© Anyway.

_____Coleen était venue...pour moi.



Vêtue d'un slim bleu nuit et d'une fine tunique couleur peau, elle s'aventura dans la foret sombre et profonde qui menait à une clairière légèrement ensoleillée par un sentier interminable. L'air se faisait humide et frais. Je n'étais guère plus couverte que la fille en face, mais bizarrement j'étais perdue dans mes pensées et oubliais l'idée du froid, oubliais la chair de poule. J'étais pétrifiée de peur pire encore j'avais honte de moi, de ce que j'avais commis durant trois ans... Je m'étais montrer égoïste et irresponsable envers elle, j'étais resté insouciante à son âme. Mais, il fallait que tout ceci cesse et qu'enfin mes vieux démons me quittent et qu'enfin mes anges gardiens viennent m'offrir une vie meilleure, une vie où je serai meilleure. Coleen était pâle, blanche comme ses converses neuves. Elle avait l'air impatiente en même temps ses yeux ronds traduisaient une joie en me regardant. J'engageais la conversation avec effort, essayant du mieux, de répondre avec les bons mots. Les mots qui blessent avec plus de douceur et au contraire éviter les mots crus, ceux qui marquent à vie et qui sont aussi mémorable pour l'un que pour l'autre. Le moment devait être le mieux possible malgré les conditions. Quel montre étais-je, j'allais être libéré et elle allait sombrer dans un profond sentiment de dégout.
Pourtant, je l'aimais comme une soeur. Elle le savait. Si son sentiment était même; elle comprendrait.
─ « Coleen, je dois t'avouer...et je sais que tu seras blessé... mais il le faut, voilà, je pars pour Sydney demain. »
─ « Quoi ?! »
─ « Je sais que cette nouvelle te choque mais j'ai besoin d'une nouvelle vie. »
─ « Ta vie ne te plait guère ainsi ? »
─ « Non, elle est constamment baignée dans le mensonge, la monotonie et la tristesse. Tu te trompes sur moi mais sache que je t'aime. »
─ « Tu t'es levée sur le pied ''ma vie est pourrie, sortez moi de là '' ? »
─ « Je suis sérieuse... tous les jours je te mens, tous les jours tu m'entends ... mais ne m'en veux pas. Afin que tu comprennes, j'ai préféré t'écrire ces quelques mots. »

Le New Item Weekly pour toi c'est...
quelque chose de flou []
un journal dont tu ne manquerais pas un seul article []
un journal comme les autres, t'y attaches pas plus d'importance que ça []
un journal dans lequel tu écrirais volontiers un article []

Si tu devais écrire dedans ça serait rubrique...
vie quotidienne []
sport []
cinéma[]
meurtres et enquêtes policières []
politique de quartier []
musique []
mode []
autre []

Si tu devais rajouter une rubrique ça serait...
Répondre ici.

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TOI TOI &TOI icon by MISERY ANGEL ♥ NOM ET/OU PSEUDO : Claire. AGE : quinze néné RÉGION : Provence FILLE OU GARÇON : una chica QUE PENSES-TU DU FORUM : Je l'aime. ETTTT, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : Obsession.

______Acte I. « Tout avait pourtant bien commencé ».
Je suis née dans les plaines humides de la Bourgogne en plein cœur d'une ville nommée Avallon.

Les six premières années qui suivirent ma naissance furent les meilleures, l'époque où deux jeunes parents s'aimaient, l'époque où l'amour comptait plus que l'argent, la gloire où même l'honneur. Ça paraît irréel, certes, après tout, ces histoires n'existent que dans les films à l'eau de rose où comme à chaque fin, un beau prince vint embrasser la demoiselle et tous les deux vécurent heureux avec leurs enfants. Là c'était tout comme, un Roméo et Juliette des cités, une fille de seize ans amourachée à un homme de dix ans son ainé, tout semblait les séparer. Pourtant, le test de naissance ne fit que confirmer cet argument, l'amour existait bel et bien.
Souvent, dans le noir brouillard de ma chambre, j'espérai, tout en rêvant, un même tableau de bonheur, moi aussi je voulais mon prince charmant.

Puis un jour, sans raison, ma mère est partie... ELLE est partie en laissant sur la vieille commode en bois de grand-mère, le simple mot « Chris » et puis cette femme n'est jamais revenue.

_Acte II. « Elle est partie sans dire mots».
Désemparée à cette nouvelle, j'appelais mon père et je hurlais de douleur, la blessure n'était pas prête à se refermer. Je décapitais toutes mes poupées, ces bouts de plastique qui n'avaient rien demandés me dégouter au plus haut point. J'étais devenue rebelle, seule et mélancolique.
Mon père est revenu le lendemain, chez lui, chez nous. Les traits de son visage ne semblaient plus éprouvés le moindre sentiment, et en une journée, trois poils de cheveux blancs avaient fait leur apparition sur sa barbe. Il était couvert de sang, du bleu était parvenu sur son visage gris, il semblait abattu et à ma vu, il ne fit qu'un bref mouvement de moustaches et partit prendre un verre d'alcool.
Je me ruais sur lui, j'avais besoin d'affection et de soutient.

« Papa où est maman ? »
« Maman est partie... elle est..par..tie. »

Il partit, je compris que ma présence le gêner. Ainsi, ces paroles furent les dernières .

_Acte III. « Un nouveau départ ».

Depuis ce jour, je commençais une nouvelle vie, loin de toute vie sociale. J'avais pris l'habitude de cuisiner, de faire le ménage, j'acceptai de me rendre à l'église où après, je me rendais chez ma grand-mère. Comme je l'aimai, quelque part elle savait combler une petite partie du manque affectif que je perdais ainsi tous les jours.
A dix ans, je suivais mon père en Espagne. Un pays totalement inconnu à mes yeux. Je quittais mon paysage de Bourgogne, l'endroit où j'aimai danser avec le vent, ma mère adoptive et un certain lapin que j'avais nommé Timous.

Une nouvelle langue s'offrait à moi et pour vivre et m'adapter correctement je devais le supporter. J'aurai préféré sortir, m'évader le temps d'un instant oublier qui j'étais, qui ELLE était. C'en était ainsi et ma seule joie de vivre fut le sourire de mon voisin, Juan qui avait un merveilleux jardin où poussait des dizaines de variétés de fruits différents. J'adorai m'y promener, il me racontait sa journée et m'apprenait l'espagnol du mieux qu'il pouvait. Mon père n'avait guère le temps, il courait de bistro en bistro tout en cherchant du travail, sans succès. Il revenait donc ce père, meurtrie, puant l'alcool et grassouillet comme un bébé tous les fins de soir. Il ne mangeait rien pourtant, il me laissait tout ou presque, c'était comme s'il ne possédait plus rien, même plus son âme. Mon dieu que je haï MA MERE, CETTE MERE IGNOBLE.

Dernière édition par Yéléna C. Washington le Dim 18 Avr - 1:48, édité 4 fois

Bienvenue

Eh bah je rajoute un "PIXIIIIIIIIIIIIIIIIIIE"
BIENVIENDUU

Fiche non-terminée, je déplace.