© lirane.

Le New Item Weekly pour toi c'est...
quelque chose de flou []
un journal dont tu ne manquerais pas un seul article []
un journal comme les autres, t'y attaches pas plus d'importance que ça []
un journal dans lequel tu écrirais volontiers un article []

Si tu devais écrire dedans ça serait rubrique...
vie quotidienne []
sport []
cinéma[]
meurtres et enquêtes policières [X]
politique de quartier []
musique []
mode []
autre []

Si tu devais rajouter une rubrique ça serait...
vie nocturne.
télévision.

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TOI TOI &TOI icon by LIRANE image FFFFOUND ♥ NOM ET/OU PSEUDO : Alice & Lirane. AGE : 13 yo. RÉGION : Normande ;p FILLE OU GARÇON : GIRL POWER ! QUE PENSES-TU DU FORUM : J'aime beaucoup ;p ETTTT, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? : une pub

JE NE VEUX PAS TOMBER AMOUREUSE
Rangez donc les cloches de Paques
Remplacez les par des cadavres
Je veux vivre tel morte enterrée
Et ainsi là cesser d'exister
Pour ne plus jamis la rencontrer.

« Décolle-toi saleté de papier peint ! » hurlai-je, excedée, ce qui eu pour immédiat effet de provoquer un violent coup de balai dans mon plafond. Celui-ci se délitait lentement depuis quelques années, aussi une fine poussière vint carresser les narines et la catastrophe arriva. Perchée en haut d'une échelle, j'eu juste le temps de lacher ma petite raclette avant de me sentir éternuer, jusqu'au fatal déséquilibre. Je me receptionnais sur le dos, constatant qu'il y avait eu plus de peur que de mal, néanmoins, je renoncais à améliorer l'appartement aujourd'hui. Nowely emmenagera dans un mois, elle est extremement maniaque. La pauvre chérie va être perturbée mais ne dira rien. Comme toujours depuis désormais quatre ans, elle me sourirait, carresserait mes cheveux sâles en feignant de ne pas avoir remarqué, et sortira son plus beau compliment, en sortant son petit accent snob. Nowely selon moi se rassure toute seule avec ces intonations trainantes, elle vérifie que malgré une fréquentation assidue de déchets de la sociétés, des gens comme moi donc, elle a encore l'étoffe d'une riche héritière. Car Nowely aime l'argent. Les topazes. Et moi. Une drôle de trinité, en somme, ou je fais figure de vilain petit canard.
Je me recroquevillais dans un des coins de mon miteux studio, fatiguée. Depuis mon arrivée, j'avais réappris à vivre, en ne mangeant plus bio, en fumant, en chantant des airs pop-folk sous ma douche, et en sortant draguer dans d'invraisembables tenues. Une amie psy m'avait dis que je réalisais enfin mes rêves d'ados. Pas faux, d'ailleurs, en épeluchant mon relevé de compte hier, j'ai hésité à inviter Nowel' à Disneyland, puis j'ai renoncé. Je croulais sous le travail, avai-je argumenté intérieurement, même si cela ne tenait pas la route. Si j'étais si overbooké, je ne serais pas là, face à un mur mi beige mi papier peint motif "je suis vieille j'assume" , en train de me dire qu'il faut continuer pour ne pas décevoir une fille, de qui, dans le fond, je n'ai plus rien à faire. En soupirant, je me relève, direction la porte du voisin du dessous.De ce que j'ai pu voir, c'est l'homme le plus équilibré du quartier, et en plus, il semble particulièrement... courtois. L'escalier en colimaçon me donne le tournis, je manque de tomber en arrivant à la dernière marche. Face à moi se trouve une porte entrouverte, tout parait extremement calme... sauf ce son léger de musique classique, un bruit infime, que j'entend en collant mon oreille contre la cloison. J'entre, mal à l'aise, et découvre ainsi un, allez, disons le, très beau mec, d'un genre particulier, j'appelerais ça, littéraire-torturé, les cheveux bruns. C'est l'unique détail qui capte mon attention. Quelle belle couleur, sombre à la racine est presque rousse sur les pointes. J'hésite à toucher, curieuse, quand je remarque le son d'une plume grattant le papier. Doucement, j'approche, pour lire au dessus de son épaule. Quel était la raison de ma venue ? J'oublie en déchiffrant des bribes de mots.

« Lily, pardonne moi mes errances, mes regards, ma haine des chevaux, d'ailleurs j'espère que ce chère Wildwasser s'est remis de ma petite erreur de l'autre jour, mais je m'égare. Donc, Lily, puisque que tu ne veux plus que je dise Wella, c'est bien dommage, j'aimerai tellement que tu oublies mon côté, comment tu dis, merdeux ? Oui, Lily, passe au dessus de ces vaines rancoeur, je t'invite à mon enterrement. Mardi prochain, en quinze, au pire si tu n'es pas dispo je veux bien décaler à dimanche matin, que tu ais le temps de te remettre de ta geule de bois. Je te promets un vrai show, avec les stars. Bon, pas Madonna, tu la connais, Mado ne rime pas avec dispo, par contre Mick Jagger et Christian Audigier, ils viennent. T'sais, Christian, je l'ai pas invité, contrairement à Leo DiCaprio... bref tu seras entouré de personnalités. Donc Lily, pointe toi. Les bleus me retrouveront vite, j'ai prévu une fin de star, je sais, c'était ton idée, je la vole. Overdose, pont, voie publique, testament à pailette, over-émouvant ; Donald a en plus accepté de lancer les rumeurs après ma mort. Il est gentil Donald, c'est bien le fils de picsou, sans parler de sa "relation" avec Minnie. 'Fin je te raconte ça en enfer, ma voisine est là.
W.»

Je rougis. "W" enleva des écouteurs que je n'avais pas remarqué, obnubilée par ses phrases vides de sens. Son visage me plaisait, ses yeux fixaient... mes cheveux ?! Ma tignasse en désordre, au blond étrange, marqué de reflets noiratres, captait son attention. J'avais cessé de reflechir, le laissant détailler mes mèches plates gaufrées, abondantes, au volume impressionnant. Une fois l'examen capillaire fini, "W" se décide à briser le silence, en faisant preuve d'une créativité hors norme.

« Vos cheveux on dirait de la barbe à papa.»
« En fait... Je suis en barbe à papa. Et vous en caramelle. Mais là n'est pas le propos.»
« Caramelle? Je ressemble à un toffee? »
« Qu'est-ce que vous en avez à foutre, vous allez vous suicider, MERDE ! »
« Ne changez pas de sujet ! »
« C'est vous qui changez de sujet ! »
« Votre nom ?»
« Quirelle. Le votre? »
« Waban. »
« Bonjour Waban. »
« Salut Quirelle. »
« J'ai besoin d'aide pour décoller du papier peint. »
« Je ne sais pas décoller le papier peint. Désolé. »
« C'est pas grave. Sinon, Waban, comment va la vie? »
« Pas terrible. »
« On peut en parler. Je suis une tombe en matière de secret. »
« Pourquoi pas. »
« Je peux prendre une chaise? »
« Faites comme chez vous.»

On s'y prenait mal, sentant confusément que le courant passait entre nous. Il m'agacait, je l'amusais.

Dernière édition par Quirelle X. Whistle le Ven 30 Avr - 12:04, édité 3 fois

Fiche non-terminée, je déplace.