J'étais occupée à défaire la boucle de la ceinture de mon frère lorsque ma main gauche dériva et atterrit dans sa poche. Un objet dur y était à l'intérieur et je le touchais pour deviner ce qu'il était. Je connaissais la forme de cet objet par cœur et son utilité m'inquiétait un temps soit peu car avoir un briquet, okais, mais dans la poche de son jean, s'était révélateur. Mon frère fumait-il? Je nichai ma tête dans sa nuque, humant son odeur délicatement. Il ne sentait pas le tabac et d'un sens, cela était normal, s'il fumait vraiment il n'aurait pas pu le faire pendant l'un de ses cours et encore moins devant moi, petite fragile que je suis, j'étais asthmatique et la simple fait de respirer de la fumée de tabac me faisait l'effet d'un décrochage de poumons méga-puissant. En gros, je toussais jusqu'à parfois me faire vomir. Horrible.

Lorsqu'il mordit ma lèvre inférieure, je pris conscience que depuis que je mettais mise à débattre mentalement, j'avais cessé toutes activités. Mes lèvres se posèrent sur les siennes et il déboutonna mon jean, pendant que j'arrivais enfin à défaire cette foutue boucle de ceinture. Je caressais doucement son bas ventre, le regardant dans les yeux, l'embrassant. Mon jean descendit le long de mes jambes pendant que ses mains caressaient mes hanches et chaque partie de mon corps, faisant le contour en embrassant chaque parcelle. J'en tremblais, tellement il me faisait du bien. Son jean finit comme le mien, dévoilant la forme de ses cuisses musclés, celles d'un sportif au teint hâlé. Je souris, l'embrassant dans le cou laissant une marque bien distincte de mon passage. Mes mains passèrent sous son pull-in et trouvèrent l'objet du désir. Mes gestes maladroits lui firent fermer les yeux, soupirant contre ma nuque. Il était temps que les rôles changent et je le fis basculer, me mettant alors sur lui et baissa son pull-in pour de bon. Je ne pus m'empêcher de sourire. J'avais imaginé Nathaniel de nombreuses fois nu et l'image que j'avais de lui était bien fausse. En vrai, c'était beaucoup mieux ! Mes mains reprirent leur place et dans un geste de va et vient répétitif, je continuai à lui donner du plaisir en sentant ses mains caressaient mes hanches. Le voir dans un état second m'excitait d'une drôle de façon et sa façon de basculer sa tête en arrière et de soupirer me rendait folle.

NATHANIEL « Si j'arrive vraiment pas... à me décoller de toi tout à l'heure... Tu m'emmènes avec toi... en cours pas vrai ? »
MOI « Tu sais très bien que je suis sage et que je t'emmènerais avec moi, Nate.. » lui dis-je en l'embrassant, pour le rassurer.

Il pensait à ses cours alors que j'étais en train de jouer avec la partie la plus intime de son anatomie, étrange. En tout cas, j'avais peur qu'il n'aime pas ce que mes mains faisaient de lui à l'instant même. Je continuai, espérant le faire craquer et l'entendre gémir, mais il devait surement contrôler ce genre de choses, car aucun gémissement sortit de sa bouche, juste des soupirs dûs à sa respiration saccadée.

Alors qu'elle était en train de déboucler ma ceinture, je sentis la main de ma sœur se poser sur la poche droite de mon jean. Grimaçant légèrement et discrètement, je priais pour qu'elle ne reconnaisse pas la forme d'un briquet dans cette fameuse poche... C'est lorsqu'elle fourra sa tête dans mon cou que mon inquiétude diminua un peu. Malgré que j'avais pas mal fumé ce matin avant d'aller en cours, le temps qui s'était déroulé entre huit heures et maintenant était beaucoup trop grand pour qu'il y ait encore une odeur de cigarette sur moi. Et apparemment, j'avais raison, puis qu'elle recommença à m'embrasser. Peu de gens étaient au courant que je fumais. Et ma sœur faisait partie de ces personnes qui n'en savaient rien. Pourquoi ? Tout simplement parce que je la connais, et que je sais qu'elle va s'énerver et me hurler dessus pendant des heures pour lui avoir caché ce genre de chose...

Après l'avoir déboutonné, son jean rejoint notre pile de vêtements, puis le mien y alla aussi quand elle eu réussi à enlever ma ceinture, qu'elle tentait d'enlever depuis quelques minutes. Je continuais en même temps de caresser son corps, parce que je ne pouvais m'en empêcher. Mes mains passaient de ses épaules jusqu'à ses hanches, descendant parfois jusqu'à ses cuisses. Quand je sentis sa main passer dans mon boxer, je fourrais à mon tour ma tête dans son cou en soupirant. Il faut dire que, sur ce coup là, elle m'avait un peu surpris. Elle bascula soudain et se retrouva au-dessus de moi, et j'eus juste le temps de me rendre compte qu'elle venait de baisser mon boxer avant de ressentir un immense frisson de plaisir à ce qu'elle me faisait. J'attrapais son visage dans mes mains comme je le pouvais et la ramenais vers moi pour l'embrasser tout en recommençant de temps en temps à lui mordre la lèvre. C'était les deux seuls moyens que j'avais trouvé pour éviter de laisser échapper les cris qui avaient une envie folle de sortir de ma bouche.

Mes mains repartirent de son visage pour descendre de nouveau le long de son corps, qui au passage était franchement bien foutu ! Merci papa, merci maman ! Je descendais alors, passant par sa poitrine sur laquelle je m'attardais un peu, puis sur son ventre, repassant ensuite sur ses hanches et jusqu'à ses fesses, tout en basculant ma tête en arrière pour la laisser reposer sur l'herbe en soupirant. Je laissais finalement aller mes doigts vers son shorty, l'abaissant lentement, histoire de me trouver une excuse pour rester un peu plus longtemps sur son postérieur. Pendant tout ce temps, un seul gémissement échappa à mon contrôle, mais avait été à peine audible.

Ses mains attrapèrent mon visage, pendant que mes mains étaient occupées à lui donner du plaisir, ce même plaisir qui lui faisait plisser les yeux et qui le faisait soupirer. Mais je ne voulais pas de ses soupirs, je voulais beaucoup plus: des gémissements de la bouche de mon tendre amant. Malheureusement, il n'avait pas l'air du même avis que moi et se retenait du mieux qu'il le pouvait en mordant ma lèvre inférieure et en caressant ma joue, tendrement. Ma position était certes inconfortable (allongée sur lui mes mains caressant son entre jambe) mais il était plaisant de le voir dans cet état. Que je pouvais lui donner du plaisir rien qu'avec un mouvement de va et vient régulier. Mais cette fois-ci, j'allais gagner.

Ses mains descendirent le long de mon corps, s'attardant sur ma poitrine (ce qui ne me déplaisait pas, bien au contraire) puis sur mon ventre et mes hanches. Elles se posèrent sur mes fesses, les caressant doucement avant de retirer mon shorty, délicatement de façon à stagner sur mon postérieur. Je remontai mes mains doucement, sur son torse, contre sa nuque, sur ses lèvres. Je les embrassais à pleine bouche, les goûtant avec plaisir une nouvelle fois. Ses mains caressèrent une nouvelle fois mes hanches et j'embrassai sa nuque, ses épaules, son torse descendant de plus en plus bas.

Il me remonta d'un seul coup, son regard plongea dans le mien. Un sourire, un baiser et il se retrouva sur moi, enlevant définitivement mon shorty. Nous étions nus et à ce moment-ci, je rougis. Il m'embrassa, comme pour me rassurer descendant ses lèvres sur mon corps laissant ses doigts caressaient chacune des parties de mon corps. Je me redressai d'un coup lorsqu'il toucha ce qui faisait de moi une fille. Je l'embrassais doucement. Son geste m'avait surpris. J'étais désormais assise et il était assis sur moi, ses mains sur mes hanches. Il m'embrassa dans la nuque, je laissai ma tête tomber en arrière soupirant de plaisir à ce qu'il me faisait. Me laissant glisser contre le sol, le laissant seul maître de mon corps.

MOI « Nate.. » soupirais-je.

Si les lèvres de Hope pouvaient rester collées aux miennes tout le temps, je n'aurais pas refuser ! Parce que j'aimais goûter à ses lèvres et n'avais jamais envie qu'elle arrêter de m'embrasser. J'avais descendu mes mains sur son corps, m'arrêtant à certains endroits comme sa poitrine ou ses fesses, tandis qu'elle m'embrassait un peu partout. Je descendais très lentement son shorty puis le lâchais brusquement pour revenir à mes lèvres que ma sœur embrassait à pleine bouche. Mes mains vinrent se placer derrière sa tête, caressant ses longs cheveux bruns, pour approfondir le baiser.

En la sentant descendre de nouveau le long de mon corps, je la rattrapa et la ramena vers mon visage, lui souriant rapidement et re-bascula pour me mettre sur elle. Son shorty ne résista pas bien longtemps et se retrouve comme tous nos autres vêtements : sur l'herbe, dans une pile en désordre. Je la regardais avec un sentiment de désir dans les yeux et mon sourire s'agrandit en voyant qu'elle rougissait.

« T'es mignonne quand tu rougis. »

J'avais dis cela dans un souffle à son oreille. Parce que je savais qu'elle détestait les compliments, parce que j'adorais l'embêter, et parce que de toutes manières, c'était la vérité. Et pas seulement quand elle rougissait. Je l'embrassais de nouveau, comme pour la mettre en confiance. J'évitais de ce fait de penser à mon briquet qu'elle avait trouvé, et dont elle me reparlerait probablement une fois que nous en aurions terminé... Je laissais alors mes mains redescendre sur son corps, ma bouche suivant, puis m'arrêta sur sa partie la plus intime. Tout comme elle l'avait pour moi. Le fait qu'elle se redresse aussi rapidement m'étonna sur le moment, puis je posais finalement mes mains sur ses hanches en l'embrassant plus tendrement que tout à l'heure, sur la bouche et dans le cou. L'entendre soupirer mon prénom me fit sourire contre elle. Vu comment c'était parti, je n'allais plus tenir très très longtemps... Elle s'était recouchée sur l'herbe toute seule et je plaçais au-dessus d'elle, la laissant enrouler ses jambes autour de moi et la prenant dans mes bras, comme je le faisais d'habitude pour la protéger ou lui montrer que j'étais là pour elle.

NATHANIEL « T'es mignonne quand tu rougis. »
MOI « Et toi t'es mignon quand tu te tais. »

Des tas de jurons me vinrent à l'esprit, mais je me fis violence pour ne pas les dire. D'une part, parce que Nathaniel savait que je détestais les compliments et que sans vraiment le chercher, il me provoquait. D'autre part, car je ne voulais pas briser ce moment si magique qui avait lieu entre nous deux, le plaisir de nos deux chaires sans vraiment se trouver. Je le laissais m'embrasser et resta allongé sur le sol, fermant les yeux au plaisir qu'il me procurait. Je mettais relever par surprise mais m'étais finalement résilier à le laisser seul maître de mon corps et m'étais allongé à nouveau sur l'herbe.

Je glissais mes jambes autour de Nathaniel, le laissant me prendre dans ses bras comme il le faisait pour me rassurer ou me faire comprendre qu'il serait toujours là pour moi, quoi qu'il arrive. Bon, c'est vrai que nue cette position me gênait un peu.. J'étais très pudique et n'aimais pas vraiment qu'on voit mon corps même si à ses yeux, j'étais à nue depuis bien longtemps. Je glissai ma tête dans sa nuque puis l'embrassa, finissant par chercher ses lèvres, lui mordant sans le faire souffrir et joua avec sa langue en soupirant lorsque j'étais à bout de souffle. Son sourire me rendait vivante, ses lèvres sur ma peau me donnait l'impression d'être sienne pour l'éternité. J'étais dans un parfait rêve et je ne voulais que rien ne l'arrête. Sauf que voilà, j'avais très envie de lui, mais le problème c'est que je n'avais rien pour nous protéger et je priais pour que lui ai un moyen de contraception.

MOI « Dis Nate.. Tu as un.. Enfin.. Tu vois de quoi je parle.. De quoi te protéger.. »

Mes joues avaient rougi sans vraiment savoir pourquoi et je me cachais dans sa nuque. Ça me rendait vraiment mal à l'aise de parler de ça.

Je ris doucement à sa réponse. Depuis que nous étions enfants, je prenais à malin plaisir à l'embêter. Ce n'était tout de même pas ma faute si à chaque fois que lui faisait des compliments, elle rougissait comme une petite fille et que ça la rendait encore plus craquante que d'habitude ! Et puis ce n'était pas seulement de la taquinerie par paroles, mais aussi par gestes. Qui n'a jamais eu le droit aux chatouilles qui vous font tellement rire qu'elles vont empêche de reprendre votre souffle ? Pas beaucoup de personnes, sûrement. Je laissais Hope enrouler ses jambes autour de moi et la pris dans mes bras. Sentir sa peau chaude contre la mienne me fit pousser un léger soupir de satisfaction. J'avais envie que tout ceci dure une éternité.

Lorsqu'elle nicha sa tête dans mon cou, je fermais les yeux et l'embrassais de nouveau, plus tendrement qu'auparavant. Je décalai mon visage du sien pour lui mordiller l'oreille puis desserrai mes bras de son corps pour laisser ma main droite se balader le long de son corps, puis sur sa cuisse où je m'attardais. Sa question, bien qu'assez... privée, ne m'arrêta pas plus que cela. Je la laissais mettre sa tête dans mon cou une nouvelle fois puis lui répondit au creux de l'oreille :

« Je n'avais pas vraiment prévu de coucher avec ma sœur, mais j'ai toujours de quoi faire sur moi. Ça peut servir... la preuve. »

J'affichais un léger sourire puis me remit un peu plus sur elle, pour avoir accès à mon sac rien qu'en tendant le bras. Parce que n'avais aucunement envie de bouger. J'en profitais pour regarder si mon briquet n'était pas tombé de mon pantalon lorsque ce dernier avait été jeté quelques minutes avant. Mais je ne le trouvais pas. Mon regard balaya alors l'herbe alentour pour tenter de le retrouver. C'était un regard que j'avais pensé discret, mais finalement, il ne l'était pas tant que ça vu que Hope me regardait lorsque je retournais la tête vers elle. J'ouvrais mon sac et pris ce dont nous avions - ou plutôt ce dont j'avais - besoin, puis en le refermant, je bougeais mon sac de quelques centimètres et découvrit en dessous le briquet. Allez savoir comment il était arrivé là... Je vérifiais rapidement que ma sœur ne regardait pas vers mon bras et le prit tout aussi rapidement pour m'apprêter à le remettre dans mon sac. Finalement, nos lèvres s'entrechoquèrent de plus belle tandis que ma respiration recommençait à ne plus être très régulière.

NATHANIEL « Je n'avais pas vraiment prévu de coucher avec ma sœur, mais j'ai toujours de quoi faire sur moi. Ça peut servir... la preuve. »

Ses mots me refroidirent. Comme il l'avait dit, j'étais « sa soeur » et ce dont je m'étais forcée à ne plus penser pendant que j'étais dans ses bras, c'était ça. Le fait qu'on soit frère et soeur, qu'on ai les mêmes parents et tout ce qui va avec, mais pour le moment, j'avais juste envie d'être une fille normale, dans les bras de son petit ami. Tout ce qu'il y a de plus banal au monde. Enfin, excepté le fait qu'on soit nu tous les deux, je priais pour que personne n'aille dans la foret à cette heure là sinon, s'en était fini pour nous deux.

Mon frère se pencha sur moi de façon à avoir accès à son sac. Je regardais chacun de ses mouvements avec attention, mais lorsqu'il tourna le regard vers moi je tournai la tête vers une autre direction. Bizarrement, j'eus la curiosité de regarder une nouvelle fois ce qu'il faisait et je vis l'objet en question qu'il devait surement cacher. Un briquet, son briquet. S'il ne fumait pas, pourquoi avait-il un briquet alors ? Je n'allais pas lui poser la question maintenant, surtout que je briserais l'ambiance qui régnait entre nous deux, mais après, vous pouvez être sûr qu'il entendrait mon serrement. J'espérais secrètement que notre réconciliation se fasse dans sa chambre ou dans mon appartement. Je secouai la tête pour arrêter de penser à cela et je me concentrai sur le moment présent, sur le fait que mon frère était allongé sur moi, réclamant un autre baiser.

Nos lèvres se touchèrent une nouvelle fois, goûtant aux plaisirs de l'une et de l'autre sans autant s'en lasser. Mes mains caressèrent son dos, glissant la pointe de mes doigts le long de sa colonne vertébrale. Mordillant ses lèvres lorsque ses mains effleurèrent mon corps à mon tour, je soupirais longuement restant une certaine excitation. Lui, moi, uni. C'était tout ce don je rêvais à l'instant même. Je pris emballage du préservatif et le déchira avec mes dents, en souriant doucement.

MOI « Je suis sûre que tu ne t'attendais pas à ce que je sois capable de faire ça, moi Sainte Hopeless. » lui dis-je au creux de l'oreille avant de lui embrasser la nuque.

Après avoir pris le préservatif dans mon sac, replaçant au passage mon briquet dans la poche avant de ce même sac, en pensant que Hope ne m'avait pas vu, je revint sur elle pour l'embrasser. Je ne sais pas si, un jour, j'arriverai à me défaire de ses lèvres, maintenant que j'y avais goûter. Lorsque ses mains passaient sur ma colonne vertébrale, je frissonnais contre elle. Mes mains repartirent de plus belle à la découverte de son corps, s'attardant sur son ventre et son bas-ventre, que je caressais avec envie. Hope m'avait, quant à elle, pris le préservatif des mains et en avait ouvert l'emballage à l'aide de ses dents, ce qui me fit sourire. Et mon sourire s'agrandit à sa question, qui ressemblait d'ailleurs bien plus à une affirmation.

« Saint Nathaniel sait tout, tu devrais le savoir...»

Je la laissais embrasser mon cou et m'amusais pendant ce temps à remettre ma main au niveau de son intimité. Étrangement, alors qu'elle ne me faisait rien de spécial, je blottis ma tête dans son cou en soupirant. Peut-être était-ce simplement parce que j'avais de plus en plus envie d'elle, de l'avoir pour moi, et que l'on passe un moment plutôt... intime ensemble. Je sentais sa poitrine contre mon torse, ainsi que sa respiration, tout aussi irrégulière que la mienne. Je retirais ma tête de son cou pour faire passer mes lèvres un peu partout sur son visage, embrassant ses joues, sa mâchoire, sa bouche, puis descendant vers son cours, sa poitrine et son ventre de nouveau.

Elle laissa faire un instant, puis me remonta d'un coup et j'attrapais alors ses mains dans les miennes. L'embrassant une nouvelle fois, plus tendrement, et longuement. Parce que, tout comme avant, je n'avais absolument aucune envie de rompre ce baiser et ce moment aussi magique entre nous deux. Il n'arriverait peut-être pas tous les jours - c'était même pratiquement une certitude - alors autant profité du moment présent.

NATHANIEL « Saint Nathaniel sait tout, tu devrais le savoir...»
MOI « Oh non, Saint Nathaniel est bien loin de tout savoir. Comme il ne sait pas à quel point j'aime ses lèvres et qu'être dans ses bras me comble de bonheur. Il ne sait pas non plus tout l'amour que je lui porte et que, à l'instant même, j'ai terriblement envie de lui. »

Mes lèvres trouvèrent les siennes, à nouveau, pendant que monsieur ne trouva que pour réponse de me rendre plus excitée que je ne l'étais déjà. Fermant les yeux, griffant son dos, un début de véritable bien être me parcourait lorsqu'il toucha mon intimité. Je sentis son souffle rocque contre ma nuque et ses soupirs ne firent qu'aggraver le plaisir que je ressentais. Je voulais aller jusqu'au bout avec lui et l'entendre gémir mon prénom, mêler mon souffle au sien et voir le plaisir se dessiner sur son visage. Son torse chaud réchauffait mon corps et ma respiration devint aussi irrégulière que la sienne. Ses lèvres sur ma peau, descendant de plus en plus bas me firent perdre la tête, un mouvement en arrière et je fermais à nouveau les yeux me mordant les lèvres pour lui résister à nouveau. Je ne voulais pas lui faire voir à quel point j'étais faible face à lui, à quel point il rendais sensible chaque partie de mon corps, autant qu'à l'intérieur de celui-ci.

Je le remontai, doucement, voyant que ses lèvres allèrent beaucoup trop bas et qu'elle me manquait déjà. Il m'embrassa et je dégageai mes mains des siennes pour enrouler mes bras autour de son cou, le temps de notre baiser. Le laissant prendre ma place, je me mis au-dessus de lui, mettant avec précaution le préservatif dans sa main droite et je jouai, à mon tour, avec son corps, embrassant chaque partie de peau qui mettait possible d'embrasser. Sa nuque, ses épaules, son torse, m'attardant sur ses tétons durcis par le plaisir, puis son ventre et son bas ventre, que je mordille doucement de façon à ne pas le faire souffrir. Mes mains descendirent et finirent sur son intimité, faisant un mouvement de vas et vint répétitif. J'accélérai puis ralentissais de façon à le rendre à bout de souffle. Ma langue vint se mêler au geste et je continuai, sans l'envoyer au septième ciel pour autant, ça, je voulais qu'on y soit ensemble et pas l'un après l'autre.

Remontant violemment sur ses lèvres, je compris après qu'il m'avait attrapé les hanches et m'avait remonté. Je sentais son intimité durcit par le plaisir contre mon ventre et je souris, telle une enfant ayant réussi sa bêtise. Je l'embrassai, doucement, nichant ma tête dans sa nuque.

MOI « Nate.. Fais moi l'amour.. » soupirais-je doucement, alors que ses mains étaient à nouveau reines de mon corps.

« Alors si c'est ça, Sainte Hopeless ne sait pas tout non plus... »

Je l'embrassais une nouvelle fois et le fait que ses ongles se plantaient dans mon dos, glissant contre ce dernier m'excita encore plus que je ne l'étais déjà. Ma tête se fourra presque automatiquement dans sa nuque et je soupirais contre son cou chaud. J'embrassais son corps tout entier, de son visage jusqu'à son bas-ventre, sentant sa respiration irrégulière sous moi. Voyant que j'allais un peu bas, elle me remonta et j'en profitais pour l'embrasser, prenant son visage dans mes mains.

Assez brutalement, elle se plaça de nouveau au-dessus de moi et je me laissais faire. Parce que de toutes façons, je n'avais pas envie de lui résister. J'avais juste envie de l'embrasser, de la toucher, comme je le faisais depuis déjà quelques minutes. Le préservatif qu'elle avait ouvert atterrit doucement dans ma main sans que je m'en rende réellement compte. Je sentis Hope m'embrasser un peu partout et, lorsqu'elle recommença ses va-et-vient, je ne pus cette fois-ci m'empêcher de gémir. Si c'était ce qu'elle attendait depuis le début, elle avait gagner ! Elle m'embrassa par surprise et j'approfondis le baiser, puis décollais ma bouche de la sienne pour lui lécher les lèvres du bout de la langue. La collant contre moi, je sentis par la même occasion mon érection qui se faisait de plus en plus forte appuyée sur son ventre. Sa "demande" me fit sourire et je re-basculais pour me mettre au-dessus d'elle. Je mettais rapidement le préservatif, sans pour autant faire quelque chose.

J'avais pensé la faire attendre encore un peu, histoire qu'elle ne puisse vraiment plus se tenir, mais c'est moi qui ai craqué avant. Tout était donc aller très vite et j'étais à présent en elle, à lui donner du plaisir autant qu'elle m'en donnait. Ma respiration s'accéléra tendit que je mettais ma tête dans son cou pour étouffer mes gémissements.

Les gémissements qui sortaient de la bouche de mon frère lorsque mes mains étaient occupées avec ce qui fait de lui un homme me fit sourire. Il était bon de savoir que je lui faisais du bien, que je le rendais dans un état second, un état qui n'était pas loin du paradis. Quoi qu'il fasse, mon frère était un ange bénit des dieux, car sa beauté était si flagrante qu'elle ne pouvait être réelle. Ou était-ce l'amour qui me rendais aveugle? Je ne sais pas et puis, je m'en fichais éperdument. Mon frère resterait l'homme le plus parfait à mes yeux et rien ne pourrait changer cela ( sauf si un jour, je venais tomber amoureuse d'un autre garçon, mais cela me sembler, à cette heure-ci, improbable ). Doucement, sa langue lécha mes lèvres, je ne pus m'empêcher de lui mordre sans pour autant lui faire mal, j'adorais mordre les gens, est-ce que cela faisait de moi quelqu'un d'étrange? Surement, peut-être. De toute façon, l'étrange n'a jamais tué personne non?

Il bascula, pour être de nouveau sur moi. Son poids sur mon corps ne me faisait pas mal, j'adorais sentir sa chaleur contre ma peau et risquais d'en être dépendante pendant un certains temps. Il mit le préservatif, devant mon regard plein d'envie et d'un geste brusque, il m'attrapa les mains et pénétra en moi. Je me mordis la lèvre inférieure, essayant de respirer normalement. Mes mains descendirent vers son bassin que j'agrippai avec force au fur et à mesure de ses coup de reins. Je senti sa respiration dans ma nuque pendant que mes yeux étaient fermés. J'essayais de me contrôler le plus possible pour ne pas exploser de plaisir trop tôt. J'avais envie de profiter de lui, de son corps, de ses gestes en moi. Je captura ses lèvres pour étouffer mes gémissements le mieux possible. Il avait cette capacité de me rendre vivante et de me rendre folle et j'avoue aimer ça. Ma voix scanda son prénom à plusieurs reprises même si j'essayais de garder le contrôle de moi-même, il m'était désormais impossible de revenir sur terre, j'étais ailleurs avec lui, uni.

Ce que Hope avait pensé de moi lorsque nous étions à la cafétéria était faux. C'était ce qui m'avait un peu... blessé disons. Je pensais qu'elle me connaissait parfaitement, apparemment pas sur ce point. Car je n'avais pas l'habitude de coucher avec des filles sans sentiments derrière. Même s'il n'y en avait qu'un tout petit peu. Maintenant, elle en avait en quelques sortes la preuve puisque j'étais avec elle et qu'elle savait que je l'aimais bien plus que comme ma petite sœur. Je me remettais alors sur elle, lui attrapant violemment les mains et les plaquant sur l'herbe fraîche sans pour autant lui faire mal, puis entrais en elle en commençant à faire quelques coups de reins. Ma tête se nicha une nouvelle fois dans son cou et je fermais les yeux en lui mordillant doucement la peau, en profitant pour laisser une petite marque de mon passage.

Nous nous embrassâmes pour étouffer nos gémissements. Après tout, la forêt dans laquelle nous étions n'était pas équipée de murs insonorisés... Malheureusement... Je passais mes mains dans son dos pour la coller encore plus à moi et son prénom échappa à mon contrôle, dans un soupir, à ce moment-là...

« Hope... »

Je sentais le plaisir et le désir monter en moi encore plus rapidement et plus fortement que tout à l'heure, ce qui provoqua de nouveaux gémissements en provenance de ma bouche. Donnant encore quelques coups de reins, je sentais surtout l'orgasme arriver à grands pas... Je fourrais de plus belle ma tête dans son cou, et lorsque ce fameux orgasme arriva, je laissais échapper un grognement, qui était en réalité un cri étouffé, contre son cou, fermant les yeux, pendant que les propres cris de Hope parvenaient à mes oreilles.

Un gémissement sortit de ma bouche lorsque je sentis ses dents mordirent tendrement ma peau. Chacun de ses coups de reins étaient une vraie torture contre le silence, il mettait déjà impossible de garder ma respiration au norme, alors contrôler mes gémissements et mes cris, encore moins. Je sentis ses mains glissaient dans mon dos, rapprochant nos corps. Je sentais son bassin contre le mien, au même rythme désormais étaient en parfaite harmonies.

NATHANIEL « Hope.. »
MOI « Nathaniel.. » gémis-je à mon tour.

Laissant ma tête tomber en arrière, je me mordais les lèvres, lâchant quelques gémissements. Mes mains descendirent de son dos, à son bassin puis sur ses fesses parfaitement musclés que je griffèrent sans trop forcé. Je sentais l'orgasme arrivé, de plus en plus vite, de plus en plus fort. J'entendis Nathaniel grognait contre ma nuque, alors que mes pensées étaient floues. Lui, moi, nous. Nos parents, son briquet, le préservatif, ses mains, ses yeux, ses lèvres, ses mots mais surtout, son prénom, inlassablement répété dans ma tête. Nate. Oh oui, Nate. Dans le silence de la forêt, des cris sortirent de ma bouche venu du plus profond de mon corps, de mes vibrations intérieurs, de mon désirs pour lui et son sexe en moi.

Il continua quelques vas et vint en moi. J'étais à bout de souffle et mes lèvres cherchèrent les siennes, d'instinct. Une fois réuni, je montais mes mains sur son visage, caressant doucement ses joues, puis ses lèvres pendant que des soupirs sortirent encore de ma bouche.

MOI « Je t'aime tellement, mon amour. » finis-je par lui dire.

En ce moment, on aurait put me dire n'importe quoi que je n'aurais absolument rien entendu. J'étais tellement avec elle qu'aucun autre son que ses mots et ses cris ne semblaient parvenir à mes oreilles. C'était assez étrange comme sensation, d'autant plus que c'est la première fois que je la ressens. Le fait qu'elle me griffe me fit intensifier mes coups de reins et je l'embrassais avant de repartir me nicher dans sa nuque pour étouffer mes gémissements, restant les yeux fermés à respirer son odeur que j'aimais tant.

Quant à moi, j'avais cessé de penser à mon briquet et à la relation fraternelle qui nous unissait. Je n'arrivais plus à penser à grand chose en fait... Le simple fait d'avoir Hopeless contre moi, de pouvoir l'embrasser et la caresser m'avait projeté dans un monde que je ne connaissais pas. Un autre monde. Mais qu'est-ce que je voudrais y rester une éternité dans cet endroit ! Je gémissais une nouvelle fois quand elle attrapa mon visage et embrassa mes lèvres. J'enlevais mes mains de son dos pour les passer dans ses cheveux, fermant les yeux pour profiter de ce contact et soupirant dès que ses lèvres s'enlevaient des miennes.

« Je t'aime aussi... »

Je faisais encore quelques va-et-vient avant d'arriver à l'orgasme en même temps qu'elle. J'inclinais alors légèrement la tête pour aller lui mordiller la joue - oui j'aimais aussi mordre les gens, c'était sûrement de famille... - et je rendais les armes, laissant mes cris s'échapper comme ils en avaient envie. Je me laissais finalement aller sur elle, fourrant ma tête dans son cou et l'embrassant à cet endroit, essayant tant bien que mal de reprendre mon souffle. Mais mon essoufflement devait se voir de l'extérieur, j'avais sûrement ma poitrine qui se gonflait au rythme de mes inspirations. J'attrapais les mains de Hope et entrelaçais mes doigts autour des siens.

NATHANIEL « Je t'aime aussi... »

Un sourire se dessina sur le coin de mes lèvres tandis que je fermais les yeux. Me sentir aimer de lui de la même façon que je l'aimais moi, me rendait vivante. Il me rendait vivante, tout simplement et chacune de ses caresses, chacun de ses soupirs, chacun de ses mordillements restèrent graver dans ma mémoire et résonnèrent tels un écho. Nos cris fusèrent en même temps, l'entendre crier mon prénom me donna une certaine satisfaction immense. Parce qu'à l'instant même, c'était dans mes bras qu'il était, moi sa petite sœur de sang. Il était à la fois mon frère, mon meilleur ami, mon amoureux et aujourd'hui, mon amant.

Regardant sa poitrine gonflait au rythme de sa respiration je le regardais, à bout de souffle laissant ma nuque allait en arrière lorsqu'il posa ses lèvres sur les miennes, laissant mes doigts s'emmêlaient avec les siens. J'étais bien avec lui, terriblement bien. Mais ça me tuait, d'imaginer qu'on serait obligés de faire face au monde dans exactement trente minutes, qu'on serait obligés de ne pas s'embrasser, que je devrais ne pas prendre sa main dans la mienne, résister au fait d'être dans ses bras à longueur de temps. Certes, les gens savaient que lui et moi, nous sommes proches, mais ils ne savent pas à quel point et si cela venait à ce savoir, nous étions objectivement morts. Le laissant se retirer de moi lentement, je gémis une dernière fois contre ses lèvres en me blottissant contre lui. Sa chaleur corporel était parfaite contre le vent qui soufflait doucement dans les arbres de la forêt. Le problème, c'est que j'avais encore envie de lui et que cette envie ne passait pas. Non, même pas du tout mais il allait falloir que je me retienne au moins pendant.. cinq heures soit, une éternité.

J'avais beaucoup de mal à reprendre mon souffle, d'autant plus que je bloquais l'arrivée d'air en fourrant ma tête contre son cou... Mais j'étais bien là, alors pourquoi je bougerais ? Seul soucis, j'avais aussi... une irrésistible envie de fumer... Pourtant, il fallait absolument que je me retienne. À contre-cœur, je m'enlevais doucement de Hope et l'embrassais une dernière fois avant de rouler pour me mettre à ses côtés. J'avais finalement lâché ses doigts pour la prendre par les épaules et la serrer contre moi. J'avais eu une soudaine pulsion, comme une envie de la protéger alors qu'il ne pouvait absolument rien lui arriver.

« J'ai envie de rester là... »

Si j'avais pu passer la demie-heure qui nous restait avant la reprise des cours, et d'ailleurs tout le reste de la journée aussi, ici, à ses côtés, je l'aurais fait sans hésiter. J'avais pourtant essayé de rester comme j'étais, juste à côté d'elle, l'ayant dans mes bras, mais c'était plus fort que moi : je me relevais alors légèrement et me remis sur elle en l'embrassant plus tendrement que les autres fois, faisant glisser mes mains le long de son corps, m'attardant un peu plus sur son ventre.

Puis, comme guidé par mon cerveau, sans que celui-ci commande vraiment, je nichais une nouvelle fois ma tête dans son cou et me mis à le lécher. Oui, j'avais encore envie d'elle. Mais si j'écoutais toujours ce que mes sentiments me disaient, alors je passerais ma journée collé à elle, à l'embrasser et plus encore. Je l'aimais, plus que tout, et c'était elle que je voulais et que je pensais - jusqu'à maintenant - inaccessible. Rien qu'elle, et personne d'autre. Pourtant, ce ne serait sûrement pas de l'avis de nos parents... Mieux valait qu'ils ne l'apprennent pas, pour le moment...

« j'ai envie de rester là.. » dit-il son corps contre le mien, il avait pris cette posture qu'il adoptait toujours lorsqu'il voulait me protéger ou me faire savoir qu'il était présent avec moi quoi qu'il arrive, quoi qu'on puisse dire. C'était ce côté protecteur est jaloux qui avait déplu a pas mal de filles. Moi, j'en étais tombée raide dingue dès mon plus jeune âge. Quand je pleurais à l'école, je savais que le soir j'allais avoir le droit de me consoler dans ses bras, bercée et complètement emportée dans un autre monde. Notre monde. « Je n'ai pas envie d'aller en cour, Nathaniel. Ni dans trente minutes, ni de l'après-midi. J'ai envie de passer mon après midi dans tes bras, à t'entendre dire combien tu m'aimes et te réciter mes sentiments réciproques. » les mots avaient dépassé ma pensée et je collai mes lèvres aux siennes, cachant mes joues devenues rouges de honte. Pourquoi n'étais-je pas foutu de me contrôler ?

Il se releva doucement et se mit sur moi, caressant mon corps. Mon ventre se noua et des frissons apparurent sur mon corps, j'adorais cette sensation de bien être, mais de peur intense. La peur que quelqu'un nous voie ainsi, dans cette position alors que nous sommes frères et soeurs. Mais d'un sens, l'amour il n'y a que ça de vrai, pas vrai ? C'est le moteur de nos pensées, le capitaine de notre âme. L'amour avec un grand a, lorsqu'on le rencontre c'est magique, mais effrayant. J'étais effrayée dans les bras de Nathaniel, effrayée que cela ne soit qu'un rêve et qu'il disparaisse. Pour le rendre réel, je l'embrassai et joua avec sa langue chaude, doucement avant qu'il ne descende sa bouche dans ma nuque et qu'il ne commence à lécher mon cou. Je ris, trouvant ça étrange et ferma les yeux pour mieux sentir ses mains sur ma peau brulante de plaisir. J'étais raide dingue de lui et c'était la millième fois que je me le disais. Un peu répétitive, vous ne trouvez pas ? Mais c'est ça, ce qui nous rend vivant, le fait de toujours se sentir heureux lorsqu'on lit inlassablement les mêmes mots doux qui viennent de notre cher et tendre, de notre âme soeur, de notre raison d'être, de notre vie.

Je glissai ma main dans la sienne, l'embrassant à pleine bouche commençant à me relever. « si l'un de nos deux ne s'habillent pas, on va finir par recommencer. » dis-je en caressant son corps, me dirigeant de plus en plus proche de son intimité.

« Si tu crois que j'en ai envie... J'ai juste envie de rester ici, même si c'est dans l'herbe et qu'on doit refuser notre confort habituel. Du moment que je suis avec toi, ça me va. »

J'étais parti moi aussi dans un moment déclaration, mais contrairement à Hope, je ne rougis pas. Ce n'était d'ailleurs pas vraiment dans mes habitudes de rougir quand je disais quelque chose de plus personnel à une fille, ou quand j'avouais mes sentiments. Je lui rendis son baiser et me mit sur elle pour recommencer à embrasser son corps, à passer mes mains sur ce dernier et à profiter de ce contact pendant le petit intervalle de temps qui nous restait ensemble, avant de devoir repartir à la vraie vie, celle où nous ne sommes que frère et sœur et où nous n'avons malheureusement pas le droit de nous embrasser comme nous le faisions en ce moment.

Lorsque sa main se glissa dans la mienne, je refermais mes doigts au-dessus de sa main. Elle se releva, et c'est pourquoi je m'appuyais un peu plus contre elle pour qu'elle se recouche sur l'herbe.

« Ça me dérangerai pas du tout moi... »

J'avais prononcé ça tout doucement, fermant les yeux et laissant ma respiration aller contre son cou. Je sentis alors sa main glisser doucement le long de mon ventre et descendant de plus en plus bas, et restais alors la tête dans son cou, alors que je m'étais juste avant apprêter à la retirer. Mais je ne retirais pas sa main. Je savais qu'on devrait s'arrêter là, et ne pas recommencer ce que nous avions fait juste avant, mais je n'y arrivais pas. J'avais encore trop envie d'elle.

« Si tu crois que j'en ai envie... J'ai juste envie de rester ici, même si c'est dans l'herbe et qu'on doit refuser notre confort habituel. Du moment que je suis avec toi, ça me va. » Mes yeux brillaient, lorsque nos lèvres se collèrent, nous rassemblant. Nate avait toujours trouvait les bons mots pour me consoler, pour me faire sentir vivante. Là encore, il avait réussit. Mes yeux fermaient, ma bouche entre ouverte soupirant lorsqu'il touchait mon corps nu, je ne pensais plus à rien, plus aucune personne, plus aucun mot, plus aucun bruit ne parcourait l'esprit. J'étais tellement concentrée sur ses mains et cette sensation qu'il me procurait que rien d'autres au monde n'avait d'importance.

Sa main se referma sur la mienne et il me força à m'allonger de nouveau. « Ça me dérangerai pas du tout moi.. » Je souris, sa respiration contre mon cou me faisait frisonner. Mes mains se baladèrent sur son corps, descendant petit à petit vers son intimité. Il laissa sa tête dans ma nuque, pendant que des gestes de vas et vint avaient recommencés. Tant pis, nous serons finalement en retard en cours mais ça en valait bien la peine.

Je bascula sur lui, l'embrassant à pleine bouche. Mes mains étaient toujours occupées et je descendaient alors mes lèvres sur son corps, léchant ses tétons qui durcissait. Je sentais son envie pour moi comme il pouvait ressentir la mienne désormais. Je priais intérieurement pour qu'il ai un autre préservatif car je n'allais pas lui résister longtemps..

Au fur et à mesure que ses mains descendaient sur mon ventre, je sentais l'excitation revenir en moi, comme il y a quelques instants. J'avais la tête contre son cou, et me résignait à la laisser là quand ses mains arrivèrent à des parties plutôt... sensibles. Je fermais doucement les yeux, n'essayant même pas retenir mes gémissements qui sortaient déjà de ma bouche. Elle bascule, m'obligeant à me mettre sous elle, et je recommençais à l'embrasser passionnément, prenant son visage entre mes mains pour approfondir le baiser. Finalement, je la lâchais, et descendais doucement mes mains vers ses hanches, sans la toucher, et en essayant qu'elle ne me voit pas pour la surprendre. Mes mains passèrent finalement sous elle et, à mon tour, je touchais son intimité.

Alors là, oui ! Les cours attendront ! Je préférais mille fois rester ici, dans l'herbe, surtout avec ce que Hope était en train de me faire. Je l'attrapais par la hanche de ma main libre et la retournais pour mettre de nouveau au-dessus d'elle, en prenant soin de ne pas lui faire mal. Cette même main se retrouva bien vite sur sa poitrine pendant que je l'embrassais, sans vouloir et même sans pouvoir m'arrêter de le faire. Essayant de contrôler un peu mes gémissements pour pouvoir parler, je me penchais vers son oreille et lui murmurait :

« J'ai envie de toi... »

Étrangement, j'avais envie de faire plus durer nos caresses et nos baisers que tout à l'heure. Le fait de pouvoir toucher son corps comme je le faisais, alors que j'avais toujours pensé que ce serait totalement impossible, me donnait une sensation de bonheur que je n'avais jamais vraiment ressentie jusque là.

Sa voix rauque et ses gémissements étaient un réel plaisir. Jamais une voix, des soupires m'avaient fait un tel effet, j'en rougissais presque. Il me prit par surprise, et un gémissement sortit de ma bouche, imprévu. Je remontai mes mains, longeant son torse pour revenir à son visage, l'embrassant encore et encore. Il faut dire que l'embrasser m'évitait de gémir parce que ce qu'il me faisait, il fallait dire que c'était bon. Même beaucoup plus que bon et qu'il avait cette façon, ce je ne sais quoi qui faisait me rendre au septième ciel rien qu'avec ses mains sur mon corps, entrain de toucher mon intimité. Je fermai les yeux, me mordant la lèvre inférieur soupirant. Il passa par dessus moi. Mon dos se cambrait et mes gémissements étaient irréguliers, ainsi que ma respiration. Ses lèvres collaient aux miennes, ses mains sur ma poitrine, j'étais tellement prise par ses mouvements que mes mains restèrent bloqués, contre le sol. Comme s'il m'avait électrisé.

« J'ai envie de toi... » soupira t-il, presque inaudible. Je fermais les yeux essayant de mon concentrer alors sur une phrase censé à dire, une phrase qui avait un verbe et un sujet.. « Moi de toi.. » okais, pour le côté censé c'était loupé, mais était-ce de ma faute si il me rendait aussi.. Molle, Déconnecté? Non, c'était de sa faute après tout si j'étais tombée amoureuse de lui et quand ça tombe, ça fait mal. Or là, c'était plutôt un plaisir intense qu'une souffrance inavouable que je ressentais.

Mes jambes glissèrent derrière les siennes, et je les serrai pour rapprocher son bassin du mien, passant une main autour de sa nuque et l'autre la laissant divagué vers le Sud. Je mordis ses lèvres avec envie, riant comme une enfant. Son sourire était tellement.. Magnifique, Irréel j'en perdais tout mon latin. « Tu es l'homme le plus beau que je connaisses, Nathaniel.. » soufflais-je contre ses lèvres, avant de l'embrasser à nouveau.

Ce moment me paraissait beaucoup plus doux, plus calme que le précédent. J'avais envie de laisser mes lèvres divaguer sur son corps, de pouvoir l'embrasser et la caresser autant que j'en avais envie, comme une petite chose fragile qu'on aurait peur de briser. Et il ne fallait pas me le demander deux fois d'ailleurs ! Je laissais alors mes mains caresser son corps, m'attardant sur sa poitrine, remontant sur son visage que je prenais dans mes mains pour l'embrasser. Je nichais ma tête dans son cou et m'approchais de son oreille pour lui dire que j'avais encore une nouvelle fois envie d'elle. Elle me répondit la même chose, ce qui me fit sourire contre sa peau. Elle devait sûrement l'avoir senti un peu d'ailleurs.

Je ne cessais de l'embrasser, m'arrêtait un instant pour la regarder, et son compliment me fit à mon tour rougir légèrement, ce dont je n'avais pas vraiment l'habitude à vrai dire. Je l'embrassais alors du bout des lèvres, la touchant à peine. Je me mettais alors entre ses jambes, pour être plus proche d'elle et prenait ses poignets que je plaçais au-dessus de sa tête, l'empêchant de bouger les bras. Je recommençais à l'embrasser, descendant de plus en plus bas : bouche, cou, poitrine... Aller, dernière fois, promis ! Après, il allait falloir que je prenne sur moi pour ne pas recommencer tout cela. C'était trop dur, j'avais toujours envie d'elle, depuis toutes les années où je suis amoureux de Hope. À chaque fois que je la vois, chaque heure, chaque minute, chaque seconde... Je lâchais finalement ses poignets pour passer mes mains derrière son dos et la coller contre moi. La sensation de son corps collé contre le mien me fit frissonner mais c'était un frisson agréable. Appuyant involontairement sa poitrine contre mon torse, je lui mordillais la mâchoire puis relevais la tête pour la regarder, ou plutôt l'admirer.

« C'est pas juste au fait. Toi tu as le droit de me faire des compliments, et pas moi. »

Je lui souris doucement et repris mes caresses et mes baisers.

Pour la première fois de ma petite existence, je venais de voir Nathaniel rougir. J'étais presque flattée qu'il rougisse sur un compliment dès plus sincère. Il était mignon, les joues rosées et son sourire timide. Il était même plus que mignon il était.. Orgasmiquement mignon, voilà tout. Ses lèvres effleurèrent les miennes, délicatement alors que je fermais les yeux. Je le sentis se placer entre mes jambes, ce qui eu le don de me faire frisonner et m'embrasser à nouveau, délicatement, prenant mes poignets les mettant au-dessus de ma tête. Je ne pouvais plus bouger et avais les yeux fermer, un léger vent frais souffla contre ma peau et je frissonnai derechef. Ses lèvres descendirent le long de ma nuque, se dirigeant dangereusement vers ma poitrine qui dut se durcir au plaisir qu'il me procurait. J'avais attendu si longtemps pour pouvoir enfin ressentir ce sentiment de culpabilité et de bien être à la fois. Mais il était bon d'être dans ses bras, d'être embrassé, d'être caressé par l'être tant désiré. Oui, je le désirais plus que n'importe qui. Toujours et encore.

Relâchant mes poignets, mes mains descendirent le long de sa colonne vertébrale, touchant ses fesses musclés. Bizarrement, j'avais imaginé mon frère beaucoup plus pâle dans mes rêves, mais la réalité était qu'il avait un bronzage dès plus parfait. « C'est pas juste au fait. Toi tu as le droit de me faire des compliments et pas moi. » je souris doucement avant de l'embrasser à pleine bouche, mêlant ma langue à la sienne. Je quittai ses lèvres, la respiration haletante caressant timidement la mâchoire de mon frère. « Qui a dit que cela devait être juste ? » dis-je tout simplement à mon frère, le regardant dans les yeux. Si l'amour était juste, par exemple, alors Nathaniel n'aurait pas été mon frère ou alors, n'aurait pas été aussi attirant lorsqu'il était dévêtu. Il ne m'aurait pas rendu toute chose, toute perdue sans lui.

( vraiment désolée, c'est court et nul. )

Je ne savais pas vraiment ce qui m'arrivait. Parce qu'il est vrai que d'habitude je ne rougis pas pour un simple compliment, voire je ne rougis pas du tout. Mais peut-être que là, j'avais rougis parce que j'aimais Hope, plus que tout, plus que je n'avais jamais aimé aucune fille. Un léger coup de vent se fit ressentir et je sentis Hope frissonner sous moi. Comme un réflexe, je resserrais mon étreinte autour d'elle, l'embrassant une nouvelle fois et descendant petit à petit de ses lèvres à sa mâchoire, puis vers sa poitrine sur laquelle je m'arrêtais un moment pour continuer à l'embrasser et à la caresser.

Sa réponse me fit sourire. C'est vrai, pour l'instant, il n'y avait pas grand chose qui était juste, à commencer par notre lien de parenté comparé à nos sentiments réciproques. J'hésitais au début, de peur de continuer longtemps à me dire que ce que j'ai fais avec Hope était mal, mais maintenant, c'était beaucoup mieux. Je n'avais plus réellement l'impression d'être avec ma sœur, même si elle allait le redevenir ensuite. J'avais de plus en plus de mal à tenir, j'avais une nouvelle fois envie d'elle, que nos deux corps ne fassent qu'un. Tendant fébrilement la main vers mon sac, encore une fois, j'en ouvrais la poche et cherchais un second préservatif. Une fois que je l'eus trouvé, je le fourrais à mon tour dans la main de Hope. Étrangement, alors que j'avais pris un peu le dessus tout à l'heure, je voulais que ce soit elle qui passe au-dessus de moi. Je remontais vers son visage pour l'embrasser de nouveau, plus passionnément cette fois.

« J'ai trop envie de toi... »

Ma respiration était redevenue irrégulière, notamment à cause de l'excitation que se faisait de plus en plus présente en moi.

Nathaniel était mon frère. Mon grand-frère. Et nous étions là, à donner du plaisir à chacun de nos corps, touchant pour la première fois nos parties intimes respectives. Je n'aurais jamais pensé que l'occasion de faire l'amour avec mon frère se serait présenté. J'avais imaginé cette scène tant de fois dans ma tête, je l'avais même rêvé. Et maintenant, voilà qu'elle devenait réalité. Pourtant, à cet instant, nous vivions comme un couple normal, prouvant notre amour commun. Certes, dans un lien public, mais nous le faisions. C'était mal, je le savais. Et quelqu'un pourrait nous voir. Mais ce que je voulais, à cet instant même, c'était recommencé. De nouveau le savoir en moi, avec moi. De savoir nos corps unis.

Je regardai Nathaniel se débattre avec son sac, souriant. Il était si beau, si chaud, si bien musclé que mon coeur rata un battement. Il me sourit, fourrant son préservatif dans ma main, m'embrassant de nouveau. Je répondais à son baiser, timidement. « J'ai trop envie de toi... » je souris, l'embrassant encore une fois. « Je l'espère bien.. » soupirais-je contre ses lèvres. Je le fis tourner, de façon à être sur lui, cette fois-ci. Nos lèvres unis, son excitation venant perturber la mienne. C'était le moment. C'était le moment de recommencer nos ébats, encore une fois. Une dernière fois. Sa nuque, ses épaules carrés, son torse musclé, son ventre, son nombril, ses hanches. Chacune de ces parties furent les victimes de mes lèvres. J'ouvrai l'emballage du préservatif, précautionneusement. Je détestais ce que j'allais faire et pourtant, il allait bien falloir que je le fasse, retirant le préservatif gluant (ça aussi, je détestais) je soufflais pour savoir de quel sens lui mettre (j'avais l'air bête, aussi). Je le regardai, souriant puis lui enfila, grimaçant. Je ris nerveusement. Enfin, j'y étais arrivée. Retournant directement à ses lèvres, morte de honte. Je l'embrassais, lui mordant la lèvre inférieure. Je me penchai. Me mettant sur lui, de façon à ce que nos bassins soient au même niveau et qu'il pénètre en moi, un nouveau. Un léger soupire m'échappa et je m'accrochai à sa peau, délicatement, commençant à bouger mon bassin, donnant un mouvement de va et vient.