| Sujet: Rafael M. Brownon || Take care of... Sam 10 Avr - 12:35 | |
| © Lillix. _____Brownon Rafael Matthew - 19 ansfeat. Joe Jonas The news item weckly • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Le New Item Weekly pour toi c'est... quelque chose de flou [] un journal dont tu ne manquerais pas un seul article [] un journal comme les autres, t'y attaches pas plus d'importance que ça [X] un journal dans lequel tu écrirais volontiers un article [] Si tu devais écrire dedans ça serait rubrique... vie quotidienne [] sport [] cinéma[X] meurtres et enquêtes policières [] politique de quartier [] musique [X] mode [] autre [] Si tu devais rajouter une rubrique ça serait... Il est assez complet, non ? ^^ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • | TOI TOI &TOI icon by MISERY ANGEL ♥ NOM ET/OU PSEUDO : Lillix AGE : 19 RÉGION : Rhône Alpes FILLE OU GARÇON : Fille QUE PENSES-TU DU FORUM : Il a l'air sympatoch' ETTTT, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : On m'a passé l'adresse sur msn... |
Dernière édition par Rafael M. Brownon le Sam 10 Avr - 17:27, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: Rafael M. Brownon || Take care of... Sam 10 Avr - 12:35 | |
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Ayant grandi dans un milieu assez modeste, je n’ai jamais manqué de rien, bien au contraire. Je me contentais de peu à vrai dire, préférant de loin l’attention que pouvait me porter ma mère par exemple, les premières années de mon enfance, la partageant avec Mathis, mon petit frère. Une seule année nous séparait, ce qui fit que très vite, nous sommes devenus complices, une fois en âge de parler et marcher... Enchaînant les bêtises, faisant les 400 coups ensemble, on a toujours tout partagé. Malheureusement d'ailleurs. En tant qu'aîné, j'aurais préféré affronter les coups durs seul, pour épargner Mathis. L'alcoolisme de ma mère, la violence de mon père. En très peu de temps, notre vie familiale a littéralement basculé, changeant du tout au tout. Il a fallu que ma mère fasse une dépression, et sombre dans l'alcool, déclenchant la colère de mon père, qu'il évacuait en abattant ses poings sur nous. On n'avait rien demandé, on était simples témoins de leur déchéance, mais on devait encaissé les coups et surtout se taire pour ne pas en recevoir de nouveaux. On avait quoi ? 14 ans... Et on endurait tout ça, silencieusement.
C'est grâce à l'intervention de mon oncle qu'on s'en est sorti. On lui doit notre vie actuel, on lui doit notre reconstruction, notre bonheur... C'est en assistant à une nouvelle crise de colère de mon père qu'il a décidé de mettre son grain de sel dans cette histoire, entamant les démarches pour nous sauver de cet enfer. Voir ses neveux avec des bleus, cachant le moindre coquard derrière de larges lunettes, ne pouvait plus durer. Traînant mes parents devant un tribunal, il a fini par obtenir notre placement chez lui, ainsi que le titre de tuteur légal. Un soulagement pour Matis et moi-même, qui redoutions le retour à la maison après une telle affaire. On a donc quitté nos parents, à la l'âge de 17 ans, et on nous offrait une nouvelle vie, calme et paisible, sans cris, sans larmes, sans soucis. Où ça ? A Sydney ! De quoi être dépaysé...! Ca n'avait rien à voir avec ce qu'on avait connu jusqu'à présent, et on menait des vies de petits princes en plus de cela. Ce nouvel équilibre nous permit de remonter la pente. J'ai eu une adolescence riche en expérience, claquant de l'argent comme bon me semblait, ayant une voiture à disposition... Tout ceci m'a aussi entraîné dans le rôle du mec sûr de lui, qui joue de sa pseudo popularité, qui se montre chiant mais qui assume totalement, et pire encore le revendique. Au fond, c'était juste pour ne pas avoir à dévoiler mon passé, qui j'étais réellement. Quand on entre dans un nouvel établissement scolaire, qui plus est le lycée, celui qui marque les esprits et vous prépare à votre vie d'adulte, on ne tient pas à avoir l'étiquette du pauvre gars à l'enfance difficile, battu par ses parents. Oh non ! On préfère l'image du petit roi, apprécié de la gent féminine et jalousé par bon nombre de ses potes. La carte bleue a pas mal chauffé, aidant par moment... Et plus une nana était attirée par cette dernière, plus je me montrais infecte. C'était une manière de lui faire payé cet attrait pour le dollar et non pour ma personne. J'ai beau avoir l'air sûr de moi, je cache bien mon jeu.
J'ai connu l'amour... Enfin je pense que c'était le cas. De forts sentiments, un manque atroce, comme une horrible déchirure, une plaie béante au niveau du coeur. Tout ça pour une fille, loin d'être banale, loin d'être comme les autres. Wendy, je la connais depuis longtemps maintenant. Au départ, nous étions de simples amis. J'aimais la taquiner, elle me le rendait bien, et on s'entendait à merveille. Bref, une belle amitié nous unissait. Jusqu'à ce que l'on atteigne la limite de cette dernière, et que son départ pour l'Australie me fasse prendre conscience que je ressentais bien plus que de l'amitié à son égard. On s'est embrassé, avant qu'elle ne quitte Londres pour partir à l'autre bout du monde. Le goût de ses lèvres s'est imprégné dans mon esprit, marquant au fer rouge mon coeur. C'était indescriptible, mais ça semblait aussi difficile et même impossible. Les relations à longues distances, ce n'est pas gérable. Personnellement, je n'y arrive pas. Ca se solde par un échec, et c'est ce qui s'est passé avec Wendy. Trop éloignés, ça n'a pas tenu le choc. Je sombrais doucement, j'affrontais mes soucis, et je le cachais. Elle n'avait pas besoin de savoir ce qui se passait pour moi, et cette présence virtuelle n'était pas suffisante pour me faire aller mieux. L'amour, ça ne devait pas être fait pour moi. Voilà ce que je m'étais mis en tête, sans même m'en rendre compte. Je l'ai revu, à Sydney, alors que je venais d'emménager chez mon oncle. Les retrouvailles ont été glaciales, et le nouveau Rafael qui se présentait à elle ne pu s'empêcher de penser qu'il n'avait pas été le seul à avoir tant changé. Qu'au final, je n'avais peut-être même aucune raison de m'en vouloir. Non ? Elle est à nouveau partie, pour terminer ses études aux USA. Moi, j'ai pensé qu'elle me fuyait, que dès que je m'approchais, elle s'en allait aussitôt. Comme deux aimants, on s'attirait autant que l'on pouvait se repousser. Je devais être le mauvais élément, celui qui provoquait tout ça. Je n'ai jamais vraiment pu l'expliquer, mais c'était l'impression que j'avais. Pour moi j'étais peut-être le soucis. Elle me filait entre les doigts, avec et même sans raison d'ailleurs. Car, à son retour, on s'est revu, on a passé une nuit ensemble, on s'est aimé... Au petit matin, je me suis retrouvé tout seul, comme un c*n. D'ordinaire, c'était moi qui me comportais ainsi. C'était moi qui me barrais avant même que ma conquête ne soit réveillée. Là, elle m'a laissé dans cette chambre, ce qui a renforcé mon ressentiment à son égard, à l'égard de ce que l'on pouvait être. Deux aimants.
A présent ça n'a pas tellement changé. Je suis simplement plus exigeant, plus goujat par moment aussi, il faut être honnête. La complicité que j'ai pu avoir par le passé avec mon frère n'a été que renforcée par les épreuves que l'on a traversé. On passe pas mal de temps ensemble, on se confie, on se soutient... C'est peut-être ma dernière réelle attache ici. Wendy ? Je l'ai croisé dans les couloirs du lycée. Blessé, je ne lui ai pas porté la moindre attention. Je suis comme ça, un brin rancunier, fier comme jamais, et immature. J'aurais pu parler avec elle, crever l'abcès et lui demander des explications, mais je suis têtu, et je n'en ai pas eu le courage. La peur de souffrir davantage a pris le dessus. Je me laisse un peu aller, j'enchaine les conquêtes, me moque de la fidélité et surtout : ne m'engage pas ! Impossible... Si on me tourne autour, je joue le jeu, je m'en amuse : le reste je m'en fiche. Ma devise : profiter. J'en ai trop baver pour ne pas le faire désormais. Sortie entre potes, délires, filles et compagnie. Je suis un petit « branleur », étudiant les arts et plus particulièrement le cinéma et la musique... Et alors ? Je me sens très bien dans mes baskets. Du moins j'essaie !
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S'il y a quoique ce soit à reprendre, n'hésitez pas à me le dire. =)
Dernière édition par Rafael M. Brownon le Sam 10 Avr - 14:07, édité 7 fois |
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Jemma ClifftJEMMY ♈ it takes my pain away, it's a lie, a kiss with opened eyes.
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| Sujet: Re: Rafael M. Brownon || Take care of... Sam 10 Avr - 18:49 | |
| - Sterling H. Ellysson a écrit:
ta fiche est très bien mais comme tu es le scénario de Wendy, je préfère la laisser valider ta fiche (: Bienvenue parmi nous. Je crois que Wendy rentre mardi. |
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