Comme pas mal de détails sur le personnage, l'histoire est totalement libre, l'imagination vous viendra, je vous fais confiance ! Sâchez juste que le jeune homme est en Australie depuis deux semaines dans le but de retrouver Lyzabeth. Pour le caractère, je vous donne quelques adjectifs : franc, culotté, drôle, séducteur, borné, imprévisible.

- Dégage, je suis pas intéressée.
- S'il te plaît, reste cinq minutes au moins !
- Va plus loin, avec un peu de chance tu trouveras une petite blondasse à draguer !

Lyzabeth tira une dernière taffe sur sa cigarette, la jeta et l'écrasa avant de lancer un nouveau regard noir au jeune homme présent devant elle. Certes, il était beau, mais sa mère lui avait appris à ne pas faire confiance aux hommes, aussi séduisants soient-ils.

- Un café, c'est tout ce que je te demande.
-Non.
- Un verre.
- Non.
- Un folle nuit de passion où je te ferais l'amour comme jamais ?

La jeune fille ne pu s'empêcher de sourire. Cet inconnu n'avait donc honte de rien ? Il n'avait apparemment pas de fierté non plus pour oser aborder quelqu'un comme ça, en sachant qu'il avait 99% de chance de se faire recaler. Lui jetant un regard moqueur, elle articula bien distinctement:

- N.O.N.

A son grand étonnement, le jeune homme esquissa un large sourire, et s'approcha de Lyzabeth. Cette dernière ne réagit pas, perplexe. Lorsqu'elle comprit enfin son intention, il était trop tard pour se dégager. Il l'embrassa doucement, simplement, mais avec une grande passion. Après quelques instants il recula, avec une moue légèrement boudeuse.

- Je me contenterais de ça pour l'instant. Tiens, c'est pour toi. Appelle-moi !

Il lui tendit alors un bout de papier blanc sur lequel était inscrit son numéro de téléphone, puis s'éloigna. Lyzabeth mit quelques minutes avant de réagir après avoir mis le papier au fond de son sac. Enfin, elle quitta la rue dans laquelle elle était, puis rentra chez elle.

Un an plus tard.

Nue, les cheveux en bataille, enroulée d'un fin drap de soie, Lyzabeth se réveilla dans une froide matinée de décembre. Son corps était gelé. Pourtant, pas une fois elle n'avait eu froid durant tout le mois. La raison ? Un grand et fort corps d'apollon la réchauffait toutes les nuits, qui n'était nul autre que l'inconnu qui l'avait abordé inconsciemment il y avait un an de cela. Elle se réveillait d'habitude aux côtés de l'homme dont elle était folle, pourtant, ce matin-là, elle était seule. En tournant la tête, elle remarqua un bout de papier, sur lesquels étaient inscrits quelques phrases.

« Lyzabeth. Notre histoire ne nous mènera à rien. Cela fait un an que ça dure, mais nous savons toi et moi que ça ne pourrait durer plus longtemps. Crois-moi, c'est mieux pour nous deux. Prends soin de toi. N'essaies pas de m'appeler sur mon portable, j'ai changé de numéro. Au revoir. PS : J'ai payé le loyer de notre, je veux dire ton appartement désormais, pour les six prochains mois, ce qui te laissera le temps de trouver un travail. » Une petite rature était perceptible après ces derniers mots, et Lyzabeth crut percevoir trois simples lettres derrière les rayures largement dessinées : Je t'.



DANS LA TÊTE DE X : « Je t'aime, mais notre relation m'effraie. » Pourquoi a-t-il abandonné la seule fille à qui il a jamais tenu ? Lui-même continue à se le demander lorsqu'il s'endort seul le soir, où à côté d'une inconnue. La raison est certainement que l'engagement lui fait peur, tout autant que l'amour. Se séparer de Lyzabeth après un an de relation était certainement le plus raisonnable, pour lui tout du moins. Seulement, un an de débauche et de dépression profonde lui ont fait comprendre que ce n'était finalement peut-être pas la meilleure chose à faire. Il pensait pouvoir l'oublier, malheureusement ce ne fut pas le cas. Après s'être renseigné auprès de la mère de la jeune fille, il entreprit donc de se rendre à Sydney.

DANS LA TÊTE DE LYZABETH : « Je suis inconditionnellement folle de toi. Mais je te déteste encore plus. » Comment avait-il pu l'abandonner, avec simplement une pauvre lettre comme raison ? Lyzabeth ne s'en remettrait certainement jamais. Elle savait bien pourtant qu'il ne fallait pas se fier aux hommes. Pourtant, leur relation était tellement intense... Connards de mâles.