J'aimais ses lèvres. J'aimais sa peau, son regard bleu sur moi et aussi ses mains, douces et abimées. Ses mains qui ont l'air d'avoir subis bien des combats. Je me demande si il a souffert dans sa vie, si il a perdu un être chère, si il a aimé, avant de devenir quelqu'un qui n'aime que les filles pour leur corps, pour leur hanches et leur seins. Quelqu'un de presque sans cœur. Tout mon contraire et pourtant je suis là, à vouloir rester avec lui. Cette nuit. Je sais que je l'aurais pour moi, au moins cette soirée, mais ça me fait peur. De me réveiller, sans lui. De vivre, sans lui. Mais ça, il ne le sait pas. Il ne le saura jamais. Parce qu'il est Louhan, moi Hopeless et que nous sommes moralement incompatibles. Pourtant, j'aurais tellement envie de me réveiller, en étant sûre qu'il soit là, pour moi. J'aimerai bien l'entendre dire au moins une fois, ces trois mots qui m'enverraient au septième ciel. Un simple « Je t'aime. »

Un léger bruit sortit de ses lèves, me comblant, avant qu'il ne vienne m'embrasser, sauvagement, pleins d'envie. Une envie partagée. Je sentis ses mains sur mon corps, descendant le long de mon dos, parcourant ma peau sous le tissus qui nous séparait. Il glissa, le long de mes jambes, venant s'éteindre sur le sol. Mes mains étaient toujours au même endroit mais j'avais accéléré mon mouvement de va et vient, alors qu'il embrassait ma poitrine, laissant la pointe de mes seins durcirent sous le plaisir. Un deuxième frisson me paralysa, lorsqu'il descendit ses mains le long de mon corps, nu. J'étais encore une fois gênée d'être ainsi dévêtue devant lui, et vint cacher mon visage dans sa nuque. Ma position n'était pas confortable du tout, mais je m'en moquais. L'entendre soupirer alors que je continuais les mêmes mouvements répétitifs me rendait heureuse, étrangement heureuse. Je faillis craquer, je faillis lui dire. Lui dire ces trois petits mots, qui auraient pu changer toute la tournure de cette scène. Cette tournure érotique, ces gestes délicats, ces gestes désireux.

Louhan savait pertinament qu'avec Hopeless il était toujours sur la limite. A faillir se confier, lorsqu'elle posait ces questions, lorsqu'elles s'interrogeait sur lui à voix haute. Il ne répondait rien, se contentant de l'embrasser, se contentant de la regarder pendant qu'elle posait des questions sans réponses. Pourtant il en aura fallut si peu pour qu'il se confit. Mais il ne pouvait pas. Pourquoi? Il ne le savait pas. Il ne pouvait pas. Il n'y arrivait pas. Le seul à avoir eut se privilège. Le seul à l'avoir gagner, à l'avoir conquit, à l'avoir eut. Il était mort. Louhan ne pouvait se révéler à Hopeless tout comme il ne pouvait lui dire ces trois mots. Pourtant si court, si simple. Rien de bien important en soit. Pourtant si complexe. Il en était incapable, mais pourtant....

Il sentit la jeune fille se blottir dans son cou. Il sourit, ne disant rien. Il aimait aussi ça chez Hopeless. Cette pudeur, cette gène face à lui. contrairement à toutes ces filles sur d'elle. Hopeless, elle, ne l'était pas. Etait-ce ce besoin de la protéger? Peut-être, pourtant sans le vouloir elle avait comprit les seuls chose qui pouvait faire de Louhan un mec peut-être beaucoup plus différent qu'il ne le pensait...
Il caressa sa poitrine, la pointe de ses seins durcit par le plaisir. Il s'amusa à en faire le tour doucement avec son index, avec sensualité. Ses lèvres continuant de couvrir sa peau de baiser. Tandis que de léger soupire de plaisir s'échappaient avec amusement de ses lèvres. Sentant le plaisir ducir son bas ventre. Il descendit encore plus ses doigt, vers l'intimité de la jeune fille. Venant la froler avec provocation. Toujours le même. Toujours fidèle à lui-même, provoquant jusqu'au bout. Venant caresser avec plus de précision cet endroit qui de chez l'homme ou la femme provoquait tous de même ce plaisir enivrant. son téléphone sonna à tu-tête, se freillant une place sur le son de la musique. Louhan s'en moqua. On laisserait un message. Louhan se fouttait bien du reste. La vie s'arretait lorsque Hopeless était avec lui. Il bougea néanmoins, faisant torner Hopeless sur elle-même. La prenant pour pas qu'elle tombe il retourna la situation. Se retrouvant au dessus d'elle. Un sourire taquin aux lèvres, tandis que de nouveau il s'emparait de ses lèvres. L'une de ses mains toujorus au même endroit, l'autre venant caresser les cheveux de la jeune fille.

Quelle femme n'a jamais rêvé qu'un homme change pour elle ? Quelle femme n'a jamais souhaité qu'à travers le creux de ses mains, l'homme aimé s'adoucisse, change, parle enfin. Qu'il se confie à elle, qu'il lui confie ses souffrances, ses malheurs. C'est ce que je rêvais, un peu trop d'ailleurs, pour Louhan. J'aurais voulu qu'il change à travers moi. Malheureusement, je sentais sa blessure beaucoup trop profonde et j'avais mal pour lui. Mal qu'il ait mal. Mais qu'il soit mal. Lorsque j'étais dans ses bras, après avoir couché avec lui, je lui posais des questions. Ses seules réponses étaient ses baisers, enivrante. Tellement, que j'en oubliais la question posée. Tellement, que j'en oubliais tout, même le monde.

Ses mains caressèrent ma poitrine, la pointe de mes seins durcit par le plaisir. Je me mordais la lèvre, alors qu'il parcourait mon corps de nouveau, l'embrassant. Comment était-ce possible qu'un seul être puisse me rendre aussi.. Faible ? Aucune idée. Et puis, tant pis. Je l'entendis soupirais, contre ma peau, ce qui me valu encore une fois, un frisson paralysant. Je sentis ses mains des cendrent le long de mon corps, s'approchant de mon intimité. Il la frôla, un grand sourire aux lèvres alors que je mettais empêchais de respirer. Expirant durement, je vins l'embrasser, accélérant les mouvements que ma main faisait à répétition. Caressant mon intimité doucement, je fermais légèrement les yeux, me mordillant la lèvre. Il avait le contrôle total de mon corps, de mon être. Même le son du téléphone me paru absurde. Même le fait qu'il me fasse tourner, qu'il me tienne et qu'il se mette par-dessus moi, je ne m'en rendis pas tout de suite compte. Je vis juste son sourire taquin, venant embrasser mes lèvres. Alors qu'il continuait ses caresses et qu'il glissa sa main dans mes cheveux, je me sentis totalement perdue, sans savoir pourquoi. Je glissai l'un de mes bras autour de sa nuque, le rapprochant de mon visage, soupirant contre ses lèvres. Un baiser plein d'envie. Pleins de désirs. Un baiser qui en disait long sur ce que je voulais qu'il fasse. Mon autre main glissant le long de son corps, venant caresser ses fesses légèrement musclés. « Louhan.. » dis-je en respirant doucement. « Fais-moi l'amour.. » Je détestais cette expression. Enfin, pas tellement , mais avec lui, oui. Parce qu'il y avait le mot « Amour » et qu'il ne pouvait me faire l'amour, il pouvait seulement coucher avec moi, ou plus vulgairement, me baiser. Je remontais doucement pour embrasser ses lèvres chaudes, me collant encore plus contre son corps.

Changer. Louhan en était-il seulement capable? Il n'en savait rien, il lui faudrait du temps. Il lui faudrait de la patience. Il faudrait beaucoup de chose. De la motivation, du désir, de l'envie, du partage , de l'amour... Mais pouvait-il avoir tous cela? Il n'était pas un garçon qui croyait au grand amour, nan il n'y croyait plus depuis bien longtemps. Pourtant quels étaient donc ces trucs bizarre qu'il ressentait pour ce petit bou de femme? Serrait-ce des sentiments? De l'afection? De l'amour? Par amour ne pouvait -il pas essayer de changer? Il n'en savait rien. Il avait besoin de temps, quoi que avec Louhan si on faisait rien il pouvait se passer un siècle avant qu'il se rende compte de quelque chose.

Il adorait ça. Ces moments là. Encore plus proches l'un de l'autre. Plus proche que jamais. Plus proche que toutes ces putes qui passaientdans ses bras. Cr elles étaient bonnes qu'à souiller. alors qu'il n'en avait surement pas l'envie avec Hopeless. Il ne le voulait pas. Il n'aurait pas put la souiller. Elle était différente. Il caressait son corps, doucement, redécouvrant chaque parcelle de sa peau. Une main dans ses cheveux, l'autre caressant son intimité. Un de ses doigt la pénétrant doucement; tendit que lui-même brulait de désir. L'avoir. La posséder. Toujours. Encore. Il couvrait sa peau de baiser. Le reste n'avait plus d'importante. « Louhan...Fais-moi l'amour.. » Sa voix légèrement saccadée. Eprise par le même dsir, les mêmes envies que lui. Faire l'amour. Loouhan en aurait eut long à dire sur cette expression. Car l'avait-il seulement pratiquer au pied de la lettre? Pourtant ce soir il commençait à douter de ses convictions. Perdu dans les bras de la jeune fille, perdut près d'un corps pourtant si frêle et si petit. Il lui sourit, pour une fois toute trace de provocation ayant disparut. Louihan. Le vrai. L'ancien. Quel ancien? Le premier? Celui d'avant la mort? Louhan tous simplement. Il sourit puis se pencha, se détachant d'elle. Récupérant son jeans. une poche, il glissa la main dedans. Prévoyant le mec. Il en sortit un préservatif revenant se coller à Hope'. Il l'ouvrit avec les dents, le tenant entre l'index et le majeur il regarda Hopeless. De nouveau Louhan reprenant ce sourire provoquant, dragueur et amusé. Son sourire habituel, son vrai sourire de Louhan conquit par cette fille. Lui faire l'amour. Il ne pouvait dire non quand lui même en brûlait d'envie.

Faire l'amour. Mot à mot, cette expression voulait dire beaucoup de choses. C'était faire un sentiment. L'amour. Hors je doutais fortement des capacités de Louhan pour ce sentiment. Pour n'importe quels sentiments d'ailleurs. J'étais peut-être dure, mais j'étais intriguée par lui. Il n'avait jamais voulu rien me dire sur sa vie, alors que moi, il devait connaître la mienne par cœur - mise à part le fait que j'ai couché avec mon frère, hein.. - Alors, pourquoi devais-je rester ainsi, sur ma faim ? Sans savoir son vrai lui, ce qu'il pensait de la vie, comment il la vivait. J'étais exclue, il m'avait retiré de son monde. De son vrai monde.

Un gémissement sortit de ma bouche, involontairement lorsque je sentis l'un de ses doigts me pénétrer doucement. Je mis mon visage à l'intérieure de sa nuque, respirant contre sa peau. J'avais envie de lui, plus que tout là. Et je lui avais dis, mes mots saccadés par le désir et l'envie. Quelques secondes après, j'avais pu voir quelques choses de magnifique. D'inoubliable surement. Son sourire. Son sourire qui m'avait complètement coupé du monde. Un sourire si vrai, si.. Pure. Comment cela se pouvait-il ? Alors qu'il était le parfait homme que tout le monde aurait voulu comme amant. Or ce soir, c'est moi qui l'avais. Pour une fois. Je soupirais, secouant la tête. Il se détacha de moi, lentement. Allant chercher ce qui allait nous séparer mais unir nos deux corps nus. Et moi, je regardais son corps. Son corps si beau. Aïe. J'étais vraiment accro à lui. Je le regardais ouvrir le préservatif, souriant. Il avait reprit son sourire d'avant, celui trop sur de lui. Je lui souris, à mon tour. Venant l'embrasser une nouvelle fois. Je me redressai, le poussant à se mettre assis sur le sofa. J'étais sur lui, désormais et l'embrasser à pleine bouche, attendant qu'il mette ce bout de caoutchouc.

Pourquoi exclure Hopeless? Pourquoi l'éloigner de tout? Pourquoi être si éloigné des gens? Louhan n'en savait rien, pourtant si on y réfléchissait encore une fois Hoppeless en savait peut-être le plus sur la vie de Louhan. Elle ne savait certe pas que c'était un drogué, un mec instable; mais elle savait comment il pouvait être vraiment. Et ça Louhan savait très bien qu'à tous moment ça pouvait le détruire. Car il savait que tôt ou tard les gens qu'on aime nous abandonne. Il le savait, il le sentais, il en était certain. Alors pourquoi s'attacher, croire, espérer, vouloir, puis se faire tant souffrir?

Le jeune homme s'était penché pour récupérer son jeans. Pourquoi en aurait-il besoin? Surement pas pour se rhabiller mais juste pour en tirer ce qui était la protection basique de rapports sexuel. Louhan junkie, drogué et coureur de jupon certe mais pas irresponsable non plus. Il ouvrit le papier, puis sentit Hopeless bouger. La laissant faire il se retrouva bioen vite assis, Hopeless reprenant place sur lui, assise contre lui. Il la regarda surprit, un sourire amusé aux lèvres. Dominatrice en plus de ça? Il le pensa mais de dit rien toujours autant séduit par les moindre gestes de la brune. Laissant le papier du préservatif tomber sur le canapé plus loin, il se l'appliqua lui-même. Après tous on est jamais mieux servit que par soi-même. Libérant de nouveau ses mains et vint enlacer la taille de la jeune fille, s'emparant encore une fois de ses lèvres. Tandis qu'ilse collait encore une fois plus à elle et à son corps. Leur deux corps nus collé, unit l'un à l'autre.

J'étais sûre d'une chose. Si jamais Louhan avait eu l'envie de se confier à moi, il l'aurait déjà fait. Mais une barrière invisible nous séparait sans que je ne le comprenne, sans que je ne le veuille. Cette relation était étrange, effrayante autant qu'elle me plaisait. Amusante autant que sérieuse. Un coup de plusieurs soirs ? Un réel attachement ? J'étais tout bonnement perdue, mais mon cœur, lui, me dictait des sentiments que je ne voulais pas réaliser. Oui, j'étais amoureuse de Louhan, je le sentais et faisais du mieux que je le pouvais pour lui cacher. J'avais peur de lui dire, peur qu'il ne s'en aille, qu'il me laisse seule, comme une âme errante. J'avais beaucoup trop besoin de lui pour lui dire la nature profonde de mes sentiments et pourtant, je sentais que ce petit jeu n'allait plus durer longtemps, que j'allais finir par craquer sans le vouloir.

J'étais par-dessus lui, non pas que j'adorais jouer ma dominatrice. Seulement, cette position était beaucoup plus confortable pour ce que nous nous apprêtions à faire (quoi que..). Je détournais mon regard, lorsqu'il mit le préservatif. Je n'avais jamais aimé mettre ça, à un homme. Déjà que je trouvais ça visqueux, mais en plus, ce n'était pas sur moi qu'il fallait le mettre alors pourquoi me prendre la tête à le faire ? Le préservatif, ou du moins celui-ci, c'était la précaution de l'homme, or moi j'étais une femme et ma précaution, c'était la pilule car on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Ses mains enlacèrent mon corps doucement, alors que nos lèvres étaient une fois de plus réunies. Je me détestais d'autant aimer ce touché. Nos deux corps étaient collés l'un à l'autre et je rapprochais mon bassin du sien, un peu plus, le laissant me pénétrer doucement. Mon visage vint instinctivement se poser dans la nuque de mon amant, soupirant. Il était en moi, nous étions réunis. À cette pensée, je souris contre sa peau et commença à bouger mon bassin sur lui. Je soupirais, mais cette fois-ci contre moi, je n'aimais pas du tout être sur lui, cette position me mettait mal à l'aise.

Louhan n'avait semblait-il aucun mal à ignorer ses sentiments. En faite il n'en avait même pas conscience. Il n'arrivait pas à écouter son coeur, quant à sa tête... c'était une autre affaire. A chaque fois elle lui criait de ne pas s'attacher. De ne pas faire confiance, de se méfier, de ne pas y croire. De ne surtout pas éspérer, car que pouvait lui donner de bien cette vie? Que pouvait lui fournir une fille à part la souffrance? Non il ne voulait plus souffrir. Il n'en pouvait plus.

Louhan n'aimait pas les préservatifs. Il trouvait que c'était un tu le désir. Que ça cassait l'action. Mais vu les filles avec qui il couchait il ne pouvait faire autrement. De plusil ne voulait pas exposer Hopeless à des risques; il ne savait pas si il était entièrement sain. Quoi qu'il prenait toujorus ses précaution mais il fallait être prudent. Louhan l'enfila donc, voyant Hopeless le regarder dans les yeux plutôt que ses gestes. Il en rit. Il adorait cet habitude que Hopeless avait de ne jamais regarder cela. Il l'embrassa passionnement. Adorablement. Tandis que la jeune fille se relevait doucement, venant coller leur bassin. Louhan pénétrant alors Hopeless; il se mordit la lèvre inférieur par ce geste. La jeune fille commençant des va et vient au dessus de lui. Ildéposa des baisers sur ses péaules, ses mains caressant le dos et les hanches de la jeune fille. Il la prit par les hanches, la rallongeant, allongé par dessus elle, entre les jambes écarté de la jeune fille .Il lui sourit « ne crois pas que c'est pour casser tes instincts de dominatrice ...» Il l'embrassa doucement. Savourant ce simple plaisir, tandis qu'il reprenait de va et vient bougeant son bassin en cadance. Savourant le plaisir de sentir leur corps unit...

L'espoir. L'espoir d'un avenir avec lui. Je ne savais pas pourquoi je m'entêtais à penser à lui, tout le temps, à ses mains, à son sourire surtout. Ce sourire qui me transportait à chaque fois ailleurs, dans un autre monde. Notre monde. C'était étrange, mais lorsque je passais sa porte, le monde n'existait plus autour. C'était comme si tout le monde s'arrêtait de vivre, seulement pour nous deux. Pour que nos pulsions prennent le dessus et que l'on se donne, l'un à l'autre, sans pour autant le regretter par la suite. Je n'avais jamais vraiment aimé les coups d'un soir. La plupart du temps, c'était pour oublier Nathaniel. Et c'est pour ça que j'ai accepté ses avances, que je me suis laissée aller dans ses bras. Je fus idiote, cette nuit là. Je fus idiote de le laisser entrer dans ma vie, ainsi car maintenant, la sortit en serait beaucoup trop douloureuse et je n'avais plus aucun moyen de ne plus penser à lui. De ne plus l'aimer.

Je l'entendis rire, alors que mon regard était fixé sur lui et non sur ce qu'il faisait. Je tapai mon poing contre son épaule. « Arrête, c'est pas drôle. » boudais-je avant qu'il ne m'embrasse. Je lui souris alors, me positionnant sur lui. Je le sentis en moi, enfin. Un soupire venant échapper à mon contrôle. Je nichai ma tête dans sa nuque alors qu'il embrassait ma peau nue, ses mains descendant le long de mon dos. Il m'attrapa par les hanches, me faisant allonger. Je lui souris, timidement. « Ne crois pas que c'est pour casser tes instincts de dominatrice.. » Mes joues rosirent, légèrement et je lui tirais la langue, alors qu'il vint m'embrasser délicatement. « C'est toi le dominateur. » répondis-je simplement en souriant de toutes mes dents. Ses va et vient en moi continuèrent et je m'accrochai à sa peau, sans pour autant lui faire mal. Son corps frottait contre le mien, ma poitrine contre son torse. Le plaisir montait, alors que mes yeux contemplaient le visage d'un ange. Louhan. Il était si beau, si parfait (ou presque..). Et là, il était en moi, en train de me donner du plaisir, ce même plaisir qui s'intensifiait au fur et à mesure de ses coups de reins. Je vins chercher ses lèvres pour ne pas gémir, je n'avais pas envie qu'il ai ce plaisir, pas maintenant. Mes soupirs par contre, étaient audibles. À chacun de ses coups de reins, ils augmentaient. Mais je devais me contrôler, au moins un peu. Le portable de Louhan sonna à nouveau, se joignant à la musique qui était en fond sonore. Je me foutais de savoir son titre, tout ce que je savais, c'est que Louhan allait à sa cadence et que je me mordais la lèvre inférieure, mes mains sur ses hanches.

Sortir Hopeless de sa vie? Il en était hors de question. Egoïste, méchant et possessif oui sans doute. Il savait pourtant que tôt ou tard il le devrait. Il devrait le faire, il en serrait obligé, la laisser partir la forcer à partir. L'éloigner de lui, l'éloigner du danger. Faible? Un bien petit mot. Il ne le supporterait pas mais c'était mieux ainsi. Pourtant si au début cela lui avait parut facile. Depuis un moment il ne se permettait pas d'y penser tant cela lui faisait peur. Il ne l'aurait pourtant pas avouer. Mais comment pourrait-il la laisser partir? Que serait de nouveau son quotidiens? Il redeviendrait aussi banal qu'avant? Ou serrait-il encore plus sombre? Louhan ne voulait pas le savoir, ni l'envisager ni le vivre.

« Arrête, c'est pas drôle. » Il l'avait sentit le frapper. Il avait mimer un air choqué qu'elle le frappe ainsi. Avant de se faire pardonner en baisers. Il ne se moquait pas, il riait juste de ce petit détails qu'il trouvait si adorable. Mais ça non plus il ne l'aurait jamais avouer. Il en pouvait pas l'avouer c'était impossible, avouer son attachement c'était se perdre à jamais. C'était la perdre. Il fut bientot sur elle, reprenant les commandes. Il l'embrassait avec passion, ses va et vient en effet calé sur le rythme de la musique. Il ne s'en était guère aperçut tant il était subjugué par cette fille. « C'est toi le dominateur. » Il la regarda lui sourire. Il se mordit la lèvre, s'empéchant tant bien que mal de soupirer de plaisir. Les va et vient procurer par leur corps unit faisant monter son plaisir. « Ca me va comme rôle, je m'en contenterais » sourit-il. Il accéléra légèrement ses va et vient. Sentant les lèvres de la jeune femme sur les siennes. Les soupires lacher par Hopeless, s'intercalant avec les siens.

Il fallait être réaliste, un garçon comme lui et une fille comme moi, ça ne pourrait jamais avoir un avenir ensemble. Nous étions bien différents pour ça. Imaginez un soir, je serai là à me demander au bar s'il me trompe avec l'une de ses prétendantes. Pendant que je serai à l'université, je serai là, à me demander s'il va bien et s'il n'est pas pour d'une overdose, par exemple. Bon, c'était aussi ce que je faisais sans être avec lui, mais ça, ce n'était qu'un détail, car si jamais nous étions ensemble ce serait ça, mais amplifier. J'avais confiance en Louhan, étrangement, mais je savais qu'un jour ou l'autre, sa nature de garçon junkie lui reviendrait et qu'il finirait par me trompait. Bien entendu, si un jour le destin décidait de nous réunir. J'étais jalouse et possessive et je ne voulais pas qu'il voit ce côté de moi, ce côté trop.. Trop. Celle qui voulait tout avoir pour elle. Mais si j'étais ainsi, c'était tout simplement parce que j'avais peur qu'on me laisse en plan, au bord d'un trottoir.

Son air choqué me fit sourire, légèrement avant que ses lèvres n'atteignent les miennes. J'étais bien en dessous de lui, en train de l'embrasser, passionnément, alors que ses coups de reins s'amplifiaient. J'étais la sienne autant qu'il était le mien, pendant cet instant que fut notre ébat sexuel. « Ça me va comme rôle, je m'en contenterais. » Et bien moi non, je ne m'en contenterais pas. Non Louhan, je voulais plus que ça. Plus qu'un vulgaire acte déjà répété tant de fois (bon, c'est vrai que je ne m'en lassais pas non plus..). Ses vas et vient s'intensifièrent alors que ma respiration était saccadée et que chacun de mes soupirs se perdaient dans nos baisers. Glissant mes jambes derrières ses cuisses, je le forçai à venir plus profondément, m'arrachant un gémissement de plaisir. Mes yeux regardèrent les siens et je souris, bêtement, rougissant. Rah, mais c'était quoi cette manie à rougir pour un rien ?

Si ils étaient ensemble? Louhan ne pouvait le croire s'était genre impossible à imaginer tant ce serrait magnifique. Magnifique? Louhan pensait-il que cela serrait bien d'être avec Hopeless. Dans beaucoup de circonstances non; mais pourtant... Se réveiller à ses cotés sans se dire que ce n'était qu'une nuit, la voir juste pour sortir, être avec elle. Oui c'était tentant mais Louhan aurait bien trop peur de cet engagement, bien trop peur de lui faire du mal, bien trop peur de se faire lui aussi souffrir. Finalement au fond il n'avait pas tant de courage que cela le jeune Canterberry.

Il était sur elle, non il était en elle. Sentant le plaisir monter. Cet orgasme monter peu à peu, surement, prenant de la vitesse avec ces va et vients que accéléraient. Il était bien, là. Contre elle. Rien qu'avec elle, sans ce soucier de cette p*tain de réputation. Il sentit Hopeless mettre ses jambes derrière ses cuisses, le resserrant contre elle. L faisant ainsi pénétrer plmus profondement. Il retint un gémissement en se mordant violamenet la langue. Hopeless ,elle ne put se retenir, il crut un instant que c'était lui. Puis il comprit que non; il la vit sourire, rougir. Elle était si belle. « Tu es si belle comme ça... » Déclaration? Honneteté? Louhan changerais-tu au contact de cette fille? Venait -il de dire ce que normalement un mec amoureux dit à sa copine, et non pas un mec qui se tape des filles au hasard. Il déposa un baiser sur la joue rouge de Hop' , recommençant sur l'autre joue pour venir à ses lèvres. Ses va et vients continuant. Il descendit dans son cou. Etouffant ses gémissement à lui contre la peau de la jeune fille, ses lèvres et sa langue sur la peau tiède de la brune. Le plaisir de plus en plus intense en lui...

La peur. La peur est une chose indomptable et qui nous frêne même lorsqu'on en a le plus envie. La peur. Pourtant, ce n'est qu'un sentiment, un mauvais sentiment certes, mais cela reste un sentiment. On peut passer au-dessus de l'amour, de la tristesse, de l'amitié parfois. Mais pourquoi n'arrive-t-on pas à passer au-dessus de la peur ? J'avais peur de déclarer mes sentiments à Louhan, peur qu'il ne s'éloigne, peur qu'il ne me laisse. Pourtant, cette peur me poussait à ne pas vivre ma vie pleinement et il allait falloir que je remédie à ce problème, vite, car j'en crevais, de garder tout ça pour moi. J'avais envie de me réveiller le matin à ces côtés, sachant qu'il était à moi, qu'il m'appartenait. Allez au cinéma, comme un couple banal. Lui prendre la main dans la rue, prouvant au reste du monde que j'étais avec lui, moi, la petite chose fragile et innocente. Pas si innocente que ça.

L'orgasme montait, peu à peu, au fur et à mesure des coups de reins de Louhan, ces coups de reins puissants, me faisant soupirer de plaisir. En moi, plus profondément je gémissais, rougissant bêtement. « Tu es si belle comme ça.. » Je rougis encore plus. Que ne comprenait-il pas dans : JE DETESTE LES COMPLIMENTS ? « On ne peut pas en dire autant de toi.. » Dis-je en souriant, venant l'embrasser. D'un sens, cela me faisait plaisir qu'il me dise ça parce que dire cela en faisant l'amour c'était tout simplement jouissif. Il embrassa ma joue, puis mon autre joue, venant capturer mes lèvres et descendre dans mon cou. Je frissonnais, courbant le dos alors que le plaisir se ressentait vraiment. Intensément. Je gémis son prénom à plusieurs reprises, perdant tout contrôle. Ma respiration était saccadée, je fermais les yeux, me mordant la lèvre, gémissant, encore. C'était bon, affreusement. Et c'était fort, tellement fort que je vins planter mes ongles dans son dos, doucement. Il montait, de plus en plus vite. Il était là, désormais, l'orgasme. Griffant son dos, gémissant de plus en plus fort.

Peut-être qu'un jour il le ferait. Peut-être qu'un jour il le surmonterait. Un jour il serait enfin débarassé de cette peur. Mais pour le moment il ne le pouvait pas. Encore combien de temps? Il ne le savait pas. Il l'ignorait mais pourtant dans quelques mois peut-être qu'il serrait trop tard. Il ne pouvait le savoir. Mais il savait qu'il ne pouvait pas franchir cette limite, car la franchir serrait si dangereux pour eux deux. Pour elle avant toutes choses.

« On ne peut pas en dire autant de toi.. » Il leva un sourcil remontant son visage vers Hope'. Alors ainsi il était pas beau. Il la regarda continuant cependant ses coup de reins. Rythmé, rapide et profond; toujours amenant un plaisir plus intense. Racoucissant l'instant ou l'orgasme serrait là. La repsiration saccadée Louhan se laissa embrasser savourant ce délice. Il redescendit dans son coup, sa main caressant la poitrine de Hopeless, caressant son visage. Il étouffa un nouveau gémissement de plaisir, déposant un baiser dans son cou. « serais-tu entrain de dire que je suis moche? ou que... » Il ne peut terminer sa phrase étouffant un gémissement plus prononcé contre la peau de Hop'. En effet quelle idée débile de discuter lors d'un ébat sexuel. C'était Louhan en même temps. Il voulut continuer sa phrase mais il sentit ce p*tain d'orgasme arriver. Désolé de la vulgarité mais à ce moment là vui l'importance du plaisir il ne pouvait penser en vers ou en poésie Rimbaudienne. Il le sentit présent, là enfin. Les unissant, l'orgasme en même temps si on en jugeait Hopêless. Il éttoufa son gémissement contre la peau de Hopeless. Gémissement? Plutot un cris , mais heureusement étouffer par la musique et aussi par le cou d'Hopeless y laissant une marque du passage de Louhan. Il détestait faire cela car s'était comme marqué eu fer rouge l'appartence or il ne voulait pas qu'Hop soit son objet. Il était si bien là, continuant néanmoisn ses va et vient durant encore quelques temps, l'orgasme à son paroxysme. Il ralentit peu à peu, se mordant la lèvre de plaisir. Pour finir par s'arreter néanmoins toujorus dans la brune.

Je n'avais pas envie d'un lendemain sans lui, car peut être, sans doute, dans quelques mois, nous deux, ça ne sera qu'une histoire passée. Une vulgaire histoire de cul, comme il en aura d'autre, mais comme je n'aurais plus. À cet instant même, je me promis de tout lui dire, après qu'on ai fini de jouir de nos corps. Qu'on ai fini de se donner du plaisir l'un à l'autre. C'était maintenant ou jamais. Aujourd'hui, mais pas demain. Quoi que, on devait être demain à l'heure qu'il est, ce qui me donnait tout le temps de parler aujourd'hui. Compliqué, n'est-ce pas ?

Il leva un sourcil, me regardant. Non, Louhan était tout sauf moche. Il était même terriblement beau, terriblement parfait et ça me tuait, de le voir ainsi, son regard aux airs innocents sur moi. Je le sentais, présent, profondément en moi. Toujours, encore, à la même cadence, me faisait gémir. Il caressa ma poitrine ce qui me procura encore une fois, un frisson de bien être. Bizarrement, c'était bon de le sentir toucher cette partie de mon corps, encore plus sensible quand j'étais avec lui. « Serais-tu en train de dire que je suis moche ? ou que... » Il ne termina pas sa phrase, mais j'avais cru comprendre l'ensemble. « Non. » gémissais-je. « Tu es.. parfait.. » soufflais-je, presque inaudible. J'étais seule avec mes pensées devenues floues par le plaisir, l'orgasme montait, montait et n'allait pas tarder à exploser. Gémissant, de plus en plus fort, c'était son prénom alors que je prononçais. Son souffle contre ma nuque, l'une de ses mains caressant ma poitrine et ses vas et vint, plus violent. Je ne pus me retenir, lâchant un cri sortit de ma bouche. C'était tellement bon, d'être en vie dans ses bras. Tellement bon, d'avoir autant de plaisir avec lui. Il était là, encore en moi. Son orgasme avait répondu au mien au même moment, nous liant. Puis il commença à ralentir, doucement. Je reprenais ma respiration haletante, à bout de souffle. Je vins embrasser ses lèvres, timidement. Le sentant s'arrêter, je défis mes jambes autour des siennes, alors qu'il quittait mon corps. Malheureusement.

Louhan entendit ce que dit Hop' mais il ne répondit rien. Parfait. Parfait dans quel sens. Parfait dans l'autodestruction? Parfait dans la destruction? Parfait dans quel domaine? Cela restait à voir, car peut-être qu'il se rabaissait mais il savait très bien qu'il n'était vraiment pas parfait. Non il ne l'était pas. Encore moins que Hopeless qui à ce moment était si belle. La peau légèrement transpirante par leurs efforts en communs, ses joues légèrement rosé par le plaisir. Son souffle saccadé répondant en coeur avec celui de louhan. Oui elle était parfaite. Et il en voulait toujorus plus. Il aurait donné n'importe quoi pour être avec elle. Vraiment n'importe quoi, tous tous ce qu'il possédait. Et il ne se l'avouait pas reffoulent cet peur si violente. Non il y penserait plus tard. Lorsqu'il serait seul. Là il était contre elle, il était en elle.

Elle venait de lui procurer un plaisir partagé. Un plaisir les liens, bein plus qu'avec toutes ces autres filles. Il la regarda. Il la sentit défaire ses jambes lorsqu'il s'arreta. Il se souleva légèrement, séparant leur corps. Il l'embrassa tenu par la force de ses bras au dessus d'elle. Il se releva enleva le préservatif ; il y avait une poubelle remplit de paquet de clope et de canette près de la télé. Il visa et jetta. Il reporta son attention sur Hopeless. Puis attrapant son paquet de cigarette il en sortit une et l'alluma. Serait la fin comme avec toutes les autres filles? Il posa son zippo, enfilant juste son boxer tandis qu'il attirait de nouveau Hop' dans ses bras. Non ce serrait pas pareil, il ne ferrait pas style "oui c'était juste un bon moment". Il déposa un baiser dans sa nuque. Elle était si jolie nue comme ça. Il expira la fumé de sa cigarette la regardant s'élever vers le plafond. Se perdant dans ses pensées, tandis que sa respiration reprennait son rythme habituelle peu à peu.

Il était parfait dans le sens où, il était terriblement beau. Parfait dans le sens où il me faisait tout oublier, toutes mes pensées s'arrêtaient.. Ou presque. Il était parfait parce qu'il était lui-même et pas un autre. Simplement Louhan, le garçon, l'homme attentif et doux que je connaissais. Ça briserai peut être sa réputation de junkie mais c'était vrai. Louhan avait un réel bon fond et c'est ce fond que je voyais lorsque j'étais avec lui. Ce fond auquel j'étais délicieusement accroc sans l'avoir voulu.

Il se leva, enlevant le préservatif. Bien évidemment, là aussi je détournais le regard, cherchant son débardeur. Une fois trouvée, je le mis en souriant de toutes mes dents. Il sentait son odeur et était beaucoup trop grand pour moi. Si on le voulait, on pouvait voir ma poitrine. Je remis mon boxer, aussi, m'asseyant à côté de lui. Il posa son zippo, je le repris, collée dans ses bras. Je m'amusais à l'allumer, puis à le refermer. L'allumer, puis le refermer à nouveau. Le feu était quelque chose qui me fascinait et sans le vouloir, je me perdu dans mes pensées, jouant avec le zippo de Louhan, telle une enfant. Je sentais la cigarette, celle de Louhan surement. Puis un baiser contre ma nuque. Je me blottis contre son corps, un peu plus. Un frisson me parcouru, j'avais froid. Tant pis, je me contenterais d'être dans les bras de Louhan. Je me penchais, reposant son zippo venant l'embrasser avant qu'il ne reprenne une nouvelle bouffée de sa cigarette. « Il paraît que la première cigarette après l'amour, c'est la meilleure. » dis-je en souriant vers lui. « Enfin, c'est ce que mon frère m'a dit.. »

Si la perfection s'arretait à la beauté alors certe Louhan pouvait concourir. Non pas qu'il soit narcissique, mais son coté rebelle ttaouté de partout lui donnait un charme. Mais si on lui parlait de son âme, de ses gestes, ses habitues là il n'y avait plus concours si concours il y avait. Non Louhan se sentait terribelemtn déchu de son rang de naissance. Promis à une vie bien calme, il aurait fait des études, aurait reprit la travail de son père, se serrait trouvé une épouse, sans doute ennuyante, puis aurait eut des enfants. Il aurait fait sa crise d'adolescent à quarante ans, aurait couché avec sa secrétaire, aurait foutut son mariage en l'air et aurait finit comme il l'était maintenant mais à cinquante ans. Mais au moins il aurait connu le bonheur, le calme, la sensation d'avoir un but et d'être attendu, aimé. alors que là mise à part le vide et l'amour de son corps par les femmes il n'y avait pas grand chose.

Il sentit Hopeless se blottir dans ses bras, il la serra contre lui. L'observant vétu de son débardeur trop grand, elle était belle. Il la regarda jouer avec son zippo, elle jouait avec le feu. Et il eut alors ce flash, ce zippo. Ce vieu zippo argenté et abimé comme si il avait vécut la guerre. Il ne l'a pas vécut, il a juste vécut un accident. Et à la place de Hope' dans un débardeur semblable, jouant avec ce zippo d'un air provocateur, allumant une clope. C'est Tristan. Et ce sourire glace Louhan, il se contracte. Il ne dit plus rien, il s'arrète de respirer quelques minutes. Il a envit de lui arracher des mains, d'hurler qu'elle n'a pas le droit de lme toucher. Mais il revoit Tristan, ce sourire. Et il ne peut pas lui crier dessus , pas sur Hope'. Il la regarde poser ce fichu briquet. Il avale sa salive. Il revient à lui lorsqu'il sent ses lèvres sur les siennes. Il l'enlace plus fort, comme si c'était lui qui se blottisait dans ses bras. Il la garde contre lui. « Il paraît que la première cigarette après l'amour, c'est la meilleure. Enfin, c'est ce que mon frère m'a dit.. » Hopeless parle quelque fois de son frère, mais Louhan ne la jamais vut. Il reste là la serrant dans ses bras, son regard fixé toujorus sur ce zippo. « Et il a raison ton frère. Ca doit être un mec bien...même si je l'ai ajmais eut...ça doit être bien d'avoir un frère,non? » demanda-t-il alors. Ses prunelles bleu toujorus fixé sur l'objet. Ses dernière parole adressé à Hopeless autant qu'à lui, narguant son frère qui la abandonné bien trop tôt. Il n'a jamais vu le frère d'Hopeless, pourtant elle en parle souvent. Elle l'aime beaucoup d'après ce qu'il comprend, il pourrait être jaloux si ce n'était pas son frère.

J'avais peur, peur de le perdre bêtement parce que je ne le connaissais pas assez, justement. Peur de mal faire, peur de lui faire mal sans le savoir. Je ne voulais pas qu'il souffre, pas à cause de moi. Je sentais qu'il avait déjà assez souffert comme ça, mais pour une raison que j'ignorais.. Une raison qui m'effrayait, un peu parce que son silence, c'était ça le pire. On aurait dit qu'il avait tué quelqu'un et qu'il échappait à la vérité. Pourtant, lui connaissait - presque - tout de moi, mon passé, mon présent et même ce que je voulais faire de mon futur. Or il ne savait pas que j'aimais - hélas - mon frère de sang, Nathaniel. Mon premier amour destructeur et interdit. Mon péché, mon délit. Et je pensais à lui, à l'instant même. À son sourire, à ses bras musclés, mais surtout, son air grave lorsque je pleurais dans ses bras, sa façon unique de me rassurer lorsque j'allais mal. Il était mon frère merde et moi j'étais tombée amoureuse de lui ! Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez moi ?

Je déposai soigneusement son zippo, abimé. Je me demandais depuis combien de temps il pouvait l'avoir.. Je lui demanderais, un jour. Mais pas maintenant, non, j'étais beaucoup trop bien dans ses bras, même s'il me broyait les côtes à l'instant même, son étreinte beaucoup trop forte. Je le sentis tendu et j'avais peur. Peur de sa réaction lorsqu'il était ainsi. Cela me rappela ce fameux jour où il était en manque, où il m'avait mis à la porte en me criant dessus. J'avais tellement été effrayé que je n'avais pas voulu le voir pendant plus d'un mois. C'était aussi de ça, dont j'avais peur, chez Louhan. Le fait qu'il soit imprévisible. « Et il a raison ton frère. Ça doit être un mec bien.. Même si je l'ai jamais vu.. Ca doit être bien d'avoir un frère,non ? » Je déglutis. En temps normal, oui. Avec mes sentiments, non. « Euh, ça dépend on va dire.. Notre relation est très.. Tendue. » finis-je par dire, fermant les yeux. À vrai dire, ma relation avec lui était terriblement simple. Je l'aimais.

Oui certe Louhan était une véritable bombe à retardement, il accumulait et après explosait à n'importe quel moment. Ce fut peut-être à l'instant où il pensa à tristan que cela le prit. Il la sentit, ce truc. Ce truc que Hopeless arriavit tant à éloigner de lui. Bien plus longtemps que n'importe qui. Mais elle revenait, toujorus aussi forte, augmentant avec ses doses. Toujours aussi afaiblissante et menacçante, cette sensation de manque. « Euh, ça dépend on va dire.. Notre relation est très.. Tendue. » Louhan ronça un souricl. Lui qui la pensait si proche de son frère c'était étrange. Il aurait voulut savoir pourquoi ça n'allait pas. Ce qui s'était passé, pourquoi? C'était la première fois qu'il se sentait curieux de quelque chose. Il se retint pourtant et la serra un peu plus pour rester près d'elle. Il ne demanda pas la raison, il aimait pas poser des questions. « Prend en soin...on a qu'un frère dans sa vie » souffla-t-il. Louhan psychologue maintenant? De mieux en mieux dirons nous. Mais malheureusement il le pensait. Il ne voulait pas voir un jour Hopeless détruite par une relatiion qui n'avait jamais exister avec son frère. Il ne voulait pas qu'elle regrette leur dispute. Non il ne voulait pas qu'elle souffre. Il l'embrassa doucement.

Son téléphone sonna pour la troisième fois de la nuit, Louhan mit fin au baiser et se pencha sur la table basse le prenant. Un pote à lui. Que lui voulait-il depuis maintenant deux heures? Louhan soupira et coiçant sa cigarette entre ses doigts il décrocha.« Mec j'ai déjà prévenu que ce soir je pouvais pas venir. Je suis occupé je... » à l'autre bout du fil se fut une voix tendu qui le coupa Louhan se stoppa demandant exactement à Nathan se qui se passait. La réponse fut brève. Glacial, tel une douche, ça prend d'un coup et ça sonne. Louhan se figea s'écarta de la jeune femme. Il se leva d'un bond écrasant sa cigarette dans le cendirer. « Quoi? attend...je...il a fait...qu'est-ce qu'il a prit? Nan j'ai rien donné. Tu pouvais pas venir directement chez moi je pensais pas qu'il y avait urgence. vous êtes où? J'arrive. » Louhan raccrocha son téléphone, se retournant il enfila son jeans cherchant son débardeur. Hopeless l'ayant sur elle il fila dans sa chambre en chercher un autre n'accordant pour le moment aucune attention à la jeune fille. Il enfila son tee-shuirt prit sa veste. Rentrant d'un coup dans la seule pièce fermé à clef de son appart' il prit un sachet de comprimé le rangeant dans sa poche avant de revenir dans le salon. Il revérouilla la porte. Prenant des cigarettes au passages. « Hop'...désolé je dois y aller...désolé je peux pas te ramener ils m'attendent...Yan est à l'hôpital. Excuse moi...je ...patrtir je dois y aller vraiment. Prends ton temps et ferma derrière toi ça craind pas si c'est pas vérouiller. Je...je te rappel plus tard ,ok? Désolé » expliqua t-il rapidement enfilant ses chaussure en même temps cerchant à lui expliquer. Mais il avait du mal à se justifier peu habitué à donner des excuses à ses départs. Il enfila sa veste. Voyant bien la jeune fille perdut. Allait-elle lui en vouloir? Il voulait pas la laisser. Il voulait l'amener avec lui. Mais c'était hors de question, l'overdose de Yan serrait suspect aux yeux de Hopeless qui deveinrait que Yan était pas le seul à se drogué plus que de nature. Non elle serrait en plus pas bien là-bas. Pourtant il ne pouvait la quitter. Il avait tellement peur qu'avec Yan le même scénrio que Tristan se reproduise. Il avait besoin d'elle mais n'avait pas le droit de l'amener ce serrait égoïste de sa part. Il s'approcha d'elle se penchant il déposa un baiser sur ses lèvres. « Je t'aime... »
souffla-t-il. Avant de faire demi tour et de quitter l'appartement dévalant les escaliers. C'était finit, els dés étaient jetté. il les avait dit. Ces trois petits mots. C'est mots si dur, si intense. Il els avait dit, il lui avait dit. Et ça changerait tous. La prochaine fois qu'ils se verraient ça changerait tous. Mais pour le moment Louhan s'engouffra dans sa voiture démarrant en trombe. Quittant la fille dont il était tant accro

Pourquoi avais-je parler de Nathaniel, moi aussi ? Maintenant je l'avais dans la peau et il était difficile de m'en débarrasser. Beaucoup trop difficile. Il était dans ma tête, lorsque je fermais les paupières, son sourire m'apparut comme un doux soleil. Mais je ne devais pas penser à lui maintenant, alors que les bras de Louhan étaient si attrayant. Si bon, si chaud, si doux, si.. Rah, j'en perdais mes mots. Ces deux garçons allaient finir par me rendre folle, vraiment folle. J'allais finir par crever de nos histoires étranges et tellement bonnes. « Prend en soin...on a qu'un frère dans sa vie. » Je ris nerveusement, alors que ses bras s'étaient encore un peu plus refermé autour de moi. Il était la prunelle de mes yeux, mon frère, mais j'avoue que parfois, j'aurais préféré ne pas en avoir, car cela compliqué tout. Vraiment tout. Dn plus je ne devais rien dire, car rien de tous nos gestes n'étaient légales et que, l'un comme l'autre, nous pouvions aller en prison. Et le pire, nous allions décevoir nos parents.. Et je crois que ça, je ne m'en remettrais jamais, si un jour cela devait arriver. Les lèvres de Louhan se posèrent sur les miennes, arrêtant mes pensées, comme à leurs habitudes.

Le téléphone de Louhan sonna, encore une fois. Il mit fin à notre baiser - à mon grand regret, mais ça, c'était bien évidemment prévisible - et répondit. .« Mec j'ai déjà prévenu que ce soir je pouvais pas venir. Je suis occupé je.. » Louhan se figea, cessant son étreinte, écrasant sa cigarette. Ça ne présentait rien de bon et bizarrement, je m'inquiétais sans savoir pourquoi. Un frisson me parcourra, j'avais froid, loin de Louhan. « Quoi? Attend.. Je.. Il a fait.. Qu'est-ce qu'il a prit? Nan j'ai rien donné. Tu pouvais pas venir directement chez moi je pensais pas qu'il y avait urgence. vous êtes où? J'arrive. » Je pouvais dire adieu à ma nuit à ses côtés mais d'un sens, ce qui l'attendait n'avait pas l'air joyeux alors je ne me plains pas et de toute façon, se plaindre de quoi ? Rien. Tout simplement rien. Je regardais Louhan se déplacer dans la pièce, enfilant son jean cherchant apparemment son débardeur que je portais. Je m'inquiétais pour lui et pour l'autre, celui qui devait surement être mal, vu l'expression dure de Louhan. Tiens, je n'avais jamais fais attention à cette pièce qui était fermée d'ailleurs, maintenant que Louhan l'avait refermé, elle m'intriguait encore plus. Il prit un paquet de cigarette et je le regardais faire sans ne savoir quoi dire. « Hope.. Désolé je dois y aller.. Désolé je peux pas te ramener ils m'attendent.. Yan est à l'hôpital. Excuse moi... Je.. Partir je dois y aller vraiment. Prends ton temps et ferme derrière toi ça craint pas si c'est pas verrouiller. Je.. Je te rappel plus tard , ok? Désolé. » Je le regardais sans rien dire. En effet, c'était grave. J'aurais voulu trouver les mots pour le calmer, au moins un peu et pour le rassurer mais j'avais l'impression qu'ils ne serviraient à rien, mes mots. Qu'il devait partir et j'avais l'impression d'être abandonnée, sans savoir pourquoi. Je ne lui en voulais pas, au contraire. Je lui souris, timidement. S'approchant de moi, je le regardais. Il m'embrassa, délicatement. « Je t'aime.. » souffla-t-il alors que j'avais encore les yeux fermés. Je cru rêver, sur le coup. Lorsque j'ouvris les yeux, il n'était plus là. Nan, sérieux, il venait vraiment de me dire qu'il m'aimait, là ? Louhan, l'insensible, l'homme secret ? Je me pinçai, légèrement. Putain, j'étais belle et bien éveillée ! Il venait de me dire je t'aime ! Je t'aime ! « Moi aussi.. » soufflais-je pour moi-même.

Sautillant jusqu'à sa chambre, un grand sourire s'affichait sur mon visage. Je devais ressembler à une gamine, là. Une gamine fatiguée qui n'avait pas la force à rentrer chez elle ce soir, mais qui devait aller en cour, à dix heures du matin. Je me posai dans les draps de Louhan. Ils sentaient son odeur, je souris doucement. Le monde s'était abattu, laissant mon coeur battre la chamade pour lui, Louhan. En fermant les yeux, aucune fois le visage de mon frère ne vint perturber mon rêve. Ce rêve si parfait d'un nouveau lendemain. Un lendemain pour lui et moi. Pour l'ange et le démon.