La pluie. Isaiah ne savait pas comment décrire sa relation avec cette dernière, autant il l’aimait autant il la détestait. Il aimait son contact et sa fraîcheur sur sa peau souvent réchauffé par ses muscles qui avait travaillé à pleine puissant durant l’un de ses concerts, mais il détestait les longues journées grisâtre causé par une pluie abusive et trop intense qui le forçait à attendre à l’intérieur. Souvent, il composait et écrivait ses chansons par une telle température, mais parfois, il en avait vraiment marre de resté en place. Il faisait des mauvais coups à ses co-fondateurs, le genre qui lui attirait les foudres et les rires. Aujourd’hui, c’était l’une de ses trop longues journées sans inspiration et malheureusement pour lui, il était seul. Son assistante était occupée, il se retrouvait donc totalement esseulé. Il était donc sorti, profité de Sydney quasiment déserté de tout piéton. Il ne s’était toujours pas décidé sur le fait d’acheter une voiture ou non, il en avait déjà une à Los Angeles et il ne savait pas combien de temps il allait rester ici. De plus, il avait de forte tendance écolo, il devait se limité dans ses choix, mais il n’était pas sorti pour choisir une voiture, il était sorti pour s’occupé. Oui, Isaiah était dehors avec pour simple vêtement un chandail uni blanc et un jeans moulant, peut-être même un peu trop d’ailleurs, noir, mais délavé sur les cuisses et sur les fesses. Il s’était mal habiller, mais il ne l’avait pas fait exprès, enfin presque, son loft dans lequel il venait d’emménager était sans dessus dessous et il n’avait pas du tout envie de faire du rangement. Bref, Isaiah était sorti sans veste et sous la pluie. Il avait couru une bonne partie du chemin et s’était retrouver devant le Chinese Garden of Friendship. Dans son souvenir, cet endroit était un véritable havre de paix. Il y entra curieux de voir si le jardin avait changé. Évidement, non. Quel idiot d’y avoir seulement pensé. Cet endroit était entretenu par des professionnels. Il serpenta à travers le jardin arrosé par la pluie avant de trouver un arbre de grande taille. Il jeta un coup d’œil à gauche et puis à droite. Il n’y avait personne, c’était son jour de chance. Il avait fait ce genre de chose à New York avec des amis et il devait l’avouer, il avait bien rigolé, alors autant remettre l’expérience. Il grimpa avec habitude dans l’arbre. Eh oui, monsieur Pearl avait l’habitude de grimpé sur ce genre de chose, il le faisait sur les colonnes qui soutenait l’éclairage durant ses concerts au USA.Tranquillement installé, il balançait ses pieds en attend de voir si quelqu’un allait passer par là.

« Comme le poète » Lança-t-il tout sourire.

Isaiah avait lu des poèmes de Keats et sans gène il avouait régulièrement qu’il avait adoré. Pendant un temps, ses recueils avaient été ses lectures de chevet. Puis tout cela s’était dégradé pour finir en quelque simple magasine sur les derniers modèles de guitare paru ou si les légendes du rock tel que Kurt Cobain. Sous son lit, il avait même le journal de se dernier, il n’avait pas honte d’en avoir un exemplaire, il voulait simplement éviter qu’on le lui vole. Bref, il se demandait si elle avait des liens de parenté avec cet écrivain de talent. Il n’osait pas lui demander ce n’était pas le genre de détail qu’il l’importait vraiment. De toute façon en ce moment, il se demandait si elle savait qu’il était le chanteur du March Hares Band ou non. Il sourit de plus belle ce doutant bien qu’elle ne savait pas. Il allait prendre un malin plaisir à lui faire découvrir sa musique et à sans doute l’invité à un de leur concert sans lui dire qu’il était le chanteur. C’était idiot, mais il aimait bien cette idée.

« Sa va. » Répondit-il lorsqu’elle lui demanda pour ses genoux. « Tu sais, si tu restes ici… tu risque d’avoir une sale toux demain ou même plus tard dans la journée… Il faudrait qu’on rentre quelque part non ? »

C’était une invitation ou quelque chose du genre, mais c’était bien caché. Il ne savait pas si elle comprendrait, mais il n’allait quand même pas s’arrêté là. De toute façon avec le choque qu’il avait causé à ses genoux, il n’avait pas réellement d’autre choix que de s’assoir et le sol mouillée, ce n’était l’idéal. Toujours le sourire aux lèvres, il leva les yeux vers le ciel et frissonna. Son frison était limite exagéré, mais il était crédible.

« Tu préfère le café ou le chocolat chaud ? Dans mon cas, c’est le chocolat chaud, je suis d’avis que ça se partage cent fois mieux que du café, c’est comme un muffin au chocolat, plus facile qu’un biscuit à l’avoine non ? »

Isaiah rit. Il espérait que cela amusait aussi Judy. Il la regarda de nouveau et se lança :

« Si tu veux, on peut toujours aller au Lindt Café ? »