciel, ciel qui est devenu noir. Chaque jour je m'efforce, chaque jour j'essaye, mais je stagne, je ne peux pas. Je n'y arrive pas. Pas sans toi. Je meurs, et tu me regardes, sans jamais rien faire. Pas un signe, pas un miracle. Le jour se lève, la nuit tombe, une journée est passée. Tu n'es plus rien, mais je viens encore et encore, hantée ta tombe, cette pierre tombale blanche, grisâtre avec le temps. Ce sont écoulés, quelques années, et je suis là encore et encore, sur cette tombe, à écrire. Écrire ce qui sera mon testament.

MERCI

BIENVENUE

AH IAN, il gère ce mec
merci

Encore une Stewart
Bienvenue!
Et bonne chance pour la compétition stewartienne

Héhé, merci
Et oui, une dure compétition je crois

Merci.

Bienvenue

Bienvenue et bonne chance

Bienvenue =)