Lawrens Noelynn Joey - 18 ans feat. kristen stewart
love always remains ♣
â g e j'ai passé les dix-huit années de mon existence à respirer dans un monde remplie de ratures. J'ai l'impression de n'être qu'un brouillon sur un bout de papier, une grande erreur du passé. Je me résouis donc à grandir dans un univers irréel, oû les contes de fées n'existent pas, oû les jolies chansons enfantines ne sonnent pas, oû les baisers du soir ne vivent pas, oû les discutions mères/filles finissent en une tempête infernales et oû mon coeur ne cesse de battre, là oû le sang dans mes veines tel un ruisseau désorienté. Se chercher soi-même chaque jours une identité est un réel défi que je combat au quotidien. Lutter contre les aiguilles du temps qui défilent tel un tourment fait partie intégralement de ma vie. Ma vie est irrévocablement, et impulsivement destiné aux ténèbres. Je regarde par la fenêtre d'une voiture, l'esprit vidé de toutes pensées mais remplie par une terrible souffrance indescriptible. Heureusement que mon intelligente sauve la partie ; j'ai gagné la manche - pour une fois - Si la vie n'était qu'un jeu, je pourrais y perdre milles fois sans ne ressentir aucune douleur. Hélas, chaque coups que vous inflige la vie est cent fois plus durs à accepter l'échec. Alors qui suis-je ? Personne, voilà qui je suis. g r o u p e the script m é t i e r / é t u d e s étudiante en droit. s i t u a t i o n a m o u r e u s e je n'ai personne, célibataire donc. mais, j'ai le coeur brisé. alors, je le vend à qui le voudra. J'emmerde Cupidon, il ne sait pas viser. Il faudrait que Marie Sainte Nitouche lui paye des cours de tires à l'arc. Parce qu'avec moi, il rate tout ces coups ; je dois être maudite ou hantée par des fantômes errangés.
TOI TOI &TOI icon by MISERY ANGEL ♥ NOM ET/OU PSEUDO : Hu, tu veux ma photo ? J'aime pas mon prénom, pas du tout même. Alors mystèère. AGE : 15 ans depuis deux jours, MAMAMIAAA RÉGION : Loire-Atlantique - il pleut toujours ici, c'est la misère. J'veux partir à la côte d'Azuur & me doré la pilule sur la plage en lisant mon magazine Vogue. On a le droit de rêver. FILLE OU GARÇON : GIRLS POWERRR QUE PENSES-TU DU FORUM : Han, j'aime, j'adore, je surkiffe plutôt le design. Juste magnifique Et pis, le staff a l'air vraiment très présent auprès des membres. Le contexte m'a beaucoup plus <3 ETTTT, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Partenaire avec un autre forum.
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 14:59
« tu vois, un jour tu pleures, un jour tu ris, un jour t'accepte, un jour tu meurs, un jour tu vis »
« Cher inconnu,
Si tu tombes sur cette lettre cher inconnu, c'est qu'elle aura traversé le monde, dans ces périples les plus atroces, parcouru les profondeurs des océans, affrontée les pires difficultés, gravi des montagnes, versé quelques larmes. Si tu ouvres cette lettre cher inconnu, c'est que tu es curieux de découvrir ce mystère, que tu n'as pas longtemps réfléchi à la manière dont elle est arrivé jusqu'à là. Enfin, si tu lis cette lettre cher inconnu, tu feras la connaissance de la créature la plus horrible de la Terre, tu découvriras le plus profond de son être, tu seras absolument tout de son âme. Qu'importe la façon dont tu liras cette lettre, sache que j'y est mis toute ma vie ; de ma maudite naissance à mes joies les plus belles, de ma plus grande souffrance à sa magnifique présence, et de cette pathétique vie jusqu'à mes plus grands soucis. Pour finir, en fermant cette lettre, repense à ta vie. A ce que dont elle est faîtes. Ce que tu as eu, et ce que tu n'auras jamais. Profite de cet brève instant pour repenser au plus beau jour de ta vie : pense-y très fort. Car sache que moi, je n'en est jamais connu.
Tout à commencé ce jour le plus froid de l'année mil neuf cent quatre-vingt onze. Il me semble ce jour-là qu'il neigera pour toujours. Mes cris, mes larmes et mes chagrins n'existent pas, du moins, c'est ce que je crois. Il fait froid dehors, très froid ; le vent souffle sifflant un léger bruit accablant, les trottoirs se métamorphosent en gigantesque pavé de glaces, les vitres brisés se laissent emporté par le chant des cieux. Les arbres deviennent d'étranges créatures blanchâtres et immobiles. Les rues sont désertes, aucun signe d'un bout d'existence. Et pourtant, je m'apprête à naître dans cet environnement répugnant. A rentrer dans le monde de la vie, cet univers qui paraît si merveilleux. La vie est un conte de fée pour les jeunes filles destinés au bonheur. Et pour les autres, comme moi, la vie est un combat de tous les jours, un chant de guerre qu'il faut abattre chaque secondes. Je pousse un cri, sans m'en rendre compte, on vient de m'offre une vie. L'ange éternel m'accueille à bras ouvert, cet inconnu qui me plaque contre son torse tel un père protecteur. J'ignore qui il est ; peut-être un ange-gardien qui me tends les mains. Derrière ces deux mondes, je suis née le jour le plus froid de l'année, ce treize janvier mil neuf cent. Je n'étais pas cet enfant si désiré, ni attendu depuis neuf mois. Au contraire, j'avais déjà l'impression d'être une erreur commise, une bêtise, une connerie, un pauvre tas de cendre. J'étais une pâle copie de la vie, un simple copier/coller d'une existence sans raison. J'avais des points de sutures sur le coeur, quelques traces de ratures dans l'âme. En ce jour le plus froid de l'année, je suis née. J'aurai voulu ne jamais naître, offrir mon désastre, jeter mon orgueil, et pleurer ma défaite. Je crevé déjà de ces yeux clairs qui ont ébloui mon horizon ; ce rejet d'une mère trop jeune pour assumer. Pour m'assumer. J'implore au dehors, je laisse tomber d'un autre côté. « C'est une fille, félicitation ! » L'éclat de joie se mélange à la tristesse de ma mère. Elle qui ne m'a jamais voulu, toujours considéré comme un monstre. Mon espérance déchue était à présent résolu ; je devais m'y faire. Elle ne m'aime pas, c'est comme ça. Et je n'y peux rien. La nuit est tombée depuis longtemps, offrant aux habitants un spectacle féérique. La lumière extérieur illumine le sol glacé brillant milles éclats. Ce sombre voile a recouvert la ville enneigée. Rien ne bouge. Sauf moi. Encore. Ma chair toute neuve ne montre aucun signe de résistance ; pourtant, au plus profond de mon coeur, je le sais. Je ne suis pas fais pour vivre puisque mon âme se fissure à chaque mouvement de l'aiguille. Le temps me semble insoutenable. Mes poumons me font atrocement mal : qu'il est dur de devoir se battre, ne serait-ce que pour respirer. Seconde après seconde, je vois bien le regard de ma mère diriger vers moi. Elle me hais. Elle tente de découvrir quelques traits de ressemblances en vain. Mes boucles brunes sont bien différentes des siennes si dorés. En réalité, je ressemble à mon père : cet homme qu'elle n'aura jamais cessé de haïr. Ce jour sonne le commencement de mon existence, le début de ma souffrance. La nuit me paraît longtemps ; pour la première fois, j'apprends, je découvre, je vois. J'observe ces différentes couleurs, le ciel sombre rempli d'étoiles. La lune me sourit, remplissant mon coeur d'un surprenant bonheur. On ne découvre pas la vie, comme l'on découvre le soleil : c'est un rayon qui ne cesse de brillé seulement si vous tentez de l'illuminer chaque seconde de votre existence. Dans le cas contraire, vous sombrez dans une mélancolie maléfique où vous ne pourrez pas sortir. Moi, je suis enfermée ici dans le pire endroit du monde, entre quatre murs, sous le regard repoussant d'une mère, aimant de médecins. Je ne prévois pas un avenir heureux. Je ne prévois rien du tout. C'est le néant. Le vide. Le chaos. Un trou noir. Une blessure – ou deux – sur le cœur. En ce jour le plus froid de l'année mil-neuf cent quatre-vingt onze, je suis née sous le nom de Noelynn Joey Lawrens. On devrait m'aimer, me chérir, m'aduler. Mais puisque je ne suis qu'un papier brûlé, il faut mieux me détester. Hais-moi cher inconnu ! Dis-toi que je suis la pire des garces, un mélange de Paris Hilton et de Britney Spears. Une pétasse comme tu n'en auras jamais vu auparavant. Une fille sur un trottoir qui ne veux que des billets en échange d'un voyage sur son corps meurtri. Je t'en supplie cher inconnu : imagine-toi un bébé sans sourire, sans yeux bleus, imagine-toi un monde sans amour, sans plaisir ni désir. Imagine-toi le monde à l'envers, la France à la place de la Chine, l'Espagne en Australie. Dis-toi que je ne suis tout ce que tu n'aimes pas. C'est un monstre que tu vois. Hais-moi ! N'apprécie aucun trait de mon visage, aucun signe, aucun geste de ma part. N'aime aucun rire, aucun soupire. Déteste-toi, tu n'as rien à faire d'autre que ça. Dis-toi que j'ai de bleus au coeur, des cicatrices imparfaites, des cassures sur la tête. Je suis tarée, un cerveau vide, et sans avidité. Je n'ai pas de vie, ni d'âme. Je ne suis rien cher inconnu. Je née il y a six heures, quarante-deux minutes, et seize secondes. Je ne suis pas Noelynn. Ce n'est pas mon nom. Mon nom est rien. Hais-moi. Au fond de toi, tu le sais bien : tu as pitié. Mais ne ressens rien : je ne le mérite pas. Je ne désire que du rejet ; c'est comme ça que j'ai été faîtes. »
« et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours »
« Au fil des années, j'ai grandi cher inconnu, dans la souffrance, dans l'ignorance. Voilà ce que représente ma vie : je suis un ange déchue de ses ailes, incapable de volé. Des mois ont passés avant que j'aille de nouveau vers le droit chemin. Ressentir l'abandon d'une mère est bien pire que tout. J'ai cédé avec le temps, j'ai finalement accepté l'horrible réalité, tendre et succube souffrance d'une affection transparente. J'ai du m'y faire. Ma mère ne me prenait aucun signe d'attention : j'avais beau crier à m'en briser les cordes vocales, elle n'aura jamais entendu l'alarme. Je n'avais que six ans quand j'ai laissé tombé : à quoi bon essayer d'être aimer ? J'étais prisonnière d'un cauchemar sans fin, dans lequel je rêvais de sortir, de m'évader, de m'enfuir. J'implore les cieux, qu'ils me fasse sortir de cet enfer. Je meurs chaque jours un peu plus. Maman, oû es-tu ? M'entends-tu ? Sais-tu que j'existe ? Que je t'aime plus tout ? Pourquoi tu ne me regardes pas ? Pourquoi tu ne m'aimes pas ? Je t'en supplie maman, regarde-moi ! Je suis là. J'ai six ans, vois-tu. Je comprends déjà tout. J'aimerai tellement que tu me prenne dans tes bras, tu sais, comme font toutes les mamans à l'école quand elles viennent chercher leurs enfants. J'aimerai marcher un trottoir, me serrer contre ton coeur, pardonner tes erreurs. Oui, j'aimerai. Que tu viennes le soir me bercer avec une chanson des années 60, que tu me lises le plus beau des poèmes, que tu sois toujours là pour moi. J'espère qu'un jour peut-être tu verras comme je t'aime, combien je tiens à toi. Peut-être que ce jour-là tu te rendras compte que je suis une petite fille extraordinaire, ambitieuse et sans problème. Peut-être que ce jour-là tu m'aimeras enfin. J'ai couru toute ma vie derrière les jupons d'une mère repoussante, qui ne gardait aucun de mes sourires, seulement mes soupires. Exaspérée, je n'étais pour elle qu'une bouche en trop à nourrir. Une sorte d'être humain anonyme. Je n'étais pas sa fille, je n'étais rien à ses yeux. C'est dommage, parce que pour moi, elle était tout. Le centre du monde et de l'univers. Au départ, je la détestais de m'avoir mis au monde ; c'est vrai, j'ai souffert. Mais, je l'aime bien plus que toutes les planètes réunis, plus que tous les jouets d'enfants de la Terre. Alors, j'ai grandi, grandi encore. Chaque jours, chaque matins, je pensais à elle. Mais elle, pensait-elle à moi ? Occupais-je ne serait-ce qu'une seconde son esprit ? J'en doutais fort. Ma mère travaillait beaucoup dans la photographie, et était de plus en plus absente. J'habitais dans un pensionnat, oû des centaines d'autres enfants de mon âge cherché la reconnaissance de leurs parents. J'en est rencontré pleins des gens comme moi, sans parents aimants, ou sans parents du tout. Mais, j'ai toujours su que j'étais différence des autres ; moi, j'aimais ma mère. Je travaillais à l'école, ni plus, ni moins. Je ne m'intéressais à très peu de chose, si ce n'est l'écriture. Pendant les dictées, je cherchais chaque mots avec intention. Ce stylo à la main m'évadais du monde extérieur ; de ces joies enfantines qui courent dans les rues, de ces cris de bonheur qu'on entends des toits des immeubles, des chants des oiseaux tôt le matin. J'étais dans mon monde, un monde de mot, de phrase, et de verbe. Un monde de grammaire, de conjugaison et de vocabulaire. Un monde où il faut réfléchir longtemps pour un pluriel ou un accord. Un monde où l'amour est omniprésente. Un monde où seule moi était l'héroïne, le seul maître de mon destin. J'étais amoureuse des mots. Mais bien plus que ça, les mots étaient ma drogue ; sans ça, je meurs. Je n'avais que huit ans quand je suis arrivée à Sydney. Ma mère était ce genre de femme qui aimait voyageait. Elle prenait sans doute plus d'importance à admirer le paysage, qu'à prendre soin de sa propre fille. Tans pis. Je m'y suis fais de toute manière. Les signes de l'adolescence envahissait peu à peu mon corps ; cette douleur atroce sur ma poitrine, comme si ma chair construisait un mur en pierre. Tout est passé tellement vite. L'amour, les cours. Les premiers baisers, les premières déceptions. »
Dernière édition par Noelynn Lawrens le Lun 29 Mar - 21:26, édité 18 fois
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 14:59
♠ je m'appelle toi mon amour.
«On s'est connus, on s'est reconnus.On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue. On s'est retrouvés, on s'est réchauffés. Puis on s'est séparés. »
« Des baisers, des caresses, une voix, un amour. J'me souviens d'une montagne pas loin d'ici. J'étais là, à seize ans. Lui en avait dix-huit. Loin de ses yeux, les miens ne voyaient plus. Loin de son coeur, le mien ne battait plus. J'étais morte sans lui, inexistante. On est tombé amoureux comme on tombe d'une chaise ; au départ, ça fait mal. Mais on riait tellement, on riait si fort ensembles. Ensembles, nous étions partis admirer l'horizon et le soleil couchant. Je me rappelle de ces rayons jaunâtres dans le ciel, des oiseaux chantant à l'unisson, des jeunes enfants de mon âge qui observer les tendresses de la vie, et de sa main serré si fortement dans la mienne. Je me rappelle de ces mots doux, de ces poèmes qui disait toujours, je t'aime et puis « On s'en fou des autres, on s'aime mon amour. Au jour le jour, toujours un peu plus. ». J'aurais cru volé tellement l'instant était magique ; je ne pensais plus à rien, ni à la douleur que me provoquais mon corps malade, ni même à ce que je ferais demain. Le présent était le plus important. Il semble que quelqu'un ait convoqué l'espoir. Les rues sont des jardins, je danse sur les trottoirs. Il semble que mes bras soient devenus des ailes, qu'à chaque instant qui vole, je puisse toucher le ciel, qu'à chaque instant qui passe, je puisse manger le ciel ! J'étais libre, et ce goût de liberté me donnait tellement d'espoir, que plus rien ne pouvait m'atteindre. J'étais à lui, il était à moi. Je l'aimais plus que ma propre vie. Il me caressait la joue, cet instant unique où nous je formions qu'un. Ses lèvres contre les miennes y étaient destinés à jamais, du moins, c'est ce que je croyais. L'éternité de notre amour, aucune fin à ces beaux jours. Je rêvais d'une colline remplie de fleurs roses, je rêvais de compter les étoiles avec lui à mes côtés. Je rêvais de lui, jour et nuit, sans cesse. C'est ça l'amour. C'est à vous en rendre fou. « Je m'appelle toi ! » m'avait-il murmuré dans le creux de l'oreille, une main dans mes cheveux. Jouant avec, je souris, flottant dans les délices de mes sentiments. « Tu as vu ces étoiles dans le ciel. J'aimerai en décrocher une. M'enfuir loin avec toi. Passer mes jours à tes côtés. Tu vois, Noe, tu es tout ce que j'ai. Tu es tout ce que je veux. Tu es mon tout. » Ces paroles si romantiques faisaient battre mon coeur toujours un peu plus vite. Je n'avais plus de raison, plus rien. J'étais Alice au Pays des Merveilles. .
J'ai mal au coeur. C'est au delà des rêves et des promesses, le temps passe, mais rien ne le remplace. Il est parti cette nuit. Je comprends pas. La veille, il m'avait dit ces phrases qui me fond le coeur, tu sais cher inconnu, il m'a dit : « Tu es le soleil de ma vie, seule toi peut illuminer mon existence. Tu fais briller mon coeur. Je t'aimerai à jamais. » Il est parti cette nuit. Putain de merde, il est parti. J'ai rien vu, rien compris. J'ai le droit de dire pourquoi ? Droit de dire, je sais pas ? Droit de rester là ? Dans une lettre comme celle-ci, je lui ai écrit : « Tu sais, depuis que tu es partie ma vie n'est plus qu'un monde sans artifice dans le ciel, plus rien n'illumine mes rêves. Tu est là dans mes pensées, absent dans mes bras. Je te cherche le matin quand je me lève, cette place vide sur ce drap blanc que tu aimais tant. Je me suis dit, quand tu es partie, que la vie recommencera sans aucun soucis. Mais, j'ai été idiote d'y croire. Parce que t'oublier est impossible; tu es là, toujours là. Où que j'aille. J'aurai beau m'enfuir à l'autre bout du monde, à changer de tête des milliers de fois, à croire au bonheur, à boire un verre ici ou là, toi, tu m'envahit. Encore. Sans doute est-ce cette amour toujours lié en nous. Tu sais, moi j'y crois encore. A toi. A nous. J'me dis que tout pourrait devenir comme avant. Avant que tu t'en ailles sans rien dire. J'aurai tellement de chose à d'écrire, tellement de chose à te dire. Je voudrais tellement que tu te souviennes de ces jours heureux, où nous étions deux. Quand le Nous existait toujours. Quand tu m'aimais encore, mon amour. Je rêve tellement de te serrer dans mes bras, ne plus avoir à faire semblant , comme au bon vieux temps. Ces instants qui me manquent, ton absence qui me tue. Vois-tu ! Je t'aime, encore. Et toi, m'aimes-tu ? Pourquoi est-ce que tu es partit ? Le serais-je un jour ? Je te pardonnerai quoi qu'il advienne. Parce que notre amour est pire que tout. Reviens-moi, je t'en supplie. Il y a cette balançoire vide qui t'attends, ce lit blanc, ta maman, et mon coeur évidemment. Fais-moi encore rêver. Donne-moi encore tous ces baisers. Tu es le seul et l'unique qui a touché mon coeur. Il t'appartiendra pour toujours. Sache-le, mon amour ! Noelynn, malgré l'évidence de ton absence, je t'aime toujours. » J'en avais écrit des centaines comme elle ; des ratures, des blessures. Des lettres, des espoirs. En retour, rien. J'aurai tant espérer un signe de sa part, un sourire quelque part. Un geste des cieux, quelque chose pour rendre heureux. Mais, rien. Absolument rien. Le noir. Une plume sans réponse. Des journées à en crêver. Des nuits à y penser. Et puis, le temps, toujours le temps. Il avance tellement vite ; j'dois courir sans cesse pour ne pas fléchir. Je l'aime, merde ! Pourquoi ne réponds t-il pas ? Suis-je si anormale que ça ? Je vais finir à croire qu'il ne reviendra pas, pourtant, j'ai toujours cette espoir de le revoir un jour. Qui sais, le reverrai-je peut-être mon amour ? Dis-moi, cher inconnu, si jamais tu le croises dans la rue, fais-moi signe. »
< si je te dis que je déprime, tu me crois ? > J'ai un trou béant dans le vide; J'ai l'impression que cette coupure va me couper en deux. Je suis rien sans lui. Oui, c'est ça, j'suis juste malade. J'ai cette maladie, la maladie de lui. Ce truc qui a grâvé au plus profond de mon coeur : " Je m'appelle toi. ''
« Putain, la ferme ! Subsconcient à la con .. Je fais ce que je veux de ma vie. Si je veux pourrir ici, si je creuvé en enfer, si je veux penser à lui tous les jours, si je veux souffrir. Bordel ! Laissez-moi tranquille. Non, j'ai pas envie d'aller boire un verre, j'ai pas envie d'aller mieux, j'ai pas envie de sourire, j'ai pas envie ! Arrêtez avec vos questions : vous savez tous très bien que je vais mal. Foutez moi la paix, allez vous éclater à la fête de l'année, j'en est rien à faire ! Je me noie dans mon chagrin, et je suis très bien comme ça. » « Noël … » « Non, pas Noël. Je ne suis plus là, je n'existe plus. Comprends-tu que sans lui je ne suis rien, que sans sa présence, mon coeur est vide, rempli de bleus. Je me bas sans cesse contre le temps qui progresse à pas de géant. Mais je n'y peux rien; Il est parti ! Je t'en supplie, laisse-moi tranquille. Laisse-moi mourir en paix ! Je veux passer le reste de mes jours à boire du café noir, à fumer des pétards; A me bourrer la gueule, à coucher avec des vieillards. C'est ça que je suis devenu. Je ne suis plus Noelynn, d'accord ? « Arrête. Lève-toi d'ici ! » « Mais j'ai pas envie ! Va te faire voir Mary. Et laisse-moi creuver. Je te l'ai dit, je ne veux pas l'oublier. Alors dégage. »
- Je t'aimerai toute ma vie ! - Et ta vie elle dure deux mois connard ! ?
« Je me suis dis, avec le temps, qu'il est parti depuis longtemps. Il viendra longtemps marcher dans mes rêves, il viendra toujours du côté où le soleil se lève. Et si malgré ça j'arrive à l'oublier, j'aimerais quand même lui dire, tout ce que j'ai pu écrire, aura longtemps le parfum des regrets.J'dois plus l'attendre, j'dois plus souffrir. J'dois juste avancer, ne plus mourir. Faut me comprendre après tout, je lui ai écris chaque jours ; trois cent quatre vingt-cinq lettres au totale. Chacune qui représente un bout de mon être, mon amour pour lui. Il s'en fou, il me répond pas. Il dit rien, il me laisse comme ça. Je dois me relever, ne plus y penser. L'oublier, simplement, l'oublier. C'est facile à dire, facile à écrire sur un bout de papier. J'dois m'y faire. J'ai pas le choix. Cher inconnu, comprends-moi. J'ai trop souffert pendant un an, à espèrer son retour comme une conne. Bien sûr, j'aurai du écouter mes amis : mais j'suis finalement cette pétasse que tu dois tant détester ; cette maudite fille trop tarée. Que veux-tu, je suis rien. Mon nom est rien. C'est pas un hasard. »
Dernière édition par Noelynn Lawrens le Lun 29 Mar - 21:42, édité 4 fois
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 15:00
♠ c'était mieux avant.
« Un crampe rauque au ventre, une raideur muette dans la nuque, une brûlure hurlante au cœur me rappellent. Le corps semble garder la trace des douleurs oubliées. Ce qui me lie à toi est comme une perle naissant aux replis des cicatrices. Tu as jeté un regard, ouvert un passage, à peine quelques mots, grains de sable de souffrance et nacre de tendresse mêlés. »
« Parfois, je me pose des tas de questions qui restent sans réponse. Ais-je déjà un jour mérité de vivre, de respirer le bonheur des gens, de profiter des aléas de la vie ? Je n'en suis pas certaine. J'ignore si un jour je pourrais être heureuse, dans ce monde qui s'évertue jour et nuit vers un univers plus cruel. Je hais ces gens qui dépensent leurs argents dans des limousines pour des millions de dollars alors que d'autres comme moi, souffrent en silence sous leurs yeux pourtant remplis d'innocence. La nuit où je suis venue au monde, je pressentais déjà que Dieu ne m'aimait pas. Le jour le plus froid de l'année. La lune était certes magnifique, éclatante d'une lumière éblouissante tel une voile enneigé. Mais je n'étais qu'un monstre, un de plus. J'ai une déchirure sur le coeur, né à l'envers brisé par une foudre destructrice. Les larmes coulent sur mes jours, tombant parfois sur mon papier créant ainsi une violente mélancolie. Mes doigts tremblent. L'encre est mon seul refuge. Écrire m'a sauvé la vie, l'âme que je peine à trouver. J'y arriverai un jour. C'est ce que je me dis toujours. Mais j'ai peur qu'une méchante fée vienne s'abattre sur moi, me jetant un mauvais sort pour me condamner à jamais. Je me cherche toujours. Je ne sais pas qui je suis, ni qui je devrais être ou ne pas être. 'attendras-tu cher inconnu ? Seras-tu là pour moi ? En tout cas, j'espère que oui. Pourquoi tout ça ? Pourquoi une lettre envoyé à l'autre bout du monde ? Je vais te le dire, c'était un secret qui n'en est plus un puisque je vais te le révéler « Je t'aurai écrit pleins de choses qui auront tout d'une lettre, un petit bout de mon être. Au lieu de la lire, tu t'en vas, tu t'enfuis, sans causé aucun soucis. Nous, on ne se retrouve pas, on ne se cherche pas plus que ça, et malgré tout, je ne t'en veux pas, Papa. Si tu m'entends, si tu me vois, sache que je ne cherche pas. Vis ta vie, fais-ce que tu veux. Je construis la mienne, je grandi un peu. Je ne sais pas qui tu es, ni où tu te trouves, mais qui c'est un jour, peut-être ais-je déjà eu la chance de croiser ton visage, de remarquer tes traits, de les associer aux miens. Papa, si tu existes encore. » Au plus profond de mon être, j'espère une réponse. Peut-être qu'un jour, je recevrais ta lettre cher inconnu, oû à ton tour, tu me raconteras ta vie : tes faiblesses, tes promesses, tes joies, et tes peines. N'oublis pas, de penser au plus beau jour de ta vie. Rappelle-toi que je n'en ai jamais connu. Pense à moi quand tu tomberas sur une lettre anonyme. Pense à moi quand tu verras une enfant triste dans la rue car c'est ce que j'étais. Pense à moi quand tu verseras une larme, mon chagrin se mêlera au tien. Pense à moi quand tu tomberas amoureux/se, dis-toi qu'elle chance tu as. Pense à moi quand tu écriras quelque chose, n'importe quoi. Mais pense à moi. Si plus rien ne va cher inconnu, relis cette lettre, dis-toi que j'ai connu les plus durs misères au monde. Souris à présent si tu sens ton coeur fléchir. Je ne serais jamais loin. C'est drôle, vois-tu : je ne suis qu'un bout de papier, quelques gouttes d'encre, et pourtant, je t'ai livré toute mon âme. C'est ça la beauté de l'écriture ; je t'ai offert ma vie, offre moi la tienne. Ecris-moi toi aussi. J'apprécierai chaque lettre, chaque mot avec tendresse. Je te promets de penser à toi, de t'imaginer, de t'aimer. En retour, fais-moi la promesse d'une seule chose : en refermant cette lettre, demande-toi si je fais partie d'un bout de ton être. Si c'est le cas, c'est que j'aurai au moins touché une personne dans ma misérable existence. Cher inconnu, je te dis en toute sincérité : j'ai souvent pensé que j'étais ce genre de fille imprévisible que personne n'aime. Suis-je vraiment conne ? Ais-je un problème de coeur ? Réponds-moi, parce que je moi, je ne sais pas. Amicalement, noleynn joey lawrens. »
noelynn lawrens, madison avenue NSW 2000, sydney, australia
Dernière édition par Noelynn Lawrens le Lun 29 Mar - 21:49, édité 1 fois
Jane Rosebury
SKYDEN ☂ it's difficult to love me.
◮ messages : 1582 ◮ date d'inscription : 30/01/2010 ◮ occupation : SERVEUSE DANS UN STARBUCKS, BIENTOT SECRETAIRE CHEZ UN NOTAIRE ◮ envie : DE NE PLUS AVOIR LE COEUR BRISE ?
Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 15:02
wouaaah tant que ça de post réservés *-* ta présentation va être giga xD BREF welcome & excellent choix, puis bonne chance pour ta fiche (à)
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 15:03
LAMAGNIFIQUESTEWART. Bienvenue.
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 15:12
Bienvenuue & bonne chance pour la suite ! Mais je haaaaaais Kristen
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 15:29
ALEXANDER - ah, chace. Merci beaucoup. J'espère qu'elle va vous plaire & je ferais mon maximum en tout cas. CHARLIZE - j'laime aussi cette actrice même si je suis loin d'être une grande fan. Merci. :P
LOL, Solaria, merci à toi !
Jemma Clifft
JEMMY ♈ it takes my pain away, it's a lie, a kiss with opened eyes.
Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 15:52
Tu es la seconde Kristen ? Bienvenue, et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 18:15
Oui, c'est moi & merci pour l'accueil.
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Sam 27 Mar - 21:50
Bienvenue ici! Bon courage pour le reste de ta fiche (qui risque d'être très détaillée )
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 15:42
Merci beaucoup. Disons que j'aime les longues fiches.
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 15:52
encore une Stewart =O
bref, bienvenue, hâte de lire ta fiche =)
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 17:24
Thanks !
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 17:35
Bienvenue =) J'adore la chanson de Joyce
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 18:49
Kieran J. Rhapsody a écrit:
encore une Stewart =O
bref, bienvenue, hâte de lire ta fiche =)
Ca en fait quatre ? (a) En tout cas bienvenue La fiche promet
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 20:29
SASHA - merci. J'adore cette chanson également. DJAZZ - Oui, quatre il me semble. La concurrence sera rude. Merci (l)
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 20:37
MERVEILLEUSE CHANSON, MERVEILLEUX POST toi je t'aime bonne continuation, ta fiche mais merveilleuse ( je sais, je répète ) Et finalement nous ne sommes plus que 2, elles ont soient pris un autre avatar, soient elle ne veulent pas faire la compétition ( qui n'en ai pas une finalement. )
Tu sais que ta de bons goût sinon Yann tiersen quoi
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 20:43
Welcome here & bonne continuation
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 20:48
C. Rosemary Antonucci a écrit:
MERVEILLEUSE CHANSON, MERVEILLEUX POST toi je t'aime bonne continuation, ta fiche mais merveilleuse ( je sais, je répète ) Et finalement nous ne sommes plus que 2, elles ont soient pris un autre avatar, soient elle ne veulent pas faire la compétition ( qui n'en ai pas une finalement. )
Tu sais que ta de bons goût sinon Yann tiersen quoi
(Vive le mot MERVEILLEUSE, en plus, j'aime ce mot, LOL. ) Bah écoute, ça me fait vraiment plaisir. J'ai pas encore du tout finie ma fiche, mais c'est très gentil de ta part - j'ai pas encore eu le temps de lire la tienne, tu me pardonneras hein xD - 2, toi & moi alors. Que la meilleure gagne dans ce cas, mais de toute façon, si je n'ai pas Kristen, c'est un drame. Je rêve de la jouer depuis pas mal de temps, mais ce qui m'intéresse surtout, c'est mon personnage après l'avatar ...
YAHNN TIERSEN (L) J'ADORE J'ADORE !
Merci Tenebrae.
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Dim 28 Mar - 21:13
Je te pardonnes (a) Nous sommes sur la même longueur d'onde bon allez, j'arrête le flood. Jvais pas périmé cette fiche Je te dis MERDE, hin
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Lun 29 Mar - 19:31
Ha, cool alors. :P Merde à toi aussi; J'continue ma fiche en attendant. T__T
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Lun 29 Mar - 19:45
KIKISTEEEW Welcome
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Sujet: Re: noelynn ♠ j'ai pas besoin de toi, tes bras reflétent ce que j'aime pas. Lun 29 Mar - 21:52
Merci bien.
J'ai terminé ma fiche
Jemma Clifft
JEMMY ♈ it takes my pain away, it's a lie, a kiss with opened eyes.